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 please just save me from this darkness ⊹ romyne

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June Oakley

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MessageSujet: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptyVen 20 Juin - 23:24


But you didn't know all the ways I loved you.
ROMAN HASTINGS & MAXYNE OAKLEY

All of these things people told me keep messin' with my head you should've picked honesty then you may not have blown it, yeah you told me you loved me why did you leave me all alone? ~ justin timberlake .

« Et donc, elle n'a pas voulu que je lui fasse le coup de la chantilly, j'étais tellement frustrée !! » le rire de Marilyn accompagne les paroles de la jolie blonde. Cela faisait longtemps qu'elles n'avaient pas eu le temps de s'accorder du temps à toute les deux, le retour de Max n'était pas prévu et elle avait du faire face à tout les changements que cela impliquait, tout les chamboulements que ça entrainait. Mais heureusement elle avait pu compter sur le soutient de sa meilleure amie, comme toujours depuis des années. Elle était restée l'une des rares personnes de Washington à qui elle avait donné de ses nouvelles, parce qu'elle savait qu'elle ne tenterait pas de la convaincre de revenir et qu'elle les feraient passées à son frère. Aujourd'hui Maxyne ne travaillait pas, aussi avait-elle proposé à sa meilleure amie de ce rejoindre à un café pour profiter du soleil marquant l'arrivée de l'été imminente, et pouvoir ce raconter les derniers ragots qu'elles avaient raconté, et la jeune détective en avait beaucoup à dire sur le jeune homme qui avait rejoint son équipe depuis peu. « Ton frère et toi vous êtes irrattrapables ! » La réflexion de la jeune femme la fit sourire, elle avala une gorgée de son café tout en regardant ses pieds. Elle connaissait les blagues que pouvait faire Wes, elle en avait parfois était la joyeuse victimes et ce souvenait parfaitement des fois ou ensembles ils s'alliaient pour réaliser les plus belles farces. Après son accident et sa fuite vers New York elle avait perdu de cette innocence qui la caractérisait tant auparavant, et cela lui avait beaucoup manqué. La venue d'Ethan dans son équipe lui avait redonné l'envie de s'amuser un peu, en tant que nouveau il devait subir les blagues idiotes et les farces que Nikki et elle concoctaient et elle ce retrouvait un peu plus à chaque fois. « Ma garde commence dans pas longtemps, je devrais commencer à y aller.» déclare finalement la jolie brune après avoir jeté un coup d'oeil à sa montre. Maxyne la regarde avec un faible sourire un visage, pendant un instant elle ce demande ce qu'elle doit faire. Elle savait parfaitement ou elle ce rendait, mais elle ne voulait pas lui dire aurevoir tout de suite. « Je t'accompagne ?» propose t-elle finalement tandis son amie la regarde un sourcil en l'air, « Tu est certaine ?» En levant les épaules Max penche finalement la tête sur le côté. Elle ne pourra pas éviter la caserne toute sa vie elle le sait parfaitement, le peu de fois ou elle à du y mettre le pied elle à échapper aux pires de conséquences. Enfin, elle l'avait bien croisé une fois, et n'y avait plus remis les pieds mais cela ne pouvait plus durer. « Allez, on y va !» elle jette son café dans la poubelle la plus proche et attrape le bras se son amie avant qu'elles ne commencent à marcher vers la caserne de Capitol Hill. Elle c'est toujours gardé de demander de ses nouvelles, pourtant elle aurait pu en demander à Marylin, à Wes ou encore à Maeve mais elle ne voulait pas les mêler à tout cela qu'ils ne l'étaient déjà, aussi c'était-elle contenté de laisser son oreille glisser quand elle entendait son prénom prononcer dans une phrase. Elle le savait, jamais il ne voudrait lui parler à nouveau, c'était une évidence et en même temps compréhensible, elle avait fuit quand ils avaient eu le plus besoin de ce serrer les coudes mais déjà fragilisée par sa blessure la perte de leur enfant avait été la goutte de trop, et elle c'était sentie incapable de regarder qui que ce soit dans les yeux. Elle voulait laisser croire qu'elle allait mieux, que tout allait bien, comme sur des roulettes mais si ses plus proches amis et son frère n'étaient pas dupes, elle savait aussi qu'elle devait leur montrer qu'elle pouvait affronter le fait de ce trouver dans une même pièce que Roman. Pourtant plus elles avançaient, plus elle sentait une boule ce former dans son estomac, et plus elle avait envie de partir en courant. Elle ce donna une gifle mentale, elle était capable de tracer des serial killers, mais mettre les pieds dans cette caserne lui semblait impossible, elle était vraiment ridicule. Lorsqu'elles arrivèrent devant, elle sentit la main de sa meilleure amie ce poser sur son coude, elle la regarda avec un sourire chaleureux. Lorsque Maxyne avait l'habitude de venir ici, Marylin ne faisait pas encore partit des membres de l'équipe puisqu'elle était à l'époque encore, militaire. C'était l'époque ou Max attendait avec impatience chacune de ses lettres et ce faisait un sang d'encre à son propos, cette caserne était devenue une nouvelle famille et elle aimait chacun de ses membres. Aujourd'hui certains étaient partis comme elle, mais beaucoup d'autres étaient encore présents et chacun connaissaient son histoire, mais plus précisément l'histoire entre leur ancien Lieutenant et la nouvelle détective. Elle inspira finalement, lorsqu'elle avait apprit que Mary avait intégré la caserne 33 comme première affectation, cela avait eu sur elle l'effet d'une douche froide. On salua la jolie brune sans vraiment ce rendre compte qu'elle était à ses côtés ou l'ignorant peut être volontairement, elle n'en savait rien, elle avança avec précaution regardant droit devant elle. C'était ce qu'elle faisait quand elle ne savait pas ou regarder, car regarder ses pieds auraient été ce mettre en position de faiblesse, alors que fixer un point dans l'horizon levait tout doutes de faiblesse. Elles allèrent directement dans les vestiaires, vers le casier de l'ancienne militaire et Maxyne lâcha finalement son bras pour ce laisser tomber sur le banc. « Je n'ai pas été brulée sur la place publique !!» souffla t-elle. Marylin ouvrait à présent son casier pour y déposer ses affaires « Pas encore !» Maxyne lui donna un coup dans les jambes tandis que la première ce mettait à rire avant d'enlever son t-shirt pour enfiler celui de la caserne. Le même que portait Maxyne pour dormir, elle avait emporté un des t-shirt de Roman avant de partir, et si ce-dernier n'avait aujourd'hui plus son odeur elle n'avait pas été capable de s'en séparer. Pendant que son amie ce change, Max ne peux s'empêcher de regarder tout autour d'elle cet endroit qui n'a pas beaucoup changé, et cela lui faisait beaucoup plus mal qu'elle n'aurait pu l'imaginer. C'était à cet endroit là sur la gauche qu'elle avait retrouvé Roman après une intervention qui aurait pu mal tourné, il l'avait appelé en lui disant que tout allait bien tandis que sa garde continuait, ne tenant plus elle avait enfilé des bottes par dessus son pyjama et l'avait rejoint ici. Il était en train de ce changer quand elle était entré, et poser ses yeux sur son visage l'avait soulagé, elle savait dans quoi elle s'engageait quand elle avait commencé à sortir avec lui mais la peur de le perdre avait été trop grande ce soir là, aussi c'était-elle précipité dans ses bras tandis qu'ils c'étaient dit je t'aime pour la première fois. Elle tourna rapidement son regard de l'autre côté, avisant la porte qui ramenait sur l'entrée par laquelle elles arrivaient, ou se trouvait la salle des uniformes et des casques, cette même salle dans laquelle il lui avait demandé de l'épouser. Trop de souvenirs étaient en train de l'assaillir, elle ferma les yeux pour calmer ses larmes prêtent à couler quand elle fut interrompu par quelqu'un « Grayson le chef demande à-» il s'arrête quand il la voit, elle sent que son coeur vient de s'arrêter l'espace d'un instant. Elle sent la main de Marylin l'effleurer tandis que Roman ne quitte plus des yeux celle qui avait était dans un passé pas si loin sa fiancée. « Tu viens ?» elle la connaissait bien, trop bien même. Plusieurs fois Maxyne avait répété qu'elle pouvait se retrouver en face de lui, que tout irait bien mais cela n'était pas le cas. Elle était terrorisée, elle ne sentait plus aucune parties de son corps et rien ne semblait compter d'autre dans la pièce que la présence du jeune homme. Cependant elle trouve assez de forces pour secouer la tête, et attraper la main de sa meilleure amie pour lui faire comprendre que tout va bien. Et quand Marylin à quitter la pièce, un silence de plomb s'abat sur la pièce. Roman n'a pas bougé d'un pouce, tandis que Maxyne vient de ce lever. Ils ce sont déjà croisés deux fois depuis qu'elle est revenue, mais ils n'ont jamais étaient seuls.


Dernière édition par Maxyne Oakley le Sam 28 Juin - 11:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptyDim 22 Juin - 21:30



“Never say goodbye, because saying
goodbye means going away.
And going away means forgetting.”

❋❋❋

Cela fait deux bonnes heures que la garde de Roman a commencé, mais pour l’heure, aucun appel ne l’impose de se rendre sur le terrain. C’est pourquoi, il prend son temps pour se préparer dans le vestiaire, côté homme. Et lorsqu’il ouvre son casier, on peut voir la trace blanchâtre d’une photo qui a été retirée récemment après avoir été assez longtemps collée ici pour avoir opéré le changement de teinte de la peinture du casier. Il soupire en regardant ce vide remplaçant ladite photo et referme son casier. Ceci lui rappelle que Maxyne est de retour. Mais après tout, comment aurait-il pu l’oublier ? Elle était il y a encore quelques temps sa fiancée, la femme de sa vie, sa moitié, son tout. Et maintenant elle n’était plus rien. Elle n’était qu’une inconnue qui l’avait lâchement abandonné, elle n’était qu’une fille parmi tant d’autres, quelqu’un qu’il souhaitait oublier et ne plus jamais revoir, car finalement dès qu’il croisait son regard, toute la peine qu’il avait pu ressentir en la perdant lui revenait en plein visage, et lui rappelait ô combien il avait été pitoyable après son départ. Aujourd’hui, il était parvenu à remonter la pente. Il était parvenu à se ressaisir et à aller de l’avant. Ceci uniquement grâce à Jaxson, Maeve et à sa petite sœur, quand bien même ces derniers ont dû insister lourdement avant qu’il ne daigne entendre raison. Aujourd’hui il avait l’impression d’être à nouveau lui-même. Mais hélas, son comportement désastreux pendant plusieurs mois avait eu des conséquences monstrueuses. En effet, la première d’entre elles, était qu’il avait été rétrogradé. Il n’était plus lieutenant. C’était pourtant ce qu’il avait toujours voulu. Être lieutenant, être responsable de ses hommes, monter en grade. Et il y était parvenu, mais tout ceci lui semblait bien loin maintenant. Après tout, il n’avait eu que ce qu’il méritait, mais il ne passait pas un jour sans qu’il ne regrette d’avoir été aussi stupide. Sans qu’il ne veuille revenir en arrière et faire les choses autrement. Cependant, il avait décidé d’aller de l’avant, d’arrêter de ressembler à sa mère, d’arrêter de boire plus que de raison, de cesser de broyer du noir, de sortir davantage et surtout d’oublier Maxyne. Mais il avait l’impression qu’à chaque fois que les choses allaient mieux, qu’il se sentait à nouveau lui-même et qu’il sentait que petit à petit il passait à autre chose, le destin, l’univers ou on ne sait quelle bêtise de ce genre, venait lui rappeler que sa vie était un désastre et que Maxyne était toujours dans les parages. Ca avait commencé avec la présence de Marilyn à la caserne. Cette dernière était arrivée pas longtemps après le départ de Maxyne et Roman avait vu cela d’un très mauvais œil. Il l’avait d’ailleurs détesté à son arrivée. Sans la connaître, sans essayer de discuter avec elle. Non, simplement parce qu’elle était reliée à Maxyne, il ne pouvait l’apprécier. Il avait été froid, distant et des plus antipathiques avec elle les premières semaines, voir les premiers mois. De plus elle avait assisté à tous ses déboires et il craignait qu’elle en touche un mot à Maxyne. Il n’avait pas envie qu’elle sache ô combien il avait été ridiculement minable en son absence, ô combien elle l’avait détruit. Cependant, aujourd’hui les choses s’étaient apaisées entre Marilyn et lui. Il avait lâché du lest depuis qu’il n’était plus lieutenant et qu’il ne pouvait plus lui donner d’ordre. Et puis Maeve lui avait clairement fait plusieurs reproches à ce sujet. Alors il s’était calmé et avait fait abstraction du fait que Marilyn était bien trop reliée avec Maxyne à son goût. Il avait d’ailleurs presque fini par l’apprécier. Roman soupira à ses pensées et sortit enfin des vestiaires pour rejoindre la salle commune, celle où une bonne partie de ses collègues se trouvaient, tous voguant à des occupations diverses. « Hastings, où est Marilyn ? » Par habitude surement, le chef de la caserne, qui était aussi le père des deux filles Grayson s’adressait encore parfois à Roman comme s’il était lieutenant. Le jeune homme haussa les épaules, il ne l’avait pas encore croisé. « Tu peux aller vérifier aux vestiaires, et lui dire de me retrouver dans mon bureau si jamais ? J’ai à lui parler. » Roman acquiesça d’un signe de tête courtois avant de s’exécuter et de se diriger vers les vestiaires. Il frappa à la porte, histoire de prévenir de sa présence et entra, sans attendre de réponse. Il n’y avait pas réellement de pudeur dans cette caserne. Il aperçut Marilyn et fit alors quelques pas en s’adressant à elle : « Grayson le chef demande à…» Roman ne parvient à terminer sa phrase. En effet, quelque chose, ou plutôt quelqu’un venait de couper court à toute volonté de formuler une phrase de sa part. En pénétrant dans la pièce, il venait de voir que Marilyn n’était pas seule, qu’elle était en compagnie de quelqu’un. Et pas en présence de n’importe quelle personne. En effet, assise sur le banc, en face du casier de Mary, se trouvait Maxyne. Sa Maxyne, la fameuse qui lui avait brisé le cœur … Il marqua une pause devant elle, la fixant comme s’il venait de voir un revenant. Son sang s’était glacé et pendant l’espace de quelques secondes, il eut l’impression que le temps s’était arrêté. Il avait plongé son regard dans celui de Maxyne. Il s’était souvenu ô combien il l’aimait. Puis, ô combien elle l’avait fait souffrir. Ce dernier souvenir lui permis de reporter brièvement son attention vers Marilyn. « te voir … » finit-il après avoir déglutit le plus silencieusement possible. Il resta statique, alors que Marilyn s’apprêtait à s’exécuter et à rejoindre son père dans son bureau. Elle se tourna vers Maxyne, qui n’avait elle non plus pas bougée, l’invitant à l’accompagner, mais celle-ci répondit par la négative. Ce qui intrigua Roman. Que voulait-elle ? S’excuser ? Lui dire qu’il avait l’air en forme ? Ou lui dire qu’elle était navré d’apprendre qu’il avait été rétrogradé ? Roman n’avait pas le moins du monde envie d’entendre tout cela. Et lorsqu’ils se retrouvèrent seuls, après le départ de Marilyn, Roman ne put s’empêcher de se remémorer tout un tas de souvenirs qu’il avait vécu ici, dans cette caserne, avec Maxyne. Leur premier baiser, la demande en mariage… Tous ces grands moments de la vie qu’il avait partager avec elle. Il était silencieux, tout comme elle. Aucun ne savait réellement par où commencer et s’il était vraiment nécessaire de commencer quoi que ce soit. Roman s’était à plusieurs reprises dit qu’il devait cesser de la fuir, qu’il en viendrait forcément à devoir l’affronter un jour ou l’autre. Mais ce jour ne semblait pas être arrivé. « Harper n’est pas de garde aujourd’hui. » lui dit-il sèchement en plissant légèrement les yeux. Il faisait là référence à son collègue et ami avec qui Maxyne semblait entretenir une relation. Relation dont il voulait faire croire en avoir strictement rien à faire. Il lui jeta un dernier regard avant de prendre le chemin de la sortie. Il n’avait pas envie de se retrouver seul avec elle, pas aujourd’hui, jamais.
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MessageSujet: Re: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptyDim 22 Juin - 22:57


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ROMAN HASTINGS & MAXYNE OAKLEY

All of these things people told me keep messin' with my head you should've picked honesty then you may not have blown it, yeah you told me you loved me why did you leave me all alone? ~ justin timberlake .

A une époque venir dans cette caserne aurait semblé complètement normal. Elle venait presque aussi souvent ici que ce qu'elle ne passait de temps chez elle, encore simple officier un an auparavant elle avait prit l'habitude de rejoindre Roman à chaque fois qu'elle le pouvait afin de passer un temps maximum avec lui. Ils étaient incapables de rester séparés trop longtemps, c'était idiot à dire et à voir, mais avec leurs métiers respectifs et les emplois du temps particuliers qu'ils avaient, il semblait finalement presque normal qu'elle ce rende aussi souvent sur le lieu de travail du jeune homme. Elle avait été accueillit pour la première fois avec une certaine suspicion, bien sûr tout le monde avait été très gentil avec elle mais elle était une nouvelle personne dans la vie de leur collègue et ami, et elle avait appris à ce faire une place au fil du temps si bien qu'ils étaient tous devenus comme une seconde famille à ses yeux. C'était la vie dont elle n'aurait jamais pu oser rêver, c'était sa réalité, partager sa vie avec cet homme semblait irréel et pourtant. Elle n'avait jamais vraiment cru aux contes de fée qu'on lui avait lu pendant son enfance, après la perte de ses parents alors qu'elle n'était encore qu'une enfant il avait été difficile de lui faire croire que la vie avait de bons côtés mais rencontrer Roman avait changé sa perception des choses. Elle avait apprit l'existence du bonheur et elle n'avait plus voulu le lâcher, et sincèrement elle commença à ce dire que jamais il ne partirait. C'était idiot de sa part, elle le savait aujourd'hui, elle avait été idiote de penser que tout ce passerait à merveille comme ils l'avaient prévu. L'enfer c'était abattu sur eux, et elle n'avait pas eu la force de rester, elle avait prit la fuite comme une lâche incapable de rester debout. Dans un sens elle savait qu'elle avait fait le bon choix, elle arrivait aujourd'hui à ressembler en partit à la fille que tout le monde connaissait ici, souriante et drôle, déterminée et droite, et elle savait que c'était parce qu'elle avait passé cette dernière année à New York qu'elle pouvait apparaître ainsi aujourd'hui. Pourtant une grande partie d'elle demeurait noire et perdue, parce que quitter Roman avait été la chose la plus difficile qu'elle ai à faire, parce que pendant plus d'un an elle n'avait pas réussit à surmonter son absence, et qu'elle n'y arriverait peut être jamais. Alors ce retrouver à cet instant là en face de lui, dans une même pièce, dans cette caserne était bien plus compliqué qu'elle ne voulait le laisser croire. Le voir en chair et en os en face d'elle ne la laissait pas indifférente, bien au contraire elle était à cet instant même en train de lutter contre la détresse de son coeur, contre l'effondrement de ce mur imaginaire qu'elle avait mis tant de temps de battit pour l'empêcher de s'effondrer. Elle était à cet instant une bien tout autre personne elle le savait, elle était cette fille pathétique qu'elle gardait bien loin des regards. Elle aurait pu prendre la fuite, a nouveau, elle aurait pu quitter ses vestiaires et accompagner Marilyn et en profiter pour aller voir le père de cette dernière qu'elle n'avait pas eu l'occasion de croiser depuis son retour. Mais elle ne l'avait pas fait, elle avait finalement décidé de saisir cette chance, cette occasion pour rester un peu avec lui. Bien sûr elle savait que ce n'était pas la meilleure des idées, il devait la détester et c'était normal, il devait ne plus vouloir entendre parler d'elle et elle le comprenait mais elle avait besoin de le voir, de savoir qu'il n'était pas qu'un souvenir ni un mirage, qu'il était bien réel et même si cela impliquait qu'en sortant d'ici elle irait ce réfugiait chez elle en pleurant. Après que l'officier du squad ai quitté la pièce, Roman et Maxyne restent silencieux un instant car ni l'un ni l'autre ne savent comment aborder les choses. Ils ne ce sont pas retrouvé seuls dans une pièce depuis longtemps, la dernière fois remontant à un peu plus d'un an lorsqu'elle venait d'ouvrir les yeux après être restée quelques jours dans le coma. « Harper n’est pas de garde aujourd’hui. » le ton don il lui annonce cela ne la choque pas vraiment, mais sa phrase par contre ... Elle le regarde partir un instant clouée sur place, et finit par ce lever pour le suivre. Elle le retrouve en train de marcher dans le long couloir ramenant à la salle commune, et s'arrête quelques pas derrière lui « Alors c'est tout ce que tu a à me dire ?» Plus d'une fois elle c'était imaginé la première fois ou ils seraient seuls, car elle n'était pas idiote cela arriverait à un moment donné. D'ailleurs elle c'était attendu à ce que ça arrive plus tôt, cela faisait maintenant trois mois qu'elle était de retour à Washington et ils avaient réussit l'un et l'autre à s'éviter. « Je m'attendais à de la haine à des reproches ...» Il ne pouvait pas rester stoïque, il ne pouvait pas ne pas lui dire ce qu'il avait sur le coeur, elle avait besoin de l'entendre. Elle c'était sentit idiote plus d'une fois, elle avait eu envie de revenir tout les jours pendant les premières semaines qu'elle passa à New York. Elle eu envie de répondre à ses appels, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas car ce n'était pas la bonne solution pour elle, et encore moins la bonne solution pour lui. Elle c'était persuadé que c'était mieux ainsi, qu'elle ne reviendrais jamais à Washington et qu'il fallait qu'il l'oublie rapidement pour pouvoir passer à autre chose. Elle parle toujours à son dos, elle passe sa main sur son front tandis que l'autre se trouve maintenant sur sa hanche avant de continuer « Pas que tu me parle d'Harper !» Elle savait qu'il ne travaillait pas aujourd'hui, il le lui avait d'ailleurs proposé de jeter un coup d'oeil à sa voiture qui refusait toujours de démarrer mais elle lui avait expliqué qu'elle devait voir sa meilleure amie et ils avaient repoussé cela au lendemain puisqu'il était de garde au moment qu'elle lui avait proposé. Si pour beaucoup Harper apparaissait comme étant la personne la plus proche d'un petit ami qu'elle pouvait avoir, ce n'était pourtant pas le cas et elle faisait un point d'honneur à le faire entendre. Il avait été un soutient pour elle dès son retour, étant l'un des rares de cette caserne à ne pas lui avoir tourné le dos et à l'avoir aidé a ré-amenagé à son retour. Depuis ils avaient pris l'habitude de ce voir, souvent, et il fallait bien l'avouer cela lui faisait un bien fou de pouvoir parler librement avec lui. Pourtant elle avait passé un accord avec lui selon lequel ils ne devaient jamais parlé de Roman, ils avaient passé cet accord le premier jour. Pendant toute l'année elle était resté éloignée de Washington part tout les moyens, refusant qu'on lui raconte comme allait Roman consciente qu'elle serait alors capable de revenir en un battement d'aile à ses côtés quand son but était de ne plus jamais remettre les pieds à Washington. Un instant elle le regarde, encore abasourdie qu'ils soient vraiment là tout les deux. Espérant qu'il ne va pas continuer sa route, espérant qu'il revienne vers elle.
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MessageSujet: Re: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptySam 28 Juin - 11:11



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goodbye means going away.
And going away means forgetting.”

❋❋❋

Revoir Maxyne devant lui, comme ça, tant de temps après, fit plus de mal à Roman que cela ne lui fit de bien. Il avait longtemps cru que lorsqu’il retomberait sur elle – bien qu’il espérait secrètement ne plus jamais devoir lui faire face- qu’il se comporterait de façon normale, totalement détachée sans la moindre haine envers elle, sans le moindre sentiment. Mais c’était trop dur pour lui. Il l’avait détesté, et il ne parvenait à ne plus la haïr encore aujourd’hui. Il n’arrivait à passer à autre chose. Peut-être parce qu’il avait trop souffert de sa perte, peut-être parce qu’elle représentait bien trop pour lui pour passer à autre chose sans le moindre mal. Non, il n’y parvenait pas. Mais il savait aussi qu’il ne pouvait envoyer tout balader, la serrer dans ses bras et goûter à nouveau à ses lèvres dont il n’avait oublié le goût malgré tout ce temps. Non, il ne le pouvait pas, car tout ceci aurait pour lui un goût plus amer qu’autre chose. Et de toute manière, Jaxson et Maeve le tuerait sur place s’il lui pardonnait aussi facilement. Pas après tout ce qu’il avait vécu pour parvenir à l’oublier. Mais il savait au fond de lui qu’il ne l’avait guère oublié et qu’il ne l’oublierait probablement jamais. Parce que pour lui, Maxyne avait toujours représenté son idéal, la femme de sa vie, celle avec qui il voulait finir ses jours. Mais tout le monde savait que la vie n’était pas aussi simple qu’elle n’en avait l’air et qu’en une fraction de seconde, une vie calme, heureuse et paisible pouvait se transformer en un véritable enfer. C’est ce que Roman avait vécu. Il avait tout eu. L’amour, le travail, l’argent. Et aujourd’hui il n’avait, hélas, plus grand chose. Et s’il s’était fait une raison pour se consoler de ses pertes, revoir Maxyne lui rappela qu’il n’avait aujourd’hui plus rien, et qu’il n’était hélas plus lieutenant non plus. Face à elle, il tentait de rester le plus stoïque possible, de ne transparaitre aucune émotion. Il ne voulait pas lui montrer qu’elle le rendait faible. Il ne voulait pas lui montrer ô combien il la détestait pour l’avoir lâchement abandonné, pour la simple et bonne raison qu’il ne voulait pas qu’elle croit qu’il pourrait un jour lui pardonner. Non, il ne voulait pas lui pardonner. Il ne le pouvait pas. Elle avait détruit sa vie et il ne souhaitait lui laisser la chance d’y mettre encore le bazar alors qu’il était parvenu à y remettre un peu d’ordre. Il était aujourd’hui certes seul, mais au moins, il avait l’impression d’avoir passé le plus dur. C’est pourquoi, après lui avoir envoyé une remarque assassine à propos d’Harper, il tourna les talons et sortit de ces vestiaires qui lui donnaient presque la nausée. Il n’avait pas revu Harper depuis le jour où il l’avait découvert un peu trop proche de Maxyne, et il redoutait le jour où il recroiserait son regard. Il redoutait de devenir fou en le voyant et de laisser ressurgir ses vieux démons, de les laisser le contrôler à nouveau. Il n’était pas le moins du monde violent, mais lorsqu’il s’agissait de Maxyne, les coups pouvaient partir très rapidement sur la figure des hommes qui s’en approchaient d’un peu trop prêt. Oui après une telle réflexion, il était difficile de faire croire à qui que ce soit que Maxyne ne comptait plus pour lui. Mais il continuait de se battre contre ses sentiments qu’il savait dangereux. Pour l’heure, fuir la jeune blonde se révéla pour lui la seule et unique solution. Mais c’était sans compter sur la détermination de la belle qui le suivait de prêt. « Alors c'est tout ce que tu as à me dire ? » Elle s’était arrêtée à quelques mètres de lui et s’adressait à lui sans tenir compte du fait qu’il ne lui faisait face, qu’elle parlait concrètement à son dos. A l’entente de sa voix, Roman s’immobilisa. Le pire était en train de se passer. Elle réclamait son attention, elle réclamait ses reproches. « Je m'attendais à de la haine à des reproches ...» Roman ne parvenait à se retourner. Car lui faire face était finalement bien plus difficile qu’il ne s’y était attendu. Il ferma les yeux quelques secondes, inspirant et expirant bruyamment, comme pour se donner du courage. « Pas que tu me parles d'Harper ! » Il plissa les lèvres, se demandant quelle réaction adopter. Devait-il laisser parler sa colère comme elle le lui avait demandé ? Devait-il totalement l’ignorer sans prendre la peine de se retourner ? Devait-il lui expliquer ô combien elle l’avait déçu ? Il ignorait quelle était la bonne attitude à adopter, alors il opta pour une autre solution, laissant clairement parler son cœur, sans la moindre stratégie. « Qu’est-ce que tu attendais de moi Max… » Alors qu’il se retournait pour lui faire face, Roman marqua une pause. Il venait de l’appeler par son surnom. Mauvaise idée, très mauvaise idée. C’est pourquoi il ne put s’empêcher de terminer sa phrase, et par conséquent le prénom de la belle, pour marquer la rupture. « -yne ? » Il ne l’appelait jamais par son patronyme en entier. Il avait prit l’habitude de l’appeler Max ou par divers autres surnoms, mais jamais Maxyne. Cependant, il souhaitait lui montrer qu’il y avait dorénavant une barrière entre eux. Une barrière qu’il n’était pas près de laisser tomber. Le jeune homme fit quelques pas vers elle en la foudroyant du regard. « Tu es partie, tu as tout quitté sans le moindre scrupule, tu m’as abandonné sans une once de remords. » Il ignorait si c’était la bonne attitude à adopter mais il laissait enfin sortir tout ce qui était resté enfouit en lui durant tout ce temps. Tout ce qu’il avait rêvé de lui dire en face depuis son départ et qu’il n’avait pu faire. « Te faire des reproches ne servirait à rien. Ça ne ferait seulement que montrer que j’ai encore de l’intérêt pour toi. » Roman était conscient qu’il pouvait être vexant mais pour l’heure, il n’en avait absolument rien à faire. Il voulait qu’elle souffre autant qu’il avait souffert. « Et ce n’est plus le cas. » Il mentait clairement, à Maxyne, mais aussi à lui même. Il avait encore de l’intérêt pour elle. Comment ne pourrait-il plus en avoir après tout ? Mais il ne pouvait se laisser avoir à nouveau. Ça aurait été bien trop facile pour elle, et bien trop dure pour lui si elle venait à repartir sans la moindre explication. Le pardon n’était pas son fort et la rancune persistait en lui à chaque fois qu’une personne le faisait souffrir. Ca avait été le cas avec sa mère et c’était aujourd’hui le cas avec Maxyne. « Tu as fait ton choix en quittant la ville, en ME quittant, en sortant avec cet abruti. C’est à mon tour de faire le mien. » La détermination du jeune homme pouvait paraître surprenant si l’on savait à quel point il avait souffert de cette rupture, à quel point il avait été touché par l’abandon de Maxyne. Mais aujourd’hui, il se sentait enfin mieux était pour lui hors de question de la laisser à nouveau entrer dans sa vie et lui laisser une nouvelle chance de le détruire. « Je ne veux plus de toi dans ma vie Maxyne. Je n’ai pas besoin de replonger dans une relation à sens unique où seulement moi à de l’intérêt pour toi. » Ses yeux traduisaient à l’évidence une haine sans borne pour la jeune femme. Une haine qu’il avait bien du mal à tempérer. Il marqua une pause alors qu’il ne se trouvait qu’à quelques centimètres de la jeune femme, plongeant son regard dans le sien. « Je ne veux plus d’une relation égoïste comme celle que nous avions. Je ne veux plus te voir… » Finit-il par souffler d’une voix faible, sans la moindre conviction.
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please just save me from this darkness ⊹ romyne Vide
MessageSujet: Re: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptySam 28 Juin - 21:38


But you didn't know all the ways I loved you.
ROMAN HASTINGS & MAXYNE OAKLEY

All of these things people told me keep messin' with my head you should've picked honesty then you may not have blown it, yeah you told me you loved me why did you leave me all alone? ~ justin timberlake .

Cela lui avait parut nécessaire et inévitable. Comment aurait-elle pu continuer à vivre normalement après ça ? Lorsque Wes et Roman avait quitté la pièce après que le médecin leur ai dit qu'elle avait besoin de repos elle était restée quelques minutes à pleurer à chaudes larmes. Elle n'avait même pas eu le temps d'annoncer à Roman qu'ils attendaient un enfant qu'on lui enlevait le petit être qu'elle chérissait déjà ... Surmonter une perte comme celle-ci lui semblait impossible, tourmentée depuis des années par la mort de ses parents elle ne pensait pas être capable de surmonter la perte de son enfant, c'était trop pour elle. A croire que l'on s'acharnait sur elle, comme si il n'y avait que sur elle que l'on pouvait envoyer les pires horreurs ... Non elle n'avait pas eu le courage ni la force d'affronter tout ça, elle c'était levée tant bien que mal ce tenant l'abdomen qui la tiraillait elle c'était habillée avec les affaires que son frère lui avait ramené, avait cherché sa carte bleu et attrapé son téléphone. Elle avait mis un certain temps a regardé ce dernier, le fond d'écran éclatait de bonheur, un cliché de Roman et elle le week end précédent au parc profitant du soleil. Elle avait laissé une nouvelle larme couler le long de sa joue, avait envoyé un sms à sa meilleure amie lui demandant de la rejoindre à l'hôpital et avait laissé le téléphone là auprès de deux lettres une pour Wes qu'elle contacterait autrement un peu plus tard et une autre pour Roman. Elle y avait écrit qu'elle était désolée, qu'elle l'aimait mais qu'elle devait prendre du recul parce qu'elle n'était pas certaine d'arriver à surmonter cette peine, qu'elle l'aimait plus que tout. Mais a la dernière minute elle avait reprit la lettre, elle préférait qu'il la déteste plutôt que de lui faire croire qu'elle serait capable d'arriver à s'en sortir quand elle n'en était pas certaine. Elle avait prit la porte de sortie la plus simple, mais qui lui avait finalement procuré presque autant de peine. Ce retrouver seule à New York n'avait pas été chose aisée c'était un fait, elle avait eu beaucoup de mal a adopter un nouveau mode de vie mais c'était aussi ce qui lui avait occupé l'esprit et fait passer le temps moins long. Une fois par semaine elle demandait des nouvelles de son frère à Maeve, elle ne pouvait décemment pas totalement ce détacher de lui mais savait parfaitement que si elle l'avait au téléphone elle serait incapable de lui résister. Quand à Roman ... Elle ne pouvait pas demander de ses nouvelles, elle ne pouvait pas l'appeler, elle devait sortir de sa vie elle l'avait comprit assez rapidement elle devait le laisser vivre et ne pas être le boulet qu'elle aurait été en restant à Washington. Et puis elle ne devait pas le faire espérer lui non plus, car c'était un fait, elle l'avait décidé, elle ne reviendrait jamais plus. Jusqu'à il y'a quelques mois, son frère a prit une balle et quand Maeve lui a annoncer elle a cru qu'elle allait péter un plomb. Elle avait voulu revenir directement mais la jeune femme l'avait rassurée, lui avait indiqué qu'il allait bien et ce remettait vite, ce qui n'avait pas pour autant rassuré la jeune femme. Quelques jours plus tard on lui avait indiqué que l'enquête sur l'incendie ayant pris la vie de ses parents était réouvert face à de nouvelles preuves. Wes avait finalement réussit à l'avoir au téléphone par le FBI, elle ne savait pas comment il s'y était pris mais il avait su trouver les mots pour la faire revenir de toute évidence. Et elle avait appréhender ce moment ses derniers mois, elle avait voulu qu'il n'arrive jamais et avait en même temps trouvé qu'il n'était pas arrivé assez vite. A peine avait-elle posé un pied hors de l'avion qu'elle avait voulu le voir, ce ruer chez lui, s'excuser lui dire à quel point elle était désolée, qu'elle l'aimait ... Car malgré ses un an passé à l'écart elle l'aimait, c'était une évidence même qu'aucun hommes qu'elle avait rencontré n'avait pu comprendre. Ce retrouver là aujourd'hui dans cette caserne avec lui était équivalent à une blessure qui ne pouvait s'arrêter de saigner. C'était cet endroit qui marquait la plupart des moments de leur vie, elle était venue ici en connaissance de cause, elle savait ce qui ce passerait mais elle avait envie de le voir, elle avait eu besoin de le voir même si elle ne pouvait rien faire d'autre a côté que d'appréhender ce qui allait ce passer. En quelques secondes elle c'était préparée à ses cris, à ses reproches mais rien n'était venu et elle n'avait pas comprit pourquoi il n'avait pas vidé son sac sur elle, alors qu'elle était là prête à tout recevoir en pleine figure. Aucune illusions, elle savait qu'il n'allait pas revenir dans ses bras, elle savait que cela n'arriverait surement jamais mais le simple fait de le revoir enlever un poids dans sa poitrine qui devenait bien trop lourd à porter. Il avait prit la fuite dans le couloir, ce couloir ou plusieurs fois elle l'avait rejoint avant de ce réfugier dans ses bras et de l'embrasser, ce couloir dans lequel aujourd'hui il se tenait dos à elle. « Qu’est-ce que tu attendais de moi Max… » un instant il s'arrête, tout le monde la surnomme ainsi ou tout du moins ses plus proches amis mais personne n'a la même façon de le dire que lui. Elle inspire avec difficulté quand il se tourne vers elle, elle lit dans son regard et sur son visage la haine qu'elle attendait.« -yne ?» elle ferme les yeux un instant. Jamais il ne l'avait appelé par son prénom complet, même pas les premières fois ou ils étaient sortis ensembles, comme si automatiquement il c'était approprié le surnom de la jeune femme. Seulement malgré tout aujourd'hui il ce refuse a l'appeler ainsi, et si cela ne l'étonne pas ça n'empêche pas pour autant qu'elle ressent une pique dans le coeur qui fait plus mal que prévue. Il s'avança vers elle et les émotions dans son regard furent plus compréhensible pour la jeune femme, elle aurait du trembler face à lui mais elle ne le devait pas, elle devait le laisser vider son sac peut être aurait-elle la chance de s'expliquer après. Même si il ne voulait pas la croire ni la pardonner, elle devait lui dire ce qu'elle ressentait, elle ne pouvait plus garder ça pour elle. « Tu es partie, tu as tout quitté sans le moindre scrupule, tu m’as abandonné sans une once de remords. » Elle ne bouge pas d'un millimètre elle est prête a écouter tout ce qu'il a à dire, quand bien même si cela est difficile à entendre. Elle n'a pas vécu le rêve qu'elle voulait, mais lui non plus alors elle ne veux pas le priver de dire toute ses choses qu'il à surement voulu lui dire pendant l'année qui c'était écoulée. Elle ne dit rien, pas même quand il à tord comme à l'instant présent, des remords elle en avait eu et elle en avait toujours. « Te faire des reproches ne servirait à rien. Ça ne ferait seulement que montrer que j’ai encore de l’intérêt pour toi.» Elle accuse le coup sans sourciller, elle le regarde toujours ne voulant pas une seule seconde lâcher ses yeux bleus qui plus d'une fois l'avait charmée et l'avait fait sourire, quand bien même aujourd'hui étaient-ils plus sombre que les souvenirs qu'elle en avait. « Et ce n’est plus le cas. » La bombe était lâchée, la claque était donnée. Elle c'était attendu à ce qu'il lui dise cela, c'était préparé a plusieurs réaction continuant de croire qu'elle ne ressentirait peut être rien. Naïve, voilà ce qu'elle était. Parce qu'à l'instant présent elle sentait son coeur tomber en miette à nouveau, piétiné comme un vulgaire cafard, en pièce là par terre. Que pouvait-elle répondre à cela, vraiment. Que pouvait on dire à l'homme que l'on aime, en train de vous dire qu'il n'en avait plus rien à faire de vous. Comment réagir face à cela ? Elle n'en savait rien. Elle était là face à lui, immobile tentant de ce rappeler qu'elle devait respirer. « Tu as fait ton choix en quittant la ville, en ME quittant, en sortant avec cet abruti. C’est à mon tour de faire le mien.» N'y tenant plus elle avait demandé a sa meilleure amie comment allait Roman, elle avait alors appris tout ce qu'il avait vécu tout ce qui c'était passé. Et elle c'était haït, elle ce haïssait toujours d'avoir agit si égoïstement d'autant plus qu'elle n'était pas plus guérie aujourd'hui qu'elle ne l'était avant de partir, c'était d'ailleurs même pire. Elle l'avait quitté quand bien même n'en avait-elle pas eu la réelle intention ... En quoi ? En sortant avec qui ? Un instant son attention s'arrête sur ses mots, de quel abruti parlait-il ? Bon sang ... Harper ! Elle ne sait pas si elle doit rétorquer maintenant qu'elle ne sort pas avec lui, qu'elle ne sort avec personne, comment le pourrait-elle ? « Je ne veux plus de toi dans ma vie Maxyne. Je n’ai pas besoin de replonger dans une relation à sens unique où seulement moi à de l’intérêt pour toi. » Cette fois s'en était trop, il ne pouvait pas clamer ainsi qu'elle n'en avait rien à faire de lui. Il n'y avait rien eu de plus important que lui dans sa vie. Il est si près d'elle qu'elle arrive à lire sans difficulté la haine qu'il à son égard, tandis que la colère commence à monter en elle. Elle c'était promis de rester calme quand cela arriverait, après tout il avait tout les droits de lui dire tout cela. Elle devait au moins le laisse le faire, mais la elle ne pouvait plus rester en place ce faire accuser ainsi. Elle ne pleurerait pas elle ce l'était interdit, elle avait gagné plus en dureté qu'elle ne l'aurait pensé, certain l'appeler la femme de glace à New York. « Je ne veux plus d’une relation égoïste comme celle que nous avions. Je ne veux plus te voir… » Si ses mots la frappe en plein coeur, ou du moins le peu qui lui reste de coeur, elle ne sourcille pas une seconde. Tentant de trouver comment elle va lui répondre, mais ses derniers mots l'ont lessivée sur place. Elle n'arrive pas a quitter les yeux du jeune homme, et pour la première fois depuis quelques minutes s'apprête à prendre la parole « Tu à raison, je t'ai abandonné. » C'était un fait qu'elle ne pouvait nié. « Que voulais-tu que je fasse ? Tu ne m'a jamais vu comme ça Roman, tu ne sais pas comment j'étais après être partie ... Je ne pouvais pas t'infliger cette vision, ni à toi, ni à personne. » Accolée au mur elle ce desserre finalement s'approchant un peu plus du jeune homme, sa voix ne traduit aucune haine parce que malgré tout ce qu'il vient de lui dire elle ne déteste pas le jeune homme, comment le pourrait-elle ? « Ne dit pas que je n'ai pas eu de remords, ni de regrets car tu n'en sais rien. Tout comme je ne savais rien de ce que tu vivais, tu ne sais pas ce que j'ai vécu. » Elle attrape la main de Roman et si cela semble l'étonner, ce n'est rien comparé au frisson parcourant le corps de la jeune femme au contact de leurs peaux. Elle guide sa main sur son ventre, pas bien loin de là ou se trouve encore la cicatrice de sa blessure au travers de la soie de son chemisier. « J'ai porté notre enfant, j'ai préparé chaque mots que j'allais te dire pour t'annoncer la bonne nouvelle, j'ai prévu chacune de tes réactions, chacun des moments que l'on passerait ensembles tout les trois. J'ai imaginé l'enfant que nous allions avoir, ses yeux bleus identiques aux tiens, ses cheveux blonds et ses pommettes identiques aux tiennes. » Elle ne craquera pas parce qu'elle n'en à pas la droit, parce qu'étonnement il est devenu moins difficile pour elle de parler de ses rêves qu'elle avait fait, si pendant les premiers mois elle avait sans cesse imaginé a quoi allait ressembler leur enfant elle n'en avait jamais parlé a personne, et peut être était-ce le fait d'être la seule à ce l'imaginer qui l'avait rendu aussi triste. Parce qu'en parler aujourd'hui à Roman ne semblait pas aussi triste que toute les fois ou elle l'imaginait. Elle inspire finalement avant de déclarer froidement. « J'ai perdu notre enfant. J'ai tué ton enfant.» Elle était coupable de ça elle le savait, ayant appris la veille qu'elle était enceinte elle n'avait pas pu l'annoncer à Roman qui ce trouvait de garde. Elle c'était rendu au travail comme toujours, et avait aperçu rapidement des changements. Le médecin lui avait dit que c'était courant avec les dénis de grossesse, qu'a partir du moment ou les mères ce rendaient compte qu'elles étaient enceintes les choses changeaient rapidement. Malgré tout elle c'était lancée dans cette course poursuite, malgré le fait qu'elle ai appris être enceinte de trois mois. Elle n'était pas celle qui avait appuyé sur la détente, mais elle était celle qui avait tué leur enfant. Elle ferme les yeux un instant car finalement elle n'arrive plus a faire face à Roman après avoir dit cela. Elle lâche finalement la main du jeune homme, portant cette main dans sa chevelure blonde. « Je ne sors pas avec Harper, il peux penser ce qu'il veut mais jamais il ne sortira avec moi. Je ne sors avec personne Roman, comment peux-tu croire que j'ai pu t'oublier ? Comment peux-tu croire que ça ai été si facile pour moi ?» Car ça ne l'avait pas été loin de là, elle n'avait cessé de prendre son téléphone, composé le numéro du jeune homme et c'était souvent ravisé. Elle c'était toujours demandé si il vivait toujours chez eux, elle c'était souvent demandé ou il était, ce qu'il faisait, elle c'était souvent fait tellement de soucis pour lui. Et jamais elle n'avait quitté sa bague qui résidait comme le dernier souvenir qu'elle avait de lui.
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MessageSujet: Re: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptyMar 15 Juil - 14:02



“Never say goodbye, because saying
goodbye means going away.
And going away means forgetting.”

❋❋❋

Roman était un homme ordinaire, un homme comme les autres qui rêvait d’une vie simple. Il ne demandait pas une vie remplie de fantaisies en tout genre, il ne demandait pas à être riche à millions, ni même de devenir quelqu’un d’important. Non, ce qu’il voulait, était bien plus simple que cela. Il voulait construire une famille autour d’une femme dont il serait fou amoureux, il voulait avoir une belle maison, un job qui lui plairait suffisamment, de beaux enfants et voir sa sœur réaliser ses rêves. Voilà ce à quoi Roman aspirait. Une vie simple en somme. C’est ce que tout le monde désirait certes, mais il ne demandait rien de plus. Pendant un temps, il avait cru naïvement avoir tout trouvé, être un homme comblé, heureux. Mais voilà, l’univers en avait décidé autrement. S’il croyait tout avoir, il avait compris qu’en l’espace de quelques secondes, tout pouvait basculer. Et c’est hélas ce qu’il s’était produit. Maxyne était partie, elle avait perdu leur premier enfant et Roman se retrouvait totalement seul. Il avait sombré dans l’alcool et la dépression et avait été rétrogradé. Roman ne pouvait que se blâmer lui-même pour cela. Il aurait très bien pu rebondir suite à la perte de cet enfant, mais aussi et surtout de Maxyne. Il aurait très bien pu voir le bon côté des choses, être optimiste, comme il l’était toujours à l’accoutumé. Mais le couperet avait été trop violent et il n’était parvenu à se relever, à donner un nouveau sens à sa vie. Il avait laissé la peine l’envahir et il n’était devenu que l’ombre de lui-même. Pour Roman, le pire n’avait pas été de perdre Maxyne, mais bien de la perdre sans aucune explication. Elle ne lui avait absolument rien laissé, ni adresse, ni numéro, ni même une lettre d’adieu. Elle était juste partie, s’était évaporé dans la nature en rompant tout contact avec lui et tout ce qui la rattachait à Washington. Peut-être que si elle lui avait expliqué, en face à face, ou même à travers une lettre ou un vulgaire mail, il aurait pu comprendre, il aurait pu se mettre à sa place et la laisser partir. Mais le fait est, qu’elle ne l’avait pas fait et il s’était senti terriblement seul, comme abandonné par la femme qu’il aimait. Alors il avait commencé à attiser une haine inconsidérée envers elle. C’était la seule chose qui lui permettait de tenir, de se dire qu’elle était minable et qu’elle ne méritait pas son amour. Et peu à peu, c’est cette haine, ce dégoût qui lui permit de remonter la pente, de reprendre le dessus et surtout de redevenir l’homme qu’il était. Mais la revoir là, tant de temps après, alors qu’il se pensait guérit de ses blessures le fait immédiatement retomber. Il sent qu’il perd pieds dès lors qu’il croise son regard. Il tente dans un premier temps de fuir car il sait que c’est la seule solution qui s’offre à lui s’il ne veut pas s’enliser juste devant elle et perdre totalement le contrôle de ses émotions. Mais c’est sans compter sur la détermination de la belle. Elle le suit, et l’interroge, elle veut comprendre sa réaction, ou plutôt son absence totale de réaction. Elle veut l’entendre lui dire ses quatre vérités, elle veut savoir ce qu’il ressent. Mais il n’a pas envie de cette confrontation. Il n’a pas envie de lui donner ce qu’elle veut, ni même de lui faire entendre les exacts mots qu’elle doit attendre depuis son retour à Washington. Si elle croit qu’il va lui tomber dans les bras à la seconde où il la verrait, elle se trompe lourdement. Il est hors de question pour lui de lui donner ce plaisir. Il ne veut plus rien lui donner. Il veut qu’elle parte et qu’elle ne revienne plus jamais car il sait qu’il est bien trop faible en sa présence. Il sait qu’elle a fuit une fois, donc qu’elle serait capable de fuir encore. Il ne veut plus de ça, il ne veut plus souffrir, il ne veut plus que l’on réduise son cœur en miettes comme elle l’a fait. Car il le sait, il a beau jouer les durs, face à elle, il n’en est rien. Alors qu’elle le suit, à la recherche d’explication il finit malgré tout, par se tourner et lui dire une bonne partie de ce qu’il a réellement sur le cœur. Ô combien il avait été déçu, ô combien il ne lui portait plus d’intérêt et la détestait presque aujourd’hui … Il sait que ça lui fait du mal d’entendre de tels mots mais il s’en fiche, il s’en réjouit presque de la voir affectée parce qu’il veut qu’elle souffre autant qu’il a souffert. Sa réaction est presque égoïste et injuste puisqu’elle a déjà beaucoup souffert de la perte de son enfant, mais Roman semble loin de cette considération. Il lui lâche tout ce qu’il a sur le cœur en observant ses réactions, réactions qui arrivent tout de même à le troubler puisque la jeune femme ne bouge pas d’un cil, n’émet aucune émotion, reste parfaitement stoïque face à lui. Elle se contente d’encaisser les mots qu’il lui dit. Elle semble presque passive et Roman, au fond de lui, déteste ça, malgré le fait qu’il essaie de lui faire croire qu’il n’a plus le moins intérêt pour elle. Un silence s’immisce entre eux lorsque Roman a enfin terminé de déballer son sac. Un silence où ils se regardent tous deux comme si c’était la première fois. C’est elle qui vient rompre enfin ce silence. « Tu as raison, je t'ai abandonné. » Il ne sait pas pourquoi, mais cette phrase fait du bien à Roman. Non qu’il aime le fait d’être abandonné, bien sûre que non, mais il l’a imaginé à tellement de reprises en train d’avouer ses tords, en train d’assumer ce qu’elle a fait, qu’il ne peut qu’être soulagé d’enfin l’entendre. De plus, il s’était parfois imaginé que si elle était partie, ce n’était pas qu’une histoire d’enfant, mais aussi parce qu’elle s’était rendue compte qu’il n’était pas fait pour lui. Qu’il n’était pas capable de l’aimer et de la faire vibrer autant qu’elle l’aurait souhaité. « Que voulais-tu que je fasse ? Tu ne m'as jamais vu comme ça Roman, tu ne sais pas comment j'étais après être partie ... Je ne pouvais pas t'infliger cette vision, ni à toi, ni à personne. » Roman déteste ce qu’il est en train d’entendre. Il la déteste. Il sent immédiatement la colère monter en lui. Comment pouvait-elle se montrer aussi égoïste ? Elle invoquait pour excuser sa fuite, simplement la recherche du bien-être de Roman. Savait-elle à quel point il avait été minable et rongé par le désespoir en son absence ? Il en était persuadé, son départ avait fait bien plus de mal que si la jeune femme lui avait imposé une quelconque vision d’elle-même, aussi triste et dépressive soit-elle. Il secoua immédiatement la tête à l’écoute de ses paroles et recula d’un pas au même moment où la jeune femme s’approchait. Il ne voulait pas être proche d’elle, ou du moins pas pour le moment. C’était bien trop dur. « Ne dis pas que je n'ai pas eu de remords, ni de regrets car tu n'en sais rien. Tout comme je ne savais rien de ce que tu vivais, tu ne sais pas ce que j'ai vécu. » Roman a l’impression que chacune des paroles de la jeune femme est tournée vers elle-même. Elle cherche à se trouver des excuses, ce qui a le don d’agacer encore plus le blond. Il laisse échapper un soupire, visiblement agacé. Mais alors qu’il s’apprête à prendre la parole à son tour, elle lui attrape la main et ça lui coupe totalement toute faculté à s’exprimer. Il est étonné et ne s’attendait pas ça, pas au milieu d’une dispute comme celle-ci. Il l’est d’autant plus quand elle déposa la main du jeune homme sur son ventre, à l’endroit même où elle a reçu cette balle, cet endroit où se trouvait il y a plus d’un an, leur enfant… Il a le souffle coupé et ne parvient à dire ou à faire quoi que ce soit pendant un certain temps. Et c’est elle qui reprend la parole en première. « J'ai porté notre enfant, j'ai préparé chaque mots que j'allais te dire pour t'annoncer la bonne nouvelle, j'ai prévu chacune de tes réactions, chacun des moments que l'on passerait ensemble tous les trois. J'ai imaginé l'enfant que nous allions avoir, ses yeux bleus identiques aux tiens, ses cheveux blonds et ses pommettes identiques aux tiennes. » Ce que lui dit Maxyne lui brise le cœur, car il a aussi rêvé de tous ces moments, et ce, à de multiples reprises. Mais à chaque fois, il a secoué la tête, se jurant de ne plus y penser parce qu’il sait que cela lui fait un mal de chien et qu’il n’a pas besoin de s’infliger cela. Il sait que cette vie appartient au passé, qu’ils n’auront pas cet enfant qu’il aurait tant aimé avoir mais il sait aussi que leur vie ne se résumait pas à cela. Que la perte d’un enfant est certes une tragédie dans la vie d’un couple, mais qu’elle n’est pas une fatalité et qu’ils se doivent de continuer à vivre. Et cette vie future, Maxyne avait décidé de la vivre sans lui en l’abandonnant totalement. Il ferme quelques secondes les yeux et lâcha un profond soupire. Il en a assez. Lorsqu’il rouvre les yeux, il la regarder quelques instants, le regard dur, mais ne retire pas sa main, qui s’est mêlée à la sienne. Son contact lui réchauffe le cœur, malgré le fait qu’il déteste ça. C’est pourquoi il se reprend, et parvient enfin à prendre la parole. « Ne fais pas comme si tu essayais de me protéger Maxyne, tu es partie sans même un mot. J’aurais pu venir avec toi, j’aurais tout quitté pour toi si cela supposait qu’on serait tous les deux. » Son ton s’adoucit au fur et à mesure qu’il parle parce qu’il a bien du mal à masquer cette douleur qu’il a ressentit lorsqu’il a découvert qu’elle était partie. C’était peut-être ça le pire pour lui, qu’elle ne lui demande pas de venir avec lui, qu’elle ne se repose pas sur lui, qu’elle ne souhaite plus de lui dans sa vie pour affronter les embûches que celle-ci lui a créé sur son passage. Il s’est clairement senti impuissant et inutile et c’est ça qui l’a réellement mis en colère. « Tu as été égoïste et tu l’es encore aujourd’hui à essayer de te trouver des excuses pour ce que tu as fait ! Tu as pensé à moi un peu ? Moi aussi j’ai perdu cet enfant, tout autant que toi ! Moi aussi j’ai souffert de cette perte ! » Il la fixe du regard, il veut comprendre pourquoi elle l’a rejeté. Pourquoi elle n’a pas voulu qu’ils affrontent cela ensemble, car finalement c’était ce que faisaient les couples normaux. Le jeune homme détourna sa main du ventre de la jeune femme et amena son autre main afin de pouvoir prendre les siennes et de les serrer si fort qu’il eu, l’espace d’un l’instant, l’impression de ne jamais les avoir perdu. « Se protéger l’un et l’autre, se soutenir durant les épreuves, être présents, n’est-ce pas les bases d’un couple ? » Les sourcils froncés, le jeune homme cherchait à comprendre. Son ton n’était plus agressif, loin de là, on pouvait même sentir une certaine détresse dans sa voix. « Comment veux-tu que j’envisage de me marier avec quelqu’un qui fuit à la première difficulté ? » Il l’interroge du regard. Ils sont si proches qu’il a presque l’impression de se retrouver un an en arrière, que rien de ce qu’il s’est passé cette dernière année n’a existé et qu’ils sont en train de se disputer pour une futilité et que dans quelques minutes, il la prendra dans ses bras et rira de bon cœur de toute cette mascarade. Hélas, ce n’est pas le cas … Elle l’a bien quitté il y a un an de cela et plus rien ne sera probablement comme avant… Il la regarde, ne la lâchant pas une seule seconde, il n’a envie de la lâcher, ni des yeux, ni même ses mains qui ne font qu’un avec les siennes. Et alors que le silence s’installe la jeune femme reprend la parole. « J'ai perdu notre enfant. J'ai tué ton enfant. » Son ton est si froid que le jeune homme en a des sueurs froides. Il ne s’attendait guère à l’entendre dire ça un jour et probablement pas aujourd’hui. Ses sourcils se froncent à nouveau. Mais qu’était-elle en train de dire ? Le jeune homme secoua frénétiquement la tête. Jamais ô grand jamais il ne l’avait tenue pour responsable de la perte de cet enfant. Bien sûre, il l’avait blâmé d’être partie, de l’avoir abandonné sans le moindre scrupule (du moins c’est ce qu’il pensait), mais jamais il avait été en colère contre elle pour avoir perdu l’enfant. Jamais il ne s’était dit que ceci était de sa faute, qu’elle avait tué leur enfant… En face d’elle, il est bouche bée. Ses lèvres sont entrouvertes et il ne parvient à dire quoi que ce soit durant quelques longues secondes. Elle ferme les yeux, ce face à face semble aussi dur pour elle qu’il ne s’est pour lui. La jeune femme relâche sa main mais Roman les attrape à nouveau. Puis il fait glisser sa main droite le long du visage de la blonde. Son index vient trouver son menton et il le rehausse, la forçant à le regarder. « Je t’interdit de dire ça ! » Il a le souffle court et ses mots ont été brefs et presque inaudibles. Il la regarde un instant. Il déteste cette situation. Car il est partagé sur ce que Maxyne peut ressentir. Il a envie de croire qu’elle se sent responsable pour la perte de ce bébé, malgré le fait qu’il ne l’a lui-même jamais vu sous cet angle, mais en même temps, il est si en colère contre elle, qu’il se bat contre deux sentiments presque contradictoires. « Je t’interdit de dire ça pour soulager le fait que tu m’aies abandonné ! » Cette fois ses mots sont durs et froids mais il les regrette aussitôt. Il ne sait plus comment réagir. Il ne parvient plus à maitriser ses sentiments. Tout ceci prend une tournure mélodramatique qu’il ne connaît guère et qu’il ne sait comment maîtriser. Il soupire et prend le visage de Maxyne entre ses mains. « C’est cet homme, celui qui t’as tiré dessus qui a tué notre enfant, c’est lui tu m’entends ? Pas toi, lui ! » A ce moment, quand bien même il s’efforce de la détester, il ne peut la laisser croire une telle chose. Il ne peut la laisser penser qu’elle est responsable de la mort de leur enfant. Quand bien même il a d’abord cru qu’elle se blâmait simplement pour soulager sa conscience, pour se trouver une excuse quant à son départ précipité. Ils finissent pas se séparer. Peut-être savent-ils que ce n’est pas la bonne attitude à avoir dans cette situation. Ils osent à peine se regarder. Chacun semblent plutôt mal à l’aise car ils ont pensé à ce moment à de multiples reprises, mais probablement pas en imaginant de tels échanges. C’est Maxyne qui vient rompre le silence. « Je ne sors pas avec Harper, il peut penser ce qu'il veut mais jamais il ne sortira avec moi. Je ne sors avec personne Roman, comment peux-tu croire que j'ai pu t'oublier ? Comment peux-tu croire que ça a été si facile pour moi ? » Roman lève enfin les yeux vers elle et il comprend. Il comprend à sa manière de parler, à sa manière dont elle transparait ses émotions qu’elle est sincère. Peut-être regrette-t-elle ce qu’elle a fait, ou peut-être ne pouvait-elle tout simplement pas faire autrement. C’est étrange. Roman avait détesté Maxyne pendant près d’un an et pensait probablement la détester toute sa vie. Il avait mis tellement de cœur à l’ouvrage, à la haïr cordialement qu’il se pensait aujourd’hui incapable de pouvoir penser à un quelconque pardon. Et bizarrement c’est à quoi il est actuellement en train de penser, là en face d’elle. Il est en train de se dire que peut-être il a été trop dure avec elle. Il lui a reproché de ne pas se mettre à sa place, mais pas une seconde il s’est mis à la sienne. Il jette quelques regards aux environs. Personne ne semble avoir été interpellé par les haussements de voix dans cette caserne. Ce n’est pas plus mal. Roman soupire, visiblement las de cette situation. « Tu m’as anéanti Maxyne ! Je t’aimais, j’aurais tout fait pour toi, tout donné, même partir à l’autre bout du pays si cela pouvait te permettre d’aller mieux ! » Lâche-t-il en faisant quelques pas vers elle. Il a envie de glisser à nouveau ses doigts dans les siens mais il se retient, sachant pertinemment que ce genre de geste courrait directement à sa perte. Il la regarde, les yeux remplis d’une émotion qu’il n’avait plus eue depuis un certain temps, un an peut-être… « Mais tu as préféré le faire seule et c’est ça que je ne peut comprendre… » Il lui avoue enfin ce qu’il a vraiment sur le cœur, chose qu’il a gardé pour lui depuis tellement de temps qu’il se sent presque soulagé de les lui dire. « Alors je pense que c’est à ça que se résumera notre relation dorénavant, toi, moi, seul, chacun de son côté. » Cette dernière phrase est dure à dire, même pour Roman. Il dit ces mots à contre-coeur, mais il sait aussi que c’est pour son propre bien. Il sait que jamais les choses ne pourront redevenir ce qu’elles étaient et il sait que quand bien même ils se donnaient une seconde chance, la confiance aurait totalement disparue…
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MessageSujet: Re: please just save me from this darkness ⊹ romyne   please just save me from this darkness ⊹ romyne EmptyMar 15 Juil - 23:01


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ROMAN HASTINGS & MAXYNE OAKLEY

All of these things people told me keep messin' with my head you should've picked honesty then you may not have blown it, yeah you told me you loved me why did you leave me all alone? ~ justin timberlake .

Elle ce souvenait encore clairement du moment ou elle était arrivée sur le palier de chez Wes et Maeve. La brunette savait plus ou moins qu'elle revenait à Washington, mais elle n'avait pas voulu qu'elle en avertisse son frère puisqu'elle ne savait pas quel jour exactement elle allait revenir. C'est sa meilleure amie qui était venue la chercher à l'aéroport et qui c'était étonnée de son unique bagage. Maxyne avait toujours été plus ou moins matérialiste, peut être était-ce du au fait qu'elle avait perdu beaucoup trop de choses dans un incendie et qu'elle ne voulait plus que ça arrive, elle n'en savait rien. Mais une chose était sûre avec le temps elle accordait de l'importance à tout ses objets, allant du petit bibelot que l'on pose dans la cuisine au livre acheté dans une petite brocante, elle aimait tout ça et avait toujours saoulé tout le monde avec sa manie de tout apprécier, même les choses les plus moches elle leur trouvait une petite histoire mignonne. Hors quand elle avait quitté Washington elle avait quitté tout ça, elle ne savait pas ce que Roman en avait fait, elle ne savait pas d'ailleurs si son frère avait récupéré quelques unes de ses affaires, mais elle savait qu'elle n'y accordait plus beaucoup d'importance. A New York son appartement était resté vide, en dehors des meubles loués avec elle n'avait jamais personnalisé l'endroit ce qui avait étonné quelques uns des rares amis qu'elle avait la bas. Alors elle n'était revenu qu'avec quelques minces affaires, principalement des habits et rien d'autre. Quand Wes avait ouvert la porte il était resté un instant stoïque, il n'était pas sûr et certain que ce soit bien elle et après un instant de silence remarquablement gênant il l'avait prise dans ses bras. Elle regretterais toute sa vie d'être partie ainsi du jour au lendemain, mais elle ne le savait pas encore ... Si elle n'avait pas donné de nouvelles à Roman, elle n'en avait pas donné à non plus à son frère qui c'était lui aussi fait un sang d'encre au court de cette dernière année, mais elle avait été incapable de parler à qui que ce soit en dehors des deux soeurs Grayson. La cadette lui donnait souvent des nouvelles de son frère, c'était le seul moyen qu'elle avait eu pour garder un oeil sur la vie de son protecteur, et l'aînée, sa meilleure amie, était sa seule et unique attache à son ancienne vie. Une attache qu'elle c'était malgré tout ce qu'elle avait fuit, refusé de perdre, elle en était tout bonnement incapable elle le savait. Et si elle avait d'abord retrouvé la chaleur de l'étreinte de son aîné, elle c'était aussi bien fait remonté les bretelles, ayant l'impression de ce retrouver des années en arrière lorsqu'elle avait trop nourri leur poisson rouge et que ce dernier en était mort. Il lui avait fait la tête, avait dit ce qu'il avait sur le coeur mais ils c'étaient retrouvé et cela lui avait fait un bien fou car honnêtement elle ne savait pas comment elle aurait fait si il avait continué a lui en vouloir. Avec Roman c'était différent, et c'était une évidence. Elle savait que ça n'allait pas être facile peut être ne seraient-ils plus jamais apte à ce parler mais elle avait eu besoin de lui parler lorsqu'elle l'avait vu, ne serait-ce qu'une fois pour tenter de lui faire comprendre son point de vue. Elle c'était mis un point d'honneur à ne pas demander de ses nouvelles pendants les mois ou elle c'était exil, cela n'avait pas été chose aisé mais elle avait réussit à ne pas en avoir. Mais lorsqu'elle était arrivée à Washington, elle avait su qu'elle devait en demander pour savoir à quoi s'attendre le moment ou ils ce retrouveraient face à face. Et ce qu'elle avait entendu lui avait brisé le coeur, cela lui avait fait bien plus mal qu'elle ne l'aurait pensé, et elle c'était tenue pour responsable automatiquement, elle était la cause de tout ça et pourtant elle savait qu'elle avait fait la bonne chance en partant malgré tout, on ne pouvait pas encore ébranler sa certitude. Tout le monde avait souffert c'était un fait, et ce n'était pas une chose dont elle était fière, mais elle savait comment elle avait été à New York, et elle savait qu'elle n'aurait jamais pu ce permettre de l'être ici. Roman avait déversé sa colère sur elle, elle n'avait pas bouger d'un pas face à toute la haine qui la frappait en pleine face, elle s'y était préparée, elle savait que les choses n'auraient pas pu être autrement et elle comprenait parfaitement son comportement. Pourtant, elle sentait à chacune de ses phrases un déchirement à l'intérieur d'elle qui lui faisait un mal de chien ... Lorsqu'elle attrape sa main pour la poser sur sa blessure, elle ne l'a pas prévu, elle ne sait pas vraiment pourquoi elle l'a fait mais sentir le contact de sa peau contre la sienne lui redonne presque plus de courage, cette décharge électrique qu'elle ressent jusqu'à la pointe de ses pieds la fait ce sentir vivante malgré ce qu'elle est en train de lui dire. Elle c'était attendu à ce qu'il la retire vivement pourtant ça n'avait pas été le cas « Ne fais pas comme si tu essayais de me protéger Maxyne, tu es partie sans même un mot. J’aurais pu venir avec toi, j’aurais tout quitté pour toi si cela supposait qu’on serait tous les deux. » Son ton c'est adoucit certes, mais ce qu'il dit la frappe toujours. C'était justement ça le problème, il aurait tout quitté pour être avec elle, elle le savait pertinemment. Mais à quoi cela aurait-il servit ? Elle aurait tout foutu en l'air, les heures et les heures de thérapie n'avaient pas aidé a la faire aller mieux, elle n'avait vécu pour rien d'autre que le boulot, jamais elle n'avait trouvé un moment pour elle ou du moins très rarement, lorsque c'était le cas elle c'était effondrée à chaque fois. Alors c'était un futur comme celui-ci qu'elle lui aurait donné ? Il aurait tout abandonné, sa vie était ici, et il aurait tout abandonné pour elle alors qu'elle était incapable de faire quoi que ce soit d'autre que son boulot ? Elle n'avait pas voulu pourrir sa vie plus encore, elle c'était dit qu'en partant sans lui dire il aurait souffert au début mais aurait pu s'en remettre. Et puis elle n'avait pas vraiment prévu de revenir un jour ... « Tu as été égoïste et tu l’es encore aujourd’hui à essayer de te trouver des excuses pour ce que tu as fait ! Tu as pensé à moi un peu ? Moi aussi j’ai perdu cet enfant, tout autant que toi ! Moi aussi j’ai souffert de cette perte ! » Tandis qu'il la fixe du regard elle ne tient pas face à ce regard bleu océan, elle a beau avoir acquit toute la froideur et la non chalande qu'elle veux, face à lui elle est a nouveau celle qu'elle était avant. Elle est brisée ... Elle baisse les yeux, ne pouvant toujours pas lâcher la main du jeune homme malgré tout. Bien sûr qu'elle avait été égoïste, elle n'avait pas pensé à ce qu'il pouvait ressentir une seule seconde quand elle était partie, elle en avait été incapable aveuglée par sa souffrance. Elle c'était persuadé que sa vie était vouée à perdre les personnes qu'elle aimait, et avait décidé de prendre les devants cette fois. Mais elle n'avait pas pensé à ce qu'il allait éprouvé sur le long terme, elle n'y avait pensé qu'après mais il était trop tard. Il attrape finalement les deux mains de la détective, et ce contact semble a la fois si normal et naturel que cela lui réchauffe le coeur malgré tout. Elle trouve finalement le courage de le regarder à nouveau « Se protéger l’un et l’autre, se soutenir durant les épreuves, être présents, n’est-ce pas les bases d’un couple ? » C'était dur, beaucoup trop dur. Il était tout aussi détruit qu'elle, elle ne c'était pas imaginé lui avoir causé autant de peine car elle pensait le sauver de bien pires encore. Seulement elle avait eu tord, elle avait fait n'importe quoi. Et pour la première fois depuis longtemps elle sent une larme ce former au coin de son oeil. « Comment veux-tu que j’envisage de me marier avec quelqu’un qui fuit à la première difficulté ? » Non elle ne peux pas, c'est trop dur elle ce mord les lèvres tandis qu'elle ne le quitte pas des yeux cette fois. Ils sont si proches, elle a rêvé plus d'une fois de le retrouver et de pouvoir ce blottir dans ses bras, sentir ses mains dans les siennes. Elle le sait il la connaît mieux que personne, cela l'avait déjà marqué plus d'une fois quand ils étaient ensembles, la façon qu'il avait de comprendre ce à quoi elle pensait l'éblouissait toujours mais aujourd'hui c'était encore plus marquant. « Je sais que c'est ma faute, je sais que j'ai baissé les bras trop rapidement mais je sais aussi pourquoi je l'ai fait. Je ne voulais pas que tu sacrifie tout pour moi, je n'avais rien d'autre à t'offrir qu'une coquille vide. Tu ne pouvais pas tout perdre à cause de moi ... » Et c'était l'inverse qui c'était produit, il était resté et elle était partie, et tout avait changé pour lui comme pour elle. Elle s'en voulait affreusement, elle ne savait plus comment lui dire qu'elle était désolée, qu'il avait raison que c'était de sa faute. Si il ne lui parlait plus avec cette haine qu'il lui avait donné au début, la douceur de ses mots et de sa voix réveillait en elle des sentiments qu'elle avait tenté d'enfouir ses derniers mois. Elle lui avoua finalement le réel problème, elle ce sentait responsable de la mort de leur enfant. Bien des fois sa psychiatre lui avait fait comprendre que ce n'était pas le cas, elles avaient beaucoup travaillé la dessus ensembles mais rien n'y faisait, elle n'arrivait pas à ce le mettre hors de la tête : elle était responsable. Pendant des années elle c'était sentie responsable de la mort de ses parents, c'était ridicule puisqu'elle n'était pas celle qui avait mis le feu à sa maison, mais quand bien même elle ce sentait responsable pour bien des choses et des années de thérapie avaient aidé a lui enlever ça de la tête. Pourtant aujourd'hui il était bien difficile d'enlever cette idée bien incrusté dans son esprit. Il secoua la tête comme si il n'était pas d'accord avec elle, mais comment pouvait il penser qu'elle n'en était pas responsable ? Son silence la fait paniquer un instant, elle ne sait même pas pourquoi. Elle voudrait peut être entendre qu'il est d'accord avec elle, elle n'en sait rien. Elle qui s'évertuait toujours a garder les idées claires était totalement chamboulée en ce moment même. Elle ne peux plus sentir sa peau contre la sienne, elle ne peux plus le regarder dans les yeux elle en est incapable. Elle retient ses larmes, elle est plutôt douée pour faire ça depuis quelques temps maintenant ... Il ne laisse pas ses mains libres très longtemps puisqu'il les attrapent à nouveau, mais que fait-il ? Elle sent finalement sa main ce poser sur sa joue droite, et sa tête par habitude suit le mouvement lorsqu'il relève son menton de son index. Quand elle ouvre les yeux à nouveau ses derniers sont embués de larmes. Si le contact de sa main contre sa joue devrait l'apaiser ce n'est pas la cas, elle n'a pas eu l'occasion de craquer une seule fois face à quelqu'un, à chaque fois qu'elle l'a fait elle était seule dans son appartement vide. « Je t’interdit de dire ça ! » déclare t-il le souffle court cherchant son regard. Quand il le trouve enfin, elle s'y noie complètement tentant de ce persuader qu'elle pourra tenir mais sachant bien que ce ne sera pas le cas. Comment cela serait-il possible ? Elle a en face d'elle le seul homme qu'elle ai jamais aimé, l'homme qu'elle imaginait à ses côtés toute sa vie, ils avaient prévus un futur ensembles et elle était tombé enceinte. C'était une nouvelle merveilleuse, c'était les plus beaux jours de leurs vies qui c'étaient annoncé, et à la place c'était un enfer qu'elle avait laissé. « Je t’interdit de dire ça pour soulager le fait que tu m’aies abandonné ! » il a retrouvé en l'espace de quelques secondes le ton qu'elle n'aime pas entendre dans sa voix, automatiquement elle ce recule mais avec le mur derrière elle et la main de Roman contre sa joue elle ne peux pas aller bien loin. Jamais elle ne c'était cela pour ce soulager, qui aurait eu cette idée ? Ce n'était pas un soulagement, c'était une peine et un fardeau qu'elle portait en elle depuis un an. Pourtant elle le voit soupirer et prendre son visage entre ses mains, ses deux mains semblent si familières, qu'elle ne peux s'empêcher de ce sentir l'espace d'un instant apaisée. « C’est cet homme, celui qui t’as tiré dessus qui a tué notre enfant, c’est lui tu m’entends ? Pas toi, lui ! » Elle secoue la tête malgré tout, elle n'est qu'a moitié d'accord avec lui. Si elle avait eu envie de saigner ce batard jusqu'à la moelle elle avait été incapable de le tenir pour seul et unique responsable. Lorsqu'ils ce séparent elle sent une partie d'elle la quitter à nouveau, et passe une main dans sa chevelure blonde avant d'inspirer profondément. « Je savais que j'étais ... » il lui était impossible de le prononcer à haute voix, elle n'avait d'ailleurs jamais réussit à le faire depuis ce soir là. « J'y suis allée quand même, je me suis lancée aux trousses de ce connard alors que je n'aurais pas du ! » Pourquoi ne voyait-il pas ce qui apparaissait si clairement à ses yeux ? Et l'instant d'après il ose croire qu'elle sortirait avec Harper. Impossible, jamais. Elle lui répond en toute franchisse, jamais personne n'a pris sa place dans son coeur et elle croit sincèrement que ce ne sera jamais possible. Comment pourrait-elle ne serait-ce que sortir avec un membre de la caserne ? Elle avait peut être été la pire des garces en partant ainsi, mais elle savait qu'elle ne devait plus refaire cette erreur. Un instant la réalité la rattrape, et elle s'étonne de n'avoir pas attiré les regards curieux des autres pompiers de la caserne, peut être ont-ils eu la jugeote de rester à leur place. « Tu m’as anéanti Maxyne ! Je t’aimais, j’aurais tout fait pour toi, tout donné, même partir à l’autre bout du pays si cela pouvait te permettre d’aller mieux ! » Répond t-il finalement avec lassitude, elle le voit s'avancer un peu et s'arrêter là. Comment pouvait-elle lui expliquer que c'était pour ça qu'elle avait agit ainsi ? Il la trouvait égoïste dans tout ce qu'elle avait fait, et elle comprenait pourquoi. Seulement serait-il capable un jour de comprendre ses propres raisons ? Elle l'avait aimé - et l'aimait encore - beaucoup trop pour le laisser tout abandonner pour elle. Elle savait que cet endroit renfermer ses plus grands rêves et ses souvenirs, qui aurait-elle été pour lui demander d'abandonner tout cela ? Indépendamment de sa volonté c'était ce qu'il c'était passé, et l'espace d'un instant elle avait imaginé comment les choses auraient étés si il était venu avec elle ... Avant de rapidement chasser cette image de sa tête, il n'aurait pas aimé la Maxyne qu'elle avait été alors, assoiffé de vengeance et débordant de violence. « Mais tu as préféré le faire seule et c’est ça que je ne peut comprendre… » Elle voudrait l'arrêter là, mais à quoi bon repartir dans une discussion ou l'un et l'autre n'écouterait pas complètement ? Peut être qu'un jour il comprendrait. Elle retrouva l'espace de dernières petites secondes l'homme qui l'avait demandé en mariage, l'homme avec qui elle avait eu l'occasion pour quelques mois et une journée d'avoir une famille, cet homme qu'elle aimerait toujours et qui était en train de partir loin d'elle. «  Alors je pense que c’est à ça que se résumera notre relation dorénavant, toi, moi, seul, chacun de son côté. » Ses mots étaient les plus durs qu'elle n'ai jamais entendu. Mais elle ne pouvait pas blâmer Roman pour cela, elle en était incapable. Cependant si il pensait qu'elle allait le laisser partir comme ça, c'était mal la connaître ...
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