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 DRUNK IN LOVE ∞ (wes)

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Wes Oakley

Wes Oakley
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DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  Vide
MessageSujet: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 9:54


crédits : nikascott

Wesley "Wes" Oakley
Guess I should have seen it coming, caught me by surprise. I wasn't
looking where I was going, I fell into your eyes.

NOM(S) ✮ Oakley est un nom qui ne doit probablement pas être méconnu des habitants de la ville de Washington. En effet, Wes est issu d’une famille de policier, de génération en génération. Son père était flic, son grand père l’était aussi et maintenant lui. Comble de tout cela, sa petite sœur a elle aussi intégrée la police il y a quelques années. PRENOM(S) ✮ Wes, est un diminutif de Wesley, cependant, personne ne l’a jamais appelé Wesley. D’ailleurs il déteste cela. Sa colocataire et meilleure amie l’a bien compris et s’amuse d’ailleurs à l’appeler ainsi lorsqu’elle est énervée contre lui. De plus, le jeune homme porte en second prénom, celui de son défunt géniteur, James. DATE DE NAISSANCE ✮ Le jeune homme est né au beau milieu de l’été, le dix-sept avril de l’année 1984 pour être plus précis, pour le plus grand bonheur de ses parents qui accueillaient là leur premier enfant. LIEU DE NAISSANCE ✮ Wes est né et a toujours vécu à Washington. Il n’a jamais rêvé de quitter la ville qu’il chérit plus que tout. STATUT CIVIL ✮ Cette question a toujours été délicate pour le jeune homme. Si vous lui demandez, il vous dira qu’il est célibataire. Il est toujours célibataire, mais cela ne l’empêche pas de prendre du bon temps avec bon nombre de fille. Il n’a jamais caché à aucune fille qu’il ne souhaitait pas s’engager, mais cela ne l’empêche cependant pas de ne pas aborder la question. Oui, il se débrouille plutôt bien pour manipuler les gens en général. Cependant, il y a une personne qu’il ne parvient à manipuler, Maeve, sa colocataire avec qui il entretient une relation particulière. ETUDES/METIER ✮ Wes n’a jamais été intéressé par les études. Il était le genre d’élève à rester au fond de la classe et à attendre que cela passe en jouant les troubles faits. Cependant, il s’est toujours tenus aux études pour la simple et bonne raison qu’il avait un but à atteindre, celui de rentrer au FBI, comme l’était son père. C’était un rêve de gosse pour lui, qu’il a fini par atteindre en sortant major de promo de l’académie. C’est un véritable passionné. Aujourd’hui il est donc agent du FBI et agit la plupart du temps sous couverture. TRAITS DE CARACTÈRE ✮ Impulsif, ambitieux, borné, protecteur, possessif, adroit, aventureux, audacieux, charmeur, confiant, absolument pas diplomate, franc, sarcastique, parfois insouciant, leader, obstiné, désordonné, perfectionniste.GROUPE ✮ Break your plans.
Now is always temporary

VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ Cette ville est un bazar monstre et peut parfois être des plus dangereuses mais finalement, c’est grâce à cela que je peux payer mes factures et faire mon boulot. J’aime cette ville et je l’ai probablement toujours aimé. Je ne me vois d’ailleurs nul part ailleurs. Je n’ai jamais songé à partir de Washington pour la simple et bonne raison que tout me retient ici. De plus, Maxyne est de retour et je ne compte pas l’abandonner de si tôt.  VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIR ✮ Ayant vécu à Washington depuis ma naissance, j’ai un tas de bons et de mauvais souvenirs. C’est une tâche difficile que d’en choisir seulement un. Au titre des bons souvenirs, je citerais surement ma rencontre avec Maeve, ma colocataire. Ne lui dîtes pas, elle pourrait prendre la grosse tête, mais elle est l’une des personnes qui compte le plus pour moi et quand bien même notre rencontre a été plus que laborieuse, je ne saurais où j’en serais aujourd’hui si je n’avais pas fait sa connaissance. Elle peut être vraiment chiante quand elle s’y met –voir tout le temps- mais j’aime la façon dont elle me sourit quand je fais une plaisanterie des plus douteuses, la façon dont elle me crie dessus quand j’ai laissé trainé des affaires, la façon dont elle fait la moue quand elle veut que je lui rende un service, la façon dont elle entortille ses cheveux quand elle est stressée, la façon dont elle rit à la moindre occasion. Elle n’est pas que ma colocataire, c’est aussi ma meilleure amie et je ne verrais jamais, ô grand jamais, ma vie sans elle. Mon pire souvenir ? J’aurais ici pu faire référence à la mort de mes parents, mais j’étais si jeune que mes souvenirs ont fini par se troubler. J’aurais aussi pu parler de ce moment où j’ai cru que je vivais mes derniers instants, en face de ce criminel sans nom. Mais non. Le souvenir le plus douloureux fut celui où Maxyne décida de partir. Cela peut paraitre ridicule mais être loin d’elle me paraissait sur le moment insurmontable. Elle était si malheureuse, je le voyais dans ses yeux. Elle venait de perdre son enfant et elle n’arrivait plus à regarder celui qu’elle aimait en face. Alors elle a décidé de partir, de s’éloigner. Mais si c’était une façon de régler ses problèmes, elle s’éloignait aussi de moi et ce pour un temps indéterminé. Nous n’avions jamais été séparé. Nous étions une équipe, une famille unie comme les doigts de la main. J’ai eu l’impression qu’on me déchirait une partie de moi-même et jamais j’aimerais ressentir une chose pareille, jamais.  JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ Mon job prône le dépassement de soi dans le but unique de faire perdurer la sécurité et le bien-être des habitants de Washington. Alors, serais-je un bon flic si j’affirmais ne pas être capable d’aller au plus profond de moi-même, de me dépasser, d’aller jusqu’au bout pour sauver une vie ? Clairement, oui. Je suis né pour être flic, je le sais, je le sens, jusqu’au plus profond de mes tripes. C’est pourquoi, il m’est aisé de vous affirmer que je serais prêt à tout pour sauver une vie. Je n’ai pas peur de me blesser, ni même de la mort, quand bien même des responsabilités m’attendent derrière ma vie d’agent du FBI. Lorsque je travaille, un seul objectif de me hante, celui d’arrêter ces criminelles et de protéger les plus faibles d’entre nous. Peu importe ce qui m’attend chez moi. En arrivant chaque matin au poste de police, je fais le vide dans ma tête. Wes Oakley n’existe plus, seul l’agent du FBI Oakley existe et s’il faut que je perde ma vie pour sauver celle d’un innocent, alors je le ferais.  AVEZ-VOUS DEJA PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION ✮ Quand bien même je parviens aujourd’hui aisément à faire le vide dans ma tête avant chacune de mes interventions, ceci n’a pas été une qualité facile à acquérir. Au début de ma carrière, j’eus un mal fou à ne pas perdre mes moyens. Alors je mentirais si je vous disais que ma carrière de flic fut belle, lisse, sans le moindre défaut, sans la moindre once de panique, sans la moindre erreur. Des erreurs j’en ais fait beaucoup, j’en fais encore aujourd’hui et j’en referais probablement. Mais, perdre mes moyens dans une intervention ? Je me suis juré que ça n’arriverait plus. C’était mon premier jour en tant qu’agent. Je venais de voir un collègue être abattu de sang froid devant mes yeux impressionnables, je venais d’affronter la mort d’une personne que je ne connaissais certes à peine, mais j’avais vu tout ce sang, toute cette froideur dans les yeux de ce tireur fou, puis j’avais vu le corps de celui avec qui je travaillais tomber sur le sol, inerte, sans vie. J’étais choqué, terriblement choqué. Alors je suis resté paralysé par la peur. J’aurais pu me lever, saisir mon arme et lui tirer dans le genou, dans l’épaule, ou même en plein cœur pour le punir de la vie qu’il venait de prendre, mais je suis resté là, statique, paralysé, incapable de faire quoi que ce soit. J’ai perdu tous mes moyens, j’ai laissé la peur m’envahir et prendre le contrôle de mes émotions. L’homme avait lu la frayeur dans mes yeux et il avait sourit, clamant haut et fort que les flics étaient tous des lâches, incapables de protéger qui que se soit, pas même eux-mêmes. Ce jour là, je me suis juré que plus jamais je laisserais la peur m’envahir et que plus jamais je me laisserais paralyser par mes émotions, que plus jamais j’accepterais d’être un lâche.  LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ Je ne suis pas le voisin idéal. Je fais trop de bruit, je gare parfois mal ma voiture, je n’ouvre jamais ma boîte aux lettres, je ne participe pas aux évènements organisés par le voisinage et je ramène toujours un tas de filles chez moi, alors pour être tout à fait honnête, je pense que tout voisin serait plus agréable à vivre que je ne le suis. Cependant, si je pouvais éviter de faire face à un criminel tous les matins en prenant le journal sur le palier, ça serait mieux. Car ce genre de chose pourrait me hanter et me pousser à enquêter, jours et nuits. De plus, j’imagine que je n’aimerais pas non plus d’un jeune et élégant célibataire en quête de relations sans lendemain qui me volerait la vedette. 20 CHOSES A SAVOIR SUR VOUS ✮ Il a perdu ses parents dans un incendie, depuis il aime dire que c’est sa sœur et lui contre le reste du monde. Il aime d’ailleurs plus que tout Maxyne qu’il surprotège un peu trop. Cette dernière est encore plus impulsive que lui et il a parfois du mal à la canaliser surtout quand il s’agit de l’enquête sur la mort de leur parent. ✮ Wes est un adepte invétéré de sport. Il ne peut débuter une journée sans avoir été faire son footing quotidien, quand bien même il aurait fait la fête toute la nuit passée. Il pratique aussi régulièrement beaucoup de sport de combat.  ✮ Il est en colocation depuis quelques années avec une fille. Bien qu’un peu réticent au préalable, il y a rapidement trouvé son compte. Puis dans l’histoire, c’est finalement lui le plus difficile à vivre. ✮  Maeve, sa colocataire est rapidement devenue une personne comptant beaucoup pour lui. Il n’est pas du genre à s’attacher, mais il pourrait absolument tout faire pour elle, sans réellement savoir comment l’expliquer. Elle est en quelque sorte sa meilleure amie et surtout la seule fille avec qui il n’a pas couché dans ses fréquentations. Cependant, ces derniers temps, tout est devenu bien trop compliqué avec la brune. ✮  Il n’est absolument pas du matin et déteste qu’on le réveille. D’autre part, tant qu’il n’a pas pris son café, il peut se montrer exécrable. ✮  Il fume beaucoup trop et cela depuis des années. Il n’a jamais ressenti le besoin d’arrêter et se fiche bien de savoir s’il va mourir d’un cancer des poumons dans quelques années. ✮  Il a quelques notions de guitare. ✮  Il est très désordonné. Ce qui rend malade sa colocataire qui a le don de se prendre dans les pieds les affaires du garçon. ✮ Il adore dormir dans le lit de Maeve, sans lui demander la permission. ✮  Il s’endort très souvent devant la télévision après être rentré du travail. ✮ Il est véritablement passionné par son job et n’a aucunement honte de le dire. ✮ Il n’a jamais réussit à lire un livre dans son intégralité. Il finit toujours par aller lire les dernières pages pour connaître le meurtrier. ✮  Il est très mauvais perdant. ✮ Il n’est pas rare de le voir se battre avec le premier qui s’approche un peu trop prêt de Maxyne ou Maeve. ✮  Il déteste perdre son temps à se préparer dans la salle de bain, il met maximum dix minutes pour se préparer le matin. ✮ Il a toujours des bières dans son frigo. ✮ Il ne loupe aucun épisode de la série The Following. ✮ Il est absolument fan de Zach Galifianakis. ✮ Il ramène un nombre de filles incalculables chez lui, mais a beaucoup de mal lorsqu’il voit les garçons que Maeve invite. ✮ Il déteste quand c’est à son tour de faire les courses. Il achète toujours tout et n’importe quoi et oublie la moitié des choses importantes. ✮ Il vient très fréquemment rendre visite à Maeve à la caserne où elle travaille. ✮ Il a beaucoup de mal à écouter les ordres de ses supérieurs, ce qui lui a valu par mal de problèmes.


Partners in crimes

PRENOM/PSEUDO ✮ benzorris/Anouchka COMMENT TU ES ARRIVE(E) ICI? ✮ par la porte. CONNEXION ✮ Le plus possible. C'est simplement un peu compliqué avec les cours, mais je suis là dès que j'ai un moment de libre. TON DERNIER MOT ✮ love my girls !   



Dernière édition par Wes Oakley le Mer 23 Avr - 9:58, édité 16 fois
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Wes Oakley

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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 9:55


« No family is perfect. We argue, we fight.
We even stop talking to each other at times,
but in the end, family is family…
The love will always be there. »

★★★
« Comment vous sentez vous ? » Une jolie brune d’une quarantaine d’années vient de poser ses yeux sur son patient. Elle semble apaisée et particulièrement gentille. C’est la première fois qu’ils se rencontrent quand bien même elle en sait beaucoup sur le jeune homme. Elle a lu dans son dossier son histoire. Elle sait qu’il n’a pas eu une vie facile. Du moins, que sa vie ordinaire vient de tourner au cauchemar, il y a seulement quelques semaines. Elle sait qu’il vient de perdre ses parents et qu’il doit surement être dévasté. Pourtant, quand elle le regarde, assis sur cette chaise, occupé à pianoter sur sa console de jeu portable, il ne parait pas déprimé. Il ne la regarde pas, pour la simple et bonne raison qu’il n’a pas la moindre envie d’être ici. Il est jeune, il n’est encore qu’un enfant mais il sait déjà ce qu’il veut et surtout ce qu’il ne veut pas. Il ne veut pas être ici, alors il fait preuve de sa mauvaise volonté habituelle. Il ne prend d’ailleurs même pas la peine de lever les yeux vers sa psychologue, ni même de lui répondre. « Wesley ? » le rappelle-t-elle à l’ordre, cherchant à capter son attention. Le garçon soupire, levant lacement les yeux au ciel. « C’est Wes. » La psychologue semble confuse. Elle s’éclaircit la gorge et pose son calepin sur la table, l’abandonnant quelques secondes. « Wes, est-ce tu veux bien poser ta console, pour qu’on puisse discuter tous les deux ? » Il n’a pas envie de parler, ni maintenant, ni jamais. Il ne veut pas raconter ce qu’il a vécu, c’est trop douloureux. Il veut simplement oublier et rentrer chez lui. Mais il n’a plus de chez lui maintenant. Il vit avec Maxyne chez une de leur tante, pour qui il ne ressent pas la moindre sympathie. Il n’est pas très sociable et ne l’a jamais été, et la mort de ses parents n’allait en rien arranger cela. Il finit tout de même pas lever les yeux vers la psychologue qui semble si douce et prévenante qu’il finit par céder. Il pose sa console sur la table après un léger soupire. Mais il décide de ne pas la regarder davantage. Il ne veut pas qu’elle croie qu’il compte se confier à elle, qu’il lui fait confiance. Il n’a confiance en personne, sauf peut-être en Maxyne, parce qu’elle représente tout ce qui lui reste. « Est-ce que tu veux me parler de quelque chose en particulier Wes ?» La voix douce de la jeune femme l’apaise, mais il n’est pour autant pas près à parler. « Où est ma sœur ? » C’est finalement la seule chose qui l’importe, sa sœur. « Elle est dans la salle d’à côté, elle discute avec quelqu’un comme moi. Nous sommes là pour vous aider Wes, nous ne sommes pas contre vous, bien au contraire. Tu peux te sentir en sécurité ici. » Wes lève enfin les yeux vers elle, elle essaie de l’amadouer afin qu’il lui parle, mais il n’en a pas envie. Il plisse les yeux. Un silence plane dans la pièce, silence durant lequel le jeune homme n’est pas prêt à lui dire quoi que ce soit. La psychologue finit par le rompre, ayant pourtant espérée jusqu’à la dernière seconde, qu’il prenne la parole par lui-même. « Comment te sens-tu ? » Wes en a plus que marre de cette question qui revient à chaque fois. Il venait de perdre ses parents, il venait de les voir mourir, avaler par les flammes juste devant ses yeux, comment pouvait-il se sentir face à cela ? « Bien. » dit-il tout simplement en haussant les épaules. Il en avait déjà assez des questions de cette femme. Cette dernière plissa les lèvres, cherchant ce qui pourrait l’aider à  s’ouvrir à elle. « Parle moi de ta sœur. » C’était le seul sujet qu’il avait abordé depuis le drame, la psychologue pensait donc tenir le bon filon. Wes, les yeux rivés vers ses genoux jouait avec les coutures de son jean. « Elle fait beaucoup de cauchemar. » Il commençait enfin à s’ouvrir. « Est-ce que tu fais des cauchemars toi ? » Il restait figé sur ses genoux, il n’avait pas envie de croiser son regard. « Ca n’a pas d’importance, il faut s’occuper de Max d’abord. Elle va mal. » La psychologue en profite pour prendre quelques notes sur son calepin, mais Wes ne les voit pas. Ce qui n’est finalement pas plus mal. « Maxyne est entre de bonnes mains ne t’inquiète pas. C’est pour l’heure, de toi dont il est question. ». Wes n’a pas envie de parler de lui. Tant qu’il se referme comme une huitre et bougonne à plusieurs reprises qu’il veut rentrer chez lui. Mais la psychologue ne l’écoute pas, elle a besoin de réponse de la part du petit garçon. « Tes parents te manque ? » C’était une question des plus stupides qui fit immédiatement bouillir Wes. Il ne savait pas bien pourquoi mais il ne parvenait à contrôler sa colère. Dès qu’il entendait parler de ses parents, il devenait fou, quand bien même il tentait de garder son calme. Mais pour un enfant de son âge, c’était difficile, beaucoup trop difficile. Il se crispe et referme immédiatement ses poings sur eux-mêmes. « Que s’est-il passé dans votre maison ? » Wes serre les dents, il sent la colère monter en lui de nouveau et il ne sait comment l’arrêter. « Ils sont morts. » finit-il par lâcher d’un ton des plus stricts. Elle le savait pertinemment mais elle avait besoin de l’entendre de la bouche de l’enfant. C’était dur pour lui, de plus en plus. « Comment tu as fait pour sortir de la maison ? »  Wes était tellement en colère qu’il sentit une boule se former au creux de son ventre, une boule qui lui faisait un mal de chien. Il se replia un peu plus sur lui-même. « Il m’a dit de sortir, alors je l’ai fait ! » se contente-t-il de dire comme si cela était d’une logique imparable. « Mais tu as décidé de prendre Maxyne avec toi. » affirme-t-elle à voix basse, tout en notant quelques phrases probablement ridicules sur son carnet. « Maman m’a dit d’aller la chercher. Je l’ai fait. » A raconter comme cela, il avait l’impression que tout ceci avait été simple mais ça ne l’avait pas du tout été. Il avait crié, longtemps. Il ne voulait partir de la maison sans ses parents mais c’était déjà trop tard. Ils brûlaient et il se devait de garder sa sœur en vie, elle devait avoir la vie qu’elle méritait d’avoir. Il s’était donc contenté de la sortir de là, comme lui avaient ordonné ses parents. Mais en sauvant Maxyne, il avait condamné ses parents, et il s’en voulait aujourd’hui. « Est-ce que tu sais comment le feu a démarré ? » Wes secoua la tête. Il ignorait totalement ce qu’il avait pu se produire. Il savait juste que l’incendie avait débuté dans la cuisine, au beau milieu de la nuit, alors que tous dormaient à l’étage. « Sur le rapport, il y a écrit que tes parents ont oublié d’éteindre le gaz. » Wes fronce les sourcils et lève pour la première fois les yeux vers la psychologue. « Ils n’oublient jamais d’éteindre le gaz. » Derechef, sa colère qui s’était quelque peu apaisée, revient au galop. « C’est pourtant ce qu’il s’est passé Wes.» Le garçon ne comprenait pas bien le but qui animait la psychologue dans cette conversation. Essayait-elle de l’énerver ou simplement de lui faire accepter une vérité qui était totalement fausse ? Il en était certain, ses parents n’oubliaient jamais d’éteindre le gaz, ce n’était pas ça. Il bouillonnait de l’intérieur, il avait envie de se lever, de hurler qu’elle ne disait que des âneries et qu’ils n’étaient en rien responsables de leur propre mort. « Ce n’est pas ce qu’il s’est passé ! » Il la fixait du regard, plissant légèrement les yeux par défit. Le ton qu’employait le garçon était monté sans qu’il ne se rende compte. Il ne supportait pas qu’on accuse ses parents pour la simple et bonne raison qu’il les savait innocents. Il était déjà rongé par la culpabilité, ce n’était donc pas le moment de les accuser de quoi que ce soit. La psychologue acquiesça sans le moindre mot de plus avant de griffonner à nouveau sur son calepin. Ceci eu le don d’énerver encore plus de garçon. « Je veux sortir d’ici ! » s’écria-t-il avant de se lever de sa chaise. « Calme toi Wes, et assieds toi ! » Le garçon détestait qu’on lui donne des ordres et ce depuis toujours. Il avait appris à écouter ses parents mais c’était bien les seuls. Il avait un problème avec l’autorité depuis toujours. Il n’avait pas la moindre envie d’écouter ce qu’on lui disait et par provocation, il faisait d’ailleurs très souvent l’inverse. C’est pourquoi il resta debout, devant la psychologue. « Je n’ai pas envie de me calmer ! Vous cherchez à m’analyser, je n’ai pas besoin d’être analysé, je ne suis pas un de vos stupides patients complètement cinglé ! Je veux sortir d’ici et retrouver Maxyne ! » La colère parlait pour lui. Il avait les poings serrés et sentait le sang lui monter à la tête. « Je suis là pour t’aider Wes.. » Il en avait plus qu’assez de cette femme et de son aide qui ne l’était finalement pas du tout. « Je n’ai pas besoin de l’aide de quelqu’un qui juge mes parents responsables de ce qu’il s’est passé, j’ai besoin de voir Maxyne ! Laissez moi la voir ! » Le petit garçon attrape sa console de jeu et se dirige vers la porte. Mais celle-ci est fermée à clé. Il soupire, agacé et se tourne vers la psychologue. « Laissez moi sortir ! » Ses paumes commencent à lui faire mal. Il bouillonne tellement que ses ongles ont fini par se planter dans les paumes de ses mains serrées. La psychologue se lève et se dirige vers l’enfant. « Wes, il faut que tu contrôles tes émotions, respire. » Sa voix douce et apaisante au préalable devient insupportable pour le garçon qui n’a qu’une envie, lui jeter sa console de jeu au visage. « LAISSEZ MOI SORTIR D’ICI ! » Il hurle si fort que derrière la porte, la secrétaire et frappe et demande si tout va bien. Elle finit par céder et il peut enfin retrouver Maxyne, qui l’attend. Il la serre dans ses bras si fort qu’elle est obligée de le rassurer, histoire qu’il ne l’étouffe pas. Sa tante s’entretient avec la psychologue qui doit probablement lui prescrire d’autres médicaments pour soigner le problème de colère de Wes. Il se fiche totalement de ce que peut dire cette femme, il ne prendra pas ces médicaments, et fera ce que bon lui semble, comme il fait toujours.


« Sometimes, the best way to stay close to someone
you love is by being just a friend. »

★★★
« Ravie que mon cher frère ait enfin réussi à se libérer pour voir sa merveilleuse sœur ! » Maxyne, un large sourire aux lèvres vint embrasser la joue de son aîné alors qu’ils venaient de se retrouver dans un petit restaurant sans prétention du centre ville afin de déjeuner ensemble, comme ils avaient l’habitude de faire dès que leurs emplois du temps respectifs le permettaient. « Je suis un homme très occupé par son travail ! » Wes avait toujours réponse à tout, ce qui fit sourire sa sœur. Tous deux s’installèrent à leur table habituelle alors qu’une serveuse s’empressa de leur mettre les menus dans les mains. « Et par ses multiples conquêtes ! » Si Wes pensait avoir toujours réponse à tout, Maxyne était exactement pareille. Ils n’étaient pas frère et sœur pour rien. Ils avaient d’ailleurs un nombre de point commun assez conséquent, mais ils n’étaient bien évidemment pas prêts à l’admettre. La grande blonde afficha un sourire amusé avant de plonger les yeux dans son menu. « J’ai besoin d’évacuer toute la pression que j’accumule au boulot ! » Les deux malheureux enfants qui pleuraient sans cesse la mort de leur parent avaient aujourd’hui bien grandi. En effet ils étaient tous deux adultes maintenant et avaient chacun de leur côté repris leur vie en main. Ils étaient entrés avec brio dans la police, quand bien même ils ne faisaient pas partis des mêmes équipes- ce qui n’était pas plus mal, si l’on connaissait la relation des deux jeunes adultes. Cela faisait trois ans que Wes était entré au FBI et il ne s’était jamais senti aussi heureux. Il avait développé une véritable passion pour son job et cela lui permettait de canaliser la colère qu’il avait accumulé au fil des années. Il avait donc trouvé un meilleur moyen pour se défouler que d’ingurgiter un nombre incalculable de médicaments comme avaient à de multiples reprises imposées les médecins à sa tante, qui s’était docilement contentée d’obéir. Maintenant qu’il était adulte, Wes pouvait enfin décider de la manière dont il voyait et entreprenait sa vie. Et il n’était plus question qu’il n’avale ne serait-ce qu’une seule pilule pour se calmer. Il préférait de loin rejoindre Aaron à la salle de sport, histoire de s’entrainer. Il joignait donc l’utile à l’agréable. Car oui, quand bien même il avait un problème clairement affiché de contrôle de ses nerfs, il était aussi confronté dans le cadre de son travail à de nombreuses situations à risques où étaient en jeu beaucoup de choses, à commencer par sa propre vie. C’est pourquoi, lorsqu’il rentrait du travail, il avait cette fâcheuse habitude d’inviter la première bimbo sans la moindre cervelle et de s’envoyer en l’air. C’était à se demander avec qui il n’avait pas couché dans la ville. En face de lui, Maxyne ne put s’empêcher de sourire, connaissant parfaitement la réputation de son frère. Elle leva les yeux au ciel avant de reporter son attention à son menu. « Ne fais pas ces yeux là Max, nous aurions peut-être plus de temps pour nous voir si tu ne passais pas ta vie scotchée à ton nouveau mec, Robin, Roman ou je ne sais quoi. » Wes savait pertinemment comment s’appelait l’homme qui partageait actuellement la vie de sa sœur, il le connaissait d’ailleurs de vu, ayant eu à plusieurs reprises l’occasion de travailler avec lui ; mais le fait est qu’il ne pouvait s’empêcher d’embêter sa petite sœur, car il le savait, elle plongeait toujours la tête la première dans ses taquineries. « Roman, il s’appelle Roman ! Combien de fois vais-je devoir te le répéter ? » Wes sourit, visiblement amusé. Il aurait pu prédire sa réaction. « Je suis bien avec lui. » ajouta-t-elle alors en posant son menu sur sa droite, devenant tout à coup sérieuse. Wes l’imita alors qu’il affichait un sourire bienveillant. « Je sais Max. Je ne vais pas le blâmer, il me permet de moins être sur ton dos puisqu’il te surveille presque autant que je le faisais. » Le jeune homme laissa échapper un rire moqueur alors que, pour se venger, Maxyne frappa gentiment son frère avec sa serviette. Depuis toutes ces années, Wes avait toujours gardé un œil sur Max, pas uniquement parce qu’il prenait son rôle de grand frère protecteur au sérieux, mais aussi et surtout parce qu’il savait pertinemment qu’elle était rongée par cette enquête, celle de la mort de leur parent et qu’elle ne parvenait à décrocher, elle était d’ailleurs prête à prendre beaucoup de risque sur cette affaire, ce qui rendait Wes plus que nerveux lorsqu’il ignorait ce qu’elle faisait et où elle était. « En tout cas, j’espère qu’un jour tu aimeras quelqu’un autant que je l’aime. » Wes fronça immédiatement les sourcils. Il n’avait rien contre l’histoire d’amour de sa sœur, mais il ne se voyait absolument pas entretenir le même genre de relation qu’elle avait avec Roman. Oh non, il était loin, très loin de ce genre de préoccupation. L’amour n’était définitivement que le cadet de ses soucis. S’envoyer en l’air tous les soirs avec une fille différente le comblait suffisamment pour ne pas chercher à se poser avec une seule et unique personne qui lui prendrait probablement bien trop la tête au quotidien. La serveuse vint interrompre les Oakley alors que Wes s’apprêtait à faire une autre de ses plaisanteries douteuses, afin de prendre leur commande. Une fois chose faite, Maxyne reporta son attention vers son frère. « Au fait, ta nouvelle coloc’ ne s’est pas enfuie en courant en te voyant ? » Alors que Maxyne semblait fière de sa répartie, Wes leva les yeux au ciel, soupirant, quelque peu vexé qu’elle puisse croire qu’en le voyant, une femme prendrait immédiatement ses jambes à son cou. « Figure toi qu’elle a emménagé il y a une semaine et qu’elle n’est toujours pas partie ! » Maxyne savait ce que c’était de vivre avec Wes et il n’était pas de tout repos. Il avait un nombre incalculable de mauvaises habitudes et était plus que désordonné. Maxyne sembla presque surprise de savoir Maeve encore présente, surtout en ayant entendu l’histoire de leur rencontre et de la fameuse boîte à sous-vêtements de Wes. « Tu as couché avec elle c’est ça ? » Maxyne l’interrogea d’un regard amusé alors que Wes semblait outré de ce qu’elle avançait. « Je ne couche pas avec toutes les filles que je rencontre ! » Maxyne haussa les sourcils, elle n’était pas dupe et ce n’était pas le petit discours de Wes qui allait lui faire croire le contraire. Elle le connaissait bien trop pour croire un traitre mot de ce qu’il avançait. Il grimaça. « Tu as une très mauvaise image de ton frère Max, regarde, je n’ai pas couché avec la serveuse par exemple. » Le jeune homme tourna les yeux vers la blonde qui venait d’arriver avec leur plat. Il fronça les sourcils et attendit qu’elle parte pour s’adresser à sa sœur. « Quoi qu’en y réfléchissant bien, c’est possible que j’aie couché avec elle… » Maxyne croisa les bras en regardant son frère, las. « Tu crois qu’elle a craché dans mon assiette ? » demanda-t-il alors en inspectant le contenu du plat qui venait d’être apporté. « Tu ne l’aurais pas volé ! » Maxyne laissa échapper un rire alors que Wes finit par abandonner ses recherches, tant pis, de toute manière il avait déjà partagé bien plus que de la salive avec elle. « Pour en revenir à Maeve, elle est plutôt cool. Terriblement sexy je dois l’avouer mais je me suis juré à ne pas coucher avec elle ! » Lança-t-il avant de plonger sa fourchette dans sa bouche. Maxyne, occupée à couper sa viande fut étonnée d’entendre de tels mots sortir de la bouche de son frère. « Je tiens le pari. ».


« when the opposites attract and
complement each other. »  

★★★
« Oakley, dans mon bureau ! ». Wes, sagement installé devant son bureau, afin de régler quelques détails de paperasse fronça les sourcils. Le commandant venait de l’interpeller et il s’attendait déjà au pire. Il venait à peine de sortir de l’une de ses missions sous couverture qu’il avait effectué avec succès en compagnie de son coéquipier et ami Aaron Everdeen, et il n’allait pas tarder à être mis sur une nouvelle affaire. Il était à la fois excité et particulièrement anxieux à l’idée de connaître ce à quoi il allait être confronté. Le jeune homme abandonna ses rapports pour suivre son supérieur dans son bureau. « La porte. » Le commandant n’était en aucune façon aimable, mais Wes avait fini par s’y habituer, tant qu’il ne rechigna pas et s’exécuta. Il vint alors s’installer au bureau, en face, patientant nerveusement qu’on lui énonce sa nouvelle affaire. « Anti-terrorisme ! » bougonna le commandant en lançant un dossier devant les yeux de Wes. Ce dernier s’empressa de le feuilleter. Cette histoire semblait passionnante. « Vous allez infiltrer un groupe soupçonné de préméditer un attendant sur le Capitole d’ici la fin de l'année. » Tout en balayant des yeux le dossier, Wes écoutait son interlocuteur. Il acquiesçait à chacune de ses paroles. C’était une grosse affaire, très lourde de responsabilité dont il rêvait, depuis qu’il était entré au FBI, de faire partie. Depuis qu’il y travaillait, il avait beaucoup évolué et il avait surtout donné beaucoup de son temps et de sa personne dans les enquêtes. C’était donc en quelque sorte une récompense, une consécration, que lui offrait le commandant. Du moins, c’est ce qu’il croyait. « C’est une grosse affaire Oakley. Je vous fais confiance là-dessus ! » Wes leva les yeux vers son chef et il acquiesça de nouveau. « Bien commandant, comptez sur moi. » Les deux hommes se serrèrent la main et lorsque le commandant décida de reprendre la parole pour s’étendre un peu plus sur le cas, celui-ci fut coupé par les trois coups frappés sur la porte de son bureau. « Entrez ! » dit-il en se levant pour accueillir celle qu’il attendait. Wes, quand bien même il ignorait qui se trouvait derrière cette porte en fit autant. Une brune aux allures de gravures de mode entra dans la pièce. « Qui dit grosse affaire, dit collaboration avec la CIA, Oakley, je vous présente votre partenaire pour cette affaire, l’agent Nikki Wolf ! » La brune s’avança et salua successivement le commandant puis Wes. Ce dernier arborait une mine décomposée. Il jeta un regard désapprobateur à son supérieur alors qu’il tentait tant bien que mal de faire bonne figure devant sa nouvelle partenaire. Elle ne ressemblait en rien aux partenaires qu’il avait pu avoir autrefois. C’était une femme. Il n’avait jamais fait équipe avec une femme et n’espérait en fait, ne jamais devoir le faire. Hélas, il allait devoir s’y conformer. « Wes Oakley » se présenta-t-il sans la moindre amabilité, à croire que son supérieur avait tout à coup détint sur lui. D’ailleurs, ce dernier semblait jubiler intérieurement de la situation. « Je peux vous parler en privé quelques minutes ? » demanda Wes à l’adresse du commandant qui arborait son plus beau sourire. Il acquiesça et Nikki sortit du bureau immédiatement. « Une femme ? Non mais vous vous fichez de moi ? C’est une affaire de terrorisme, pas une infiltration dans un réseau de prostituées ! » Oui Wes avait toujours un tact incroyable. Un large sourire aux lèvres le commandant rangeait ses dossiers, à l’évidence il avait déjà présagé la réaction de son agent. « Calmez vous Oakley, Wolf est l’un des meilleurs éléments de la CIA. Vous allez devoir vous entendre, pour le bien de l’affaire. Je suis sûr que vous allez trouver un terrain d’entente. » Wes bouillonnait littéralement de l’intérieur. Il n’avait pas la moindre envie de faire équipe avec cette Nikki Wolf. Et quand bien même il n’avait pas le choix, il s’était préalablement décidé à ne pas lui rendre la tâche facile. Il sortit en trombe du bureau, visiblement contrarié et rejoignit son bureau, histoire de souffler. « J’ai l’air d’une prostituée ? » Nikki Wolf, sa nouvelle partenaire se tenait devant lui, les mains posées sur le rebord de son bureau. Elle n’avait de toute évidence pas l’air d’avoir apprécié ce que Wes avait dit. D’ailleurs ce dernier, en voyant le visage désapprobateur de son interlocutrice ne sut dans un premier temps que répondre, pris de toute évidence au dépourvu. « Oui, j’ai parfaitement entendu ce que vous avez dit dans ce bureau et … » Wes leva les yeux au ciel et se leva, lui coupant rapidement la parole. « Vous devriez apprendre à arrêter de fouiner ! » Il la défia du regard avant de la contourner pour aller chercher sa veste un peu plus loin. « Je suis flic, c’est mon job de fouiner comme vous dîtes ! » Derechef, Wes soupira. L’association entre le FBI et la CIA n’allait définitivement pas être de tout repos. (…) « Demain, à quatre heures dans l’entrepôt 707 à Anacostia. »  Un large sourire aux lèvres, Nikki semble fière d’elle. Elle jubile même lorsqu’elle donne cette information cruciale à Wes, son coéquipier, qui dormait pourtant paisiblement. « Comment est-ce que tu as fait ? » La nouvelle l’avait immédiatement réveillé et il s’était dressé sur son lit, comme si l’on venait de lui annoncer que l’attentat avait été commis. Il semble à la fois déçu de ne pas avoir lui-même soutiré l’information, mais excité par la suite des évènements que présageait ce rebondissement. « J’étais simplement au bon endroit au bon moment. » Elle souriait de plus belle. En effet, obtenir une information que Wes n’avait pas lui procurait bientôt plus de plaisir que de résoudre l’affaire en elle-même. La compétition battait toujours son plein entre eux. Elle lui fit un clin d’œil amusé avant de venir s’installer sur le lit du jeune homme, sans la moindre gène. « Et après tu oses dire que tu n’as rien d’une prostituée » finit-il par dire en se lâchant de nouveau sur son lit. Il plaisantait ici douteusement en faisant référence à leur première rencontre. La jeune femme laissa échapper un rire avant de frapper gentiment son interlocuteur. Leur relation avait contre toute attente bien évoluée depuis leur rencontre il y a deux mois de cela. En effet, si Wes avait pendant un certain temps mené la vie dure à Nikki en n’en faisant qu’à sa tête, il avait finalement compris qu’elle pouvait lui apporter beaucoup dans cette affaire et qu’elle n’était en rien inférieure à ses anciens partenaires masculins. Bien au contraire, elle se révélait souvent presque plus utile. « Personne ne se méfie d’une pauvre fille un peu écervelée qui ne prend pas soin d’elle, s’habille comme un sac et ne se maquille pas. Qui plus est quand la fille est simplement là par amour pour son stupide copain ! » Nikki et Wes jouaient à la perfection leur rôle. Nikki jouait les amoureuses transits et Wes jouait le garçon un brin idiot, passionné d’explosif en tout genre, se servant de sa copine comme d’un pion. Ceci avait fait son effet, personne ne se doutait une seule seconde qu’ils étaient tous deux infiltrés. Le jeune homme n’était finalement pas peu fier de l’équipe qu’il formait avec Nikki. « Je trouve ton copain plutôt pas mal moi. » dit-il en croisant les bras derrière sa nuque, un léger sourire aux lèvres. De nouveau, les rires des deux jeunes adultes se firent entendre. Leur relation n’avait aujourd’hui décidemment rien à voir avec ce qu’elle était. (…) « A notre réussite partenaire ! » Wes, un large sourire aux lèvres fit un clin d’œil à Nikki avant de trinquer à la fin de leur partenariat qui, il fallait l’avouer, se terminait en beauté. Ils venaient de résoudre l’affaire sur laquelle ils étaient depuis plusieurs mois et par conséquent ils venaient de faire tomber tout un réseau terroriste, et ce grâce à leur collaboration. Wes n’aurait jamais imaginé une seule seconde devoir avouer un jour que leur triomphe était dû autant à son comportement qu’à celui de Nikki. La brune, en face de lui vint choquer son verre contre celui de Wes. « A notre réussite ! » Tous deux burent à leur victoire, heureux d’avoir classé une affaire comme celle-ci, une affaire qui allait probablement faire écho auprès de leurs supérieurs. « Je suis sûre que je vais te manquer. » La jeune femme laissa échapper un léger rire, habituée aux taquineries incessantes de Wes. « Je dois avouer qu’on a fait une bonne équipe finalement, ce n’était pas gagné d’avance ! ». Derechef, leur rires se joignirent l’un à l’autre et firent un bruit monstre dans le bar dans lequel ils s’étaient installés pour fêter leur réussite mais aussi la fin de leur partenariat. Quand bien même ils n’avaient démarré leur relation d’un bon pied, tout ceci semblait aujourd’hui loin d’eux. Ils s’entendaient pour ainsi dire à merveille, bien que des disputes se pointaient fréquemment entre eux. Ils passèrent une bonne partie de la soirée dans ce bar, à discuter de choses et d’autres, à refaire le monde, et surtout à profiter de leurs derniers moments.  « Je serais plus sympa avec mes partenaires féminines la prochaine fois, promis. » Le jeune homme sourit. En effet, grâce à Nikki, il avait appris à être un temps soit peu, moins macho. Ce qui n’était au préalable pas une mince affaire si l’on connaissait la réputation du jeune Oakley. « Quand bien même je doute de retomber un jour sur une partenaire comme toi » C’était probablement le premier compliment que Wes faisait à la brune, chose qu’elle ne manqua pas de remarquer. Elle afficha un mince sourire, visiblement touchée mais préféra répondre par une plaisanterie, car c’était finalement ce qui caractérisait le mieux leur relation.  « Je suis difficilement remplaçable, c’est vrai. » Battant des cils, la jeune femme croisa les bras, visiblement fière. Wes ne put d’ailleurs s’empêcher de réagir par un rire étouffé. « Ne prend pas la grosse tête Wolf, je suis sûr que tu vas me regretter. » Il cherchait clairement un retour de compliment, qui n’arriva hélas pas.  « Et regretter ton futur fiancé ! » ajouta-t-il en faisant référence aux rôles qu’ils jouaient tous deux lors de leur infiltration. « Mon futur fiancé était un crétin, et l’est toujours d’ailleurs ! » Wes fit mine d’être outré, vexé par les paroles de Nikki, mais ceci ne dura que quelques secondes puisqu’il ne parvint à retenir plus longtemps son rire, auquel se joignit immédiatement celui de l’agent de la CIA. Ce n’est que près d’une bonne heure plus tard, sur les coups d’une heure du matin qu’ils se décidèrent à rentrer. D’un commun accord, ils jugèrent préférable de rentrer à pieds, ils avaient bu plus que de raison et il n’était donc pas réellement judicieux d’emprunter la voiture. « J’imagine qu’on se recroisera à l’occasion.. » lâcha Wes devant la porte de la maison où vivait Nikki. Maison dans laquelle il n’avait finalement jamais mis les pieds en trois mois d’enquête. Il plissa les lèvres et fit quelques pas en arrière. Il ne savait pas réellement comment clore cette soirée, ni même comme dire au revoir à celle avec qui il avait passé presque 24 heures sur 24 ces derniers mois. « Oui. » A l’évidence, elle non plus. Elle semblait quelque peu gênée, et ce, même en ayant de l’alcool dans le sang.  « Bon et bien, à la prochaine, c’était sympa de bosser avec toi. » finit-elle par dire tout en cherchant ses clés dans son sac. Wes acquiesça et fit un bref geste de la main, histoire de lui dire au revoir. Et alors qu’elle s’apprêtait à rentrer chez elle, Wes prit une dernière fois la parole la parole. « Wolf attend ! » Allez savoir si c’était dû aux méfaits de l’alcool, à une envie irrémédiable ou tout simplement une façon bien personnelle de dire au revoir, mais Wes s’avança vers Nikki, lui rattrapa la nuque et vint poser ses lèvres sur les siennes. « J’avais simplement envie de faire ça avant qu’on ne se revoit plus. » L’honnêteté de Wes en la matière ne lui faisait jamais défaut. Lorsqu’il avait envie d’embrasser une fille, il le faisait, il n’avait jamais refoulé la moindre de ses envies – sauf peut-être avec Maeve, mais cela relevait d’un autre problème- et comme à son habitude, il avait agit sous le coup d’une pulsion, d’une envie qu’il n’avait eue envie de restreindre. Cependant, s’il s’attendait à recevoir de la part de Nikki, une simple plaisanterie ou une énième engueulade, il fut surpris par ce qu’elle lui répondit : « Tu veux entrer, prendre un dernier verre ? » Elle laissa apparaître un mince sourire. Wes, visiblement surpris marqua une pause. Jamais ô grand jamais il n’aurait cru un jour pouvoir entrer chez la fameuse Nikki Wolf et surtout partager une nuit plus que mouvementée avec elle. En effet, ce qu’il avait désiré bon nombre de fois durant ces trois mois d’affaire finit par arriver. Ils passèrent la nuit ensemble, quand bien même elle prit soin de faire comme si de rien était les jours suivants. Il n’était pas question pour elle d’avouer avoir succombé au charme de Wes Oakley.


Dernière édition par Wes Oakley le Mar 22 Avr - 18:34, édité 13 fois
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Wes Oakley

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DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  Vide
MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 9:55


« Someday, someone will walk into your
life and make you realize why it never worked
out with anyone else »

★★★
Il n’était que vingt heures mais les yeux de Wes commençaient déjà à se fermer. Il venait d’enchaîner une journée de travail de presque vingt-quatre heures, sur une affaire certes passionnante mais réellement fatigante. C’est pourquoi, lorsqu’il arriva dans son appartement, il jeta immédiatement ses clés sur le buffet, enleva ses chaussures qu’il laissa comme à son habitude trainer au beau milieu du salon, retira sa veste qu’il lança sur le porte-manteau sans savoir si elle s’y était accrochée et se rua sur le divan. Il ferma les yeux et fit balancer sa tête en arrière, soupirant de plaisir. C’est fou ce que cela pouvait faire du bien de pouvoir enfin rentrer chez soi et se détendre sans le moindre questionnement. Il avait pris sa soirée et comptait, pour la première fois depuis bien longtemps, rester sagement dans son appartement et rattraper ses heures de sommeil perdues. Il en avait bien besoin. Le jeune homme alluma la télévision et s’installa, posant ses pieds sur la table basse –Maeve ne semblait pas être là, il pouvait donc se le permettre sans qu’elle ne lui crie dessus. Il zappa nonchalamment à la recherche d’un programma intéressant. « J’en peux vraiment plus de cette journée ! »  Maeve venait de faire irruption dans l’appartement et comme à son habitude, elle faisait une entrée remarquée. Elle soupira et laissa immédiatement tomber sous le porte-manteau son sac. Elle se dévêtit et fronça les sourcils en voyant Wes dans le divan, seul. Il chercha du regard la présence de quelqu’un d’autre, d’une habituelle conquête qu’il ramenait chez eux. « Mais que vois-je ? Wes Oakley, seul à vingt-et-une sans la moindre bimbo à son bras ? » Elle afficha un sourire provocateur tout en nouant ses cheveux en un chignon désordonné. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu es malade ? » Wes grimaça, afin de répondre à la remarque assassine de sa colocataire. « Tu sais bien que tu es ma préférée Grayson, ta présence me comble amplement ! » Si elle voulait jouer sur ce terrain il pouvait parfaitement l’emprunter. Il afficha un parfait sourire et la jeune femme vint rejoindre Wes sur le canapé. « Je serais touchée si seulement c’était vrai ! » dit-elle en enlevant ses chaussures. Le jeune homme arqua les sourcils, faussement outré. « Tu douterais de mon amour pour toi Grayson ? » Elle le frappa immédiatement l’épaule afin de le faire taire, puis elle s’écroula sur le canapé. « Alors ta journée ? » Wes se leva et se dirigea dans la cuisine américaine qui donnait sur le salon. Il jetait en même temps quelques regards vers Maeve, afin faire perdurer leur conversation.  « Horrible ! J’ai dû soigner un homme qui venait de tuer une famille entière sur un coup de folie ! » Maeve grimaça à ce souvenir qu’elle avait déjà envie d’oublier.  « Heureusement, Jaxson était là, il m’a fait paraître cette journée un peu moins longue ! » Wes détestait Jaxson. Il n’avait pas de raison particulière de ne pas l’apprécier, sauf peut-être le fait qu’il tournait un peu trop autour de Maeve. Wes savait que tous deux étaient proches et finalement, à sa place, il aurait probablement tenté le coup avec une fille comme Maeve mais il ne pouvait se résoudre à approuver leur relation. Il n’aimait tout simplement pas quand d’autres hommes tournaient autour de sa colocataire. Wes n’était pas réputé pour être jaloux. Certes, il était possessif lorsque cela concernait Maxyne, parce qu’il avait cette envie incessante de toujours la protéger des personnes qu’il jugeait néfastes pour elle, mais il n’était pas jaloux, loin de là. Il ignorait d’ailleurs lui-même pourquoi ce sentiment l’envahissait lorsqu’il s’agissait de Maeve. Mais il n’était pas encore prêt à se poser la moindre question sur le sujet. « Ah, qu’est-ce qu’on ferait sans ce formidable Jaxson ! » bougonna-t-il sur un ton parfaitement sarcastique, tout en sortant des bières du frigidaire. Il ne jeta le moindre regard vers Maeve car il savait qu’elle souriait, il savait que le voir se comporter de la sorte l’amusait. Il détestait lorsqu’il était ainsi, mais il ne pouvait malheureusement se contrôler.  « Ne sois pas jaloux Oakley, tu sais bien que c’est toi que je préfère ! » Wes laissa apparaître un mince sourire avant de revenir vers Maeve, deux bières à la main et un saladier remplit de ses chips préférées.  « Surtout quand tu fais ça ! » Maeve tendit les bras vers le saladier, afin de décharger Wes. Elle mourrait de faim. Tout comme Wes, elle n’avait pas eu le temps de manger le soir, mais aucun n’avait la motivation pour faire la cuisine. Wes était d’ailleurs très mauvais cuisinier et ce, Maeve l’avait très bien compris, c’est pourquoi elle ne fit la moindre réflexion, un saladier de chips valait mieux qu’un repas complètement raté par les mains de Wes, elle en savait quelque chose. Le jeune homme s’installa alors dans le divan aux côtés de la brune et alors qu’il s’apprêtait à prendre la télécommande, Maeve le prit de cours. « C’est moi qui choisit le film ! » Elle lui arracha presque la télécommande des mains afin de pouvoir choisir le programme, elle en avait à l’évidence marre de tous ces films d’action qu’il lui faisait constamment regarder. Le jeune homme grimaça, affichant une parfaite moue boudeuse.  « Oh non, par pitié, ne me fais pas regarder pour la énième fois The NoteBook, je commence à le connaître par cœur ! » La jeune femme fusilla Wes du regard. « Tais toi, j’adore ce film ! » Elle finit cependant par ne pas le mettre, sous les jérémiades incessantes de Wes, mais il n’échappa pas à un film du même genre. Il en avait presque l’habitude maintenant. Maeve attrapa un plaid spécialement prévu pour ce genre d’occasion et s’installa confortablement dans les bras de Wes. Ce dernier passa son bras autour de l’épaule de la belle et il finit même par s’endormir au milieu du film. La journée avait été longue et le film ne l’intéressait pour être honnête, que très peu. A les voir ainsi, on aurait presque pu croire qu’il s’agissait d’un couple. Mais il n’en était rien. Leur relation avait bien évolué depuis leur rencontre. Ils étaient devenus proches, voir même un peu trop mais sans la moindre ambiguïté. Du moins, c’est ce que se répétait constamment Wes, qui n’avait pour l’heure faillit à son parie, il ne coucherait pas avec sa colocataire. (…)  « OAKLEY par pitié quand est-ce que tu vas ranger tes affaires ! J’ai failli me retrouver par terre ! » Maeve se rattrape au comptoir de leur cuisine américaine et finit par frapper dans les chaussures du jeune homme, qu’il prend définitivement un malin plaisir à ne pas ranger. Elle vient de rentrer du travail et n’a qu’une envie, rejoindre le canapé. Elle n’a donc pas la moindre envie d’arriver et de tomber à la renverse à cause du problème d’organisation clairement affirmé de Wes. Plus désordonné que lui, cela n’existe probablement pas. Le jeune homme laisse alors apparaître dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre, sa tête. « Tu m’as appelé ? Je suis un peu occupé là. » Maeve jette un regard vers son colocataire et ne peut s’empêcher de lever les yeux aux ciel. Il est à moitié nu et transpirant. Quand bien même il ne laisse apparaitre que son visage, Maeve a très bien compris par quoi, ou plutôt par qui il était si occupé. Elle soupire, las. « Laisse tomber, ne la fait pas attendre ! » Elle avait l’habitude que Wes ramène ses conquêtes dans leur appartement, bien sûre, mais elle ignorait si un jour elle pourrait réellement s’y faire. Wes, quant à lui laissa apparaître un sourire avant de retourner à ses occupations. Il ignorait le prénom de cette plantureuse blonde qui l’attendait sur son lit, tout ce qu’il savait c’était qu’elle était plutôt douée de son corps, et c’est finalement ce qui lui importait à ce moment, le plus. « Quelle idée j’ai eu de me mettre en colocation avec ce crétin ! » Dans le salon, Maeve regrettait presque d’être rentrée plus tôt du travail. Elle se laissa tomber dans le divan et alluma la télévision qu’elle mit volontairement à plein volume, histoire de ne pas entendre quoi que ce soit provenant de la chambre de Wes. Mais avant que ceci soit chose faite, elle entendit la voix de Wes transpercer les murs de sa chambre, afin de se faire entendre de la brune. « J’ai entendu Mae ! » (…) « Maeve est là ? » Il devait être aux alentours de dix-neuf heures et Wes venait de rentrer du travail. Cependant, il décida sur le chemin du retour de faire un petit détour à la caserne 33, où Maeve travaillait. C’était une chose qu’il faisait souvent, rendre visite à Maeve sur son lieu de travail. Il savait que les gardes pouvaient être longues lorsqu’il n’y avait pas le moindre appel, et avouons le, c’était un moyen pour lui de vérifier que tout allait bien, et qu’elle ne tombait pas dans les bras du premier pompier venu. « Avec Rhodes je crois. » Quinn serra la main de Wes, ils avaient de nombreuses fois eues l’occasion de travailler ensemble et maintenant, ils se connaissaient pour ainsi dire tous plus ou moins. Puis il l’invita à entrer afin de rejoindre la salle commune où Jaxson et Maeve discutaient tous deux autour d’une table, à l’écart des autres. « J’interrompt quelque chose peut-être ? » dit-il en se raclant doucement la gorge, histoire de signaler sa présence. Il arborait un sourire parfaitement ironique, comme à son habitude. Jaxson et Maeve s’interrompirent, posant tous deux leur regard sur Wes. Ils paraissent surpris de le voir ici. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il venait à la caserne. En face, le jeune homme ne peut s’empêcher de froncer les sourcils en observant leur réaction. Il avait cette fâcheuse tendance à devenir suspicieux sur le moindre comportement que pouvaient avoir ces deux-là lorsqu’ils étaient ensemble. Au bout de quelques secondes de silence, Maeve prend enfin la parole, se levant tout à coup de sa chaise. « Non, non pas du tout ! Qu’est-ce que tu fais là Wes ? » Elle l’emmène un peu plus loin, à l’abris des regards indiscrets, alors que Wes ne peut s’empêcher de Jaxson du regard. Ce dernier lui sourit, visiblement amusé. Wes déteste ça. Il déteste Jaxson, quand bien même il ne le connaît pas. « Je voulais simplement passer voir comment allait ma coloc, mais je vois que tu étais déjà occupée, je ne voulais pas vous déranger ! ». Maeve sent immédiatement le reproche dans le ton que Wes arbore. La jeune femme n’a  pas la moindre envie de rentrer dans ce débat. Elle sait que Wes ne porte pas Jaxson dans son cœur, sans réellement en connaître la raison. Elle n’est simplement pas d’humeur à se disputer avec lui aujourd’hui à ce sujet. Mais, de toute évidence, ce n’est pas le cas de Wes.  « C’est pas un mec pour toi Maeve ! » lâche Wes en croisant les bras, jetant un regard par dessus son épaule, vers Jaxson qui s’est installé avec d’autres de ses collègues pompiers. Maeve semble surprise des paroles de Wes, tant qu’elle écarquille les yeux et sent immédiatement l’agacement monter en elle. « Quoi ? Mais qu’est-ce que tu en sais ? » Bien sûre, elle aurait pu lui dire qu’il ne se passait absolument rien entre elle et Jaxson, mais le comportement de Wes l’énervait tellement qu’elle n’hésita pas à entretenir le mystère pour l’agacer un peu plus. « Je le sais c’est tout, tu mérites mieux ! ». La jeune femme soupira, levant les yeux au ciel. « Tu devrais rentrer à l’appart Wes ! » Et avant qu’il n’ait pu ajouter quoi que ce soit elle s’éclipsa, ne souhaitant définitivement pas se disputer avec lui ce soir. Wes resta quelque seconde statique. Il savait que la suivre n’était absolument pas la bonne chose à faire, leur dispute n’allait faire que s’empirer et des choses qu’aucun ne pensait pourrait sortir malencontreusement. Il finit par lâcher un soupire, las. Puis il fit volte face afin de rejoindre la sortie. Cependant, avant de quitter les lieux il tomba sur Jaxson. Il savait qu’il s’apprêtait à commettre une erreur, qu’en l’apprenant, Maeve deviendrait probablement folle, mais il ne put s’en empêcher et alla immédiatement à sa rencontre. « Arrête de tourner autour de Maeve ! » Il plissa les yeux, défiant Jaxson du regard. Ce dernier, pris au dépourvu arqua les sourcils. Le comportement de Wes l’amusait, mais il ne supportait pas que quiconque lui donne des ordres, excepté peut-être dans le cadre de son travail, et encore. C’est pourquoi il fit un pas de plus vers Wes, le défiant à son tour. « C’est une menace ? » Wes croisa les bras. « Un conseil ! » lui dit-il en arborant un sourire parfaitement faux. « Je n’ai pas de conseil à recevoir de ta part ! » commença Jaxson, qui ne digérait absolument pas l’ordre que venait de lui donner son interlocuteur. Il marqua une pause avant de prendre. « Entre nous, le moins fréquentable ici c’est toi ! » Il aurait pu lui dire qu’il n’avait pas le moindre souci à se faire sur le sujet, qu’il ne comptait pas sortir avec Maeve mais l’attitude surprotectrice de Wes l’avait clairement incité à entrer dans le conflit.  « Si j’ai envie d’aller plus loin avec Maeve, ce n’est pas toi qui va m’en empêcher. D’autant qu’elle est plutôt très jolie ! » Il croisa les bras à son tour, souriant, visiblement fier de ce qu’il avançait. Alors qu’en face, la colère de Wes ne faisait que monter. Il bouillonnait littéralement de l’intérieur. Bien sûre, il avait appris à contrôler ses émotions depuis son enfance, mais certaines choses, certaines personnes parvenaient toujours à le mettre hors de lui, tellement qu’il travaillait encore aujourd’hui  sur sa propre maîtrise de lui-même. Sa mâchoire se serra et alors qu’il s’apprêtait à répondre, il aperçut Nikki Wolf, son ancienne partenaire. Elle venait probablement voir Jaxson. Le jeune homme avait d’ailleurs eu vent d’un rapprochement entre eux. C’est pourquoi il n’hésita pas à la mentionner. « Nikki Wolf est plutôt pas mal aussi. Je me demande si je ne vais pas tenter quelque chose. » La mention de Nikki eut le mérite de faire froncer les sourcils de Jaxson, qui ne s’y attendait surement pas. « Attend, si je me rappelle bien, je crois que c’est déjà fait ! » Wes souriait. Cette fois il était fier de lui et de ses paroles assassines. « Et avouons le, c’était plutôt un bon coup ! » Ca y est, il avait réussit à énerver Jaxson.  Cependant ce dernier tentait pas tous les moyens de se contenir et de ne pas lui mettre son poing dans la figure, quand bien même l’envie ne lui manquait guère. « Dégage ! » finit-il simplement par dire. Wes ne rechigna pas et s’exécuta. Il n’avait de toute manière plus rien à faire ici pour le moment. Il contourna alors Jaxson et prit le chemin de la sortie. « Content de te revoir Wolf ! » dit-il alors en passant à côté d’elle après un clin d’oeil, alors qu’elle se dirigeait au même moment vers Jaxson sans se douter la moindre seconde de ce qu’il venait de se passer. Entre Jaxson et Wes les choses étaient définitivement électriques et ne risquaient pas de s’arranger de si tôt.


« The best therapy in the world is
time out with your friends. »

★★★
« S’il te plait Max, reviens… » Maxyne était partie, elle avait quitté la ville il y a plusieurs semaines de cela et tout à coup, Wes, qui se montrait habituellement comme quelqu’un de fier et d’indépendant, se retrouvait totalement démuni, perdu, terriblement inquiet et presque brisé. Depuis le décès de leur parent, c’était eux, seulement eux contre le reste du monde. Ils se soutenaient, étaient toujours là l’un pour l’autre, s’aidaient à surmonter les épreuves de la vie. Elle était sa moitié, elle était sa sœur, son unique sœur qu’il avait promis de protéger coûte que coûte. Et il avait faillit à sa tâche. Elle n’était plus que l’ombre d’elle même du fait de la perte de son enfant, mais il n’était lui aussi plus celui qu’il était. Depuis le départ de la blonde, il avait passé un temps fou à zoner, dans sa chambre, refusant de voir qui que ce soit, pas même l’une de ses conquêtes, ni même Maeve qu’il évitait comme la peste de peur qu’elle ne lui pose trop de question, de peur qu’elle ne le voit dans cet état plus que lamentable. Il avait même pris une semaine de congés au boulot. Il ne cessait d’appeler sa sœur, l’implorant de revenir. Il se sentait mal, terriblement mal de la savoir si loin et si anéantie par ce qu’elle venait de vivre. Il avait envie d’être là pour elle, il avait envie de la serrer dans ses bras, de l’avoir à ses côtés, mais à l’évidence, elle en avait décidé autrement et il ne pouvait qu’encaisser sagement sa décision. Puisqu’il ne pouvait la blâmer d’être partie. Elle avait besoin de se retrouver seule un temps, d’oublier ce qu’il venait de lui arriver et ceci n’était clairement pas envisageable en devant endurer chaque jour le regard de toutes ces personnes compatissantes à son mal-être, le regard du père de son enfant défunt, mais aussi d’arpenter chacune des rues, chacun des endroits qui lui rappelaient inlassablement ce qu’elle avait vécu. C’était trop pour elle, Wes le comprenait, du moins il tentait de le comprendre. Il avait juste l’impression que son monde s’écroulait lorsqu’elle était loin de lui, et il s’en voulait de ne pas avoir été plus présent lorsqu’elle se trouvait encore à Washington… Pour la énième fois, Wes lui avait alors demandé de rentrer, de revenir à Washington, mais comme à chaque fois, elle lui avait affirmé ne pas en être encore capable, qu’elle l’aimait et qu’il ne devait s’inquiéter pour elle, puis elle avait raccroché. Leurs conversations téléphoniques se suivaient et se ressemblaient hélas. Il fallut attendre la fin de son congé pour que Wes ne se décide enfin à sortir du lit. Il n’avait plus vraiment le choix. Cependant, il attendit tout de même que Maeve parte avant de daigner se lever, toujours dans le but d’éviter les questions auxquelles il n’avait pas la moindre envie de répondre pour le moment. Il arriva du coup, en retard au travail, mais personne n’avait l’air de l’avoir remarqué, bien trop occupé par la nouvelle recrue. Phoenix Appleby. Elle était belle, blonde, aux yeux ensorcelants. Wes en avait déjà entendu parlé, mais il l’avait toujours trouvé un brin étrange. C’est pourquoi il ne s’attarda pas sur son arrivée, se contentant d’un hochement de tête courtois. Il n’était pas d’humeur à faire connaissance. « Everdeen a été comme prévu transféré ce matin à New-York, tu vas donc avoir un nouveau coéquipier. Elle t’attend en bas. » Wes soupira, avec toute cette histoire autour de Maxyne, il avait oublié le départ de son ami et coéquipier pour New-York. Ils travaillaient ensemble depuis déjà plusieurs années et il ne s’était pas réellement préparé à son départ, et surtout à accueillir un remplaçant. C’est pourquoi il grimaça à l’écoute des paroles du commandant. « Elle ? Une femme encore ? » Il soupira. Quand bien même il s’était habitué et adouci sur le sujet après avoir fait équipe avec Nikki, il n’était pas encore tout à fait enclin à devoir faire équipe à nouveau avec une femme. Surtout lorsqu’il s’agissait de la pour le moins très spéciale et très renommée Phoenix Appleby. Il aurait dû s’en douter à la seconde où il l’a vu en arrivant sur les lieux. Il avait définitivement l’impression que l’on souhaitait jouer avec sa patience très infime soit-elle. Les présentations furent rapides. Elle n’avait pas l’air d’avoir envie de faire dans le bavardage inutile. Cela tombait bien, lui non plus. Au moins, ils s’entendraient sur un point. L’affaire sur laquelle ils allaient devoir travailler leur fut fournie et ils se mirent immédiatement au boulot. (…) Reprendre le chemin du travail avait finalement eu de bonnes vertus sur Wes, pour la simple et bonne raison qu’il était réellement passionné par ce qu’il faisait. Il se disait d’ailleurs fréquemment né pour faire ce job.  Cependant, si travailler lui permettait de penser à autre chose, l’absence de Maxyne restait pesante pour lui. C’est pourquoi, il avait tendance à être davantage irritable, sur les nerfs et un tantinet excessif. Certes il l’était déjà de nature, mais cela pouvait à l’évidence être pire, comme ça l’était aujourd’hui. « SORS DE LA VOITURE ! Les mains sur la tête ! » Son arme braqué sur le présumé coupable, Wes répéta cette phrase à plusieurs reprises, haussant à chacune des fois, un peu plus le ton. L’agacement, la colère pouvait clairement se lire dans le ton de sa voix. Il hurlait, jurait, afin que le délinquant se décide à sortir du véhicule. « SORS OU JE TE JURE QUE … » Les mots de Wes dépassaient clairement ses pensées et ce, sans la moindre culpabilisation de sa part. Las d’attendre, il attrapa le col de l’homme et le força à sortir, le jetant sur le bitume. « OAKLEY ! » Phoenix l’appelait, criant son nom d’une voix si aigue qu’il ne pu s’empêcher de grimacer. Il ne leva pas les yeux vers elle, il savait que c’était pour le rappeler à l’ordre, lui dire de se calmer, de se contrôler. Il n’en avait pas envie. C’est pourquoi, son arme toujours braquée vers le criminel il posa son pied dans son dos, l’écrasant sans la moindre précaution puis il attrapa ses bras l’un après afin de lui passer les menottes. « OAKLEY IL Y EN A UN AUTRE ATTENTI… » Wes n’eut pas le temps de lever les yeux vers Phoenix puisqu’il fut immédiatement projeté en arrière. En une fraction de seconde il tomba lui-même sur le sol. Les yeux rivés vers le ciel, il ne comprenait absolument plus où est-ce qu’il était. Sa vue devenait trouble et ses oreilles commençaient à siffler. Il avait chaud, terriblement chaud. Et son bras gauche, il ne sentait plus son bras. Il entendit crier autour de lui, puis plusieurs coups de feux. Il luttait pour ne pas fermer les yeux. Il essayait tant bien que mal de se relever, mais il ne bougea pas d’un cil, c’était trop dur, la douleur était si intense qu’il n’arrivait plus à faire le moindre geste. C’était la première fois qu’il se prenait une balle… Il fut conduit à l’hôpital et ne se réveilla qu’une bonne heure plus tard. Le bruit des appareils médicaux lui sifflait dans les oreilles. Il grimaça, ne supportant que très mal ce vacarme. Il  finit par ouvrir avec difficulté les yeux. Sa tête lui faisait mal, terriblement mal. Il ne sentait toujours pas son bras, la morphine devait avoir fait son effet. Et alors que sa vue se fait de plus en plus distincte, il vit apparaître au dessus de son visage une tête blonde, qu’il reconnu immédiatement. « Qu’est-ce qu’il … » Il n’eut le temps de terminer sa phrase. Phoenix le regardait, afin de s’assurer qu’il allait bien. « On les a eu Oakley c’est bon. » Il hocha la tête, visiblement rassuré. C’était la seule chose qu’il souhaitait finalement savoir. « Ils ont appelé ta sœur, c’était son nom qui était inscrit en cas d’urgence sur ton dossier mais … »  Wes attrapa la main de sa partenaire et la pressa doucement, il ne souhaitait  entendre la suite de sa phrase, il la connaissait déjà. Il savait que Maxyne refuserait toujours de revenir à Washington. Et s’il ne la blâmait pas pour cela, la pilule était tout de même très peu aisée à encaisser. « Je sais. » finit-il par dire faiblement. « Mon bras. » Il tenta d’y jeter un coup d’œil mais la douleur qu’il ressentit à l’arrière de son crâne l’en empêcha. Dans sa projection contre le bitume, sa tête avait dû heurter de plein fouet le sol. « Il t’a tiré dans l’épaule, mais les médecins ont retiré la balle, tout va bien. Ca a cependant fait quelques dégâts, tu vas être arrêté un certain temps Oakley. » Quand bien même le jeune homme fut déçu d’entendre cela, il l’accepta immédiatement. Il savait parfaitement qu’une blessure comme la sienne ne pourrait lui permettre de remonter en selle dès le lendemain. « J’espère que je vais de manquer blondie ! » Sa voix était toujours faible mais pas assez pour manquer à ce genre de plaisanterie. La jeune femme ne put d’ailleurs s’empêcher de sourire, quand bien même ils avaient souvent des frictions, elle ne pouvait l’incendier dans cet état. « OÙ EST-CE QU’IL EST ? » Wes reconnut immédiatement cette voix qui se rapprochait petit à petit. Ces yeux s’écarquillèrent avant qu’il n’interroge Phoenix du regard. Elle hausse les épaules avec un faible sourire. « Comme ta sœur ne pouvait pas venir, j’ai appelé Grayson … » Le jeune homme soupira et ferma les yeux. (…) « MAEVE ! » Affalé sur le divan du salon, Wes zappait lascivement, télécommande en main, les programmes à la télévision. C’est fou ce qu’à cette heure-ci, il n’y avait rien à regarder. Comme la plupart du temps finalement. Sa convalescence devenait pesante, il s’ennuyait fermement. C’est pourquoi il n’hésita pas à s’évertuer à son passe-temps favoris, mettre Maeve à bout de nerf. Cette dernière était tranquillement dans la salle de bain, ce qui ne l’empêcha pas de sortir en trombe, les cheveux trempés, une serviette autour de la taille et des résidus de shampoing sur le côté de sa tête. Face à ce spectacle, Wes eut du mal à contenir un rire. La jeune femme avait eu tellement peur son ami qu’elle s’inquiétait du moindre  de ses problèmes. Ce que Wes avait très bien comprit, malheureusement pour elle.  « Quoi qu’est-ce qu’il se passe ? » demanda-t-elle le souffle court, se fichant pas mal de mettre de l’eau partout. « Tu peux m’apporter une bière s’il te plait ? » Il afficha un large sourire à l’adresse de la brune alors que celle-ci après avoir lâché un soupire de soulagement, serra les dents. Il la rendait véritablement folle.  « Sérieusement Wes ? » Dit-elle en penchant la tête vers la droite, comme aurait finalement pu le faire une mère qui réprimande son enfant. Depuis que Wes s’était fait tirer dessus, il profitait un peu trop des services et de la bonté de Maeve, cependant, celle-ci n’allait pas tarder à arriver à bout de sa bonne volonté s’il continuait ainsi. « Hé je me suis fait tirer dessus je te rappelle, le médecin m’a dit de ne pas trop bouger. » Il avait toujours réponse à tout, ce qui insupportait clairement Maeve. Wes le savait mais ça ne l’empêchait pas de continuer. Il était déjà d’ordinaire que très peu supportable mais le fait de rester constamment enfermé, le fait de passer ses journées devant la télévision sans le moindre programme intéressant, ajouté à la douleur de son épaule, Wes était véritablement insupportable, voir invivable. « Tu as réussi à bouger pour aller ouvrir à la charmante voisine qui s’inquiétait de ne plus te voir le matin faire ton jogging ! » Wes ne manquait jamais à sa réputation de séducteur invétéré, même blessé. Il haussa faussement les épaules, un léger sourire aux lèvres. « Je ne pouvais pas la laisser dans l’inquiétude, tu comprends bien ! » Maeve soupira, levant les yeux au ciel. Elle finit par aller chercher une bière dans le frigo qu’elle jeta vers Wes. Fort de ses réflexes le jeune homme l’attrapa au vol de sa main valide. « Ma bonté me perdra ! » dit-elle en se redirigeant vers la salle de bain. Mais hélas, Wes n’en avait pas encore finit.  « Tu pourrais passer me prendre des clopes après ta garde, j’en ai presque plus ! » Il lui fit les yeux doux alors que la jeune femme fit volte-face, croyant rêver. Il allait définitivement la rendre folle. « Je te jure Wes, ce mec aurait mieux fait de viser autre part que dans ton épaule ! » lâcha-t-elle en retournant vers la salle de bain, las des services que Wes lui demandait à répétition. Sachant pertinemment qu’elle le lui ramènerait parce qu’il pouvait être encore plus irritable lorsqu’il n’avait pas sa dose de nicotine, Wes afficha un sourire, visiblement fier, ne tenant absolument pas compte de ce que venait de lui dire la jeune femme. « Merci Mae, c’est toi la meilleure ! ».  


« Meeting you was fate, becoming your friend
was a choice, but falling in love with
you was beyond my control. »

★★★
« Qu’est-ce qu’il t’arrive Grayson ? Pourquoi est-ce que tu t’affères partout comme ça ? » Wes, installé confortablement dans le divan ne peut s’empêcher de sourire devant la scène que lui offre sa colocataire. La jeune femme, les cheveux relevés en un chignon négligé et l’aspirateur en main s’évertue à nettoyer de fond en comble leur appartement. Wes ne l’a jamais vu ainsi. Elle est certes bien plus rigoureuse qu’il ne l’est en matière de rangement et de ménage mais elle n’était pas non plus ce qu’on appelle un modèle de vertu. C’est pourquoi, il sentit immédiatement qu’il y avait une raison qui se cachait là-dessous. « Lève les jambes s’il te plait ! » lui dit-elle sans prendre la peine de se préoccuper de ce qu’il pouvait bien lui dire. Elle semblait ailleurs, obnubilée par son activité. Wes écarquilla les yeux trouvant ce spectacle de plus en plus inquiétant mais il ne broncha pas et ramena ses jambes sur le divan. Son attitude l’intriguait, c’est pourquoi il ne la quitta pas du regard. « On reçoit le président de la république ou bien tu as une crise de maniaquerie aigue ? » A nouveau, Maeve ne lui accorda le moindre regard, ni même la moindre attention. Elle s’afférait un peu partout dans l’appartement, à la recherche du moindre objet mal placé, à la recherche du moindre grain de poussière, trouvant une place pour chacun des objets qui restaient habituellement à trainer un peu n’importe tout, dans un désordre très désorganisé. Wes avait bien du mal à reconnaître son amie. C’est pourquoi il se leva et se dirigea vers elle. Il lui barra le passage, ce qui l’arrêta dans sa course effrénée contre la poussière. « Pousse toi ! » lâcha-t-elle en le contournant. Wes tomba des nus. Il était rare qu’il l’indiffère à ce point. « Allo la planète Maeve ? » s’écria-t-il histoire d’enfin capter son attention. La jeune femme, qui semblait peu à peu reprendre ses esprits lui répondit enfin, sans pour autant stopper son activité. « Julia arrive aujourd’hui, je veux que tout soit absolument parfait ! » lâcha-t-elle en tapotant sur les coussins pour les remettre en forme. Un sourire s’afficha immédiatement sur le visage de Wes. « Oh on dirait bien que je vais enfin rencontrer la fameuse Julia ! » Julia était la meilleure amie de Maeve depuis des années et il n’avait jamais eu l’honneur de la rencontrer. Il soupçonnait bien sûre Maeve de ne pas souhaiter leur rencontre, peut-être même qu’elle avait honte de lui mais, finalement, cela ne lui avait jamais posé le moindre problème. Cependant en apprenant qu’il allait enfin faire la connaissance de la blonde aux histoires rocambolesques, de la meilleure amie de Maeve, il ne put s’empêcher de se réjouir. Il avait entendu parler d’elle tellement de fois que cette jeune femme l’avait toujours intriguée. De plus qu’au vu des photos qu’il avait pu voir d’elle, elle était plutôt charmante. Le jeune homme croisa les bras, un sourire rempli de malice aux lèvres, alors qu’il grimpait sur l’une des chaises de bar qui se trouvait devant leur cuisine américaine. Aux paroles de son colocataire, Maeve arrêta l’aspirateur et s’avança très sérieusement vers lui, l’indexe pointé dans sa direction.  « Oui et en parlant de ça, évite toutes tes blagues salaces, évite de te promener à moitié nu dans l’appartement, d’inviter la moitié des filles de la ville et surtout ne t’avises pas de la draguer ! » Wes n’avait jamais vu Maeve aussi sérieuse, elle était même presque menaçante. Cependant, ceci n’eut probablement pas l’effet escompté. En effet, Wes ne put s’empêcher d’étouffer un rire. « J’aime quand tu es autoritaire Grayson ! » plaisanta-t-il alors que la brune n’avait pas la moindre envie de rire sur le sujet. Si elle avait fait tout son possible pour que Julia et Wes n’aient jusqu’au jour d’aujourd’hui aucunement l’occasion de se rencontrer, ça n’était pas sans raison. Elle connaissait bien trop son colocataire pour savoir que lui présenter Julia était une très mauvaise idée. Elle plissa les yeux, réellement pas apte à blaguer. « C’est d’accord Wes ? ». Elle perdait patience. Wes l’avait remarqué à la façon dont elle tapait du pied sur le parquet. « A vos ordres chef ! » finit-il par lâcher en jouant les offusqués. (…) « Maeve nous tuerait si elle savait ! » Les bras autour du cou de Wes, Julia l’entraina vers la chambre du jeune homme tout en le couvrant de baisers. Le garçon suivit bien entendu la cadence et lorsqu’il referma la porte de sa chambre en y donnant un léger coup de pied, il venait d’enfreindre définitivement les ordres que sa colocataire lui avait pourtant fait promettre de ne pas transgresser. Il ne lui avait finalement suffit que d’un regard complice et une blague douteuse pour oublier toutes ses promesses. Julia était certes la meilleure amie de Maeve, mais elle était surtout extraordinairement jolie. Et c’était bien connu, Wes Oakley avait un mal fou à résister aux jolies filles. « Elle n’est pas obligée de le savoir. » lança alors Wes tout en posant ses mains sur les hanches de la jeune femme avant de s’agripper à nouveau à ses lèvres. « En tout cas, ce n’est pas moi qui lui dirait. » déclara-t-il entre deux baisers qui devenaient langoureusement bien trop dangereux. « Tu as raison. » Julia haussa les épaules avant d’afficher un sourire malicieux. Elle était finalement aussi faible que lui devant un homme à son goût. Elle retira son propre chemisier avant de s’afférer au tee-shirt de Wes. Et alors qu’elle jette le haut du jeune homme à l’autre bout de la pièce, elle semble prise de conscience. « Mais je viens seulement de retrouver ma meilleure amie, je ne veux pas qu’elle m’en veuille pour … » Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase, Wes l’en empêche en posant à nouveau ses lèvres sur les siennes. « Julia s’il te plait tais toi et embrasse moi ! » A ce moment précis, il est préoccupé par bien autre chose que les états d’âme de la belle. Il l’attire vers le lit alors que la jeune femme semble abandonner tout contrôle de la situation. Elle cède et oublie complètement quelle pourrait être la réaction de sa meilleure amie si elle venait à découvrir ce qu’ils étaient tous deux en train de faire à ce moment même. Cependant, la réalité les rattrapa bien assez tôt. La porte de l’entrée claqua, Maeve venait d’entrer. Elle se dirigea immédiatement vers la chambre de Wes, sans que les deux jeunes adultes n’aient remarqué sa présence. « Wes, est-ce que tu saurais où est Ju… » La brune s’arrêta net sans même terminer sa phrase. Elle écarquilla immédiatement les yeux et resta stupéfaite devant le spectacle que lui offraient son colocataire et sa meilleure amie, à moitié nus sur le lit du garçon. « OH MON DIEU ! » finit-elle par réussir à dire en se cachant les yeux. Puis elle referma immédiatement la porte, choquée de ce qu’elle venait de voir. « Et merde … »  Wes et Julia furent tout aussi surpris de la voir ici. L’un sur l’autre, ils se séparèrent aussitôt, faisant comme s’ils n’avaient absolument rien fait, comme si tout ceci n’avaient jamais eu lieu. Julia attrapa sa jupe et son top qu’elle enfila rapidement avant de sortir de la chambre, sans un regard de plus vers Wes qui lui, était à la recherche de son tee-shirt. « Maeve attend, ce n’est pas ce que tu crois ! » Wes pouvait entendre la conversation des deux meilleures amies, la porte étant restée entrouverte. « Non mais vous vous fichez de moi tous les deux ! Vous n’êtes pas croyables ! » Avait hurlé Maeve lorsque Wes se décida enfin à sortir de la chambre, dans le plus grand silence. Elle semblait en colère, vexée, presque déçue du comportement de ses deux interlocuteurs. Julia tentait par tous les moyens de convaincre Maeve qu’il ne s’était finalement rien passé entre eux, mais elle n’écoutait pas. Elle faisait nerveusement les cent pas dans l’appartement, se passant fébrilement les mains dans ses cheveux détachés. « Qu’ais-je fais au bon dieu pour avoir des amis pareils ! » lança-t-elle pour elle-même, ne parvenant à les regarder, à leur faire face. Wes resta en retrait, il ne se cherchait absolument pas d’excuse. Il savait que ce qu’il avait fait n’était pas bien, c’est pourquoi il jugea plus judicieux de ne pas aller vers Maeve maintenant. Ce que Julia ne fit au contraire pas. Erreur. Elle s’avança vers son amie, avec un parfait regard de chien de faïence. « Maeve … » Mais Julia n’eut pas le temps d’en dire plus. Maeve repoussa brusquement la main de son amie qui s’approchait de son épaule et lui fit enfin face. Ses yeux étaient remplis d’une colère qui ne lui ressemblait guère. « Tais toi Julia, tu en as déjà assez fait ! » Si Julia sembla peinée de l’attitude de son amie, Wes avait envie de se trouver tout autre part qu’ici. Elle écarquilla les yeux et se tourna, souhaitant à ce moment disparaître. « Sors de chez moi ! » Maeve semblait catégorique envers Julia, qui pour sa part, resta stupéfaite. « Maeve ! » Elle l’implorait de bien vouloir l’écouter, mais il n’y avait rien à faire. « S’il te plait Julia ! » Sous le regard accusateur de Maeve, Julia finit par s’exécuter. C’était finalement mieux de ne pas l’énerver encore plus. Elle attrapa son sac, sa veste en jean et enfila rapidement ses chaussures avant de s’éclipser de l’appartement. Pendant que Maeve la suivait du regard, Wes en profita pour lui aussi fuir vers sa chambre. Mais s’il croyait pouvoir échapper à la colère de Maeve, il se trompait lourdement. « Tu ne pouvais pas te retenir de coucher avec ma meilleure amie hein ? C’est quoi ton problème Oakley ? » Maeve poussa violement la porte de la chambre du jeune homme, s’avançant dangereusement dans la pièce. Le ton que la jeune femme employait ne présageait rien de bon. C’est pourquoi il haussa seulement les épaules, faisant preuve d’un calme olympien. « On a pas couché ensemble tu es arrivée avant … » Ce n’était clairement pas le genre de phrase que Maeve avait envie d’entendre à ce moment précis. Elle soupirait nerveusement, continuait de faire les cent pas et faisant parfois un pas de plus vers Wes, qu’elle avait à l’heure actuelle, réellement envie d’étrangler. « Tu es vraiment le dernier des crétins ! Tu me l’avais promis ! » Elle avait le doigt ponté dans sa direction, histoire de donner encore plus de crédit à son accusation. Elle n’en avait pas besoin, Wes savait qu’il avait enfreint ce qu’elle lui avait demandé. Il savait dès la seconde où il avait posé ses lèvres sur celles de Julia, que c’était une erreur, une grosse erreur même, mais cela ne l’avait pas empêché d’aller finalement plus loin. Il avait repoussé au loin ses états de conscience et la voix autoritaire de Maeve qui criait au coin de sa tête, pour se concentrer sur le corps de Julia. Il resta donc silencieux, sachant pertinemment que quoi qu’il pourrait dire, il aurait tort. « Jaxson me l’avait dit, pourquoi est-ce que je ne l’ais pas écouté, je suis vraiment la pire des idiotes ! » s’écria-t-elle en s’attrapant les cheveux et en les serrant de ses deux poings clos. Elle ne savait plus comment elle devait réagir face à cela. Elle était en colère et complètement perdue. Wes leva quant à lui, les yeux au ciel. Il détestait entendre parler de Jaxson et ce, même dans une situation pareille. « Et on en revient toujours à Jaxson ! » avait-il dit à voix basse, mais cette phrase parvient tout de même aux oreilles de Maeve qui s’énerva de plus belle. « OUI !! Parce que lui contrairement à toi, écoute ce que je lui dis ! Il ne me prend pas perpétuellement pour une idiote, il fait attention à ce que je peux ressentir ! » Elle avait haussé le ton et s’était davantage avancée vers Wes qui commençait à son tour à perdre patience. Si son attitude n’était clairement pas celle qu’il aurait dû avoir avec Julia, il ne pouvait supporter que chacune de leur dispute, quand bien même il n’en était la cause, en revienne à Jaxson. Ca le rendait véritablement fou. C’est pourquoi, il n’hésita pas à hausser lui aussi la voix. « Et bien s’il est aussi parfait que tu le dis, pourquoi tu ne sors pas avec lui hein ? » Oui, il aurait pu se contenter de dire qu’il était désolé, qu’il avait fait une erreur et qu’il le regrettait, mais non, il préférait mettre encore plus d’huile sur le feu et faire exploser la dispute. « Parce que … Tu mélanges tout Wes ! » Maeve secoua la tête, ne comprenant pas réellement où il voulait en venir pas ses mots. Elle ferma ensuite les yeux, luttant pour ne pas laisser couler des larmes qui commençaient à lui monter sous le coup de la colère. Elle continuait de passer nerveusement ses mains dans ses cheveux, se demandant si tout ceci n’était pas qu’un mauvais rêve et qu’elle pourrait se réveiller bientôt. Hélas, quand elle rouvrit les yeux, elle comprit que ça ne l’était pas. « Pourquoi elle Wes, je t’avais pourtant dit … » Elle avait troqué sa colère contre de la déception, voir de la tristesse. Wes, en posant ses yeux dans ceux de la brune, ne put s’empêcher de retrouver à son tour son calme. Il détestait la voir dans cet état et encore plus en sachant qu’il en était la cause. « Je ne sais pas Maeve, peut-être que j’en avais assez d’entendre parler de ce ô combien admirable Jaxson ! » lâcha-t-il alors d’une voix las. « Ca n’a aucun sens ! » Elle ne comprenait pas pourquoi il fallait qu’il vienne se justifier par la présence de Jaxson dans de nombreuses de leur dispute. Mais Wes, lui, savait très bien pourquoi. Il ne l’avouerait probablement jamais mais il crevait de jalousie lorsqu’il s’agissait de Jaxson. Et à chaque fois qu’ils en parlaient, il faisait toujours preuve d’impatience, de mauvaise foi et d’un contrôle plus que relatif de lui-même et de ses émotions. « Ca en a un pour moi ! » Les mots de Wes étaient presque inaudibles. Il avait l’impression que tout à coup, tout s’éclairait. Les raisons pour lesquelles il était si jaloux lorsqu’un homme tournait autour de Maeve, pourquoi il n’arrivait à se poser avec la moindre fille, pourquoi il s’amusait à la rendre constamment folle, pourquoi il avait attiré Julia dans ses bras... Il avait l’impression de le savoir, de l’avoir finalement toujours su, sans ne jamais pouvoir se l’avouer. Il fit un pas de plus vers elle. Elle avait baissé les yeux et le silence s’était emparé de la pièce. Il avait alors glissé telle une caresse, sa main sur la joue dorée de la jeune femme, puis, à l’aide son indexe, lui avait relevé le menton, afin qu’elle puisse lui faire face. Et à ce moment, il se sentit comme irrémédiablement attiré, comme aurait pu l’être un aimant, vers ses lèvres qu’il n’avait jamais eu le privilège de goûter. Il la fixa quelques secondes avant d’enfin succomber à ce que probablement tous leurs proches attendaient depuis un long moment. Il vint déposer ses lèvres sur les siennes, goûtant pour la première fois au fruit défendu. Il ferma les yeux profitant de ce beau moment, de ses lèvres qu’il avait de si nombreuses fois rêvé d’effleurer. Puis il recula légèrement ses lèvres des siennes, laissant son front collé quelques secondes à celui de la jeune femme. Il s’humecta doucement la bouche avant d’enfin dire quelque chose. « Je dois aller au boulot... » Sans un mot de plus, il attrapa sa veste, enfila rapidement ses chaussures et contourna la jeune femme avant de s’éclipser à son tour, comme un voleur, un voleur de baiser, laissant sa victime face à elle même et à cette bombe qu’il venait de lâcher …


Dernière édition par Wes Oakley le Lun 21 Avr - 12:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 11:17

ouah ouah ouah :dead: :dead: :dead: bed2 bed2 bed2 bed2 :léche: :léche: :léche: :léche: :léche: 
hâte de lire la fiche  :love: :love: :love: 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 11:44

MON CHATON  hrt hrt Jesse et Nina font un couple de perfection  :love: fait donc la tienne d'abord haha
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 12:24

on va pouvoir les élire couple de l'année  :hehe2: :hehe2: 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 12:32

encore faut-il qu'ils se mettent en couple Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 14:50

Mon frère d'amour amour Bien que tu sois le plus beau, et le meilleur des frères, sache que Romyne est le couple de l'année  :hehe2: 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 14:56

Non, les deux sont les couples de l'année, je m'en fiche  na 
Mais, je suis d'accord avec toi, ton frère c'est le plus beau hehe  :siffle: 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 14:58

Moi aussi je suis d'accord avec Maxy, Wes c'est le plus beau  ouah ouah :hehe2: :hehe2: 
Wes ne résistera pas longtemps  :kiss2: :kiss2: 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyDim 16 Mar - 20:22

Hâte de lire cette fiche. I love you
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyMar 8 Avr - 17:17

Bonjour cher partenaire  :light: 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyLun 21 Avr - 14:05

Ta première anecdote, j'ai envie de prendre Wes dans mes bras et lui faire des bisous hrt
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyLun 21 Avr - 14:12

Maxyne Oakley a écrit:
Ta première anecdote, j'ai envie de prendre Wes dans mes bras et lui faire des bisous hrt

 pleure pleure 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  EmptyLun 21 Avr - 14:15

Ma petite partenaire Appleby c'est la plus sexy hehe

Moh, vous êtes trop meugnonnes  hrt venez donc lui faire des calins et des bisous hehe  love2 
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MessageSujet: Re: DRUNK IN LOVE ∞ (wes)    DRUNK IN LOVE ∞ (wes)  Empty

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