#2345, like a suprise (w/julia)

“ I'm dying to have
my lips on yours. ”

❋❋❋

Dans les vestiaires du QG du FBI, Wes déposa son arme, et son badge et quelques effets personnels qu’il n’emportait jamais chez lui. Il venait de terminer sa journée. Celle-ci s’était avéré plutôt calme, avec des poursuites d’enquête mineur. En soit, rien de très intéressant ne s’était produit aujourd’hui. Le jeune homme jeta un œil à sa montre hors de prix qu’il avait hérité de son géniteur (c’était d’ailleurs la seule chose qu’il gardait de son père) dont il ne se séparait jamais et découvrit qu’il n’était que vingt heures. Il avait donc la soirée de libre et la journée ayant été plutôt ennuyeuse, il avait besoin d’un peu de mouvement. C’est pourquoi, une fois sorti de l’enceinte de l’établissement, le jeune homme allait rejoindre quelques collègues et amis au bar habituel. « Est-ce qu’on a une chance de voir débarquer Maeve en furie contre toi ce soir ? » Acker, l’un de ses collègues sourit tout en amenant sa bière à ses lèvres. Wes haussa les épaules. Il se souvenait de cette scène comme si c’était hier. Il y a plusieurs semaines, Maeve était venue passer un savon à Wes pour avoir organisé une soirée dans leur appartement la veille en son absence et laisser dormir un couple dans son lit qui avait pour ainsi dire, dévasté sa chambre. Wes n’avait pas jugé utile de ranger et s’était contenter de partir boire un verre avec quelques amis. Et bien sûre, elle s’était donnée en spectacle devant l’œil amusé de Wes qui en avait pour ainsi dire, que faire. Il savait qu’elle ne pourrait lui en vouloir bien longtemps. Cependant si Acker lui avait rappelé ce souvenir il y a encore quelques jours, il aurait probablement ris, sortit une nouvelle blague douteuse et aurait bu de bon cœur, mais aujourd’hui les choses étaient différentes. Il avait déconné et les choses étaient rapidement devenues incontrôlables. Vouloir coucher avec Julia n’était pas quelque chose d’étonnant. Après tout c’était une très jolie femme et il avait entendu tellement de bien de la jeune femme qu’il n’avait pu s’empêcher d’enclencher son mode séduction dès le premier regard. Ce qui était le plus étonnant, c’était la façon dont il avait géré le fait d’avoir été surpris par Maeve. En effet, sans réellement savoir pourquoi, leur dispute, après le départ précipité de Julia sous l’ordre autoritaire de Maeve, avait pris une tournure des plus étranges. Il en était même venue à l’embrasser. Parce qu’il en avait envie ou parce qu’il cherchait à la faire taire, il n’en avait pas la moindre idée, mais depuis lors, il ne faisait que de penser à cela. Et s’il ne regrettait pas le moins du monde d’avoir brisé une amitié, il était torturé par tous ces sentiments contradictoires qui venaient s’entrechoquées dans sa tête. Il aimait beaucoup Maeve, mais il n’y avait clairement pas de sentiments amoureux flottant dans leur relation, non. Il n’était pas un homme qui tombe amoureux. Lui, tout ce qui l’intéressait, c’était de passer du bon temps avec n’importe quelle femme qu’il trouvait à son goût. Et quand bien même Maeve était importante à ses yeux, et qu’elle était clairement très sexy, il n’était pas question qu’il ne ressente plus que de l’amitié à son égard. C’est pourquoi, le jeune homme se contenta de sourire à son collègue, sans un mot de plus lorsque celui-ci fit référence à Maeve. Il n’avait pas de sentiment pour Maeve et l’embrasser était une terrible erreur, et il comptait bien le prouver. Le jeune homme congédia ses amis, prétextant avoir à faire autre part et longea la rue plongée dans l’obscurité naissante. En effet, le soleil venait à peine de se coucher et le temps se rafraichissait peu à peu. Les mains dans les poches, Wes marcha une bonne dizaine de minutes avant d’arriver devant le building de sa convoitise. Il observa l’immeuble pendant quelques secondes avant de se décider à y entrer. Il n’eut pas besoin de sonner à l’interphone puisqu’une vieille dame le laissa passer de bon cœur. Il la remercia brièvement avant de jeter un œil aux boîtes aux lettres, afin de retenir le numéro d’appartement de Julia Linderberg. Il se dirigea alors vers les escaliers et les monta sagement avant d’arriver à l’étage de Julia. Il ne savait pas bien ce qu’il cherchait à prouver en allant chez elle mais une chose était sûre il avait un sentiment d’inachevé qu’il comptait bien combler. Et il se fichait que cela fasse encore plus de mal à Maeve que cela ne lui en avait déjà fait, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait entre eux, pas plus que de l’amitié. Et sur cette lancée, il était donc incompréhensible que Maeve soit en colère contre lui pour avoir passer du bon temps avec Julia. Après tout, la blonde était bien trop attirante pour qu’il ne se passe rien d’autre entre eux. Sa réputation le précédait. Une fois devant la porte, il frappa spontanément, sans hésiter une seule seconde. Et lorsqu’il découvrit la blonde devant la porte, il ne put s’empêcher d’afficher un sourire, le genre de sourire charmeur qu’il arborait à chaque fois qu’il souhaitait séduire une femme. « Bonsoir. » Il haussa les épaules, comme pour justifier que sa présence ici n’était que le fruit du hasard, comme s’il n’avait été maître de ses faits et gestes et que le destin l’avait lui-même amené à camper sur le palier de Julia.

*Invité* ---------------------------------------- Invité

Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve...DH

(verlaine) ▽ Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville, Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ?

« C’était plus qu’une comète parce qu’elle avait apporter tant de choses dans sa vie, du sens mais aussi de la beauté, ses amis ne comprenaient pas ce qu’il disait, ses sentiments dépassait les autres hommes. Mais même lorsqu’il se sentait très seul, il savait en son cœur qu’un beau jour la comète serai de retour... pour illuminer à nouveau toute sa vie, et qu’il pourrait enfin grâce à elle retrouver foi en l’être humain, en l’amour et en son art. » OTH Une journée. 24 heures. Tout peut changer en si peu de temps. La jeune blondinette était assise tranquillement sur sa gigantesque terrace. Il ne faisait pas froid. La journée avait été longue. Une présence se fit entendre : « Melle Linderberg, je vais descendre avec mon coéquipier, tout me semble parfait. L’agent Fields a dit qu’il passerait vérifier si tout va bien. » La jeune blonde tournait alors la tête. Elle en avait assez de voir Alex. Elle n’arriverait jamais à tourner la page si ce dernier se trouvait à chaque minute de chaque jour dans sa vie. « Pouvez-vous lui dire que je ne veux pas qu’il passe. Vous avez fait le tour. Personne n’est là. Alors faites juste le gaie et dites lui d’aller plutôt auprès de sa femme d’accord ?! » Le jeune agent sourit et acquiesçait simplement avant de se diriger vers la sortie. La jeune femme se trouvait à nouveau seule. DC lui avait manqué mais pas seulement. Elle avait manqué le fait qu’on l’appelle par son prénom ou simplement qu’on la serre dans ses bras. A Hawaii, elle n’avait eut qu’Alex pour la soutenir et elle savait comme ça avait finit. Elle l’aimait et l’aimerait probablement toute sa vie.. Mais il avait menti, trahi et elle n’arrivait pas à passer au dessus de tout ça. C’était trop dur. Elle ne pouvait plus lui faire confiance que ça soit sentimentalement parlant ou professionnellement parlant. Elle portait alors sa bière à sa bouche et but un gorgée. Il devait être aux alentours de 19h30. La journée avait été longue.

Après quelques minutes, elle se dirigeait alors simplement vers sa chambre attrapant un débardeur blanc et un petit short en guise de pyjama. Elle sentait qu’elle allait faire simple ce soir. Un petit chinois ou japonais devant la télé. Il faut dire que c’était sa nouvelle occupation. Elle avait eut son père au téléphone dans la journée et il semblait inquiet à son sujet. Elle essayait simplement de le rassurer comme elle pouvait. Elle mentait aux gens qu’elle aimait et elle détestait ça. Elle finit après quelques minutes par se diriger dans sa cuisine et sortit le dépliant. Elle restait quelques instants à regarder ce dernier. Elle allait alors composer le numéro lorsqu’on tapa fortement à sa porte. Pendant une demie seconde, elle se dit qu’elle n’allait pas répondre. Elle n’arrivait pas croire que le jeune homme avait tout de même débarqué chez elle. Tout en s’approchant légèrement vers la porte elle glissait alors :

« Alex je te jure que je vais te.. »

Mais lorsqu’elle ouvrit cette dernière la personne face à elle n’était pas son ancien petit ami. Elle fut alors étonnée de voir le jeune homme qui se tenait face à elle. « Bonsoir » glissait-il simplement avec ce regard qui l’avait fait tomber la première fois. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait venir faire chez elle et à cette heure-ci. A l’allure qu’il avait, elle pouvait dire qu’il n’était déjà pas bourré et que ce n’était pas une erreur d’appartement. Pendant une seconde, elle se dit qu’il était toujours aussi mignon. Elle chassa alors rapidement cette idée de sa tête. En effet, elle n’avait aucun le droit de rêver à propos du jeune homme. Il en était hors de question. Elle voulait que sa meilleure amie lui pardonne son premier conduite pas qu’elle la déteste plus. Elle offrit alors un léger sourire au jeune homme. On pouvait voir qu’elle était gênée et surprise à la fois.

« Wes, euh.. salut. Qu’est-ce que tu fais ici ?! Et comment tu as trouvé ou j’habite ?! »

Il faut dire qu’elle n’avait pas glissé à tout le monde ou elle vivait. Le FBI ne l’aurait jamais autorisé tout comme les marshalls. Il semblait ne pas bouger. Et il avait toujours son sourire sur les lèvres et ça la perturbait plus que tout au monde. Elle finit simplement par glisser :

« Tu veux rentrer, j’allais commander chinois.. C’est toujours plus sympa de manger à deux.. »

A cette minute, elle se détestait déjà rien que par le fait de l’avoir proposé. Elle sentait que la tournure de cette soirée n’allait pas forcément jouer en sa faveur.

► BAUDELAIRE

(c) AMIANTE

“ I'm dying to have
my lips on yours. ”

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Devant la porte de la jolie blonde, Wes patientait sagement. Il savait qu’il faisait une erreur en venant se planter devant la porte de la jeune femme. Non pas parce qu’il en viendrait à se rapprocher d’elle, bien au contraire. Ca il en avait envie. Mais il savait que si Maeve venait à apprendre qu’il s’était rendu chez elle en ce début de soirée, il allait surement passer un très mauvais quart d’heure. Julia risquait elle aussi beaucoup là-dessus. En effet, s’ils en avaient finalement tous deux envie, il ignorait si cette fois-ci Julia serait aussi clémente et indulgente à son égard. Elle risquait son amitié avec Maeve. Wes la risquait probablement tout autant, mais il était parti du principe que son comportement n’était finalement que très peu justifié et ses reproches le dépassaient complètement, c’est pourquoi il comptait sur son pardon, ou bien même sur le fait qu’elle n’en tiendrait rigueur. Il ignorait pourquoi il n’avait pas le droit de prendre du bon temps avec Julia, mais une chose était sûre, il détestait qu’on lui dise quoi faire. C’est pourquoi il avait souvent cette tendance insupportable à faire exactement le contraire de ce qu’on lui avait dit de faire. Oui, Wes pouvait être une vraie plaie et aujourd’hui, Maeve en faisait les frais. En effet, il avait eu une subite envie de voir Julia. Il détestait avoir ce sentiment d’inachevé, il détestait cette situation pour le moins latente qui s’éternisait. C’est pourquoi il s’était rendu machinalement chez Julia ce soir-là. Devant la porte de son appartement, il hésita une fraction de seconde avant de frapper. Et s’il était reçu comme un malpropre ayant ruiné l’amitié qui liait Maeve à Julia ? Et si elle le renvoyait immédiatement chez lui, en lui vociférant qu’il n’était qu’un crétin fini ? Il haussa les épaules. Ça ne serait ni la première, ni la dernière fois qu’il aurait été reçu de la sorte par une femme. C’est pourquoi il finit par toquer à la porte, espérant tout de même que Julia partagerait son avis sur la question. Il l’avait sentit lorsqu’il était avec elle, ils n’étaient pas si différents que ça l’un de l’autre. Lorsque la petite blonde ouvrit la porte d’entrée et qu’elle y découvrit Wes derrière, le jeune homme put lire la surprise dans ses yeux. Mais il nota tout de même ce mince sourire qui tentait de percer aux coins de ses lèvres rosies par le maquillage. Il sourit de plus belle. En la voyant, là, en face de lui, il comprit aussitôt ce qui lui avait plu la première fois. Elle était d’une beauté rare, elle était lumineuse. Et n’importe quelle personne pouvait lire en elle cette chose en plus, une faille, une blessure béante qui ne s’était encore refermée. Ceci intriguait clairement Wes. Son côté agent du FBI peut-être. « Wes, euh.. Salut. Qu’est-ce que tu fais ici ?! Et comment tu as trouvé où j’habite ?! » Lâcha-t-elle alors en fronçant légèrement les sourcils. Wes, qui n’était pas réellement près à avouer comment il avait su où habitait la belle haussa les épaules, gardant toujours son sourire charmeur aux lèvres, car il savait pertinemment qu’il faisait des ravages. Et il espérait que cela ferait cesser tout questionnement de la part de Julia. « Content de te voir aussi Julia. » dit-il amusé. Le ton de la belle traduisait à l’évidence de la surprise mais en aucune façon de l’animosité, ce qui rassura aussitôt Wes. Elle ne lui en voulait pas. « Maeve a laissé trainer un papier. » lâcha-t-il sans rentrer dans les détails. En réalité il avait aperçu son dossier au QG du FBI et il avait quelque peu laissé trainer son regard. Il n’était pas vraiment autorisé à faire ce genre de chose. Les dossiers du FBI étaient confidentiels et attribués à des agents de manière nominative. Ceux ne faisant pas parti du dossier n’avaient aucun droit d’agir de la sorte, mais en voyant le nom de Julia, il n’avait pu résister. Cependant, il préféra pour l’heure se contenter de lui dire que Maeve avait noté sur un bout de papier laissé sur le frigo l’adresse de la belle, sans même savoir si Julia avait partagé cette information avec Maeve. Ce n’était qu’une simple supposition qu’il espérait vraie. « Tu veux rentrer, j’allais commander chinois... C’est toujours plus sympa de manger à deux... » Le jeune homme haussa les sourcils. Bien qu’il avait espéré qu’elle ne lui en veuille pas, il ne s’était pas imaginé qu’elle en viendrait à l’inviter chez elle aussi facilement, sans qu’il n’ait fourni le moindre effort. Il lâcha un petit rire, presque inaudible, alors que son sourire ne cessait de grandir. « Si tu m’invites, je ne peux refuser. » dit-il avec un clin d’œil, patientant qu’elle n’ouvre la porte pour qu’il puisse entrer dans son appartement. Une fois chose faite, il entra, découvrant les lieux. Il ne put s’empêcher de poser ses yeux un peu partout, avant de faire volte-face et de faire face à la blonde. « Est-ce que ça veut dire que tu as décidé d’arrêter de m’ignorer ? » demanda-t-il presque amusé. Oui, il avait déjà déduit la réponse de lui-même, mais il avait besoin de l’entendre de sa propre voix. Il fourra ses mains dans les poches avant d’entamer le sujet qui fâche. « Maeve s’est calmée ? » Wes évitait ses derniers temps au maximum Maeve, c’est pourquoi il ignorait où la jeune femme en était.

» make it last forever friendship never ends (w/Julia)