◗ this is my kingdom come (heather)

 

i'm foolish, fragile, mind. i want all that is not mine

On dit que la vie ne tient qu’à un fil … Désolé mais je ne suis pas là pour vous prouver le contraire. On croit tous que nous sommes intouchables, et que la fin de nos jours ce n’est pas pour maintenant. J’étais comme ça, c’est exactement ce que je croyais. Mais ça c’était avant, quand je profitais de chaque jour comme si j’étais indestructible ou encore que j’étais le roi du monde. On est tous comme ça quand on est jeunes. Et même si ma flamme s’est éteinte, je ne vous en veux pas, de faire comme si rien ne pouvait vous arriver.

Les Gabe. Lors de sa naissance Heather ne savait pas évidemment dans quel contexte familial elle allait être embarquée. Elle était la seconde enfant du couple, et son frère arrivé avant elle n'avait qu'un an lorsqu'elle-même vit le jour. Elle ne savait pas non plus qu'elle venait d'atterrir dans une famille pour qui les apparences comptent, pour qui l'argent compte, pour qui tout n'est que prétention et vanité. Si son frère avant elle a toujours été attendu au tournant par leur père, ce ne fut pas le cas pour la jeune fille. En effet cette dernière a toujours été considérée comme une princesse, la fille à son papa comme diraient certain. Elle a grandi en idolâtrant son père et détestant son frère. Après tout, il n'était qu'à ses yeux qu'un parasite qui lui volait la vedette et elle n'aimait pas ça. Il ne ce passait pas un jour sans qu'elle et lui ne ce disputent, ne ce haïssent, ne ce traitent de tous les noms et ce fassent les coups les plus bas. « Je connais ce regard ... » avait un jour dit sa mère tandis qu'elle venait d'entrer dans le salon. Heather était le genre de petite fille à qui on aurait donné le bon dieu sans confessions, elle était parfaite en tout point jusqu'à la pointe de ses cheveux. Et si son père n'y voyait que du feu, sa mère elle n'était pas dupe. Elle était peut-être l'une des rares personne à voir clair dans son jeu, car si Heather n'aimait pas Ethan, il était évident qu'elle était une vraie peste avec lui. Elle avait continué à avancer dans le salon, s'installant aux côtés de sa mère avant de déclarer qu'elle ne voyait pas de quoi elle pouvait bien parler. Elle avait pris un livre qu'elle avait tranquillement commencé à lire, comme si de rien n'était. Sa mère l'avait observée un instant, consciente que sa fille venait de faire quelque chose, mais n'ajoutant rien. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'un cri avait brisé le silence « JE VAIS LA TUER ! » Si certaines personnes prenaient parfois ses quelques mots pour une menace, cela eut le don de donner un sourire immense à la jeune enfant qui restait concentrée dans son livre. Elle entendit son grand frère dévaler les escaliers en courant, et quand il arriva dans le salon elle n'eu pas besoin de le regarder pour sentir qu'il était fortement en colère. « Que ce passe t-il Ethan ? » avait demandé leur mère avec une douceur extreme. Son fils l'avait regardé avec un regard qui dépassait la colère et la rage avant de montrer la petite fille assise sur le fauteuil « Elle a tué mon poisson ! » Si ce qu'il venait de dire était totalement vrai, cela n'empêcha pas Heather d'agir de façon étonnée, c'était dans ses moments là que se révélaient ses talents d'actrice « Mah mais c'est pas vrai ! Maman je te promet que j'ai pas fait ça !! » Elle avait à cette phrase joint certains gestes, elle c'était levée, elle avait posé son livre et avait endossé un visage surpris, comme si elle ne voyait pas du tout de quoi il pouvait parler « Menteuse ! » Et il avait une fois de plus raison, bien sûr elle n'avait pas eu dans l'intention de tuer le dit-poisson. Elle avait juste voulu verser plus de nourriture qu'il lui en fallait afin de salir l'aquarium qu'elle savait qu'il venait à peine de laver. Seulement quand elle était venue voir ce que ça donnait quelques minutes plus tard, le poisson ne bougeait plus. Sa mère lui lançait à l'instant un regard qui voulait tout dire, elle l'avait démasquée. Cela la rendait parfois en colère de voir qu'elle n'arrivait pas à faire marcher sa mère dans ses combines, mais cela importait peu, elle avait une technique bien à elle pour faire que les choses aillent toujours en son sens « Je vais le dire à papa !! » Et c'était de cette façon qu'elle réglait tous les problèmes qu'elle rencontrait. Il était facile pour elle de confronter Ethan à leur père, car elle savait que c'était toujours elle qui gagnerait. Leur mère ne savait plus comment faire pour les calmer, et l'arrivée d'une petite soeur ne calma pas les choses. En effet, lorsqu'ils virent Lily arriver dans leurs vies, Heather compris rapidement qu'avec le temps elle pourrait s'en faire une alliée contre Ethan. Elle attendit patiemment, afin de tourner sa petite soeur contre son frère. C'était quelque chose qu'elle ne pouvait expliquer, ils avaient tous les deux un besoin constant de ne pas s'aimer, de ce haïr. Lily en grandissant ne choisis jamais aucune camps, car elle aimait les deux de la même façon, quelque chose que la jeune fille n'arrivait pas toujours à comprendre tout comme sa jeune soeur n'arrivait pas à comprendre qu'elle et son frère se détestaient. Mais pour Heather c'était quelque chose de normal, après tout, ils s'étaient détestés pendant plus de 13 ans, pourquoi en serait-il autrement ? La compétition et les disputes étaient les seules choses qu'ils partageaient, et si parfois ils arrivaient à enterrer la hache de guerre ce n'était que l'histoire de quelques heures mais jamais plus. Mais il paraît qu'en grandissant on acquit une certaine sagesses ... Elle n'a compris que tard que son frère n'était peut-être pas un ennemi. «  Tu vas ou ? » Il était 22h ce soir-là, et tandis que personne n'était à la maison elle s'était installée dans l'entrée pour lire. Il y'avait bien des endroits plus agréables pour lire, mais elle aimait être là car elle pouvait voir à travers la grande porte de verre les lumières de l'extérieur se refléter dans tout le couloir. Il ne l'avait pas vu, il avait avancé doucement espérant peut être qu'on ne l'entende pas, mais quand elle avait parlé il avait sursauté.«  Ca ne te regarde pas. » Sa réponse eu le don de la faire rire, ils avaient tout deux 14 et 15 ans a présent et les choses n'avaient pas changées. Elle savait ou elle allait, elle n'était pas bête, elle savait qu'il allait rejoindre sa bande de potes que leur père ne tolérait pas. «  Peut être, mais je ne crois pas que tu ai le droit de sortir à cette heure ci. » Et il savait qu'elle avait raison, il était la plupart du temps assigné a la maison alors qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Et si au début elle avait trouvé ça très drôle, avec le temps elle c'était rendu compte de l'injustice que c'était. Elle ne savait pas pourquoi leur père agissait ainsi, mais pour une raison qu'elle ne connaissait pas elle avait décidé de l'aider. «  Vas y, vas ou tu veux, je ne lui dirais pas que je t'ai vu. » Il avait eu l'air étonné par ce qu'elle venait de dire, après tout c'était normal, elle n'avait jamais été de son côté. Pour la première fois de leur vie le frère et la soeur n'étaient pas en train de s'arracher les cheveux. Il était resté un moment silencieux avant de lui bredouiller un merci et de partir. Et ce ne fut que le début d'une longue série (...) Quelques années ont passés, la vie a avancé. Heather à toujours eu un but dans sa vie, elle a toujours été une bonne élève non seulement parce qu'elle voulait faire plaisir à son père mais aussi parce qu'elle savait parfaitement ce qu'elle voulait faire. Il faut le dire, la jeune fille à toujours eu un caractère bien trempé, elle ne c'est jamais laissé marcher sur les pieds et ceci depuis son plus jeune âge. Il est difficile de faire d'elle ce que l'on veut, ou bien de la dévier de ses ambitions. Bref, c'est une fille que l'on n'a jamais réussi à corrompre. Depuis toujours elle avait dit clairement ce qu'elle voulait faire et elle s'y était tenu. Devenir politicienne était son rêve, assez étrange quand on la connaissait, on la voyait plutôt rêver de devenir princesse ou reine dans un pays fort fort lointain, peuplé de fées et de sirènes si possible ! C'est tout naturellement alors que lorsqu'elle fut en âge son père commença a l'intégrer dans ce monde qu'il connaissait si bien. Elle fit la connaissance au cours de soirées mondaines multiples de celle qui allait devenir par la suite sa plus vieille amie, Gabrielle, à elle deux elles faisaient un duo que l'on ne pouvait égaler. Et lorsqu'il s'agissait de décompresser elles n'étaient pas mal du tout ..« Et t'a vu les fesses de celui-là ? » Gaby lui montrait en un regard le magnifique blond accoudé au bar. Heather sourit et finit son verre cul sec avant d'aller aborder le dit jeune homme. Quand elle revint quelques minutes après rejoindre ses amies à la table qu'elles occupaient elle avait deux verres à la main prête à les vider rapidement « Il était gay ! » Les filles se mirent à rire tandis que la jeune Gabe vidait à nouveau ses verres. La soirée battait son plein, et ceci comme la plupart des samedis soirs qu'elles avaient l'habitude de vivre. Les semaines étaient toujours si intenses, elles devaient toujours être si impeccables et parfaites, que venu le week end il était impossible qu'elles ne pensent pas à se lâcher pour décompresser. Ça n'avait jamais été son genre d'agir ainsi jusqu'à présent, mais que voulez-vous, il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. Après une heure passée à rire, boire et danser, Gaby lui tapota finalement le bras une nouvelle fois « Regarde celui qui vient d'arriver, je suis sûr que ce serait tout à fait ton type ! » Heather refusa d'abord de regarder, après tout selon la jeune femme tous les mecs étaient typiquement le type de Heath'. Mais à force elle laissa son amie lui montrer de qui il s'agissait, et quand elle posa la première fois les yeux sur lui ça parut évident. C'était idiot de penser et agir ainsi, mais elle compris que ce type là était fait pour elle. « AHAH ! Tu vois, j'avais raison ! » c'était-elle écrié tandis qu'Heather riait de sa réflexion. Le reste de la soirée elle sentis un regard posé sur elle, c'était lui il ne la lâchait pas des yeux. Alors qu'elle était en train de commander des verres il vint l'aborder, ils parlèrent un instant, ils se mirent à flirter « Au fait, je m'appelle Tristan. » Comment ce type qu'elle venait à peine de rencontrer lui faisait autant d'effet ? Ils échangèrent plusieurs mots, et leurs numéros, et continuèrent de parler ensembles presque toute la nuit.

Nous traversons le présent les yeux bandés.(...) Plus tard seulement, quand est dénoué le bandeau et que nous examinons le passé, nous nous rendrons compte de ce que nous avons vécu et nous en comprenons le sens.  

« C'est toujours la même chose ! » il est en colère, comme il l'est a chaque fois qu'elle doit filer en vitesse. Elle arrive à lire sur son visage qu'il en à marre, marre de vivre ainsi et qu'elle ne lui laisse pas le choix. Elle s'affére dans la chambre du jeune homme afin de retrouver ses affaires dispersées un peu partout. « Ne commence pas Tristan, s'il te plaît ... » Ce n'est pas la première fois qu'il lui fait une crise de ce genre, et elle le sait ce n'est surement pas la dernière non plus. Cela fait quelques mois maintenant qu'ils sont ensembles, elle le sent cela est sur le point de devenir plus sérieux que quelques mois. Si il à déjà rencontré sa mère par pur hasard, elle n'a pas encore eu le courage de le présenter à son père foncièrement consciente de ce qu'il en penserait. « Quoi que je ne commence pas ? Mais tu pense que je vais rester assis et te regarder faire ? » il ce lève, laissant les draps tomber sur le plancher. Elle le regarde avec un regard qui lui dit de s'arrêter avant même de ne commencer, elle espère sincèrement que c'est ce qu'il va faire mais elle sent qu'il ne ce calmera pas comme ça. « N'y va pas ... » Il attrape sa main tandis qu'elle vient enfin de retrouver ses collants. Elle le regarde et lit toute la détresse qu'il éprouve. L'un et l'autre sont tombés amoureux, mais ils le savent, cette relation ne mène à rien. Depuis toujours Heather est consciente qu'elle ne pourra pas choisir l'homme avec qui elle finirait sa vie, elle a été élevée en sachant cela. Sa famille fait partit de ce genre de familles qui ne peux s'autoriser ce genre de choses, le genre de famille dans laquelle ont choisit qui vous allez épouser. Et cela ne la gênait pas, jusqu'à ce qu'elle rencontre Tristan. « Je dois y aller, ce n'est qu'un brunch ! » mais la réalité était autre elle le savait pertinemment ... Actuellement en études de droit, elle partageait ses journées entre les cours, Tristan et les soirées et autres événements organisés par sa famille. Elle savait que tout ses jeunes hommes qu'elle rencontrait à chaque fois n'était que des potentiels maris, des personnes que son père lui avait choisit afin qu'elle puisse les épousés au moment voulu. Cela la rendait folle, d'autant plus qu'elle savait avoir trouvé l'homme qu'elle voulait en la personne de Tristan, mais elle ce sentait incapable de lui faire face. Elle lui déposa un baiser rapide sur les lèvres et prit la direction de la salle de bain. Elle donna un coup de peigne dans ses cheveux en bataille, ce maquilla a nouveau et pris l'initiative d'enfiler une jolie robe en dentelle qui faisait ressortir son bronzage totalement artificiel, une fois ses chaussures enfilées elle sortit de l'appartement sans même retourner le voir afin de ne pas risquer qu'il la retienne à nouveau. Enfin arrivée au lieu de rendez-vous elle salua les quelques personnes qu'elle connaissait et avança d'un pas assuré dans l'immense jardin ou avait lui la réception « A te voir habillée comme ça, on pourrait croire que t'aime venir ! » la surprise ne fut que de courte durée puisqu'elle croisa le regard de sa soeur qui lui souriait malicieusement. Après l'avoir pris dans ses bras et avoir attrapé un verre de champagne elles avancèrent tranquillement dans un coin ou elles ne seraient pas dérangées et d'ou elles pouvaient tout voir. « Pas d'Ethan à l'horizon ? » les choses c'étaient tassées entre eux avec le temps, mais pas au point d'être proches comme ils l'étaient avec Lily. Celle-ci haussa les épaules avant de rejeter ses cheveux en arrière « Aux dernières nouvelles il était à Paris, Maman était ravie et n'a pas arrêté de lui demander qu'il envoie des photos ! » Heather leva les yeux au ciel, ce type avait vraiment la belle vie. A l'époque elle le détestait parce qu'elle sentait qu'il avait au sein de la famille plus d'importance qu'elle, il était le fils aîné, celui dont on attendait tout tandis qu'elle était reléguée à la seconde place et elle n'aimait pas ça. Pourtant aujourd'hui elle trouvait qu'il avait bien de la chance, car celle sur qui leur père comptait c'était elle et non sur lui qui faisait des voyages quand bon lui semblait. « La belle vie quoi ! » déclara t-elle avec une pointe d'amertume. Elles restent un instant silencieuses en regardant la foule d'invités s'agrandir. Si elle disait à Tristan qu'elle n'aimait pas à s'assister à ce genre d'événements elle mentait de toute évidence ... Elle ce sentait toujours plus à l'aise ici que lorsqu'elle ce trouvait avec les amis de son petit ami, avec les gens que l'on considérait comme étant ceux de son "monde" elle pouvait partager des débats plus qu'intéressant et échanger des idées quand a côté de cela les autres de son âge ne pensaient que soirées et sexe. Elle n'avait peut être que 18 ans aux yeux de certaines personnes mais elle savait ce qu'elle voulait pour sa vie, et ne laisserait pas grand chose se mettre en travers. Ou tout du moins c'était ce qu'elle avait pensé pendant un temps, avant que Tristan ne commence à remettre les choses en question. « Ou est papa ? » elle venait de voir sa mère discuter et rire avec une personne qu'elle ne connaissait pas, mais qui devait avoir un discours vraiment marrant pour qu'elle rit aux éclats de la sorte. Lily fronça les sourcils un instant regarda à droite et à gauche avant de finalement regarder sa soeur « Je suis arrivée avec lui, il m'a presque tout de suite lâchée pour aller parler avec un ami à lui, un certain Griffith ... » Heather acquise avec sérieux, un certain Griffith ? L'ignorance de sa soeur lui faisait parfois mal au coeur, mais elle ne pouvait lui en tenir rigueur, elle l'aimait comme elle était. Elle fut tout d'abord très excitée, parce que si Lily était ignorante à ce sujet, Heather elle savait parfaitement que Griffith n'était autre que Monsieur Appleby, cet homme qui faisait beaucoup entendre de lui dans la politique actuelle et qui avait derrière lui bon nombre de concitoyen dont elle, mais aussi parce qu'il était un ami proche de son père. Elle n'avait eu l'occasion que de le croiser lorsqu'elle était encore une enfant, elle ne savait pas si il ce souvenait d'elle ou non mais elle était peut être celle qui l'admirait plus dans la ville. Après avoir dit à Lily qu'elle revenait, elle prit donc l'initiative de trouver son père, ce qui ne fut pas si simple de toute évidence. Elle salua quelques personnes, ce força à sourire comme elle l'avait toujours fait avant de finalement ce rendre au buffet dans l'espoir d'attraper quelque chose de plus fort que du champagne « Tu m'a l'air d'être très heureuse d'être ici ... » persuadée d'avoir encore affaire à un relou que les parents sortent pour qu'il arrête de fixer son ordinateur, elle se retourne en levant les yeux au ciel prête à le remballer seulement ce n'est pas un de ses types là qu'elle rencontre. Non le jeune homme qui se trouve à présent devant elle est en train de lui sourire, d'un sourire qui à du en fait tomber plus d'une, qui à du lui valoir bien des succès. Un sourire au lèvres elle lui répond chaleureusement  « Qui est-tu pour prétendre me connaître ainsi ? » elle ce fiche une gifle mentalement, bon sang elle le sait, elle est en train de flirter, alors qu'elle est avec Tristan. On lui ramène un mojito et un nouveau sourire éclaire son visage « Miles, on m'a traîné ici aussi. » il commande une boisson pour lui avant de ce tourner a nouveau vers elle qui est déjà en train de déguster son cocktail. « Mais je commence à croire que j'ai bien fait de venir finalement ... » Aussi idiot que cela puisse être, elle minaude, elle le sait et elle ce sent idiote d'agir ainsi. Si Tristan était là, ce pauvre Miles aurait déjà prit un bon coup de poing dans la figure. « Moi c'est Heather. » Elle ne le sait pas, mais cette rencontre va devenir celle qui va tourner sa vie en cauchemar.

J’apprenais qu’un homme pouvait prendre quatre cents pages pour dire à une femme qu’il l’aime. Quatre cents pages avant le premier baiser, trois cents avant une caresse, deux cents pour oser la regarder, cent pour se l’avouer. A l’heure où on envoie des textos quand on a envie de baiser, je trouvais ça prodigieux, vertigineux, fou, démesuré, extravagant, insensé, grandiose…

Elle soupire à nouveau, son père parlait encore avec ses grands mots et ses grandes déclarations. Ethan n'est resté que quelques minutes au diner et cela l'a rendu dingue, peu habituée à prendre la défense de son frère, elle n'a pas changé ses bonnes habitudes et sincèrement elle ne veux pas s'en mêler, pas après s'être royalement engueulé avec son père quelques jours auparavant au sujet de Tristan. « Demain nous avons un repas avec les Appleby, il a intérêt de venir ! » elle n'aime pas quand il parle aussi froidement, aussi durement, comme il le faisait avec la plupart de ses employés. Mais ce n'est pas ce qui la marqua le plus, non ce qui retint son attention fut ce qu'il venait de dire. Il balançait cette information comme si personne n'avait rien de prévu le lendemain, comme toujours, pire encore il impliquait le fait qu'ils allaient rencontré les Appleby et le stress commença a monté jusqu'au cerveau de la jeune femme. « Quoi ? » Tristan avait prévu de l'amener au restaurant, il était sérieux à propos de ça alors que plus d'une fois elle lui avait répété qu'une soirée ensembles et tranquillement lui suffisait, après tout elle mangeait assez de nourriture fait par d'autres chez elle. Mais il avait insisté et elle avait pris l'initiative de lui faire plaisir, mais ce diner venait de toute évidence poser problème. « C'est indiscutable Heather, sache le. » Elle détestais quand il prenait ce ton là, quand il ne lui donnait pas le choix. Enfant elle avait adoré être la préféré, celle que son père passait son temps a privilégier, mais aujourd'hui les choses étaient différente. Elle le regarda un instant d'un regard noir mais sachant qu'elle n'avait plus l'âge d'élever la voix elle prit pour partir de finir son repas, et de sortir de table. Ce soir là elle ne préféra pas prendre la route, encore sous le coup de la colère elle appela un chauffeur privé et ce rendit chez sa meilleure amie qui l'attendais déjà dans leur bar favoris. Alicia Pratt n'était pas moins bien logis qu'elle, étant la fille du maire de la ville elle connaissait presque les mêmes problèmes que les siens, et elles adoraient toute les deux ce retrouver pour parler de leurs pères exigeants « Tu sais je n'insinue pas qu'il ai raison, mais Tristan n'est pas vraiment le gendre idéal Hety ! » la jolie brune en face d'elle est déjà en train de siroter son mojito fraichement servit quand elle prononce ses mots, Heather la regarde un instant interdite. Sa meilleure amie n'a jamais approuvé sa relation avec le jeune homme, ou tout du moins elle trouvait cela drôle de voir Heather avec un type insignifiant sur l'échelle sociale tant que c'était pour rigoler, ce qui n'était clairement plus le cas aujourd'hui. Sentant le regard choqué de la jeune Gabe elle lève les épaules « Tu l'a bien vu ? Franchement tu a rencontré ses parents, ils ne conviennent pas du tout dans notre monde. Je comprends ce côté Roméo et Juliette t'attire mais on est dans la vrai vie là. » Au final ce que dit Ali' n'est que la stricte vérité elle le sait au fond d'elle, mais refuse encore aujourd'hui d'y croire. Un instant son téléphone vibre dans sa poche, son père lui a envoyé un sms pour lui dire de ne pas rentrer tard, et Tristan lui en à envoyé un autre pour lui demander si la réservation tenait toujours . « J'en ai marre ! » soupire t-elle en laissant tomber le dit téléphone sur le bar devant elle. Elle était aux yeux de son père la digne héritière de la famille, ce qui parfois la faisait encore plus haïr son frère qui était finalement plus libre de ses mouvements qu'elle ne l'était, depuis toujours elle avait su que sa vie était toute tracée mais ne pensait pas vraiment qu'elle n'aurait aucun choix. Elle attrape son prote mojito à la fraise et les premières gorgées l'apaise un peu « Alors quoi l'amour est un concept surfait maintenant ? » Une paille dans la bouche elle passe sa main dans sa chevelure blonde qui lui arrive devant la figure tandis qu'Alicia acquise tout en poussant son verre, prête à en commander un autre. Le serveur la regarde assez réprobateur, si la plupart du temps on reconnait un peu Heather en ce qui concerne Alicia c'est constant, mais fini par accepter sa demande sous le regard noir de la jeune femme. « Dans deux mois tu l'aura oublié ton Tristan, je te le dis ! » Leur fin de soirée fut assez lamentable, si bien qu'on du la porter jusque dans sa chambre et en toute discrétion pour que son père ne la découvre pas dans cet état. Enfin allongée dans son lit douillet et confortable elle envoie un dernier texto (...) « Putain Heather qu'est ce que t'a foutu! » la voix de sa soeur résonne dans toute la pièce, elle ce relève d'un coup très vite rattrapée par un mal de tête qui semble la lui couper en deux. Le soleil est déjà plus que présent dans la pièce, tandis qu'elle se frotte les yeux afin d'adapter ses derniers à cette nouvelle luminosité. Elle n'a pas besoin de ce regarder pour comprendre qu'elle doit avoir les cheveux en bataille, du maquillage jusqu'aux genoux et le reste du visage qui fait peur. Quand elle parvient à murmurer un grognement qui ressemble plus à une bête sauvage qu'a la Gabe qu'elle est, elle sent les mains tièdes de sa soeur ce poser sur ses bras  « Ton idiot de copain à taper scandale devant la maison pendant une demi heure. » cette simple phrase à le don de la faire réagir, elle ouvre finalement les yeux tournant vers Lily un regard affolé. Cette dernière soulève les draps de sa soeur sans ménagement « Je m'en suis occupé, je lui ai dit que tu étais à la bibliothèque en train de bosser, et papa était déjà partit. » Tout en disant cela elle l'aide à sortir de son lit et bien trop occupé à gérer les informations que Lily vient de lui donner sur les événements passés elle ne s'en rend compte qu'une fois debout et la regarde incrédule « Merci Lil' » un regard sur cette dernière lui fait comprendre que quelque chose cloche, elle porte une robe a volant grise, a ses cheveux roux attachés en queue de cheval et est maquillée. Un instant elle s'apprête à lui demander pourquoi elle est si bien habillé quand un éclair de lucidité la frappe tout à coup « Oh mon dieu les Appleby ! » En un instant elle retrouve toute la vitalité que son corps peu lui donner et ce précipite à la salle de bain privé adjacente à sa chambre, un rapide coup d'oeil dans le miroir lui fait découvrir qu'elle ressemble plus à un cadavre qu'autre chose, elle met rapidement l'eau a coulé et entreprend d'enlever son débardeur en vitesse suivit de près par son shorty « T'a que trente minutes, bouge tes fesses de baleine ! » elle insulte mentalement sa soeur au moment même ou l'eau tiède dégouline le long de ses cheveux. Elle ne se prépara jamais aussi vite, d'ailleurs elle du faire appel à de l'aide pour sécher et lisser ses cheveux indisciplinés tandis qu'elle tentait de recouvrir ses folies de la veille, elle prévoya d'ailleurs d'envoyer un sms à Alicia afin de la réprimander pour l'avoir faite autant boire tout en sachant qu'elle avait un repas le lendemain. Quand ses cheveux furent enfin en place le long de sa colonne vertébrale et son visage potable elle attrapa à la volé un robe noire Valentino et des escarpins de la même couleur qui feraient très bien l'affaire, c'était la première fois qu'elle ce rendait chez les Appleby et ne voulait pas faire mauvaise impression. Lorsqu'elle fut fin prête elle arriva presque en courant dans le salon sous le regard amusé de sa soeur «  Moins ridicule qu'hier soir, quel exploit !» elle ce tourne vers son frère d'abord étonnée qu'il soit là, et puis finalement lui tire la langue. Réaction des plus puérile, d'habitude elle lui répond avec plus de répartie mais pour le coup elle sait que cela ne servirait à rien. Quand leur voiture est enfin prête ils quittent la demeure pour rejoindre la limousine qui les attends dehors, si Lily s'y engouffre avec joie et qu'Ethan grimace elle ce tourne un instant vers Steve, leur chauffeur, « On ne va pas chez les Appleby ? » ce dernier secoue la tête, lui indiquant que Monsieur Gabe lui a donné un nouvel itinéraire pour une soirée en ville. En un instant elle ce sent bien plus soulagé que ce qu'elle ne l'était avant, si elle avait été plus qu'excitée de rencontrer les Appleby, aujourd'hui n'était de toute évidence pas le bon jour elle le savait. Elle s'engouffra alors dans la limousine ou se trouvaient déjà son frère et sa soeur, cette dernière l'interrogea du regard et Heather lui fit part du changement de plan opéré par leur père. (...) Comme bien souvent la soirée prenait place dans un lieu historique de la ville, alors que la voiture ce gare et qu'on lui ouvre la porte elle maudit les photographe présents qui la bombarde de photos, et avance rapidement jusqu'à l'entrée presque aussi rapidement qu'Ethan tandis que Lily prend un plus le temps de poser. On lui sourit et la laisse passer, s'attendant à ce que son frère la suive elle ce tourne un instant quand elle voit que la réception est en train de chercher sur le registre « Mon frère, Ethan Gabe. » déclare t-elle en souriant chaleureusement aux jeunes femmes présente ici en attrapant le bras de son frère et glissant le sien dessous. Cela l'étonne encore parfois qu'on ne le reconnaisse pas tout de suite, bien sûr rares sont les fois ou il les accompagnent à ce genre de soirées mais tout de même ... «  Tu ne tient pas sur tes talons ?» demande t-il tandis qu'elle prend plus appuie sur lui qu'elle ne le pense alors qu'ils attendent Lily. Elle lève les yeux au ciel « Un simple merci suffit tu sais ! » répond t-elle plus sèchement qu'elle ne s'y était attendu. Un regarde devant eux lui fait comprendre que tout le gratin se trouve ici, et un instant elle maudit son père de lui avoir tendu ce piège. Le regard de son frère lui fait comprendre que lui aussi est en train de maudir leur géniteur. «  Si t'a besoin d'aide pour marcher, t'a qu'a demander !» souffle alors Ethan, et tandis qu'elle s'attend à ce qu'il la lâche il ne le fait pas. Quand Lily arrive enfin, prête a faire son entrée dans la salle avec eux, Heather constate avec surprise que son frère n'a toujours pas lâché son bras et qu'il l'aide malgré tout à avancer sans encombres. On leur propose du champagne qu'elle décline avec politesse tandis que Lily et Ethan en prenne volontiers une coupe, un rapide balayage de la pièce lui apprend les familles présentes et rapidement elle avise sa meilleure amie à peu près dans le même état qu'elle faisant illusion d'écouter ce que l'héritier des McGiben est en train de lui dire, elle sait que la laisser seule avec lui est une pire punition que de lui passer un savon pour la veille. Doucement ils ce dirigent vers leur père tandis que ce dernier leur fait signe, un instant elle sent son frère ce figer à ses côtés, dans un regard compréhensif elle ce détache de lui comprenant qu'il n'a pas forcément envie de ce mesurer à leur père maintenant et prend l'initiative de marcher seule, mettant en place son rôle de composition : celui de la fille parfait de Marc Gabe, qui ne c'est pas du tout pris une cuite la veille au soir. Alors qu'elle atteint enfin ses côtés elle ce rend compte que les personnes avec qui il parle sont les Appleby et son sang ne fait qu'un tour quand ils la présente, elle sourit à Griffith Appleby de toute ses dents ou presque en bafouillant que c'est un honneur de le rencontrer. Celui-ci lui retourne le compliment, avant d'interpeler quelqu'un à son tour, quand le jeune homme arrive jusqu'à eux elle sent son ventre totalement ce retourner « Oui bien sûre que je la connais.» L'entend t-elle dire tandis qu'elle est déjà en train de ce perdre dans son regard. La dernière fois déjà elle avait eu la même réaction, tel une gamine idiote elle était comme hypnotisé par ce type qui se trouvait donc être Miles Appleby. Elle cligna des yeux un instant et la réalité la frappa à la figure quand elle entendit parler de mariage, de robe, elle mit un certain temps avant de comprendre que les propos qui étaient en train de ce tenir n'étaient pas une blague et au moment ou tout cela était en train de devenir réel à ses yeux c'est Miles qui parla le premier, lui enlevant presque les mots de la bouche, déclarant qu'il ne voulait pas ce marier. Elle le regarda partir, regarda ses parents qui étaient déjà en train de dire à Griffith que ce n'était pas grave, que ça allait s'arranger et plutôt que d'écouter ses anneries elle décida de partir après Miles pour lui faire comprendre qu'elle partageait le meme opinion que lui. C'est à ce moment précis qu'elle découvre que cette homme qui faisait naître des papillons dans son ventre qu'elle ne voulait pas forcément présents n'était qu'un idiot de plus, pour ne pas partir dans plus de vulgarité, et qu'elle décida de le placer dans le top trois des personnes les plus détestables de cette ville.

 

Stars tangled in her hair whenever she palyed in the sky

La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement.

Les choses étaient allées si vites, elle n'avait jamais soupçonné qu'on souhaiterait la marier à qui que ce soit. Enfin si elle le savait, elle savait qu'un jour cela allait arriver, mais ses parents savaient qu'elle avait un petit ami, ils savaient qu'elle voulait faire passer sa carrière avant le reste ... L'annonce était tombée tel une gifle, alors qu'elle avait encore la gueule de bois cela l'avait bien réveillée pour le coup. Elle avait un instant regardé cet idiot de Miles partir et était retournée auprès de ses parents s'excusant d'être partie comme la gentille fille qu'elle était, sa soeur la regardait en attente de réponse face au scandale qui venait d'exploser mais elle lui fit signe que tout allait bien. Elle avait adopté la stratégie qui s'offrait à elle : paraître outrée et blessée. Après tout c'était évident que Miles était assez remonté pour ne pas accepter ce mariage, et si elle ne voulait pas non plus ce marier avec lui elle n'allait pas le montrer à ses parents, elle allait jouer la carte de la fille qui aurait été prête à ce marier avec l'héritier des Appleby et qui se trouvait maintenant blessée dans son amour propre. C'était, elle le savait, le rôle de sa vie. Ce soir à elle ce laissa tomber dans son lit, ne prit même pas la peine de ce démaquiller ni même de ce déshabiller et s'endormit presque automatiquement. Les jours qui suivirent s'enchaînèrent assez rapidement, elle ne sait pas comment mais la rumeur d'un mariage entre Miles Appleby et Heather Gabe faisait la une des journaux, rapidement on la retrouva à son école et commença a la suivre pour avoir des réponses concrètes. Elle était habituée à ce genre de choses, elle vivait avec puisque cela avait toujours fait partit de sa vie. Rapidement Tristan vint vers elle, lui indiquant que si elle vivait bien comme ça ce n'était pas son cas à lui, et pour la première fois de sa vie elle connu ce que l'on disait quand on parlait de coeur brisé. Rapidement elle prit l'initiative de ce plonger entièrement dans le boulot, elle voulait être la meilleure et montrer à ses parents qu'au final elle n'avait besoin de personne pour réussir sa vie, et surtout pas d'un mari qui ne saurait pas l'apprécier à sa juste valeur. Ce jour là elle travaillait depuis plus de trois heures sur les lois en rigueur à l'étranger, elle n'en pouvait plus, avait une envie irrépressible de donughts et était en train de lutter contre l'envie d'appeler Mariella pour qu'elle aille lui en chercher quand son portable sonna sur son lit. Elle quitta automatiquement son bureau et plongea sur son lit avant d'attraper le téléphone, un coup d'oeil à l'écran lui montra qu'elle ne connaissait pas le numéro aussi hésitât t-elle un instant à répondre. Elle avait déjà changé de numéro plus d'une fois a cause d'appel incessants de journalistes, pourtant elle su qu'elle devait répondre. « Mademoiselle Heather Gabe ? » elle c'était attendu à entendre une voix criarde l'agressant presque, pourtant il s'agissait d'une voix féminine cette fois, douce et calme qui n'avait rien avoir avec un journaliste ou un bloggeur idiot! Elle confirma qu'elle avait bien la bonne personne au téléphone « Bien, veuillez patienter Monsieur Appleby vas vous prendre dans quelques minutes. » Que quoi qui ? Elle resta incrédule un instant avant d'entendre une douce musique - du Lully- mise là pour la faire patienter. Elle se redressa sur son lit, prenant tout à coup un air des plus sérieux, comme si elle allait rencontrer le procureur en personnes. Et puis la musique s'arrêtât « Bonjour Heather, désolé de vous avoir fait patienter. » La voix grave de Monsieur Appleby emplit rapidement le combiner, elle hocha la tête et ce rendit compte que c'était inutile « Oh non ne vous en faîtes pas! » Elle était pétrifiée, elle ne savait pas pourquoi il l'appelait, qu'est ce qui lui voulait, mais si Griffith Appleby prenait la peine de vous contacter en personne ce n'était pas pour une discussion de courtoisie elle le savait, tout le monde le savait, alors pourquoi ? « J'ai entendu dire que dans le cadre de tes études tu devais faire un stage, je comprendrais que tu ai déjà choisit de le faire avec ton père cependant je voudrais te proposer de le faire dans mon service ... » Elle mit un certain temps a assimiler ce qu'il venait de lui dire! En effet, dans le cadre de ses études elle devait trouver un stage sur six mois qui compterais en majorité pour son examen final, si certaines personnes avaient eu un mal fou à trouver ou est-ce qu'elles allaient le faire, Heather elle avait déjà trouvé le parfait stage dans le cabinet de son père. Beaucoup c'était précipités aux portes de Marc Gabe en espérant peut être avoir une place tout en sachant que sa fille serait sur la liste, et de toute évidence personne ne c'était vraiment attendu à être pris. Marc avait été catégorique la dessus, il ce fichait des autres, si il y'avait une personne qui avait la bonne place dans son entreprise c'était elle et personne d'autre. « Je ... Vous ... Vous ? » Heather était de manière générale d'une éloquence parfaite, elle était la meilleure de sa classe en oral et plaidoirie, elle ne ce laissait jamais marché sur les pieds que ce soit dans le cadre du boulot ou dans la vie de tout les jours. C'était une force née comme aimait souvent la qualifier son père, mais là elle ne trouvait plus ses mots. Toute sa vie elle avait admiré avec envie le parcours de Griffith Appleby, elle avait rêvé d'être comme lui et savait pertinemment que c'était  impossible. Beaucoup de jeunes femmes l'aurait détesté après qu'il ai pris la décision pour elle d'un mari et d'une vie toute tracée, mais sa colère a elle était plus dirigée vers le dit-fils que vers le père. Aucun stagiaires n'était accepté par Monsieur Appleby, jamais ...  « Je suis tout à fait disponible Monsieur !» déclara t-elle rapidement. Elle savait que son père comprendrait, et si ce n'était pas le cas, il s'en remettrait certainement. « Parfait, je vous repasse donc mon assistante. Passez une bonne journée Heather. » Elle n'eu pas le temps de le remercier que la jeune femme a la voix douce repris la parole. Elle mit un certain temps une fois sa conversation terminée à ce rendre compte de l'offre qui ce présentait à elle, sans qu'elle n'ai rien demandé. Son père accueillit la nouvelle, pas forcément bien mais il ne pu aller en son encontre, car il savait très bien que n'importe quel stage avec son ami serait bien plus bénéfique pour sa fille. Cependant il ne lui parla plus beaucoup pendant un certain temps, refoulant surement la peine qu'il avait eu en apprenant qu'elle avait préféré passer ce stage avec Griffith qu'avec lui. Pour son premier jour elle fut plus stressée que jamais, elle n'était pas le genre de fille a perdre ses moyens à la moindre occasion, bien au contraire connue pour garder la tête haute et froide elle était toujours celle qui prenait la parole et était la meilleure dans les épreuves orales. Pourtant arrivée devant le bureau de son nouveau patron, elle c'était sentit flagada et molle a la limite de faire rapidement demi-tour avant de reprendre ses esprits et affronter celui qui était jusqu'à présent son idole. Les journées qui suivirent furent un partage de merveilleux et de cauchemar. Habituée depuis toujours a travailler non stop il s'agissait a ce moment la d'une toute autre charge de travail, si elle pensait pouvoir avoir parfois accès a des affaires c'était ce mettre le doigt bien profond dans l'œil ! Elle organisait le planning de monsieur Appleby, prenait ses appels et rendez vous, et plus que tout elle devait supporter son humeur exécrable venant a regretter de ne pas avoir choisir de faire le stage avec son père. Ses collègues ne lui prêtait aucune attention, ou du moins ils ce contentaient de parler sur son dos, elle était la première stagiaire a arriver ici par magie alors que chacun d'entre eux avaient du faire leurs preuves afin de travailler au sein de l'immeuble. Elle entendait souvent son nom murmure dans les couloirs et pas de façon sympathique. Un jeudi elle craqua finalement, elle détestait les jeudi qui se passaient toujours plus ou moins mal pour une raison inconnue, le choses ne se passaient jamais comme elles devaient ce passer et c'est ce qui a la fin de la journée la faisait déjantée. Ce matin la elle arriva en courant dans le couloir du palais de justice trois gobelets Starbuck remplis de cafe bien chaud avec les prénoms de chacun de ses destinataires inscrit dessus au feutre noir, elle ce fraya un chemin avant de retrouver Griffith qui après avoir récupéré son cafe la gratifia d'un merci avant de finalement lui demander de lui ramener un dossier. Elle se mît a courir dans le sens inverse prenant une pause dans l'ascenseur pour remettre ses cheveux en place, arrivée a son étage elle remarqua que beaucoup de ses collègues étaient en cercle en train de boire leurs cafés  « A défaut d'avoir un mari elle aura au moins obtenu un job la princesse» elle passa sans rien dire, bien sur plusieurs fois cela lui avait traversé l'esprit, pourquoi l'avait-il prise alors qu'il ne prenait jamais de stagiaires ? Elle c'était naïvement convaincue qu'elle avait du potentiel et qu'il avait vu ça et non pas pour excuser le comportement puéril de son fils. Après tout cela faisait déjà trois ans que cet idiot avait prit la fuite ... Et si il l'avait vraiment fait ? Plutôt que de diriger sa colère sur ses collègues ignorants elle continua son boulot et attendu le retour de celui qui était maintenant son patron pour diverger le vrai du faux « Puis-je avoir une conversation avec vous monsieur ? » a t-elle finalement déclaré après lui avoir passé le nouveau dossier complet, un instant il relève le regard de son écran afin surement de détailler si ce qu'elle s'apprête à dire est important ou non, et au vu de son regard fini par tout lâcher et l'inviter à s'installer, il est prêt à l'écouter. D'habitude elle ce sent si petite et fragile en face de lui, mais aujourd'hui la colère a tout balayé sur son passage aussi décide t-elle de ne pas y aller par quatre chemins. « M'avez-vous engagé parce que vous aviez honte que votre fils ne veuille pas m'épouser ? » Il reste calme, finalement elle ce demande si il n'attendait pas ce moment, si il n'a pas une phrase toute prête dans sa tête pour lui répondre, l'embobiner comme il sait si bien le faire. Pourtant il ne la quitte pas du regard et semble chercher ce qu'il pourrait dire ou non, finalement il inspire tandis qu'elle ce rend compte qu'elle ne respire plus depuis un moment. « Oui. » répond t-il finalement. Elle c'était attendu à bien des réponses mais clairement pas à celle-ci, elle était finalement déçue. Parce que c'était vrai, parce qu'il n'en avait eu rien à faire de ses compétences, parce qu'il c'était abaissé a faire jouer ses relations pour tenter de redorer le blason familial ternit par Miles. A cet instant elle à envie de ce lever, de lui dire que si Miles ne c'était pas rebeller contre lui elle l'aurait certainement fait pourtant elle reste là sous le choc. « Je vous ai engagé pour cela au début, et je ne comptais pas vous garder. Cependant mademoiselle Gabe, vous avez su faire vos preuves sinon vous ne seriez pas resté avec moi depuis tout ce temps. Je ne vous donne pas ses dossiers à monter pour vous faire crouler de travail mais parce que vous êtes douée, et que vous êtes un atout essentiel dans cette équipe. » Elle le regarde encore plus choquée, il avait totalement retourné la situation. Pendant ses dernières années elle n'avait pas eu de vie en dehors de son métier, ses parents et sa famille l'avaient déploré plus d'une fois mais elle n'en avait eu que faire parce qu'elle faisais quelque chose qu'elle aimait et qui allait surement lui servir de tremplin. Et puis il avait tout détruit en lui avouant qu'il avait fait cela pour racheter l'action de son fils qui semblait l'avoir plus blessé lui que n'importe qui d'autre dans l'histoire ! Et maintenant il lui dit qu'elle travaille bien ... Pourtant tout ce qu'elle a l'impression de faire c'est des photocopies, et aller chercher des cafés. « Ecoutez Heather les campagne électorales vont bientôt avoir lieu, et nous allons en faire partit. J'ai été contacté par le candidat démocrate, seriez-vous prête à vous lancer la dedans avec nous ? » Cet instant allait être décisif pour le reste de sa vie elle le savait, elle ne savait pas ce que serait sa réponse mais après qu'elle l'ai donné plus rien ne serait jamais pareil.

La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ?

Elle ne s'y faisait toujours pas, ils avaient gagnés. Bien sûr elle vous dira qu'elle n'en à jamais douté, qu'ils étaient obligés de gagner mais sincérement elle avait eu un doute à un moment donné. Elle n'avait jamais eu aussi peur et n'avais jamais été autant stressée mais cela avait payé, ils y étaient arrivés et aujourd'hui elle pouvait être fière d'elle. « J'voudrais porter un toast ! » En train de discuter avec son amie, elle ce tourne vers sa soeur qui à déjà bien bu - comme toute les personnes présentes ici - et qui est maintenant debout un verre à la main. Tout le monde la regarde, elle est habituée puisque tout le monde ce retourne toujours sur son passage. Elle regarde Heather un sourire tendre aux lèvres et une étincelle de joie dans les yeux, mélangé à de la fierté « A ma soeur, la nouvelle reine du parti ! » ses quelques mots sont accueillis par des rires, des applaudissements. Heather ce lève pour prendre sa soeur dans ses bras avant de lui chuchoter un merci dans l'oreille. Et décide d'aller ce servir à boire, un nouveau verre de champagne ne lui fera pas de mal elle le sait, elle le sent. Son père lui a déjà fait le discours du père si heureux et si fière, et si pendant toute ses années le fait qu'elle ai choisit son meilleur ami plutôt que lui n'était plus en travers de sa gorge. Jamais elle ne c'était sentie aussi entourée, aussi heureuse et pourtant quelque chose semblait lui manquait elle le sentait au fond d'elle. « Ravisante, et politicienne ! Aurais-je trouvé la perle rare ? » des approches de drague elle en à entendu, mais celle là dépasse de loin toute celles qu'elle a déjà entendu. « Je vous demande pardon ? » Le jeune homme qui se trouve devant elle est éblouissant, peut être un peu trop finalement seulement un instant elle ce surprend à le contempler. « Luke Stevens, pas la peine de me dire qui vous êtes j'ai lu votre parcours dans la presse. » Il lui sourit comme si tout lui était déjà acquit, comme si il savait de source sûre qu'elle repartirait avec lui ce soir. Le serveur lui amène sa coupe et elle ce tourne vers lui, le remerciant dans un sourire « Cependant permettez-moi de vous inviter à la meilleure soirée que vous n'aurez jamais passé. » Elle lève les yeux au ciel, avant de ce tourner à nouveau vers ce prétendant qui commence à lui casser les bonbons. Elle s'approche un peu de lui, arborant toujours ce même sourire aux lèvres « Vous avez tout lu de moi dans la presse hein ? Je crois que vous avez raté la partie ou je dis ne pas supporter les hommes prétentieux ! » Le laissant là comme un idiot elle retourne vers ses amis, avant d'apercevoir le regard désapprobateur de sa meilleure amie, elle n'a pas besoin de l'entendre pour savoir ce qu'elle est en train de penser, que c'est du gâchis et qu'elle idiote de ne pas craquer pour un homme comme lui. Elle le sait parce que c'est ce qu'elle lui répète depuis plusieurs années déjà, celle qui n'approuvait pas vraiment sa relation avec Tristan à une époque la poussait aujourd'hui dans les bras de n'importe qui. C'était un fait établi, ses parents n'interféreraient plus dans ses relations si elle ne faisait pas non plus n'importe quoi. Ils ne l'avaient pas dit clairement mais l'avaient relativement sous entendu, et puis de toute façon ils connaissaient bien la nature capricieuse et exigeante de leur fille pour savoir que jamais elle ne choisirait un mauvais gars avec qui construire sa vie. Cependant bien entendu comme l'avait souvent déclaré sa petite soeur, elle avait aussi le droit de s'amuser avant. Pourtant elle n'en avait pas envie, elle était bien sortit avec cet avocat prometteur pendant quelques mois mais la campagne les avaient beaucoup éloignés avant qu'il ne mette un terme à leur relation. Elle évita Alicia sans vraiment le cacher, si bien que celle ci lui tira la langue avant de revenir à sa conversation avec un des beaux jeunes hommes qui les accompagnaient. Elle avala rapidement son verre de champagne et ce dirigea vers sa soeur qui parlait avec Gaby pour lui indiquait qu'elle devait rentrer. Celle-ci râla lui indiquant qu'il n'était que onze heure du soir, qu'elle faisait sa vieille fille mais Heather lui fit entendre raison quand elle lui annonça qu'elle devait être tôt au bureau le lendemain matin. Elle salua tout le monde avant d'aller attraper un taxi qui la ramena chez elle, elle retrouva enfin l'ambiance douillette de son appartement a peine eut-elle ouvert la porte. Rapidement elle ce débarrassa de ses chaussures qu'elle laissa à l'entrée, détacha sa longue chevelure blonde et attrapa la télécommande pour allumer la télé sur la chaine en continu des informations, on parlait encore de la réussite écrasante du nouveau président et cela la fit sourire à nouveau. Elle l'avait rencontré plusieurs fois, elle l'avait trouvé si décontracté et sympathique et c'était sentit aussi idiote que possible à chaque fois qu'il c'était adressé à elle, elle était pire avec lui que ce qu'elle avait pu être avec Monsieur Appleby à une certaine époque. Elle attrapa un coca dans le frigo qui lui ferait un bien fou après l'alcool qu'elle avait avalé et ce dirigea jusqu'à son téléphone pour écouter les messages qui devaient avoir été laissés pendant son absences. Parmis eux elle reconnus la voix de sa mère lui indiquant qu'elle ne devait pas oublié le repas prévu chez les Miller le week end suivant, un message laissé par mégarde par Alicia qui n'avait pas du ce rendre compte que son téléphone avait composé le numéro de sa meilleure amie tandis qu'elle parlait ongles avec son esthéticienne et puis le dernier la laissa un instant sous le choc Salut c'est moi (...) Ethan! Ecoute, c'était juste pour te dire que ... enfin j'ai vu à la télé ce qui c'était passé pour toi alors bah euh- félicitations ! (...) bon allez à plus. Le répondeur lui indiqua qu'elle n'avait pas de nouveau messages mais elle était toujours sous le choc d'avoir entendu la voix de son frère, ils ne c'étaient pas vus depuis près de six mois, et le fait qu'il l'appelle pour la féliciter n'était pas commun. Pourtant elle ne pu s'empêcher de sourire pour une raison qui lui était inconnue. (...) « Holland, tu est superbe ! » déclara Heather en voyant la cadette des Appleby ce frayer un chemin vers elle. Elles avaient eu l'occasion de ce rencontrer plusieurs fois mais n'avaient jamais vraiment beaucoup discutés ensembles, et c'était dommage car elle semblait être une personne très agréables. « Et toi donc ! » Elles assistaient à une énième soirée, Heather était incapable de dire depuis quand elle assistait à des soirées comme celle-ci mais une chose était sure elle n'était pas une débutante. Quand Griffith avait débarqué dans son bureau en lui indiquant que le soir même ils devaient ce rendre à cette soirée, elle avait rapidement fait appel à sa styliste personnelle pour que celle-ci s'occupe de lui trouver une robe et tout l'attirail qui allait avec. Elle ne pouvait ce permettre de porter la même robe, c'était ce genre de détail qui ne la dérangeait pas quand elle n'était que Heather Gabe, mais qui aujourd'hui était important puisqu'elle était aussi le porte parole de Griffith Appleby, procureur général des Etats Unis. Elle était rapidement passée chercher la robe avant de filer chez le coiffeur, ce dernier avait bouclé ses cheveux et avait maquillé son visage de façon très légère et subtile. Elle était finalement rentré chez elle pour enfiler une magnifique robe vintage blanche prêt du corps, parsemée de perles nacrées, qui lui laissait un décolleté raisonnable et s'étendait derrière elle de quelques centimètres. Elle était venue en limousine comme la plupart des personnes ici présentes, et avait longtemps suivit Griffith et leurs quelques associés avant de s'attarder sur le bar afin de prendre un cocktail qui l'aiderait à rester en forme. Elle avait passé la plupart de sa journée à organiser les futurs actions de son patron, aussi avait-elle encore dans la tête des mots de discours ou encore des lieux qu'elle devait appelé et devait ce la vider avant de la sentir exploser. Aussi prit-elle la décision de vider son verre d'abord ... Balayant la foule du regard, prête a repartir dans des débats houleux ou bien au contraire sympathique elle sentit alors un regard peser sur elle, suivant son instinct elle tomba finalement sur celui qui l'observait et pendant un instant elle cru lâcher son verre. Miles Appleby. Ce goujat qui l'avait totalement humiliée, qui avait fait les choses n'importe comment, ce type qu'elle trouvait idiot et ... Bon sang, elle sentit une sorte chaleur monter en elle dont elle ne connaissait pas du tout la provenance, et quand elle croisa son regard elle sentit son estomac ne faire qu'un tour. Un instant elle eu l'impression que le temps c'était arrêté qu'ils n'étaient plus que tout les deux dans cette pièce pourtant elle savait que ce n'était pas ça, du tout. Elle le vit attraper une jeune femme de manière assez intime ce qui eu le don de l'énerver, et avant qu'elle n'ai pu reconnaître les fondements de cette colère une voix la remmena a la réalité « Heather ? » La jeune femme regarda la personne qui lui parlait, apparemment ce n'était pas la première fois qu'Holland l'interpelait et si elle secoua la tête pour montrer qu'elle était vivante, elle ne fit pas cas de savoir ce qu'elle avait bien pu lui dire avant. « Ton frère est ... » Elle entendit sa propre voix, tendu et crispée et reprit réellement ses esprits. « Ton frère est présent . » Elle savait que Miles était en ville, elle savait qu'il avait choisit d'intégré le parti républicain, elle savait toute ses choses mais elle n'avait pas eu l'occasion de le voir, et finalement elle s'en était très bien porté. Quelques années étaient passées et pourtant ... « Oh oui je le vois ! » quand elle sembla l'avoir trouvé, le regard d'Holland s'illumina, elle semblait si heureuse de le savoir ici. Elle s'excusa et partit à sa rencontre, elle la suivit du regard un instant et ce ravisa ne tenant pas à ressentir ses choses particulièrement étranges qu'elle avait ressentit quelques minutes auparavant et entreprit de rejoindre un groupe qu'elle connaissait. Ce soir là elle ne trouva pas le sommeil bien trop perturbée par ce qu'elle avait ressentit, au lieu de cela elle téléphona à Lily pour lui proposer de regarder un film en mangeant un immense pot de glace (...) « Moi monsieur ? » tout les regard étaient tournés vers elle, elle était là la pointe de son stylo à quelques millimètres de sa feuille, incapable de savoir si il était en train de rire ou non. Il venait de dire que c'était elle qui assisterait à sa place au débat télévisé, en soit ce n'était pas un problème puisqu'elle l'avait déjà fait plus d'une fois, a chaque fois qu'il devait ce faire remplacer c'était elle qu'il envoyait et personne d'autre. Seulement elle savait amplement de quel débat il s'agissait, un débat sur lequel il était plus qu'attendu d'ailleurs puisqu'il devait ce trouver devant son fils. « Cela vous pose t-il un problème Heather ? » Il ne parlait de façon froide comme il aurait pu le faire avec n'importe qui, non il lui parlait d'une voix mielleuse qui ne lui laissait quand même pas beaucoup de choix. « Non, bien entendu. Seulement, vous étiez très attendu sur ce débat et - » elle ne continua pas sa phrase, elle savait qu'elle ne devait pas la continuer, qu'il voulait passer à autre chose et c'était souvent pour cela qu'il la prenait elle pour intervenir à sa place, parce qu'elle savait ce qu'elle devait ou ne devait pas faire. Après les années qu'elle avait passé a travailler pour lui -presque dix ans- elle était de loin celle en qui il avait le plus confiance. « C'est votre projet Heather, vous saurez bien mieux en parler que moi. » Et le débat était clos, ils passèrent a autre chose. Elle le savait elle ne pouvait rien contre cela, aussi ne revint-elle pas la dessus, laissant son esprit vagabonder. Parce que cela allait poser problème, en effet même si elle ne devait pas prendre les reines pour l'émission elle avait prévu d'accompagner Griffith, mais elle ne devait arriver que trente minutes avant le début de l'émission. Aussi avait-elle prit l'initiative d'aider Lily en gardant son neveux cet après-midi là, seulement tout venait de changer à présent. Elle devait revoir le sujet, préparer des contre attaques qui lui étaient propres, faire son rituel d'avant débat, arriver plus tôt pour le maquillage et tout le reste, et surtout ce préparer à ce retrouver devant Miles. « Heather, tu sais que c'est la cata ?» Elle détestait faire faux bond aux autres et encore moins à sa soeur, la voix de celle-ci résonnait dans son bureau tandis qu'elle relisait ses notes. « Je suis vraiment désolée Lil' de te mettre dans le pétrin, j'appelle Maman de ce pas si tu veux pour qu'elle prenne ma place. » d'un geste peut être un trop violent elle raye toute une ligne qui ne veux rien dire avant de lâcher son stylo et enfouir sa tête dans ses mains. « Ne t'en fais pas je m'occupe de ça. Mais comment tu va faire pour débattre avec lui ? » Lily savait tout, enfin elle n'avait pas eu à lui dire grand chose puisqu'elle avait deviné au moment même ou Heather lui avait dit Y'avait Miles au gala, elle n'avait pas eu à dire grand chose de plus. Elle ne perdait pas tout ses moyens de manière visible, mais c'était toujours un champ de bataille dans son esprit lorsqu'elle le rencontrait, une vraie terreur pour elle. « Je ne sais pas ... » Soupire t-elle finalement avant de lui indiquer qu'elle était déjà en retard, de s'excuser à nouveau et rejoindre la voiture qui l'attendait déjà en bas. Elle le savait ce n'était pas la meilleure des idées, et ce demanda d'ailleurs pourquoi Griffith avait ce choix là, bien entendu elle était celle qui avait pondu tout le projet mais il savait qu'elle ne portait pas son fils dans son estime et ... Alors elle comprit, peut être ne c'était-il pas sentit d'écraser son fils en direct et avait compté sur sa haine envers lui pour le faire à sa place. Un choix judicieux en théorie, mais peut être pas en pratique. Dans la loge elle tourne en rond, au diable le rituel d'avant direct, elle est trop stressée pour le faire et quand la maquilleuse entre enfin suivit du styliste à qui elle a chercher d'aller chercher des habits dignes de ce nom, elle ne sourit pas ni ne blague avec eux comme elle à pourtant l'habitude de le faire. On frappe à sa loge au moment ou l'on dépose sur ses lèvres la dernière touche de rouge, elle répond qu'on peu entrer se demandant de qui il pouvait bien s'agir. Griffith était déjà passé la voir, Gaby aussi, alors qui d'autre ? Et quand elle vit de qui il s'agissait dans le miroir elle leva alors les yeux au ciel « Ravie de me voir à ce que je vois! » Ce type était une plaie, elle ne ce souvenait pas de son nom mais elle ce souvenait qu'elle l'avait trouvé lourd la première fois qu'elle l'avait vu. Bien sûr par la suite ils c'étaient revus mais il n'avait jamais vraiment attiré son attention « Je pensais que les journalistes n'avaient pas accès à nos loges. » répondit-elle froidement, avant de remercier la maquilleuse et de ce lever pour lui faire face. Il lui sourit d'un sourire ravageur qui à surement du marcher sur beaucoup de filles, mais pas sur elle « Je leur ai dit qu'entre vous et moi c'était un autre genre de relation.» son clin d'oeil l'exaspère et le moment ou on lui dit qu'on l'attend est bien tombé, elle le laisse la en plan après lui avoir posé sa blouse sur le canapé. On lui installe ses micros et autres avant de lui indiquer par ou elle fera son entrée et c'est alors que le match est lancé.

Il y aura toujours. Celui que tu ne peux pas sortir de tes pensées. Celui qui t'appellera dans le milieu de la nuit et pour qui tu ferais tout. Le même pour qui tu abandonnerais tous tes rêves pour le suivre jusqu'au bout du monde. Je l'ai compris quand je me suis rendue compte que je ne pourrai jamais tomber amoureuse d'un autre à cause de cette raison. Car même s'il m'a fait pleurer, il m'a aussi consolée. Même s'il m'a laissé tomber, il m'a rattrapé aussitôt. Vous savez, celui qui vous complète, celui qui occupe votre cœur plus que quiconque. C'est simple. Le Seul et l'Unique.

Le souvenir de ses lèvres contre les siennes est encore présent quand elle entre lorsqu'elle rejoint ses amis. Elle n'avait pas voulu fêter son anniversaire en grande pompe, elle avait pourtant l'habitude de le faire de manière général mais elle n'en avait pas eu envie cette année. Pourtant personne ne la prit au mot, organisant tout de même un anniversaire extravagant prétextant que dans trois ans elle en aurais trente et deviendrait gâteuse. On l'avait donc trainé ici avant qu'elle ne ce prenne au jeu et profite de sa soirée d'anniversaire. Seulement Heather n'est pas le genre de fille à faire beaucoup de soirée ou de fêtes, et n'a jamais tenu l'alcool. Une petite chose connue de sa meilleure amie et de sa soeur et avec laquelle elles jouent à chaque fois, elle à vu les verres défiler et les à bu sans ménagement ce vantant comme toujours de ne rien sentir jusqu'à ce que cela lui monte un peu à la tête et qu'elle ce mette à danser. Ethan présent pour la première fois depuis longtemps à un anniversaire de sa soeur, l'a regardé faire en riant car à vrai dire elle devait être plus ridicule qu'autre chose, Heather Gabe la fille qui faisait toujours attention à tout n'était pas vraiment de la soirée, son double maléfique avait prit la place. Elle ce souvient cependant parfaitement du moment ou elle a faillit tomber sur Holland, une situation assez ridicule à la limite de la honte mais qui l'avait faite exploser de rire tout en s'excusant auprès de la cadette des Appleby. Cette dernière lui sourit de ce sourire pétillant qu'elle arbore si souvent avant de l'inviter à la suivre, chose qu'Heather fait tout en riant, restant dans la bonne humeur alors apporté par l'alcool avant de ce retrouver face à un jeune homme qu'elle reconnait avant même que des paroles ne soient prononcées « Miles, regarde qui est-ce que j’ai trouvé, dont c’est aussi l’anniversaire ce soir, quelle coïncidence ! » Un instant absorbée par les yeux du jeune homme et souriant naïvement, Heather regarde la jeune femme incrédule, alors quoi c'est son anniversaire à lui aussi ? Elle est interrompu dans son interrogation avec elle même quand il prononce son nom ce qui rapporte son attention sur lui, bon sang c'est vraiment Miles et l'alcool semble finalement ce faire la malle tout à coup. Il à cette façon de prononcer son prénom ... Elle n'a plus de voix tout à coup, elle le regarde sans vraiment savoir ce qu'elle doit dire ni faire, tout ce qu'elle voit à cet instant là c'est le moment ou il l'a embrassé. D'abord surprise elle l'avait repoussé pour finalement en demander plus, elle avait été irrésistiblement attiré par ses lèvres et les sentiments qu'elle avait jusqu'alors ressentit en sa présence avait décuplés. Si lors du débat elle avait su garder son calme, ce baiser l'avait plus chamboulé que ce qu'elle avait montré, car elle ne pourrait plus jamais garder son calme en face de lui, elle le savait parfaitement. Elle avait revécut la scène dans sa tête jusqu'à ce qu'il prononce ses quelques mots qui lui glacèrent le dos « Je … Il faut que je retourne voir Sally. » Sally ? C'était qui celle là ? Elle le regarda d'abord étonnée, et tourna finalement son regard vers Holland. Alors quoi il l'embrassait, la plaquait contre un mur et puis il allait voir Sally ? Il était idiot, il n'était qu'un crétin, elle le détestait. Elle déclara qu'elle devait retrouver ses amis et attrapa au passage un verre qui se trouvait là. Elle était énervée et en colère, comme à chaque fois qu'elle croisait le chemin de Miles, à croire qu'il avait un don magique pour la rendre aussi folle. Elle avait d'abord rejoint Alicia, et avait rapidement sentit qu'on s'approchait d'elle et elle reconnu qui il était. « Le journaliste !» elle ce jeta dans ses bras, et cela l'étonna puisque cet accueil était le plus chaleureux qu'il ai jamais reçu de sa part. « Luke» déclara t-il, mais elle ne l'écoutait déjà plus, elle le savait au fond qu'il s'appelait Luke. Elle ce détache alors, et l'attrapant par le bras le présente à tout le monde, comme si il s'agissait d'un ami, d'une personne en qui elle pouvait avoir confiance alors que sobre jamais elle n'aurait fait cela. Emportée dans l'euphorie elle le prend plusieurs fois dans ses bras avant de lui donner des verres et l'inviter à s'amuser tout en riant à son tour. Le moment ou elle ce rend compte que tout cela semble irréel, est celui ou elle sent une main ce refermer sur son poignet la faisant sursauter au passage « Miles, mais qu’est-ce que tu fais ?» Elle sursaute d'abord, mais le reconnaissant bizarrement elle ce calme en le suivant. Dehors leur conversation semble irréel, ce ne peut être eux qui parlent ainsi, pourtant il est là à lui dire la vérité, à lui dire qu'il avait craqué sur elle de la même façon qu'il avait réveillé en elle des sentiments qu'elle ne croyait pas possible la première fois qu'ils c'étaient parlés. A cette époque là elle était en couple, sûre et certaine d'être amoureuse pour la vie et il avait chamboulé tout ça. Elle avait eu pour lui une attirance particulière, et il avait tout gâché en ce comportant comme un idiot. Pourtant quand il l'embrasse à nouveau après qu'elle lui ai demandé, elle a l'impression de revivre. Son corps réagit de façon instantanée cherchant celui de Miles tandis que ses mains ce frayent un chemin dans sa nuque, dans ses cheveux, elle n'a pas besoin de respirer, il est son oxygène à cet instant précis. « Dis donc, tu les embrasses toutes ce soir, un vrai bourreau des cœurs mon frère ! » Holland les interromps, et encore groggy du baiser qu'ils viennent de partager elle à du mal à assimiler les paroles de la jeune femme. Elle voudrait qu'elle parte, tout de suite, et qu'ils reprennent là ou ils en étaient. Pourtant Miles s'éloigne et elle comprend alors que cet interlude est finie, elle le regarde faire peu certaine de savoir comment à cet instant elle devrait ce sentir. (...) Peu de personnes dans cette ville pouvait ce vanter de la rendre folle, Ethan était d'ailleurs de manière générale dans le top de cette liste. Ils pouvaient tout les deux ce prendre la tête pour n'importe quoi, cela pouvait partir d'une dispute sur le sel qu'elle ne voulait pas lui passer et ce transformer en guerre de trois semaines. Il leur en fallait peu, avec lui elle démarrait au quart de tour. Hors dans la plupart des débats politiques qu'elle tenait, elle était la première a rester calme et maître de ses émotions, elle faisait souvent cela, et de l'équipe elle était celle reconnue pour toujours garder son sang froid tandis que d'autres le perdait trop facilement. C'était ce qui la définissait, elle était comme ça. Pourtant il y'avait une personne qui dépassait Ethan, et de loin, qui la rendait folle et peut même agressive. Si elle ne voulait plus entendre parler de lui, elle ne pouvait pas s'arrêter de penser à lui et évitait soigneusement de le croiser ou d'avoir affaire à lui ce qui était en fin de compte un jeu compliqué a appliquer. Pourtant pendant quelques semaines elle ne croisa pas son chemin, ceci même si il s'incrustait de manière permanente dans ses rêves et la faisait ce réveiller en plein milieu de la nuit. Ce soir là elle assistait à un énième gala, celui-ci n'avait rien avoir avec le boulot, elle était là avec sa famille car ils étaient depuis toujours de généreux donateur dans cette lutte contre la mucoviscidose. Cette soirée incluant un tapis rouge et tout ce tralalala, elle avait du mettre les petits plats dans les grands pour ressembler à quelque chose de potable au milieu de toute ses autres filles aux formes de mannequin, elle avait d'abord demander à ce que l'on travailler ses cheveux en un chignon savamment monté qui ressemblait plus à un fouillis de cheveux, mais à un jolie fouillis. Elle avait arboré une robe courte, noire qui mettait en valeur ses formes avant d'enfiler une paire d'escarpins à la semelle rouge bien connue. Sa soeur était venue avec son fiancé, son frère était présent à l'appel aussi avec une petite amie qu'elle ne connaissait pas du tout et soupçonnait être occasionnelle pour faire plaisir à leur mère et elle, et bien elle était totalement seule. La tache au milieu du tableau, celle qui n'avait personne à côté d'elle dans la limousine, et a qui on ne tendit aucune main pour en sortir - en dehors du majordome payé pour faire ça aux filles célibataires comme elle. Le reste de sa famille pris d'un élan de compassion peut être entrepris de la faire venir sur la photo de groupe avant qu'elle ne reparte faire ses photos seule ... Cela ne la gênait pas de manière générale, au contraire elle ce vantait même de ne pas tomber dans le dictats connu des familles comme la sienne, d'être célibataire au milieu de toute les autres filles mariées ou fiancées ou ayant déjà une famille à son âge, elle aimait dire qu'elle ce consacrait à sa carrière, et puis les relations sans grande importance lui allait parfaitement. Elle souris donc aux photographes avant de s'engouffrer avec le reste du clan dans la grande salle, celle-ci était comme souvent superbe. Aux murs étaient accrochés des photos représentants quelques uns d'entre eux aux côtés d'enfants malade, et poser ses yeux sur ses clichés lui firent monter les larmes aux yeux un instant. Elle avait elle même passé la journée avec quelques un de ses enfants, une journée qui restait gravé dans son esprit, et dont la photo ce trouvait là. Elle resta là un instant à l'observer tandis que le reste de la famille avait bifurqué de l'autre côté « Superbe» entend t-elle au moment ou son coeur commence à s'affoler, comme parfaitement conscient que le jeune homme s'approche. Elle ne le regarde pas, elle ne répond pas, elle n'essaye même pas de ce demander si il parle d'elle dans sa robe dos nue, ou bien si il parle du cliché superbe et plein d'émotions qu'elle est en train d'admirer. En tout cas elle ne lui porte aucune attention. Elle le sent à ses côtés parce que son corps réagit presque instinctivement « Il faut qu'on parle.» Et il à raison, car rien ne va plus, il ne doit d'ailleurs plus jamais lui parler et cela semble être un bon plan, elle s'en sortait très bien ses dix dernières années. « Tu n'est qu'un crétin ...» chuchote t-elle finalement. A croire qu'elle ne sait dire que ça, qu'elle n'a que ce mot dans son vocabulaire mais c'est ce qu'elle pense, c'est ce qu'il est. Il a gâché sa vie pour rien, dans un sens elle n'en à tiré que des bénéfices tandis que lui à faire n'importe quoi. Il est le seul perdant dans l'histoire, et celui qui n'arrête pas de l'attirer vers lui. Il semble répandre un sourire « Tu ne pense pas que tu devrais changer de registre un peu ? » Elle sait surtout que ce qu'elle devrait faire c'est partir en courant à l'autre bout de la salle, elle ne veux pas qu'il la voit comme ça, parce que c'est lui qui fait réagir en elle toute ses choses qu'elle ne contrôle pas et elle déteste ne pas être en contrôle. Elle regarde par dessus son épaule, bizarrement on ne les fixe pas comme des bêtes de foire pourtant il y'aurait à parler sur eux, elle était aux yeux de la presse celle qui avait poussé le fils Appleby a renier sa famille, ils étaient deux rivaux qui avaient su ce montrer à la hauteur de leurs partis totalement opposés. Et elle ce réjouissait qu'on ne les regardait pas, elle était prête à l'embarquer avec elle, lui dire ses quatre vérités, elle ne le regarde pas parce qu'elle sait qu'elle ne peux pas vraiment lui parler calmement si elle croise son regard. « Rejoint moi dans le couloir.» elle lui montre du regard et s'éclipse, elle ne veux pas qu'on les voient ensembles parce que cela créerait des vagues chez ses parents qui comme elle avait finit par dénigrer le jeune homme qui avait osé rejeter leur fille, parce qu'il était son rivale politique et qu'ils c'étaient jetés à la gorge l'un et l'autre. Parce qu'elle ne voulait pas que tout le monde l'entende lui dire à quel point il était idiot, et à quel point elle pouvait le détester. Le couloir étant très étroit personne ne s'y rendait, elle l'avait découvert plus jeune avec Alicia puisque c'est là qu'elles ce cachaient pour boire de l'alcool qu'elles volaient aux adultes présents dans la grande salle à coté. Cette fois quand il arriva, elle était face à lui et elle pu poser son regard sur son visage, évitant ses yeux et ses lèvres elle n'eu rapidement plus rien à regarder. Elle avait un discours de prêt dans sa tête, elle allait lui pourrir la vie, parce qu'il était celui qui l'avait embrassé la première fois, parce qu'il n'avait aucunement le droit de faire ça, qu'elle ne voulait plus qu'il le fasse, que jouer avec les femmes était vraiment immonde. Elle avait même prévu de commencer par cela « Ecoute Heather je -» il avait parlé avant elle, elle avait posé son regard sur ses lèvres, il était a la fois si proche d'elle, et puis si loin. Elle avait rêvé de ce moment, elle était faible et aussi idiote que lui, mais elle ne le laissa pas finir sa phrase ce jetant presque à son cou, déposant ses lèvres parsemées de rouge orangé à celle du jeune homme retrouvant enfin ce qui lui manquait, cette drogue et ce manque qui la hantait. Il l'attire contre lui en lui rendant son baiser tandis qu'a nouveau elle laisse ses main courir dans les cheveux du républicain, entre deux baisers elle souffle le mot crétin mais il ne la laisse pas continuer, la plaquant finalement contre le mur. « La vente aux enchères va commencer, si vous pouviez vous rassembler au centre s'il vous plaît.» Elle lâche ses lèvres, trouvant finalement son regard, leurs fronts posés l'un contre l'autre, ses joues encore rouge sous l'émotion. Le même schéma se reproduit à chaque fois, elle respire avec une rapidité impressionnante si bien qu'elle met un temps avant de retrouver ses esprits. Elle le pousse alors, elle ne sait pas ou elle a trouvé la force de le faire mais le regarde à nouveau. « C'était la dernière fois Appleby, on ne joue pas avec les filles.» déclare t-elle avec sa froideur retrouvé d'elle ne sait ou. Elle s'arrange avant de finalement retourner dans la grande salle et le laissant seul derrière elle. Lily Rose la regarde alors arriver lui demandant ou elle était passé, et elle élude la question d'un mouvement de tête. Car elle le sait, elle est dans le pétrin, jusqu'au cou. Car elle est incapable de rester avec lui plus de cinq minutes sans avoir envie de l'embrasser, elle ne peux pas le regarder passer devant elle comme si de rien n'était sans avoir envie de le retrouver. Elle sait ce qui ce passe, et cela commence à lui faire peur.