Sujet: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 21:04
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Charles Charlie Costello
it's kind of fun to do the impossible.
NOM(S) ✮ costello. comme tous les autres membres de sa famille, un nom à honorer comme il se doit. le genre qui pèse plutôt lourd, à vrai dire. PRENOM(S) ✮ officiellement, monsieur s'appelle charles, prénom qu'il n'a jamais pu supporter, au point de se faire assez rapidement surnommer charlie. aujourd'hui, il ne se présente plus qu'avec ce sobriquet. DATE DE NAISSANCE ✮ un dix-sept février de l'année mille neuf cent quatre-vingt-six, il neigeait mais pas de panique, la température dans l'hôpital était relativement correcte. LIEU DE NAISSANCE ✮ new york, la grosse pomme qu'il a appris à apprivoiser, sans pour autant éprouver le désir de ne pas la quitter. STATUT CIVIL ✮ officiellement fiancé. reste plus qu'à savoir pour combien de temps. ETUDES/METIER ✮ à vrai dire, charlie n'a pas fait grand chose de sa vie. il a enchainé les petits boulots comme un adolescent en quête d'un peu d'argent, allant jusqu'à tremper dans des choses un peu proscrites, et développant des tas de connaissances différentes... et bien souvent inutiles. et puis, un jour, il a entendu que le Melody Record Shop allait fermer, alors il l'a fièrement racheté et en est maintenant l'heureux propriétaire. TRAITS DE CARACTÈRE ✮ je-m'en-foutiste. généreux. ironique. solidaire. chiant. attachant. dépendant. gogole. immature. drôle. irrefléchi. attentif. bête. heureux.GROUPE ✮ almost golden, l'illumination, tout ça.
Now is always temporary
VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ à vrai dire, charlie n'est pas vraiment un type matériel et, s'il ne s'attache pas aux objets, il n'a jamais réellement eu d'affection pour une ville. pour lui, washington est simplement un autre endroit dans lequel il a posé ses valises, qui ne signifie ni nouveau départ ni nouvelle vie. fraichement arrivé, il espère pourtant que cet endroit lui apportera un peu plus de chance. il ne déteste pas cet endroit, en fait il trouve que washington a ce petit quelque chose en plus que new york n'a pas ; la folie, peut-être. mais plus le temps passe et plus il se voit y poser ses valises pour de bon, et y construire quelque chose de vrai et de durable. VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIR ✮ est-ce que vous pensez que le meilleur peut aussi être le pire ? charlie, lui, en est persuadé. c'était un soir, la nuit était tombée et le silence de l'immense maison était palpable. charlie avait passé la journée à essayer de comprendre quelque chose à la vie, à cette espèce de grosse conne qui lui avait offert une soeur et qui avait décidé de la lui reprendre aussi violemment. il n'avait pas vu de larmes sur les joues de ses parents, ou alors il n'avait pas voulu en voir. ils étaient des garçons et les garçons c'est fort, ça pleure pas. charlie n'avait pas prononcé un seul mot de cette terrible journée, ni à l'enterrement ni après. et, alors qu'il pensait que cette terrible journée s'achevait enfin, il avait pris les escaliers pour monter dans sa chambre, d'où il avait entendu des reniflements. il n'avait pas vraiment le droit de faire son curieux ni de voir ce qui se passe, mais, pris d'une force surhumaine, il y était allé quand même. et, dissimulée dans son dressing, il avait surpris sa mère, pleurant à chaude larme. il en avait presque tremblé, de la voir ainsi et, persuadé qu'il allait se manger la râclée de sa vie pour avoir vu sa mère faible, il avait reculé d'un pas. mais elle l'avait regardé d'un regard si sombre qu'il n'avait pas pu la laisser là. alors, naturellement, il s'était glissé dans ses bras et ils étaient restés là, lovés l'un contre l'autre pendant des heures, s'offrant mutuellement un soutien muet des plus rares. JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ qu'on se le dise, charlie n'est pas toujours une lumière si bien que, s'il sauve une vie, il est probable qu'il ne s'en rende pas immédiatement compte. naturellement, charlie adaptera son attitude dépendamment de la personne en danger ; si vous parlez de voir sa fiancée dans une situation critique, alors il pourra aller jusqu'à troquer sa propre vie pour sauver la sienne et, si la vie venait à la lui arracher, il tenterait probablement de pactiser avec les plus grands diables de ce monde pour la récupérer. cependant, il serait probablement prêt à aller très loin - pas parce qu'il a l'âme d'un héros, ni même parce qu'il aime ça, simplement parce qu'il sait la terrible sensation de vide, quand on perd quelqu'un et, si personne ne pouvait plus à avoir à jamais la ressentir, charlie considérerait probablement ce monde comme parfait. AVEZ-VOUS DEJA PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION ou AVEZ VOUS DÉJÀ ÉTÉ IMPLIQUE DANS UNE HISTOIRE AVEC LA POLICE ✮ charlie, il a souvent fait son petit con, les samedis soirs. alors il a pas mal cotoyé les flics pendant son adolescence, parce qu'il jouait de la musique un peu trop fort, parce qu'il jouait à des jeux débiles qui consistaient à jeter des oeufs sur la maison de son prof, ou encore parce qu'il avait vraiment beaucoup de difficultés à refuser un défi. heureusement pour tout le monde, il ne s'est jamais fait prendre avec de la drogue - allez savoir si c'est de la chance, ou un coup de pouce du destin, et surtout donné par son nom de famille. LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ un zombie. ça pue, ça fait du bruit et c'est vraiment con. en fait, charlie a une grande tolérance, partiellement parce qu'il a cotoyé toutes sortes de personnes pendant son adolescence. il pourrait supporter beaucoup - sauf peut-être quelqu'un qui fait des soirées bruyantes sans l'inviter. 20 CHOSES A SAVOIR SUR VOUS ✮ contrairement à beaucoup, charlie n'a jamais réussi à combattre le stress grâce au sport, et il n'a d'ailleurs jamais réussi à aimer ça. ► son truc à lui, c'est la musique, les gros sons qui bougent bien, et se sentir capable de faire quelque chose de beau avec d'autres gens. ► il est un peu à part dans son genre, en fait sa constante passivité le rend vraiment, vraiment singulier. ► il a fini par se dire que tout arrive toujours pour une raison et que, même si lui ne la comprend pas, ça devait arriver. ► il a pleuré deux fois dans sa vie : quand son petit voisin lui a cassé le doigt après avoir joué trop brutalement, et quand sa grande soeur est morte. ► il déteste l'église, la religion et toutes ces conneries. ► par contre, quand il est bien dans la merde, il lui arrive de s'accorder une petite prière, au cas où quelqu'un l'entendrait, là-haut. ► il n'était pas très doué à l'école, en fait il était même très nul, mais il l'a compris et accepté assez rapidement. ► son grand-frère est son modèle, et tout un monde aux yeux du pauvre charlie. son abandon a été l'épreuve qui l'a transformé ; quand il a vu son frère boucler ses bagages, il a su qu'il ne serait jamais plus le même. ► il ne croyait pas en l'amour, avant de devenir une espèce de nounours rempli de guimauve débordant de sentiments tout rose et tout mignons pour sa fiancée. ► s'il a touché à la drogue pendant une bonne partie de sa jeunesse juste pour le délire, il est de retour dans le droit chemin et s'est juré de ne jamais recommencé, par respect pour sa nouvelle existence. ► il est un peu le vilain petit canard de sa famille, mais en fait, il s'en fout pas mal. ► à vrai dire, il est plutôt doué pour n'en avoir rien à foutre de rien du tout, il faut vraiment y aller pour pouvoir l'atteindre. ► un de ces -nombreux- soirs où il avait trop bu, il a eu la brillante idée d'accepter un défi, ce qui explique à présent le joli "MAMAN" tatoué sur son bras. ► en fait, même s'il va avoir 30 ans, il lui est inconcevable de refuser un défi. ► il est du genre à faire beaucoup de fautes d'orthographe, en fait il s'est déjà demandé s'il n'était pas dysléxique, mais ses parents l'auraient probablement encore plus regardé de travers. ► il a souvent l'impression de connaitre tous les métiers du monde, tellement il en a fait. ► la seule et unique raison de sa présence à washigton s'appelle paige, qu'il a l'intention d'épouser aussi vite que possible. ► il déteste star wars de tout son coeur et n'a compris pourquoi tout le monde aimait tant cette saga. ► il répète souvent que si c'est inutile c'est important, c'est un peu comme la description de son existence. ► il ne sait pas nager, mais ne l'a jamais dit à personne.
Partners in crimes
PRENOM/PSEUDO ✮ shake. COMMENT TU ES ARRIVE(E) ICI? ✮ sur un top-site je crois. franchement, c'était ce matin et je m'en souviens à peine, ça craint ; par contre je remercie le timing de m'avoir amené ici ! CONNEXION ✮ assez fréquente, franchement, je suis un peu geek j'avoue. TON DERNIER MOT ✮ je veux gagner des millions. merde, c'était cinq mots.
Dernière édition par Charlie Costello le Dim 29 Juin - 14:25, édité 2 fois
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 21:04
Charles. Charles. Il a essayé de l'écrire droit et pas trop gros, comme la maîtresse lui a répété tant de fois, sans jamais y arriver. Et puis un jour, après beaucoup d'efforts et trop peu de récompenses, il en a eu marre d'essayer.
En fait Charles, il a toujours eu un gros poil dans la main. Au début c'est clair, il avait des difficultés - tu sais c'est ce qu'on dit pour dédramatiser la situation, pour ne pas avoir à avouer aux parents qu'ils avaient peut-être fait quelque chose de travers, et qu'ils n'avaient aucun intérêt à attendre de lui qu'il soit extraordinaire. Car Charles, c'était un enfant ordinaire, un petit garçon qui dépassait un peu dans ses coloriages et qui rigolait un peu trop fort à la récré, qui rentrait chez-lui et mangeait sagement son goûter en attendant que ses frères rentrent de l'école et lui proposent les idées les plus folles, et sûrement aussi les plus bêtes du monde pour passer le temps dans leur maison immense et pourtant bien vide d'animations pour des enfants. Charles, c'était un enfant exactement comme les autres, à ce détail près qu'il n'avait pas une famille comme les autres. Il l'avait vite compris, pourtant, qu'il ne serait jamais la fierté de ses parents. Mais, est-ce que ça l’importait vraiment ? Charles il a grandi comme les autres, il a eu ses rêves, ses désirs et ses déceptions, qu'il arrivait si mal à comprendre et si bien à exorciser à travers la musique. Il avait des potes sur qui il pouvait pas compter, mais qu'importe, ils étaient drôles et parfois ils filaient de la beuh gratos. Il connaissait tout le monde et tout le monde le connaissait - tout le monde savait aussi qu'il fumait son petit -ou plus gros - joint de temps en temps, même ses parents que cette pensée ennuyait un peu une fois couchés sur l'oreiller, et qui parvenaient pourtant si bien à l'ignorer. Il grandit simplement sans jamais se faire prendre par les flics, sans jamais obtenir de bonnes notes, sans jamais se faire chopper alors qu'il faisait le mur pour aller jouer avec son minable groupe dans des bars miteux. Il traversa l'adolescence conscient qu'il ne serait jamais la fierté de personne - mais même cette pensée ne suffisait pas à lui imposer le moindre désagrément. Il se foutait pas mal de ce qu'on pouvait dire, penser, croire, imaginer de lui. Il se foutait pas mal de tout en fait, et c'était pas plus mal comme ça. Un jour, pourtant, il sentit son poil s'hérisser, son pouls s'accélérer, sa gorge se resserrer ; la vie le frappa de pleins fouet une nuit pourtant calme. C'est ce soir là qu'il apprit le sens de la vie, sa valeur, et combien cette dernière pouvait être une garce quand elle le voulait. Ce même soir, bien des existences furent ébranlées.
► this is the way you left me, i'm not pretending.
La musique résonne à son maximum dans le garage délabré. Ça gueule de partout, ça hurle, et Charlie, recouvert d’un film de sueur, donne tout ce qu’il a pour achever un rif des plus élaborés. La fin de la chanson approche, et il sent son cœur battre au maximum dans sa poitrine, comme si les notes, alignées les unes après les autres, avaient ce pouvoir fou de le transporter dans un autre monde. Il sourit de toutes ses dents presque blanches et, en un coup d’œil, vérifié le placement de ses doigts sur les cordes, avant de lâcher les cinq derniers accords. Le silence retrouve sa place dans cet endroit perdu au fin fond de new york, et les partenaires se cherchent du regard. C’est la première fois. La toute première fois qu’ils achèvent cette chanson, de manière totalement parfaite. « YES, putain, YES ! » Le sourire du chanteur – et accessoirement leader du groupe – en dit long sur l’avenir de leur groupe improvisé. Ils y croient, qu’un jour, ils seront tous les cinq sur une immense scène, rempliront des salles complètes, et auront des frissons en entendant des milliers de personnes reprendre leurs titres d’une seule grande voix. Ils n’ont juste absolument pas conscience d’être en train de jouer de la merde. Ce soir là, si fiers d’eux, le groupe s’entraina toute la nuit, reprenant tantôt des tubes d’AC/DC, des balades de Scorpion et des chansons des Rolling Stones. Le cœur remplit d’une drôle de joie communicative, ils ne s’arrêtèrent que pour boire une bière ou deux, sur les coups de deux heures, avant de reprendre de plus belle. Les cours, ils n’en avaient plus grand-chose à foutre, de toute façon, tous détestaient ça et l’école le leur rendait bien. La musique, c’était ça qui faisait vibrer leurs corps, hérisser leurs poils, et battre leurs cœurs. Ils n’avaient d’yeux que pour la guitare, la basse, la batterie, et ce que leur drôle de mélange provoquait quand ils jouaient tous ensemble. Ils étaient comme un puzzle à assembler : ce soir ils avaient l'impression d'avoir enfin réussi à mettre les bonnes pièces ensemble, après avoir passé tant de temps à essayer. Les heures défilaient, rien ne semblait pouvoir atteindre Charlie. Ou presque.
Il ne l’entendit pas, ce putain de téléphone qui crachait la même vieille sonnerie dégueulasse à intervalles presque réguliers. Il n’entendit pas cette dizaine de messages laissée sur son répondeur, tous plus effrayants les uns que les autres. Certains criaient, et d’autres ne racontaient rien de plus qu’une tragédie. Mais Charlie n’entendit pas. Il n’entendit rien, perdu sur son petit nuage de bonheur. Duquel il redescendrait bien brutalement, précisément lorsqu’il allait entendre les nouvelles, plutôt mauvaises. Sa sœur venait d’avoir un accident et lui, lui il jouait, de tout son corps et de tout son être. Et il allait s’en vouloir pour le restant de ses jours. Car cette nuit allait changer sa vie, sa personne, et toute sa famille. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
► no hope, no love, no glory : no happy ending.
« Teddy, c’est moi. Enfin c’est Charlie quoi, tu sais, ton frère. Putain mec, mais t’es où ? Et pourquoi tu réponds pas au téléphone ? Bordel de merde Teddy, c’est le sept-centième message que j’te laisse. Fais un effort putain, réponds-moi, merde. » Sa voix se meurt sous un flot de jurons tandis qu’il raccroche le téléphone. Il en a marre de brasser de l’air, de s’adresser à une foutue messagerie et de n’jamais entendre plus que les bips dégueulasses de sa messagerie. Il ne sait pas le dire, mais il lui en veut. La nuit le hante de cauchemars dans lesquels il retrouve enfin son frère, lui arrache la tête et lui coupe les deux bras – comme Andrew et Teddy le faisaient si bien tous les deux. Il se souvient
Et, d’un coup, il la sent. Cette foutue odeur de cramé vient prendre ses narines en otage. Et, là aussi, il se souvient. De cette putain de pizza qu’il a, de toute évidence, laissé un peu trop longtemps dans le four. A moins qu’il n’ait oublié de retirer l’aluminium ? Il ne sait plus mais déjà son corps se raidit lorsqu’il entend le bip fatidique de l’alarme incendie et, d’un seul geste, il se relève, courant à s’en époumoné vers sa cuisine… Qui prend feu. Des flammes, des moyennes et des petites qui, au fil des secondes, deviennent de grands monstres rouges effrayants. Foutu couillon qui a remplie son zippo dans l’évier de la cuisine – alors qu’il essaie d’arrêter de fumer depuis des semaines. Il sent sa peau chauffer et, totalement incapable de prendre la moindre décision, se surprend à décrocher toutes les photos du frigo et à les glisser dans son caleçon, parce qu’il est quinze heures et qu’il est encore en pyjama. Un beau, un magnifique visage l’interrompt, le transporte et l’emmène loin, très loin dans ses songes. Elle était si belle, Emma. Elle lui manque, à peu près tous les jours, de chaque semaine. Ça passera, que lui avait dit le psy. Il sait pas, lui, ce que c’est que de perdre une partie de son cœur. Et, tandis qu’il la regarde, les yeux tout brillants d’une drôle d’émotion, les premiers signes d’agitation se font entendre dans le couloir – premiers voisins alertés, premiers coups contre la porte. Sauf que la seule chose qu’il entend, c’est le fameux Eye of the tiger, qui lui sert de sonnerie de téléphone depuis déjà de bonnes années. Il court dans son minuscule appartement, cherche sans relache son cellulaire ; le saisit et, d’une voix remplie d’un magnifique espoir, décroche. « Teddy ? Teddy c’est toi putain ? » Déjà, un sourire se dessine sur ses lèvres, et se meurt précisément à l’instant où il entend une voix trop peu familière, et trop sérieuse pour être celle qui l’escomptait. « Ah non Charles, c’est votre patron qui vous contacte juste pour vous demander où sont passés les quatre-vingt dollars qui n’étaient pas dans votre caisse hier soir quand vous avez quitté le bar. » Il a envie de lui péter la gueule, de lui cracher en pleine face, d’hurler qu’il s’en branle et que putain ouais, il s’est barré avec, mais juste parce qu’il avait pas de thunes pour s’acheter des clopes et qu’il comptait les rendre aujourd’hui même. A la place, il se contente de soupirer et, totalement détaché du bordel qui se déroule à quelques mètres de lui, il répond enfin d’une voix totalement détachée. « J’en sais rien boss, demandez à Jenna, j’vous entends mal, j’passe sous un tunnel faut que j’raccroche. » Son mensonge pue à des kilomètres et il se fera probablement virer la prochaine fois qu’il y foutra les pieds, mais il s’en branle. Il ressort la jolie photo et, s’affalant sur le canapé, la contemple. Elle était belle, sa sœur. Elle était belle, sa vie, quand ils étaient encore ensemble. Avant tout ce bordel. Avant ce putain d’enterrement. Avant que son connard de frère ne disparaisse de la circulation. Des mois qu’il n’a pas eu de nouvelles, qu’il n’a pas entendu le son de sa voix, qu’inspirer le même air que lui lui manque. Il voudrait le frapper et lui sauter dans les bras en même temps, de lui faire tant de mal. Inspirant une grande goulée d’air, il entend les premières sirènes. Sans se douter une seule seconde que cette intervention est sur le point de changer le sens de son existence. De faire tourner les vents, enfin, en sa faveur.
►this is the way that we love : like it's forever.
« Et tu sais c’qu’il m’a dit après ? Que j’étais vieux et que je devrais me bouger si je voulais pas finir comme lui. Comme si j’étais vieux putain, ce connard. » Il soupire, faussement dégouté, avant de perdre son regard sur celle qui partage sa vie depuis, il en a parfois l’impression, à peu près toujours. « J’déteste quand tu fais ça. » Elle arque un sourcil et lève vaguement les yeux vers celui qui vient de la sortir de ses songes. Comme il le fait si souvent. « Ca quoi ? » Il lui sourit de toutes ses dents, comme si le simple fait de la regarder lui suffisait. Tout simplement. « Quand tu fais semblant de m’écouter alors que pas du tout. » Elle le fait tout le temps, elle le sait, il déteste ça et elle ne l’ignore pas non plus. Mais elle sait encore mieux qu’il est totalement incapable de lui reprocher sérieusement la moindre chose. « Mais je t’écoutais, je t’écoute toujours ! » C’est faux. C’est complètement faux et il n’a pas besoin de la tester pour le savoir, mais il s’entête quand même et le fait. « Alors, qu’est-ce que je disais ? » Son silence en dit long, mais meurt bien vite dans un éclat de rire général. Finalement, il s’approche d’elle, vient s’assoir tout près, et la sert fort, fort dans ses bras, comme si, un jour, son petit oiseau allait s’envoler loin, très loin de lui. « J’te disais qu’on devrait faire comme tout l’monde. » Charlie le petit mouton ? Non, Charlie l’amoureux transit qui, devant l’air étonné de sa douce moitié, se doit de s’expliciter. « Tu sais, s’installer ensemble, de toute façon je vis déjà chez-toi, se mettre à faire pleins d’bébés, se marier – dans ce sens là ou l’autre, comme tes parents préfèrent – et finirent nos vieux jours ensemble, avec toi qui aurais Alzheimer et moi qui viendrais tous les jours te raconter notre histoire. » Il sourit de plus belle, parce qu’il sait qu’elle n’aime pas ce film. Lui, pourtant, à chaque fois qu’il voit Gosling et McAdams s’embrasser comme si leurs vies en dépendaient, il a envie de crier au monde entier qu’il est amoureux, amoureux comme dans the notebook, et mieux encore. Seulement, comme à chaque fois, la réaction de Paige n’est pas à la hauteur de ses espérances. « On en a déjà parlé Charlie, on a le temps, faut pas se précipiter comme ça. » Il a appris à s’habituer, tellement qu’il n’a plus envie de changer de sujet. Il l’emmerdera, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle finisse par dire ce qu’il veut entendre. Juste OUI. Simplement ça. « Mais on est jeune, yolo nan ? » Elle le regarde avec un faux dégoût devant cette expression d’ado pré pubère. Elle, elle n’a jamais pensé comme ça. Ils ont le temps, qu’elle dit. Mais il la veut, lui. Tout de suite, pour toujours, et à jamais. « Si tu crois que tu peux me faire changer d’avis avec ça, tu peux retourner regarder high school musical, hein. » Elle retourne dans son travail et il lui sourit de toutes ses dents. Elle n’a plus tellement envie d’en parler et lui non plus, parce que de toute façon, il ne la fera pas changer d’avis aujourd’hui. C’est fou comme il a l’impression de la connaitre par cœur depuis toujours. Il se relève après avoir déposé un baiser sur le haut de sa tête brune, et termine la conversation comme à peu près à chaque fois. C’est comme une vieille comptine qu’il a l’intention de lui chanter jusqu’à ce qu’elle accepte de le faire changer de disque. « J’t’épouserai, Moretti. Et on fera pleins d’bébés et tu porteras la bague la plus chère que j’aurais été chercher à l’autre bout du monde juste pour tes beaux yeux. Et tu verras mes yeux se plisser et j’verrais tes seins tomber et j’dirais quand même que t’es la plus belle, et même quand on sera vieux on continuera d’être heureux. » Un dernier clin d’œil et il s’éloigne, certains d’avoir marqué un point. Elle acceptera, un jour ou l’autre. Quand elle se rendra compte qu’elle a changé sa vie, son existence et toute l’histoire de sa personne. Qu’elle a été son soleil, après trop de temps passé à affronter le froid, la douleur et la peine. Qu’elle est son tout. Car Charlie l’aime. Il est fou d’elle, complètement taré de ses petits yeux, de ses belles dents toujours trop blanches, de son rire un peu trop aigu et de ses lèvres qu’il trouve extrêmement douces et excessivement confortables. Mais, vous savez ce qu’on dit, hein. Y’en a toujours un qui aime plus que l’autre, et ça finit toujours par faire mal. Toujours.
Dernière édition par Charlie Costello le Dim 29 Juin - 14:48, édité 2 fois
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 21:10
MY LITTLE BLACKBOOK MY PLAYLIST: Couting stars by One Republic (+) Kiss me by Ed Sheeran (+) Say something by Big great world
MY NOTEBOOK
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PRIORITIES AND FEARS
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 21:24
Bienvenue
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 21:34
Le little bro. encore merci, et puis, evan est tout bonnement parfait pour charlie. J'ai très hâte de lire ta fiche, mais avant tout, bienvenue par ici !
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 22:03
le petit Costello bienvenue parmi nouuus
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 22:06
Bienvenue jeune homme
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 22:11
Weclome bonne chance pour ta fiche ♥
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 22:47
Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Mer 25 Juin - 23:10
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Jeu 26 Juin - 21:00
Bienvenue
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Jeu 26 Juin - 21:02
Tu fais un heureux toi. Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Jeu 26 Juin - 23:31
j'espère bien faire au moins un heureux. en tout cas merci à vous tous, c'est adorable ; j'ai déjà hâte de m'éclater ici parmi vous !
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Ven 27 Juin - 19:14
bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Dim 29 Juin - 13:49
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Dim 29 Juin - 14:50
merci beaucoup. et j'ai terminé, les keupins.
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Dim 29 Juin - 14:51
Il nous faut juste l'avis de Teddy, vu que tu es son scénario.
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Dim 29 Juin - 15:07
j'attends sagement alors.
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Dim 29 Juin - 15:39
mamamia, ta fiche était parfaite. je vous en prie, vous pouvez le valider.
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie) Dim 29 Juin - 15:51
WELCOME A TOI LE HEROS ! -------
Alors si tout convient à Teddy, c'est parfait. (a) Très belle fiche, j'aime le caractère de ton personnage ainsi que ses petits habitudes. Cela promet des RPS très intéressants
Et voilà bravo, tu as enfin fini le dur boulot qu'est de faire sa fiche de présentation. Si nous sommes là c'est non seulement pour te féliciter, mais aussi pour t'envoyer du courage pour ce qui t'attend ensuite ... Il t'est donc maintenant possible d'aller te chercher un toit parce que vivre dehors c'est pas super génial. Et bien sûr pour pouvoir avoir une belle maison, il te faut gagner de l'argent parce que sinon ça veux dire que t'as de l'argent qui tombe du ciel, et là faudra que tu nous donnes ton secret on en serait ravis !! Enfin, comme tout être humain sur cette planète, tu ne souhaites pas mourir seul avec tes chats et de ce fait tu dois te construire une vie sociale et si t'as vraiment peur de ne pas pouvoir t'adapter, ou que les autres te mangent il est possible pour toi d'avoir des amis imaginaires (on ne juge pas!) Enfin faut les créer quand même, et ça c'est une autre histoire !! Voilà, maintenant tu es toujours okay pour nous suivre dans cette aventure, lance toi
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Sujet: Re: it's enough to lose your head. (charlie)
it's enough to lose your head. (charlie)
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