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 [Brandon] Some might say that sunshine follows thunder

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[Brandon] Some might say that sunshine follows thunder Vide
MessageSujet: [Brandon] Some might say that sunshine follows thunder   [Brandon] Some might say that sunshine follows thunder EmptyMer 25 Juin - 4:29

C’était pas franchement le Hilton, ni même l’équivalent d’un bureau de ministre mais quand Cameron l’avait mené devant cette petite pièce en lui présentant la porte et la petite plaque en verre qui trônait dessus, avec son nom en prime, Evan s’était sentit décoller. Avoir son propre bureau, même s’il faisait les mêmes dimensions que le cagibi de son appartement qu’il utilisait jamais, c’était un pas en avant et un sacré pas. Il n’avait pas bondit de joie, parce qu’il avait tout de même assez de dignité pour garder un air serein, mais il était proche de l’apoplexie en entrant, se forçant à ne pas se jeter sur la moquette pour l’embrasser ou encore s’allonger sur son bureau et s’y frotter avec amour. Il était étrange oui, mais ça c’était pas nouveau pour qui le connaissait au-delà des apparences qu’il renvoyait comme un miroir placé au-dessus du lavabo des toilettes, parce qu’il était pas assez important pour être bordé de dorure et placé dans un couloir de manoir. Il partait loin dans ses métaphores, trop loin, il lui fallait se calmer. Respirer. On l’avait abandonné devant la porte et il continuait fixer le décor en se demande si on était pas non plus en train de lui faire la pire blague du moment, mais encore une fois le nom gravé sur la porte lui indiquait que ça ressemblait fortement à la réalité. Ses longs doigts fins vinrent caresser les lettres imprimées et il sourit avant d’entrer pour déposer son attaché-case sur le bois du meuble, déposant son arrière-train dans la chaise à roulette, non sans s’amuser à tourner sur lui-même, pour finalement poser les mains à plat sur le bureau.

C’était pas normal. Evan n’était pas assez niais ou innocent pour se contenter de ce qu’on lui donnait, sans rien attendre en retour, et quelque part il sentait bien qu’il y avait anguille sous roche; la journée semblait trop parfaite pour qu’elle le reste. Il parcourut la pièce du regard, s’arrêtant sur le téléphone qu’il brancha à la prise et qu’il continua de fixer dans la crainte, ou l’espoirs parce qu’à ce stade il savait plus trop, qu’il sonne. Rien. Droit comme la justice, ce qui n’est pas peu dire pour un avocat, le dos bien appuyé contre le dossier de la chaise, les paumes, ventouses de chair, collée sur le bois frais, il patienta dans cette position pendant de longues minutes. Sans doute qu’il devait se dire que s’il parvenait à rester immobile plus de dix minutes, la poisse ambiante qui semblait lui coller aux basques ne viendrait pas l’atteindre dans ce havre de paix. Lentement, avec plus de précaution que pour déballer un cadeau à Noël, le jeune homme s’autorisa à cligner des yeux puis à se mouvoir progressivement pour installer ses affaires dans les compartiments appropriés. Rien de particulier ne sembla se produire, ni être sur le point de, aussi il s’autorisa à ouvrir sa fenêtre pour prendre une cigarette du paquet qui trainait dans la poche de sa veste et après avoir retourné sa sacoche sur le bureau, il attrapa son briquet et alluma sa clope. La première bouffée lui fit l’effet d’une libération, et il observa la fumée s’échapper de ses lèvres et prendre des allures de petit nuage. Appuyé contre la vitre Evan savoura la vue et la sensation de domination que lui offrait la hauteur avant que les traits de son visage ne se décomposent lentement.. Très lentement. Dans le reflet de la vitre il pouvait voir une silhouette se détacher et s’approcher à allure plutôt vive, au point qu’il finit bientôt par être capable de discerner la personne. Se retournant vivement, il dévisagea l’intrus et manqua de s’agiter dans tous les sens, pris de panique, mais parvint à se contrôler. Seul sa main trembla un peu, la cendre se répandant sur son pantalon, l’obligeant à épousseter avec précaution quand il réalisa la chose.

Se détachant de son point d’observation, il tendit posa sa main libre sur le dossier de sa chaise et regarda l’homme évoluer dans le bureau comme s’il possédait déjà les lieux. Brandon Reynolds. Il aurait du se douter que le mec était pas net en apprenant que son ancien avocat l’avait abandonné parce qu’il était irrécupérable, mais il avait voulu faire bonne figure et avec le rang qu’il avait, refuser un client c’était pure folie.. Quand bien même ledit client ne rapportait pas énormément, c’était seulement le seul moyen, pour Evan, de faire clairement ses preuves en réussissant à gérer quelqu’un tout seul.. Et quand on voyait le personnage autant dire qu’il fallait une sacré dose de patience et de courage pour réussir à supporter le type. Il était pas bien méchant, ça Evan n’en doutait pas une seconde, mais il était particulièrement épuisant parce qu’il racontait souvent des trucs qu’il avait du mal à suivre, et qu’en plus son palmarès d’arrestations et de conflits avec la justice étaient aussi important et diversifié que les look de Lady Gaga et la constitution des Etats-Unis d’Amérique réunis. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » ça semblait d’emblée la question à poser, histoire de mettre les choses à plat pour pouvoir régler le problème, si problème il y avait. Ecrasant sa cigarette, qu’il n’avait pas fini pour le coup, Evan s’installa sur sa chaise et observa Brandon, l’air presque dépité. S’accrocher. Il n’en avait qu’un comme ça à gérer, encore heureux, alors il pouvait surement s’en sortir sans trop de dégâts. « A moins que tu viennes juste pour le café, à ce moment-là j’vais te chercher une tasse.. Enfin tu sais quand même qu’y a des types payer pour seulement écouter les autres, ça s’appelle des psy. T’es pas obligé de passer ici dès que t’as un truc de travers qui justifie pas de lancer une procédure quelconque.. » commençant à jouer avec une boule à neige, souvenir qu’une de ses soeurs lui avait envoyé d’un voyage scolaire vieux de quelques années, il releva les yeux vers Bran en souriant. « Enfin j’dis pas que tu me déranges, j’avais visiblement rien à faire mais.. tu vois quoi.. » Et dire que ça c’était avocat alors qu’il était pas fichu de finir une phrase, jamais. C’en devenait maladif, au même titre que sa capacité à foutre le bordel partout où il passait.
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MessageSujet: Re: [Brandon] Some might say that sunshine follows thunder   [Brandon] Some might say that sunshine follows thunder EmptyLun 30 Juin - 11:19

    C'est pas tellement de son ressort au fond s'il attire les catastrophes comme un aimant. Ou plutôt si, il fait sans doute tout pour et la seule personne qu'il peut encore blâmer c'est lui-même mais faudrait que les gens voient à lui accorder un peu de crédit, ne lui fassent pas miroiter mille et une choses qu'il ne comprend pas, ne saisit pas dans son intégralité. C'est le problème de Bran, il écoute qu'à moitié ce qu'on lui dit, ne prend pas en compte les remarques des gens et surtout leurs avis. En fait, il en fait qu'à sa guise, qu'à sa tête diraient des gens moins sympas et si ça dérange quelqu'un, il estime qu'ils peuvent tout aussi bien aller se faire foutre parce qu'il a pas demander à ce qu'on lui parle en premier lieu, right? Le fait que son avocat l'ait jeté comme une vieille chaussette, il saura s'en remettre, croyez-le au moins sur ce point-là. Après tout, pas tellement de sa faute si celui-ci ne considère pas les criminels pros comme des clients potentiels. Le fait que Bran ait réussi à lui cacher qu'il ait été en prison pour qu'il l'accepte, après que l'ancien l'ait aussi jeté, relève du miracle mais quand on s'appelle Brandon Reynolds, impossible n'est pas vraiment dans votre vocabulaire. Si la situation était autre, qu'il essayait pas de mener une vie rangée, un tant soit peu non bancale, il rigolerait. Se marrerait face à cet avocat qui l'a jarté parce que franchement, à qui ça arrive? Même le plus terrible des dictateurs, un combiné de Mussollini et Staline parviendrait à avoir un avocat. La vie marche comme ça, suffit d'un max de thunes et le tout va à merveille. Sauf quand on s'appelle Bran et que l'argent qu'on a dans les mains est en liquide et paraît suspect. De toute manière, à part son apparence, tout a l'air suspect dés qu'il ouvre la bouche. C'est un automatisme, un réflexe de mentir, d'aller de l'avant pour que personne ne se doute qu'il fait de la merde, en continu. Personne capte tellement aux archives de l'hosto et il a réussi à ce qu'ils lui demandent pas de casier judiciaire, sinon le job, il l'aurait jamais eu. Ça aide de connaître du monde apparemment. Le mec qui l'a pistonné, c'est un médecin qui lui filait des médocs histoire de se faire un peu de thune sur le côté alors franchement, il est pas le seul à être complètement barjot et à côté de la plaque concernant la légalité et tout le tintouin. Il se fout pas mal du reste, les regrets il les garde dans sa poche parce que sinon, on s'en sort pas. On reste immobile, sur place, à déterrer les silences et les erreurs passées. Ecorché à vif, il l'a jamais été, n'a pas souhaité l'être. Suffit de regarder droit devant soi, vers un but qui paraît même illusoire. Si le sien c'est une vie un tant soit peu domestique avec le type qu'il aime then be it. Il a pas besoin d'en informer le monde entier, non? C'est leur truc à eux deux. Ou le sien seulement. Faut croire que Mick a d'autres chats à fouetter, comme sa fille dans les parages. Rien qu'avec ça, Bran se sent vieillir de mille ans et ce qui devrait le flipper l'attire au contraire comme une aimantation incompréhensible. Peut-être que la gamine ressemble trop à son père ou peut-être qu'il a trop de rêves de famille normale à défaut d'en avoir eu une.

    Le fait qu'Evan ait accepté d'être son avocat, c'est pas tellement le fruit du hasard, plus une main forcée qu'autre chose parce que c'est la manière qu'a Bran de faire les choses. Rentrer dans son bureau, s'installer comme à la cantoche et lui raconter sa vie, c'est devenue monnaie courante pour lui. Manquerait plus qu'il mette son sandwich dans le frigo et il pourrait passer pour le collègue d'Evan. Après tout, qui l'en empêcherait? Sûrement pas son avocat. Le fait qu'il l'appelle par son prénom suffit amplement à définir la nature de leur relation, du moins du côté de Bran. Du côté d'Evan? Bran l'exaspère sûrement mais c'est pas comme si l'ex-taulard en avait tellement quelque chose à foutre, à part en rigoler volontairement. C'est à peine si le mec en face de lui retient son roulement d'yeux. Hilarant, vraiment.

    - Hey, j'ai qu'un salaire d'archiviste moi maintenant alors je peux pas te payer et en plus payer un psy donc bon, tu dois réunir les deux fonctions. Et puis, tu sais pratiquement tout ce qu'il y a à savoir su ma vie vu que t'as mon casier judiciaire. Mes plus noirs secrets. Ou presque. Donc bon, tu peux te considérer comme mon psy et faut bien que je parle à quelqu'un sinon je vais aller refaire des conneries et tu voudrais pas ça. Tu crois que ça existe les groupes de soutien pour anciens arnaqueurs? Du genre AAA mais bon, pour une autre version. En plus je pourrais faire croire aux gens que je suis un ancien alcoolique, avec un sponsor et tout. Tu penses que si y'a un groupe d'arnaqueurs anonymes, un type t'emmène parler à des gens pour voir que tu leur racontes pas de conneries? Ouais mais du coup je rate d'entrée vu que je veux faire croire aux gens que j'étais un alcoolique. Merde. Vaut mieux pas que je cherche, surtout si c'est pour me retrouver avec Christophe Rocancourt ou une connerie dans le genre. Non merci.

    La remarque de l'avocat le fait marrer. Faut croire qu'il est pas assailli par les affaires apparemment. Tant mieux parce que Bran a besoin de son attention, là et maintenant.

    - En fait, j'ai un flic aux basques qui veut pas croire que j'ai arrêté mes conneries... Le problème c'est que j'ai arrêté mais c'est un peu comme quand t'arrêtes d'aller au club Mickey. T'as beau vouloir stopper mais les gens veulent toujours que tu portes des oreilles et parle d'une voix de castrat, tu vois ce que je veux dire?

    Quoi? Parler en métaphores n'a jamais fait de mal à personne après tout. Il se sert un café sans faire attention au reste, en sert un à Evan aussi. Autant se mettre à l'aise après tout
    .
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