like father, like daughter ✰ griffith & phoenix appleby

Un regard vers sa montre et elle soupire. Cela fait plus d’une heure qu’elle est en cuisine, chose qu’elle ne fait jamais d’habitude, c’est vrai ce n’est un secret pour personne : Phoenix Appleby ne sait pas cuisiner. Et pourtant depuis quelques semaines elle a décidé de s’y mettre, elle c’est dit que peut être ça lui changerait les idées un peu. Elle à eu raison sur ce point, la cuisine est devenu une nouvelle obsession, cela occupe presque tout le temps son esprit quand elle n’est pas au boulot. Comme toujours elle sait comment oublier certaines choses, comment lâcher prise d’une chose pour ce concentrer sur une autre. Elle lâche son plat en jurant, elle secoue ses mains dans tout les sens avant de les passer sous l’eau froide en soupirant, ses cheveux blonds commencent à sortir de son chignon et elle déteste ça. Prise de rage elle balance tout dans le lavabo « Et merde! » Elle recule et s’appuie sur l’îlot au milieu de la cuisine, celui qu’elle a nettoyer quelques secondes avant de sortir son plat du four et soupire avant de fermer les yeux, prenant une grande inspiration pour ce calmer. Un nouveau regard vers l’horloge lui indique que c’est trop tard, elle ne pourra pas lancer un autre repas et elle n’en a pas franchement envie, tant pis ils feront autrement. A ce moment précis elle sait qu’elle doit prendre un bain pour décompresser, elle sait qu’elle doit faire quelque chose d’autres mais avant elle finit de ranger tout ce qui ce trouve en chantier dans la cuisine. Elle passe un dernier coup d’éponge, et après avoir déposer cette dernière au bord du lavabo en aluminium elle défait son tablier qu’elle roule en boule avant d’aller le jeter dans sa machine à laver, rapidement suivit par son pantalon tailleur et son débardeur beige se retrouvant en sous vêtements. Quand elle plonge ses pieds dans l’eau chaude des frissons remontent tout le long de son corps, et elle s’habitue lentement à la température un peu trop élevée. Un instant son cerveau est vide, rien ne vient s’y bousculer et cela ressemble au paradis. Et puis la voilà assaillit, Miles, Killian et l’enquête toute ses choses qui la pousserait presque à en finir la tout de suite, mais qui ne le font pas, mais qui lui pourissent la vie de toute évidence. Sans même s’en rendre compte sa main gauche est en train de caresser une cicatrice laissée sur son avant bras droit, souvenir d’un après midi passé avec lui, ce jour là elle c’était sentie revivre, elle était loin de Washington, loin de sa mission sous couverture ils n’avaient été que tout les deux pendant toute une après midi jusqu’à ce que lorsqu’il la prenait dans ses bras ses doigts passent sur cette cicatrice qu’il ne connaissait pas. Et le souvenir bienheureux laisse place à la noirceur complète, comme a chaque fois cette détresse la submerge et elle finit par plonger sa tête dans l’eau pour tenter d’effacer tout ses mauvais souvenirs.

Quand elle a enfin finit de sécher ses cheveux, elle enfile une robe tout à fait sobre et parfaitement adéquat au diner qui l’attend ce soir. Les talons ne sont pas de mise, beaucoup lui dise qu’elle ressemble de plus en plus à sa mère et si l’une et l’autre n’étaient pas des plus proches, il y’a une chose qu’elle sait : cette femme était magnifique en toutes circonstances. Même lorsqu’elle tentait de calmer ses crises, Phoenix ne pouvait s’empêcher de trouver sa mère belle, et comprenait aisément comment son père avait pu en tomber amoureux. Sa mère n’avait pas besoin d’artifices, de maquillages ou de talons pour paraître féminine, elle l’était déjà totalement sans tout l’attirail et l’était plus encore lorsqu’elle en ajoutait. Fin prête, elle rejoins sa cave à vin personnelle, fine amatrice elle accumule une petite collection de ce délicieux nectare depuis quelques années ne gardant que des bonnes bouteilles pour les bonnes circonstances, et dans sa tête quand elle attrape ce rouge a la robe sombre elle sait qu’elle doit ce faire pardonner de quelque chose. Après l’avoir laisser aérer un instant elle sort deux grands verres à ballon, et déverse un fond dans celui qui sera le sien. Elle le fait danser, et l’hume quelques secondes avant de le gouter et de ce satisfaire de ce choix. C’est à ce moment là que l’on sonne à la porte, comme toujours il est à l’heure, enfin à l’heure pour eux. Finissant tard elle lui à dit de venir vers 21h30, et l’un et l’autre étaient fin prêt à 22h alors pour elle c’était être dans les temps … Lorsqu’elle ouvre la lourde porte en bois de son appartement, elle aperçoit le visage de son père tiré par la fatigue, mais agrémenté d’un grand sourire. A chaque fois qu’elle le voit, c’est idiot, mais elle ressent un certain soulagement. Il entre tandis qu’elle le laisse passer, et il l’embrasse sur chaque joues avant de lui donner un bouquet de fleur « Elles sont superbes merci » elle les sent, et se dirige a nouveau vers la cuisine afin d’attraper un vase tandis que son père la suit. Elle ouvre l’eau pour remplir le vase avant d’y glisser les fleurs « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » Elle dépose le bouquet sur le plan de travail avant de le mettre en place comme il faut, tandis qu’il la regarde interrogateur « Ce vin est un millésime qui vaux le détour. » Elle joint le geste à la parole en lui servant un verre de vin et de lui tendre, un instant avant de continuer « On va devoir manger des pizzas, j’ai brûlé le diner.» Elle savait que son père ne s’attendait pas à l’entendre dire qu’elle avait préparer un repas, de manière générale ils allaient au restaurant mais elle était fatiguée et n’en avait pas envie, alors quand ils mangeaient chez elle, elle faisait appel à un traiteur. Elle lui laissa le temps de digérer l’information en buvant son vin.