You're still hot. I mean you're a horrible person, but you're hot as hell.

   VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ C'est une meilleure ville que New-York, l'ambiance est vraiment différente, les gens sont moins cons, se prennent moins la tête pour des broutilles. C'est ici que j'ai eu une réelle révélation professionnelle... Enfin, si on peut vraiment appeler ça professionnel, j'ai mis les pieds pour la première fois dans le monde de la drogues et j'ai donc trouvé ce qui me donnait envie de me lever le matin. Que demander de plus ? VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIR ✮ Mon meilleur souvenir ? Ce matin où je me suis réveillé dans les bras d'une célébrité, un beau mâle censé être un séducteur de femmes qui, finalement, n'a pas résisté à me payer en nature sa dose de cocaïne. Ce fût une nuit torride, oh oui, j'ai rarement pris autant mon pied qu'à ses côtés. Le pire souvenir ? Le jour où je me suis retrouvé derrière les barreaux avec tous ceux que j'ai fait enfermer parce qu'ils me faisaient concurrence, ce fut un moment délicat à passer mais je sais me débrouiller et ils n'ont à nouveau pas fait le poids contre moi. Savoir manipuler c'est tout un art, tout le monde ne le maitrise pas. JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ Je n'ai pas pour habitude de jouer au héros, chacun sa merde et dieu pour tous comme j'aime bien le dire mais... Si la vie d'un enfant était en jeu, ou si l'un de mes proches se retrouvait en danger alors je serais prêt à tout donner pour leur sauver la vie. Je serais même prêt à donner ma propre vie, je ne suis pas égoïste et j'ai accompli la plupart de ce qui était sur ma "To-do list" je partirais donc avec l'esprit tranquille. En revanche, je n'irais pas prendre de risques pour une personne qui n'en vaut pas la peine, quitte à passer pour un monstre, je m'en fiche complètement. AVEZ-VOUS DEJA PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION ou AVEZ VOUS DÉJÀ ÉTÉ IMPLIQUE DANS UNE HISTOIRE AVEC LA POLICE ✮ J'ai passé un certain temps en contact avec la police, tout d'abord par le biais de perquisitions ratées et de gardes à vues. J'ai toujours été très futé, toujours un coup d'avance sur la police excepté la fois où j'ai été trahi par un ami fournisseur. J'ai fini en taule pendant deux semaines avant d'être contacté par un policier qui m'a proposé d'être le fouille-merde, celui qui trouve les preuves pour qu'il puisse toucher une jolie prime après avoir résolu une enquête épineuse. J'ai joué au chien-chien pendant un an avant d'abandonner du jour au lendemain, fermement décidé à reprendre mon commerce là où je l'avais laissé, avec les informations de la police en prime pour pouvoir TOUJOURS avoir un coup d'avance. LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ Si mon voisin se met en tête de me dénoncer ou d'empiéter sur mon territoire il risquera d'y avoir de gros conflits. Je ne suis pas foncièrement méchant, je sais juste ce que je veux et ce que je ne veux pas, ce que j'accepte venant des autres et ce qui ne passe pas. Généralement, parce que j'ai bon fond, je préviens une fois avant d’exécuter mes menaces, une fois lancé, je ne reviens pas en arrière, je ne lâche rien avant d'avoir été satisfait. Est-ce que j'ai déjà tué quelqu'un ? Vous avez la réponse à votre question; du moins je pense.  20 CHOSES A SAVOIR SUR VOUS ✮ Je suis arrivé à Washington à l'âge de 12 ans + A 13 ans je vendais déjà mes premières doses au collège pour un dealeur plus âgé, c'était ma manière d'obtenir un peu d'argent de poche. + De nature très indépendante je n'ai jamais aimé avoir à subir l'autorité d'un supérieur. + Je possède mon propre garage qui fonctionne du feu de dieu dans le quartier, j'ai pu me l'offrir et le mettre à niveau grâce à mes profits, vendre de la drogue ça rapporte. + Je n'ai pas une vie de famille très épanouie, nous nous voyons tous pour les anniversaires (ou presque) et les grandes fêtes mais rien de plus et ça m'arrange, je n'aime pas les questions sur mes activités. + J'ai toujours été homosexuel, je n'ai jamais éprouvé la moindre attirance pour une fille et ce n'est pas demain la veille que ça changera. + On peut me penser immature parfois mais c'est un moyen pour moi de faire en sorte que l'on me sous-estime, pour surprendre et être là où on ne m'attends pas. + Je ne me prends pas la tête, je n'aime pas avoir à réfléchir sur le long terme, chaque jour apporte son lot de surprises alors autant en profiter au maximum. + Je n'ai pas vraiment d'accroches à Washington, je possède quelques amis mais je sais que je pourrais m'en passer, il n'y a qu'avec Monroe que les choses sont plus compliqués. + Je serais capable de me battre pour obtenir le dernier pot de crème glacée à la vanille, c'est mon pêché mignon. + Dans une vie antérieure j'ai probablement été chanteur, j'aurais pu l'être si l'autotune faisait réellement tout le travail en tout cas. + Je hais le bazar, je pense même être un poil maniaque mais c'est ainsi que je parviens à être suffisamment organisé pour pouvoir agir vite en toutes circonstances. + Il m'arrive d'être sensible, j'ai mes moments. + J'aime dire à qui veut bien l'entendre que je déteste le sport mais c'est un échappatoire, une source d'oxygène pour moi, j'en suis dépendant. + Je fais commerce dans la vente de drogues quelconques mais je n'ai jamais consommé, pas même un petit pétard. + J'ai parfois l'air très gentil mais il ne faut pas me sous-estimer, je suis capable de tout lorsqu'on me met en colère. + J'ai assassiné le dealeur de drogue qui, faute de clients, s'est infiltré dans mon business et m'a dénoncé, il repose dans un cimetière, proprement enterré par mes soins. + Je prends toujours le temps de réfléchir avant de faire un mouvement, sans cela j'aurais sombré depuis longtemps, surtout avec un trafic aussi développé que celui que je mène, sans l'aide de personne. + Je n'ai aucun mal à cerner les gens, je repère les consommateurs rien qu'en les observant, ce qui me rends la vie plus facile lorsque je dois aborder de nouveaux potentiels clients. + J'ai été une taupe pendant un an chez les flics afin de ne pas aller en prison.

« Comment en êtes-vous arrivé là ? » Je le toise longuement du regard avec beaucoup de dédain, il m’exaspère. Bordel ce que ce putain de flic de merde peut me mettre les nerfs. C’est plus fort que moi, je devrais surement fermer ma gueule mais c’est impossible, il me donne envie de lui mettre des claques, son gros cul plein de soupes, ou plutôt du McDrive du midi, me donne la nausée. « Vous croyez quoi ? Qu’on devient dealeur de drogues après avoir vécu une enfance difficile ? Vous pensez être dans un film hollywoodien avec le gentil antihéros que tout le monde aime même s’il fait les pires saloperies au monde parce qu’il a toujours eu une vie de merde ? » Lui aussi est exaspéré à présent, pour la première fois depuis le début de l’interrogatoire j’esquisse un sourire, le savoir autant ennuyé, si ce n’est plus, que moi par ce moment à passer était jouissif. « La vérité c’est que nous vivions dans un système économique de merde. A quoi bon se casser le cul, jour après jour, mois après mois pour gagner à peine de quoi subvenir à ses besoins. Pourquoi être honnête quand des milliers de dollars peuvent être empochés sans avoir à se donner trop de mal, en étant juste le pigeon voyageur ? » Je peux sentir à quel point le flic qui me fait face est tendu, il est pourtant heureux, très heureux d’être enfin parvenu à me la mettre bien profond. Quelqu’un m’avait trahi, je m’étais laissé dépasser, accordant bien trop facilement ma confiance à ceux qui bossaient pour moi, et je n’allais pas m’en sortir indemne cette fois-ci. Peu importe, je savais quels étaient les risques et j’étais prêt à accepter le funeste sort qui m’était réservé. Ce putain de fils de pute allait jouir à l’idée de me mettre derrière les barreaux pour au moins dix ans, qu’il en profite, je risquais d’être la seule réussite de sa carrière pourrie. « C’est bien ce que je pensais, tu n’es finalement qu’un petit con prétentieux qui pense avoir la classe en refilant de la cam aux autres ! » Je le regarde, forçant le rire qui s’échappait tranquillement de mes lèvres. « C’est là que vous faites fausse route ! Je n’ai rien à prouver, contrairement à vous ! » Que j’aimais avoir le dessus sur lui, ça avait toujours été le cas et ça n’arrêterait jamais. Il avait eu un coup de chance, oh oui, il avait le cul bordé de nouilles, sans une taupe il n’aurait jamais réussi à me coincer. Dommage pour lui, tout ce travail fourni n’allait servir à rien.

Un an, douze mois à faire la pute pour ces enfoirés de flic et vous voulez savoir ce qui était le pire dans tout cela ? C’est que je m’étais presque surpris à éprouver du plaisir à balancer mes concurrents, à mener mon enquête comme un gentil petit soldat. Un beau mâle était devenu mon « supérieur » et je m’étais fait une joie d’humilier le gros porc de flic qui avait échoué dans le truc le plus simple au monde, me coffrer. Pendant un an je m’étais tenu bien sagement du côté de la justice, restant dans l’ombre, trouvant les éléments qui manquaient pour faire tomber de gros poissons mais aujourd’hui il me manquait quelque chose, je voulais plus, beaucoup plus que ce que je possédais actuellement. Mon petit business me manquait, l’argent facile que je me faisais avec également… Et que dire de la drogue qui circulait actuellement dans le quartier, de la merde, zéro qualité, rien à sauver. Il était loin le temps où tout le monde était content, le client comme le fournisseur, en l’occurrence, moi. Il était loin ce temps-là mais il était grand temps que je fasse mon retour et peu importe si quelqu’un avait pris ma place, on le retrouverait dans un trou bouffé par les vers et autres coyotes s’il essayait de jouer avec moi. Alors oui, mes tentatives semi-sérieuses de me taper mon superviseur allaient me manquer mais je n’avais jamais été fait pour cette vie-là, être du côté de gentil ne m’allait pas au teint.