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 #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)

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Maeve Stark

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MessageSujet: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptySam 21 Juin - 17:13



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Maeve se trouvait devant son armoire jetant dans les airs des pulls et des t-shirt, des jeans... elle n'arrivait pas à retrouver un pull en particulier qu'elle voulait absolument mettre aujourd'hui. Quand la jeune brune avait décidé quelque chose il était bien difficile de la faire changer d'avis, que ce soit pour des choses importantes ou plus futiles comme sa tenue du jour. C'était dans ce genre de moment où elle aurait été capable de retourner l'appartement qu'elle partageait avec Wes, elle était d'ailleurs à quelques secondes de devenir un véritable ouragan. Elle devait se rendre à l'évidence que ce n'était pas réellement ce fichu pull qui l'énervait autant, mais plutôt ce qui c'était passé avec Wes. Le problème avec la jeune Grayson c'est qu'elle ne pourra jamais avouer que Wes est la raison de cette mauvaise humeur, parce que si cela était le cas elle avouerait indirectement qu'elle est jalouse et donc qu'elle pourrait avoir des sentiments pour lui. Des sentiments autres qu'amicaux. Elle marmonnait des insultes plus qu'incompréhensibles et alors qu'elle avançait à grands pas jusqu'à la chambre de Wes avec qui elle tomba nez à nez. Il parut assez surpris de la voir se pavaner dans son soutien gorge rose fluo, elle n'était pas une personne des plus pudique et ce ne serait sans doute pas la seule fois où il avait été témoin d'une telle scène mais il ne s'attendait pas vraiment à la voir débarquer dans sa chambre ce matin et encore moins dans cette tenue. Elle afficha son sourire des plus innocent, elle aurait espéré qu'il ne soit pas là, il venait de contrecarrer ses plans de fouiller son armoire et commode. Et soyons honnête il y avait peu de chance qu'il lui ai malencontreusement piquer son pull corail  mais elle était désespérée. Donc elle devait penser à des mesures désespérées pour retrouver son pull. Et elle aurait voulu aussi éviter de le croiser car elle ne savait pas comment réagir avec lui après le baiser qu'il y avait eu entre eux, et surtout elle ne savait pas vraiment comment se comporter: est ce que ce baiser était juste sous l'effet de la dispute ou bien est ce que c'était quelque chose à laquelle il avait pensé avant? Maeve était totalement perdue, c'est le grand bazar dans sa tête. Elle avait beau tourner et retourner cette scène dans sa tête depuis que c'était arrivé, elle n'arrivait pas à comprendre. Après tout ils étaient colocs et amis, et il y a des limites à ne pas franchir et flirter avec Wes en était une. Bien sûr cette ligne n'était pas vraiment claire, ils s'amusaient à brouiller cette ligne de l'amitié bien des fois. Mais c'était toujours intentionnel et maitrisé. Enfin c'est ce qu'elle pensait, peut être avait-elle besoin de se rassurer sur le fait que non elle n'était pas en train de tomber sous le charme de Wes Oakley. Non ce n'était pas envisageable: c'est un coureur de jupon, il est macho et agaçant quand il laisse trainer ses affaires mais il a aussi beaucoup de qualité qu'apprécie Maeve. Elle sait qu'elle peut compter sur lui dans n'importe quelle situation, combien de fois elle a fait foirer ses rendez vous avec ces pimbêches? combien de fois elle l'a appelé en plein milieu de la nuit parce que sa voiture était en panne ou parce qu'elle s'ennuyait à la caserne pendant sa garde? il répondait toujours présent. Elle devait absolument se sortir cette de la tête, cela n'arrivera jamais. Non ils sont amis. Amis. Comme à son habitude elle décida d'adopter l'attitude du "il ne s'est rien passé, évitons le sujet" . Et la jeune brune était une pro dans ce genre de situation  « Tu tombes bien. » elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle allait retourner aussi sa chambre pour trouver son pull «Je me demandais si par le plus grand des hasards ce serait possible que tu me prennes en photos en sous-vêtements c'est pour un mec que j'ai rencontrer hier dans un bar enfin tu vois le genre. Je ne sais pas encore si je compte le revoir mais bon j'aurais la photo en réserve. » Il était évident qu'elle plaisantait, ce n'était vraiment pas son genre de s'abaisser à ce genre de chose bien au contraire mais depuis qu'elle connaissait Wes, elle vivait pour le rendre chèvre et lorsqu'elle ne s'amusait pas à cacher son téléphone portable ou à finir la bouteille de lait et la remettre dans le frigo par exemple, elle lui demandait ce genre de chose. Parfois elle se demandait elle-même comment il parvenait à la supporter. Et puis d'ailleurs elle se demandait comment elle faisait pour le supporter à lui aussi. Elle ne savait pas réellement si c'était la bonne tactique mais elle avait prise de cours et c'est la première chose qui lui était venue à l'esprit.  « C'est bon détends toi  tu me prends pour qui. Je plaisante bien sûr. Je l'ai rencontré sur internet en fait.» elle sourit et s'assit sur le rebord de son lit tout en attrapant un t-shirt de Wes qui trainait sur son lit, pour éviter de rester en petite tenue devant lui « Je cherche mon pull corail tu sais celui avec l'étoile dans le dos. Tu ne l'aurais pas vu par  hasard? »  dit-elle en regardant un peu partout dans la chambre de Wes. Depuis leur dernière dispute et leur baiser, ils ne s'étaient pas réellement reparlés, tous les deux avaient pris soin de s'éviter tout en trouvant l'excuse de leur travail... mais ils vivaient dans le même appartement donc ils n'allaient pas pouvoir éviter le sujet pendant très longtemps et ils avaient aussi besoin d'en parler, de mettre les choses au clair. Maeve aurait adoré pouvoir en parlé à Julia mais elle était la cause de cette situation et puis par principe elle avait décidé de lui faire la tête pendant encore trois jours. Oui une semaine et trois jours était le parfait châtiment pour la jeune blonde, alors comme elle ne pouvait en parler à personne elle avait décidé de choisir Jaxson comme psychologue et le pauvre n'en pouvait déjà plus.Il lui avait conseillé d'ailleurs de parler à Wes, et c'est ce qu'elle faisait en ce moment.

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Wes Oakley

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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyDim 22 Juin - 21:51



“Some feelings don't go away,
they just get avoided.”

❋❋❋

Wes ne travaillait pas aujourd’hui. Cela faisait des jours qu’il faisait des heures supplémentaires au boulot afin de toujours rester occupé et surtout d’être à bonne distance de Maeve. Oui, il l’évitait. Il avait bien trop de chose à se reprocher pour pouvoir l’affronter de suite, alors il préférait se réfugier dans son travail. C’était toujours ce qu’il faisait lorsqu’il était préoccupé par quelque chose, ou par quelqu’un. Cependant, il commençait à être réellement épuisé de toutes ces missions. Et puis, la direction lui avait imposé de prendre un jour de repos. Bien sûre, il avait bougonné qu’il n’en avait pas le besoin, qu’il souhaitait travailler encore quelques jours, quand bien même il savait que de nouvelles heures de sommeil ne seraient pas superflues. Disons le, il était réellement exténué et après avoir insisté pour rester pendant quelques minutes, il finit par se résigner à rentrer chez lui. Maeve n’était pas là, probablement en train de travailler, ou en compagnie d’un énième abruti fini. Tant mieux. Wes ne prit même pas le soin de se trouver une fille pour l’occuper pour cette journée de repos, puisqu’à peine arrivé à l’appartement, il s’effondra sur son lit et dormi jusqu’à treize heures le lendemain. Oui, Wes était connu pour dormir plus que n’importe quelle personne sur Terre. Et puis, le sommeil lui manquait cruellement ces derniers temps. Il aurait pu rejoindre le lit de Maeve, comme il le faisait souvent lorsqu’elle n’était pas là –aller savoir pourquoi mais son lit était inhumainement confortable et sentait la noix de coco-, mais pour le coup, ces derniers temps, les choses étaient bien trop compliquées pour qu’il s’y aventure. Lorsqu’il ouvrit les yeux, au beau milieu de la journée, Wes grimaça, s’étira et grogna comme il le faisait à chacun de ses réveils. Oui, Wes n’était pas du ‘’matin’’. Les cheveux en bataille et le pas lent, le jeune homme, sans prendre le soin d’enfiler quelque chose d’autre que son caleçon qu’il avait pour dormir, se dirigea vers la porte, rêvant d’un café pour le réveiller. Mais avant qu’il n’ait pu sortir de sa chambre, Maeve débarqua. Elle ouvrit la porte à la volée, telle une furie. Trente secondes de plus et Wes se serait prit la porte en pleine figure. Elle sembla surprise de le trouver là puisqu’elle marqua une pause en ne lâchant pas la poignée de la porte, et le regardant. Le jeune homme ne put s’empêcher d’arquer un sourcil lorsqu’il vit son accoutrement. Elle était aussi peu vêtue que lui finalement, mais il ne s’attendait pas forcément à la voir débarquer dans sa chambre en sous-vêtements de la sorte. Il la regarda de haut en bas. Mais à quoi elle jouait ? Essayait-elle de le torturer ? Il ignorait ce qu’elle était en train de faire mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Et bien oui, après tout il venait à peine de se réveiller, il lui fallait un peu plus de temps pour analyser ce qu’il était en train de se passer. « Tu tombes bien. » Son accoutrement et cette phrase lui parurent encore plus suspects. Derechef, il arqua un sourcil et l’interrogea du regard tout en se frottant la nuque. Allait-elle lui imposer une discussion à propos de ce qu’il s’était passé entre eux la dernière fois ? Il ne l’espérait pas. Pour le coup, il ignorait lui-même ce qu’il lui avait pris d’agir de la sorte, de l’embrasser alors qu’il ne l’avait jamais fait en autant de temps colocation. C’est pourquoi il avait prit le parti de faire comme si de rien était. Que ce soit envers Maeve ou même envers lui-même. Il ne souhaitait pas s’interroger sur les finalités de son geste. Il ne souhaitait pas se demander s’il n’avait pas plus de sentiment pour Maeve qu’il ne voulait l’avouer. Non, il n’était pas comme ça. Il ne faisait pas dans les sentiments, ce n’était pas son truc. Il se comparait d’ailleurs souvent à Barney Stinson à ce niveau là. Mais il ne put s’empêcher de se dire que Barney avait fini par se marier avec Robin. Il secoua la tête, hors de question qu’il tombe amoureux. Berk, et puis quoi encore. Après cet interlude personnel, Wes reporta son attention à Maeve et à ses sous-vêtements rose fluo. « Je me demandais si par le plus grand des hasards se serait possible que tu me prennes en photo en sous-vêtements c'est pour un mec que j'ai rencontré hier dans un bar enfin tu vois le genre. Je ne sais pas encore si je compte le revoir mais bon j'aurais la photo en réserve. » Wes ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux. Mais qu’était-elle en train de faire ? Ce genre de phrase aurait pu paraître normal, mais pas avec les circonstances particulières qui les entouraient actuellement. « Pardon ? » lâcha-t-il alors en la regardant d’un air de jugement. Il n’était clairement pas la personne qui pouvait la juger sur le sujet, il avait fait des choses bien pires, mais il venait de sortir de son lit, il était trop tôt pour l’attaquer de la sorte. Maeve l’avait bien compris. « C'est bon détends toi tu me prends pour qui. Je plaisante bien sûr. Je l'ai rencontré sur internet en fait. » Le jeune homme leva les yeux au ciel, décidemment elle savait comment le rendre fou. Il passa alors à côté d’elle pour enfin sortir de la chambre et pouvoir atteindre l’objet de sa convoitise, la machine à café. Cependant, l’appartement était plutôt petit, et cela permettait aux deux jeunes colocataires de pouvoir s’entendre en étant chacun dans une pièce différente. « Je veux bien le faire, seulement si on utilise mon téléphone, histoire que je garde la photo pour mon usage personnel. » lui dit-il en parlant assez fort pour qu’elle puisse l’entendre. Wes avait de la répartie, peut-être même un peu trop et si Maeve le cherchait elle allait rapidement le trouver. Il afficha un léger sourire, tout en se préparant un café. Il vit alors Maeve se tourner vers lui et ne put s’empêcher de sourire de plus belle lorsqu’il vit son expression. « Tu sais pour ces soirées où je me sens seul … » Il lui fit un clin d’œil parfaitement provocateur avant de reporter son attention à la machine devant lui. Une fois son café prêt il s’assit sur la chaise de bar qui se trouvait devant ledit bar de leur cuisine américaine. Il avait Maeve en ligne de mir puisqu’il se trouvait juste en face de sa chambre où la porte était ouverte. Il put d’ailleurs la voir s’asseoir sur son lit et lui prendre son tee-shirt qu’il avait porté la veille et avait laissé tombé ici par flemme d’aller le mettre dans la bac à linge. « J’ai fais du sport avec ce tee-shirt ! » Il sourit de plus belle à la vue du spectacle. Il savait préalablement comment Maeve allait réagir. « Je cherche mon pull corail tu sais celui avec l'étoile dans le dos. Tu ne l'aurais pas vu par hasard? » Wes ne comprenait pas comment Maeve pouvait croire une seule seconde qu’il sache une chose pareille. Il avait déjà du mal à savoir où étaient ses propres affaires, ce n’était pas pour connaître l’endroit de celles de Maeve. Il était clairement bordélique et ne faisait pas vraiment attention à ce genre de chose. Il soupira tout en buvant son café. « Si bien sûre, je te l’ai piqué pour le mettre lundi, je trouvais que le corail et les étoiles m’allaient bien. » Ce n’était clairement pas le genre de question à poser à Wes. Il se fichait de son pull et ignorait d’ailleurs à quoi pouvait ressembler un pull corail. La mode ce n’était clairement pas son truc. « J’en sais rien moi, il faut que tu apprennes à mieux ranger tes affaires ! » reprit-il alors en buvant les dernières gorgées de son café. C’était clairement l’hôpital qui se fichait de la charité car il était le roi du désordre, mais là il où voyait le moyen de la taquiner, il ne s’en privait pas. « Peut-être qu’une de tes amies te l’a emprunté. » lâcha-t-il en se levant de la chaise. Cependant il ne lui fallut que quelques secondes avant de s’asseoir de nouveau puisqu’il alla immédiatement rejoindre le divan. « Julia par exemple. » lâcha-t-il par simple provocation tout en attrapant la télécommande. Bien sûre, il ne l’avait pas regardé en disant cela. Maeve n’avait pu voir le sourire qui ornait ses lèvres. Oui, Wes était une vraie tête à claques.
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Maeve Stark

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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyLun 23 Juin - 22:21



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Depuis une semaine, Maeve avait parfaitement réussie à éviter son colocataire, elle passait plus de temps à la caserne ce qui avait légèrement éveillé les soupçons de Jaxson et de Marilyn mais la brunette leur avait assuré qu'il n'y avait rien de spécial et que c'était simplement pour avoir plus d'argent à la fin du mois. Même s'ils n'avaient pas insistés pour avoir une autre réponse, ils n'étaient pas tellement dupes non plus. Mais Maeve savait que si elle expliquait la situation Jaxson lui ferait la morale et lui dirait qu'il avait raison à propos de Wes et elle n'avait aucune intention d'entendre ça. Et maintenant elle se trouvait nez à nez avec Wesley. Pourquoi elle avait débarquée dans la chambre de Wes? C’était la question qu'elle se posa lorsqu'elle vit que le jeune homme était là. Elle aurait préféré l'éviter encore une journée.  Si elle avait décidé qu'il était temps d'enterrer la hache de guerre avec Julia, elle n'avait pas encore décidé de ce qu'elle allait faire avec Wes. Mais ce qu'elle savait c'est qu'elle n'allait pas lui pardonné d'aussi tôt, et qu'il allait devoir se faire pardonner. Elle lui en voulait et il allait souffrir des conséquences de sa trahison. A jouer avec le feu on finit par se brûler les ailes. Un dicton que Maeve avait entendu bien des fois, et pourtant elle ne cessait de jouer avec le feu et surtout lorsque cela concernait Wes Oakley. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était son plaisir. Le rendre chèvre, elle adorait ça et elle était plutôt douée à ce jeu là mais lui aussi était doué. C'est à se demander si ce petit jeu allait un jour cesser entre eux. Les deux participants voulaient toujours avoir le dernier mot, et ne s'avouaient jamais vaincus. La réaction première du jeune homme la fit sourire, il n'était pas encore très bien réveillé et se demandait visiblement ce que la jeune brune faisait dans sa chambre et surtout dans cette tenue. Tous les deux étaient surpris, mais il était hors de question que Maeve se laisse abattre, et qu'elle batte en retraite maintenant. Elle était là alors il fallait qu'elle trouve quelque chose. Lorsqu'elle demanda à Wes de la prendre en photo elle pensait pouvoir gagner la première manche mais c'était loin d'être le cas, et sans grande surprise le jeune homme entra dans le jeu de la jeune femme et cela leur éviterait d'aborder le sujet de leur dernière dispute. Et surtout le  fameux baiser qu'aucun des deux ne voulait aborder. « Je veux bien le faire, seulement si on utilise mon téléphone, histoire que je garde la photo pour mon usage personnel. » Maeve le regarda sans vraiment comprendre pourquoi il voulait en faire de son usage personnel, puis tout en quittant la chambre il ajouta que c'était pour les soirs où ils se sentiraient seul. Ce qui eut pour effet de faire naitre une grimace sur le visage de Maeve « Je le savais t'es un pervers en fait. » Elle lui aurait bien jeté quelque chose dessus mais elle n'a rien trouvé et puis il était maintenant trop loin d'elle, la chambre de Wes était un vrai désastre, certes Maeve pouvait parfois être un peu bordélique mais avec lui cela dépassait l'entendement. N'ayant pas forcément l'envie de rester en petite tenue, elle cherchait ce qu'elle pouvait se mettre sur le dos. Elle le regarda s'assoir sur la chaise du bar de la cuisine et elle enfila un t-shirt trouvé sur le lit du jeune homme. Il lui arrivait parfois de piquer les t-shirt de Wes, elle ne savait pas très bien pourquoi mais c'était une habitude qu'elle avait prise comme lui avait pris l'habitude de squatter le lit de la secouriste lorsqu'elle était pas là. Oui parce que quand elle était là, il était hors de question qu'elle partage son lit avec Wes, elle le poussait hors du luit jusqu'à ce qu'il râle et qu'il se lève « J’ai fais du sport avec ce tee-shirt ! »   elle regarda deux secondes le t-shirt qu'elle venait de mettre et l'enleva aussitôt en le jetant loin d'elle « ewwww Wesley.....Ta chambre est une vraie porcherie. » elle aurait pu s’en douter en même temps, c’était du Wes tout craché « Je me demande comment les filles acceptent de faire quoi que ce soit ici.» elle ne bougea pas du bord du lit du jeune homme « Oh d'ailleurs j'ai discuté avec la fausse blonde du café en bas de l'immeuble, tu sais celle que tu dragues depuis quelques semaines. Tu peux oublier, elle ne voudra jamais de toi. » elle haussa les épaules et afficha un petit sourire qui en disait long. Elle avait pris un malin plaisir à raconter deux trois trucs la serveuse qui avait visiblement changer d'avis sur Wesley Oakley. Toujours assise sur le lit, elle lui demanda si il n'avait pas vu son pull ce à quoi elle eut une réponse rapide « Si bien sûre, je te l’ai piqué pour le mettre lundi, je trouvais que le corail et les étoiles m’allaient bien. » elle leva les yeux au ciel, elle l'avait bien cherché celle là « Perso je trouve que ça fait gay sur un homme cette couleur. ». Puis il lui signala qu’elle pourrait apprendre à ses affaires et elle n’en croyait pas ses oreilles. Il avait un de ces culots, elle n’en revenait pas, et pourtant ça ne la surprenait pas vraiment non plus. En réalité ce qui la mettait hors d’elle n’était pas le comportement de Wes, car elle savait que le jeune homme allait répliquer et entrer dans son jeu. Mais ce qu’elle n’arrivait pas à croire c’est qu’il fasse vraiment comme si rien c’était passé, oh bien sûr elle n’avait pas de leçon à lui donner car elle faisait la même chose. Mais elle avait secrètement espéré qu’il ne jouerait pas à son jeu. Mais c’était mal connaître Wes. Le problème avec ses deux là, c'est qu'aucun des deux ne va faire le premier et tout ce petit jeu n'allait jamais finir. Meave toujours assise sur le lit de Wes et toujours en soutient gorge avait simplement envie de lui donner une gifle à  ce moment précis, tout en quittant sa chaise il ajouta que peut être une des amies de Meave pouvait lui avoir emprunté et il ajouta quelques secondes plus tard sur un ton de provocation. Même si Maeve ne voyait pas son visage, elle était persuadée qu'il avait ce sourire narquois affichait. Elle le connaissait par cœur.  « Julia par exemple. » Maeve se dit qu'il était préférable qu'elle ne relève pas la remarque car elle allait vraiment s'énerver, elle allait craquer et elle ne voulait pas le montrer à Wes «Ou je devrais peut être voir avec tes conquêtes cleptomanes peut être. D'ailleurs je devrais peut être faire un inventaire des objets de valeurs parce que va savoir où tu les trouves. »La jeune femme tentait de garder son calme d’attendre quelques minutes avant de répliquer et surtout avant d'aller lui faire face dans le salon. Utiliser Julia était complètement déloyal de sa part. Il avait bien vu que Maeve avait réellement été blessée ce soir là, mais il semblait ne pas s'en soucier le moins du monde. Meave sortit de la chambre de Wes et le rejoignit dans le salon, au passage elle enfila un t-shirt au couleur de caserne, et ce n’était pas n’importe quel t-shirt, c’était celui avait l’inscription Squad. Il a voulu apporter Julia sur le tapis, elle ne va pas se gêner pour amener indirectement Jaxson de son côté. Bien qu'elle ne fit aucune remarque à ce sujet. « Julia est hors limite. Tu sais quoi je n’arrive pas à croire que tu m’aies menti. Je croyais que je pouvais te faire confiance. Mais apparemment tu sais pas te retenir. » lorsqu’elle était énervée elle avait cette habitude de faire comme si elle s’attacher les cheveux avant de les laisser retomber « Tu pouvais choisir n’importe quelle pimbêche dans cette ville et tu as choisis Julia. Ma meilleure amie. Pourquoi Wes? Pourquoi elle?» elle avait élevée la voix et en même temps sa voix c'était cassée. Elle pouvait supporter de le voir avec les autres filles mais avec Julia c'était trop. C'est sans doute là qu'elle a réalisé que quelque chose cloché chez elle. Le truc c’était qu’elle n’avait aucun droit de lui faire la morale, aucun droit d’être en colère contre lui, aucune raison d'être jalouse, il n’était pas en couple. Il n’y avait aucun sentiments amoureux entre eux. Ou du moins c’est ce dont elle voulait se convaincre. Elle ne savait plus quoi penser.  Elle ne savait pas comment ils en étaient arrivés là. Mais c'est dans la nature humaine, quand on nous dit de ne pas toucher à quelque chose en général on y touche quand même... Même si on sait qu’on ne devrait pas. Peut-être parce que, au fond, on aime se compliquer la vie. Et là ils s'étaient bien compliqué les choses. « Je me demande pourquoi j'ai eu cette idée de me mettre en coloc avec un mec comme toi. J'aurais dû fuir le premier jour. » les mots avaient dépassés sa pensées, mais la colère lui faisait dire parfois des choses qu'elle pouvait regretter par la suite. Parce qu'au fond, être en colocation avec lui avait dans doute une des meilleurs choses qui lui était arrivé ces 4 dernières années. Elle soupira et alla se chercher du café dans la cuisine à son tour. Toute cette dispute était stupide, leurs comportements ressemblaient à ceux d'enfants de cinq ans.

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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyVen 4 Juil - 21:07



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Wes était pourtant le genre d’homme à toujours prendre ses responsabilités. A toujours assumer ses faits et gestes et à agir en conséquence. Cependant, avec Maeve, les choses semblaient différentes. Il n’assumait absolument rien avec elle. Pour la simple et bonne raison qu’assumer ce qu’il éprouvait pour elle, ou bien même assumer l’avoir embrassé, pour une autre raison que l’envie de la faire taire, revenait pour lui à s’avouer comme un être doté d’une sensibilité, d’une faiblesse et surtout de sentiments amoureux. Et bien entendu, il était hors de question qu’il revendique une telle chose. C’est pourquoi il jouait les innocents en présence de la brune, lorsqu’il ne parvenait pas à l’éviter. Aujourd’hui ne faisait pas défaut. Les deux jeunes adultes se comportaient tous deux comme si de rien était. Ce qui eut le mérite de rassurer Wes, qui, il faut l’avouer, était plutôt soulagé que Maeve ne lui demande pas d’explication. Non, elle agissait comme d’habitude. La preuve en était qu’elle continuait de se pavaner dans leur appartement en petite tenue sans la moindre gène. Cependant, Wes venait de se réveiller et il n’était absolument pas du matin, c’est pourquoi il contourna rapidement la jeune femme pour aller s’installer sur le bar pour prendre son petit déjeuné. Cependant, une fois qu’il avala une gorgée de son café, le jeune homme retrouva son répondant ainsi que sa taquinerie habituelle. A laquelle Maeve réagit bien évidemment comme d’habitude. « Je le savais t'es un pervers en fait. » La grimace qu’arborait Maeve fit sourire Wes qui se faisait un malin plaisir de sortir ce genre de phrase, simplement pour l’embêter. Il attrapa sur sa droite le carton de céréales qui était là depuis la veille – il n’avait pas pris la peine de le ranger- et en renversa dans le bol qu’il venait de prendre dans le placard adéquat. Et alors qu’il jetait un regard vers Maeve, il vit que celle-ci venait d’enfiler un de ses t-shirts. Il n’avait absolument rien contre, mais il connaissait le dégoût de Maeve pour tout ce qui avait attrait à la saleté. Et ce t-shirt était celui qu’il avait mi la veille pour aller courir avec Rory. Aussitôt lui indiqua-t-il cela qu’elle se mit à crier et à l’enlever. « ewwww Wesley.....Ta chambre est une vraie porcherie. » Derechef, Wes ne put s’empêcher de rire devant ce spectacle. Et alors qu’il la regardait d’un œil, il fourra sa cuillère pleine de céréales dans la bouche. « Hé personne t’a dit de mettre un de mes t-shirt Grayson, je sais bien que tu aimes porter mon odeur sur toi, mais quand même. Ca vire à l’obsession là. » Dit-il la bouche pleine, un sourire aux lèvres. Ce genre de remarque était typique de Wes, et Maeve le savait bien. « Je me demande comment les filles acceptent de faire quoi que ce soit ici.» Maeve n’avait pas tellement tord, sa chambre ressemblait à absolument rien, comme si une tornade était passée par là et qu’elle avait tout dévastée sur son passage. Wes en était conscient mais il aimait son bazar organisé ainsi. Et puis, il n’avait jamais eu le moindre souci avec les filles sur ce point, alors pourquoi faire un effort ? Le jeune homme haussa donc les épaules sans regarder vers sa chambre. « L’appel d’un corps parfait fait tomber toutes les barrières ma belle, c’est bien connu. » Il sourit à sa propre réplique. Oui, Wes avait clairement confiance en lui, en son corps et en ses aptitudes en la matière. « Oh d'ailleurs j'ai discuté avec la fausse blonde du café en bas de l'immeuble, tu sais celle que tu dragues depuis quelques semaines. Tu peux oublier, elle ne voudra jamais de toi. » Cette jolie blonde en question avait attiré l’attention de Wes à la seconde où il l’avait vu, mais bien sûre, la seule chose qu’il l’intéressait en elle, n’était que son physique plus qu’avantageux. Donc ne pas coucher avec cette fille représentait une légère défaite qui serait cependant rapidement compensée par le milliard d’autres filles qui se trouvaient ici et là, à sa portée. Le jeune homme, devant la mine fière de Maeve haussa les épaules, comme si tout ceci ne lui importait peu. Ce qui était finalement clairement le cas. Il n’avait strictement rien à faire de cette fille. « Aucun soucis, le fait que vous arriviez à vous entendre, me donne des sueurs froides. Et puis il y a tellement de fausses blondes à Washington que je devrais pouvoir me consoler. » Lâcha-t-il avec un clin d’œil amusé, tout en plongeant à nouveau sa culière dans son bol. La jeune femme amena ensuite le sujet de son pull qui n’avait absolument pas attiré l’attention de Wes une seule seconde. Et lorsqu’il plaisanta sur le sujet, elle répliqua aussitôt. « Perso’ je trouve que ça fait gay sur un homme cette couleur. » Il leva les yeux au ciel sans dire le moindre mot. Mais quand il rejoignit le divan, il jeta sur le chemin, un œil vers sa chambre, et donc vers elle, un œil tout aussi amusé que précédemment. « Si tu souhaites que je te prouve à quel point je ne suis pas gay Grayson, je m’en donnerais à cœur joie. » C’était la marque de fabrique de Wes, les blagues salaces lourdes de sens. Ou lourdes tout court… Maeve en avait l’habitude, mais il n’était pas sûr qu’elle parvienne à ne pas soupirer à chacune de ses répliques de ce genre. Juste après avoir plaisanté, Wes décida de venir à nouveau chercher Maeve en lui indiquant que c’était peut-être l’une de ses amies qui lui avait prit ce fameux pull, peut-être même Julia… La blonde était un sujet plus que sensible entre eux, mais il n’hésita pas une seconde à mettre les pieds dans le plat, pour la simple et bonne raison qu’il savait que cela aurait de l’effet sur elle et qu’il était finalement le roi de la provocation. « Ou je devrais peut être voir avec tes conquêtes cleptomanes. D'ailleurs je devrais peut être faire un inventaire des objets de valeurs parce que va savoir où tu les trouves. » S’écria-t-elle depuis la chambre, sans qu’ils ne puissent dorénavant se voir. Derechef, il leva les yeux au ciel. Ce genre de remarque avait tendance à agacer Wes. Maeve exagérait clairement. Mais d’un autre côté, cela montrait clairement une certaine jalousie de sa part. Une jalousie qui était finalement partagée par le jeune homme. « Probablement au même endroit où tu trouves tes abrutis de mec. » répliqua-t-il sans prendre compte de la première partie du discours de la belle, sur un ton bougon. Il savait très bien que ramener Julia sur le tapis n’était pas forcément la chose la plus intelligente à faire, mais Wes, en ce qui concerne Maeve, ne faisait que très rarement des choix rationnels. Pour la simple et bonne raison qu’il sentait que tout lui échappait lorsqu’il était question d’elle, qu’il n’était plus réellement maitre de la totalité de ses moyens. Et qu’il tentait en vain de montrer qu’il ne tenait pas autant à elle qu’il ne voulait l’avouer. S’il s’avait que le sujet Julia allait provoquer chez Maeve un agacement certain, il ne s’était pas forcément imaginé qu’elle reviendrait lui faire face en ayant enfilé un t-shirt appartenant à cet abruti de Jaxson. Il le détestait. Il détestait qu’il tourne autour de Maeve et il ne pouvait cautionner la relation qu’ils avaient tous les deux. Alors qu’elle faisait irruption dans la pièce, il la regarda d’un œil mauvais et serra les dents. Ce n’était pas le moment de se montrer jaloux. Ce n’était pas le moment de s’énerver. Il avait le contrôle de la situation pour le moment, il ne devait pas faiblir. C’est pourquoi, il se contenta de ce regard pour le moment. Il était hors de question de lui donner ce qu’elle attendait de lui. « Julia est hors limite. Tu sais quoi je n’arrive pas à croire que tu m’aies menti. Je croyais que je pouvais te faire confiance. Mais apparemment tu ne sais pas te retenir. » Maeve commençait à s’énerver. Elle lui faisait face et s’évertuait à ce même geste avec ses cheveux lorsqu’elle était agacée. Wes leva les yeux vers elle, de temps à autre, valsant entre elle et la télévision. Il ne devait pas entrer dans son jeu. Il ne devait pas s’énerver car c’est ce qu’il avait fait la dernière fois, et il avait finalement perdu ses moyens en l’embrassant. Le jeune homme décida donc de garder un calme olympien en sachant pertinemment que ce comportant allait probablement énerver encore plus la jeune femme. « Je ne t’ai pas menti. Je n’ai juste pas su repousser ta meilleure amie quand elle m’a sauté dessus. » Lâcha-t-il fièrement sans même lui adresser un regard. Il haussa nonchalamment les épaules, toujours en fixant le poste de télévision. « Bon d’accord c’est peut-être moi qui l’ait embrassé. Mais elle n’a pas dit non une seule seconde. » Wes ne comprenait finalement pas pourquoi elle continuait de lui en vouloir autant alors qu’il savait qu’elle avait fini par pardonner à Julia. Il n’avait à l’évidence pas le droit à son indulgence. « Tu devrais arrêter de me blâmer seulement moi. Je ne l’ai pas forcé à se déshabiller et à fourrer sa langue dans ma bouche. » Wes employait des mots pour qualifier ce qu’il avait fait avec Julia, volontairement crus afin de toucher un peu plus Maeve. « Tu pouvais choisir n’importe quelle pimbêche dans cette ville et tu as choisis Julia. Ma meilleure amie. Pourquoi Wes? Pourquoi elle? » Cette fois, Wes leva les yeux vers elle parce qu’il avait entendu la voix de la belle se briser. Et pour le coup, il comprit à ce moment-ci qu’il avait été trop loin. Il l’avait blessé et s’il détestait qu’on s’en prenne à elle, il n’avait pas hésité à lui faire du mal. Il fronça les sourcils, regrettant presque son comportement. Il entrouvrit la bouche, puis la referma aussitôt puisqu’elle ne lui laissa pas le temps de parler. Dommage, parce qu’il s’apprêtait à se confondre en excuse. « Je me demande pourquoi j'ai eu cette idée de me mettre en coloc avec un mec comme toi. J'aurais dû fuir le premier jour. » Wes écarquilla les yeux, visiblement surpris des paroles de la jeune femme. Il savait qu’elle avait dit cela sur le coup de la colère, mais ses mots lui firent immédiatement oublier son envie de calmer le jeu et de s’excuser. Il secoua la tête, las du comportement de Maeve et finit par se lever du divan, histoire de lui faire enfin face. « Arrête de faire comme si tu me détestais pour quelque chose d’aussi futile. Ça n’a pas la moindre importance, Julia et moi on savait très bien où on allait et que ce n’était qu’une relation d’un soir. On est adulte Maeve, grandis un peu. » Son ton s’était durcit. Il avait haussé la voix et ce n’était clairement par bon. « Je ne comprend pas pourquoi tu es si obnubilée par cette histoire. » finit-il par lâcher, alors qu’il n’était qu’à un mètre l’un de l’autre et qu’il la fusillait du regard.
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MessageSujet: #009966   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyLun 7 Juil - 20:03


★★★
Sometimes you can see things happen right
in front of your eyes and still jump to the wrong conclusions.

Jodie Picoult @tica ma chérie

Si en temps normal Maeve n’était pas le genre de fille se défiler à dire la vérité, aujourd’hui elle n’arrivait pas à demander à Wes ce qu’elle voulait vraiment. Elle ne savait pas comment lui demander, comment aborder le sujet. Au fond elle avait juste  peur de la réponse du jeune homme, elle avait toujours un problème lorsque les réponses ne vont pas dans son sens. Elle n’était en aucun cas capricieuse, mais lorsqu’il s’agissait des choses auxquelles elle tenait c’était toujours difficile pour elle d’entendre une réponse négative. Elle avait donc décidé de jouer les innocentes et puis c’était aussi une manière d’agacer encore plus Wes. Et il le méritait. Donc elle continuerait encore dans cette optique. Une fois qu’elle eut retiré le t-shirt dégoutant de Wes, elle ne bougea pas de son lit pour autant. Comme si elle cherchait ce qu’elle allait faire ou dire par la suite. Tout en regardant autour d’elle et en voyant ce bazar monstrueux, elle se demandait vraiment comme des filles saines d’esprits pouvaient accepter d’entrer ici. Mais en y réfléchissant, elle se dit que ces filles ne pouvaient pas être saines d’esprit pour se laisser charmer par Wesley Oakley, mais par la même occasion elle se plaçait dans ce groupe aussi. Elle ne devait pas être saine d’esprit elle-même non plus, mais elle assumait tout à fait cette partie d’elle, du moins la plupart du temps.  « L’appel d’un corps parfait fait tomber toutes les barrières ma belle, c’est bien connu. » la jeune brune leva les yeux au ciel, c’était tellement typique de Wes qu’elle devrait être habituée, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de rouler des yeux à chaque fois. Il se surpassait toujours pour ce genre de chose que cela en devenait impressionnant. Sa répartie ajoutée à celle de Maeve en faisait un duo explosif quand ils se disputaient « Rappelle-moi de t’acheter un dictionnaire et de te montrer la définition de la modestie Oakley. » Maeve préféra éviter de relever la remarque du jeune homme sur le fait qu’il y avait plein d’autre femme à Washington mais finalement elle ne pu s’empêcher de répliquer « Il ne doit pas en rester beaucoup, tu dois avoir déjà couché avec toute la population féminine de Washington. Va falloir déménager dans la ville voisine. »  le problème avec ses deux là, il y en avait toujours un pour avoir le dernier mot. Comme pour changer de conversation, et revenir à la raison de sa présence dans la chambre du jeune homme, elle repartit sur le sujet qui la concernait : la disparition de son pull. Bien sûr Wes ne l’avait pas vu, en même temps elle s’en doutait elle demandait à un mec si il avait un pull corail. Aucun mec ne savait faire les différences de couleurs, et Maeve était persuadée que Wes ne savait même pas que cette couleur pouvait exister. Et si elle s’attendait à tout comme réponse de sa part, elle ne vit pas venir sa réponse « Si tu souhaites que je te prouve à quel point je ne suis pas gay Grayson, je m’en donnerais à cœur joie. » ça elle le savait qu’il n’était pas gay, elle l’avait su dès qu’elle était venu pour l’annonce de colocation. La boite de soutient gorges perdus ne pouvait pas lui laisser penser le contraire « Ma chambre se trouve à côté de la tienne je te rappelle, je crois savoir que tu n'es pas gay depuis le temps. », elle avait râlé bien des fois sur cette proximité d’ailleurs. Et même si elle ne se gênait pas pour lui faire des remarques cela ne l’a dérangeait pas vraiment de le voir avec une fille différente tous les soirs, du moins ça ne la dérangeait pas part le passé mais aujourd’hui c’était différent. La première fois où elle avait ressentit de la jalousie, elle ne savait pas très d’où cela venait alors au lieu de se poser des tas de questions elle s’était dit que c’était parce que c’était une fille avec qui elle était allée au lycée et qui lui avait fait vivre un enfer. De la rancœur passé qui était au creux de sa jalousie. Mais par la suite, elle avait ressentit de la jalousie alors que la fille était une totale inconnue. Elle s’en voulait d’ailleurs de ressentir cela, car il était évident qu’aucun des deux n’étaient fait pour avoir une relation amoureuse mature. Non ils ne pouvaient pas. D’une part parce qu’ils étaient tous deux de grands enfants et que cela ne donnerait jamais quelque chose de positif et d’une autre part car ils étaient amis, ils comptaient beaucoup l’un pour l’autre. Et en aucun cas Maeve ne voulait pas gâcher cette amitié pour une simple aventure. Wes comptait pour elle, et elle ne se verrait pas vivre sans lui.  Le jeune homme lui fit la remarque qu’elle aurait pu prêter son pull et ne pas s’en rappeler, ce qui aurait pu être vrai mais ce n’était pas le cas. Si elle ne le trouvait pas c’était forcément qu’il se trouvait dans la chambre de Wes, aucune explication logique à cela bien entendu mais dans sa petite tête tordue c’était logique. Mais elle aurait pu aussi accuser les conquêtes de Wes. Bien sûr en accusant ses filles, elle le fit sur un ton qui faisait sans doute ressortir sa jalousie, mais peu importe avec lui elle avait toujours eu du mal à la contrôler et le fait de se demander où il pouvait trouver ces conquêtes en rajoutait. « Probablement au même endroit où tu trouves tes abrutis de mec. »  ce qui eut pour effet de faire rire Maeve. Wes montrait son côté jaloux et cela la faisait toujours sourire. Oui leur relation était dysfonctionnelle mais cela semblait leur convenir telle quelle, mais jusqu’à quand cela allait durer ? Depuis leur début de leur échange, ils n’étaient pas restés très longtemps dans la même pièce, ce qui démontrait bien qu’ils tentaient de s’éviter encore. Mais lorsque le jeune homme ramena Julia sur le tapis, la jeune femme ne pu rester très longtemps calme. Elle était en colère, elle était blessée et elle ne pouvait pas rester dans la chambre de Wes sans rien faire. C’est d’un pas décidé qu’elle alla défier Wes dans le salon, elle ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas tenu sa promesse. Elle devait avouer que cela aurait été avec une fille, elle n’aurait sans doute pas réagie comme ça mais Julia c’était différent. Elle était presque sa famille, elle était son double. « Je ne t’ai pas menti. Je n’ai juste pas su repousser ta meilleure amie quand elle m’a sauté dessus. » Maeve se décala un peu plus sur la droite pour bloquer la vue du jeune sur la télévision, ce comportement agaçait encore plus la jeune brune, elle croisa les bras sur poitrine et regarda Wes  « Bon d’accord c’est peut-être moi qui l’ait embrassé. Mais elle n’a pas dit non une seule seconde. » On dit souvent que l'eau et le feu ne font pas une bonne combinaison et pourtant dès leur rencontre Wes et Maeve ont été attirés l’un vers l’autre. Le Ying et le Yang, le négatif et le positif. C’est peut être touts ces points de différences qui font que leur amitié fonctionne mais aussi sans doute la raison de leurs nombreuses prises de tête. Mais celle qui se déroulait aujourd’hui semblait différentes des précédentes. Les deux parties tentaient d’éviter un sujet qu’ils n’étaient pas encore prêt à évoquer. Et si Maeve en avait assez, elle n’était pas prête, pas assez courageuse pour tout avouer à Wes qui prendrait cela à la rigolade.  Maeve aimait Wes, et elle savait que c’était réciproque sinon leur duo n’aurait pas marché jusqu’à maintenant, mais elle se rendait compte que cet amour ne signifiait pas simplement de l’amitié et elle avait peur. Oui même si elle jouait les filles forte et courageuse, elle n’en restait pas moins une jeune femme fragile et complètement perdue sentimentalement. Elle avait peur de la réaction de Wes, elle avait peur d’elle-même aussi. Elle ne se faisait pas assez confiance lorsqu’il s’agissait de relation amoureuse. Mais le voir avec Julia, lui avait fait ouvrir les yeux, le problème était qu’elle n’osait pas se l’avouer et tentait par tous les moyens de se convaincre que ce n’était qu’une passade, que ce n’était que sur le moment et que tout cela n’était pas réel. « C’est à toi que j’avais demandé de rien tenter avec elle Wes, à toi. » en insistant bien sur le pronom, elle sentait qu’elle allait perdre le contrôle de la situation mais aussi d’elle-même, elle devait se ressaisir absolument, elle ne pouvait pas se laisser aller, elle ne pouvait pas se montrer faible. « Tu devrais arrêter de me blâmer seulement moi. Je ne l’ai pas forcé à se déshabiller et à fourrer sa langue dans ma bouche. » elle était consciente qu’il n’était pas le seul responsable mais elle n’avait rien demandé à Julia et elle n’avait aucune idée de ce qui pouvait se passer dans la tête de Meave en ce moment. Mais en réalité personne ne savait ce qui se passait dans sa tête même pas Wes. Elle n’avait d’ailleurs parlé de cela à personne sauf Jaxson qui semblait tout deviner, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert et ça l’effrayait. Bien sûr dire qu’elle regrettait d’avoir été en colocation avec lui était fort et dépassait ses pensées, c’était évident mais sous le coup de la colère elle ne pu s’empêcher « Arrête de faire comme si tu me détestais pour quelque chose d’aussi futile. Ça n’a pas la moindre importance, Julia et moi on savait très bien où on allait et que ce n’était qu’une relation d’un soir. On est adulte Maeve, grandis un peu. » pour elle cela avait de l’importance. Il avait dit cela sur un ton dur et il semblait vraiment énervé, elle l’avait déjà mis hors de lui à plusieurs reprises mais jamais elle ne l’avait vu comme ça « Je ne comprend pas pourquoi tu es si obnubilée par cette histoire. » il la défiait du regard. Il n’y avait plus que quelques centimètres qui les séparaient. Le fait qu’elle n’est jamais vraiment évoqué Wes à Julia était peut être sa façon de se voiler la face sur ses réels sentiments et le fait de ne pas le présenter à Julia était parce qu’elle ne sentait menacée par Julia. Elle était persuadée que si Julia et Wes venait à se rencontrer, elle perdrait sa place de favorite avec lui. Et le pire c’était qu’elle savait qu’il pourrait s’entendre tout les deux. Meave n’était en aucun cas confiante. Elle avait peur de perdre Wes. « Parce que je pourrais pas en vouloir à ma meilleure amie de tomber amoureuse de toi, je peux en vouloir à toutes les autres mais pas à Julia.» elle soupira et baissa les yeux. Il fallait qu’elle reprenne le contrôle d’elle et elle ne devait pas lui montrer que ses yeux s’humidifiaient de plus en plus.  « Puisque tu veux que je grandisse que je me comporte en adulte tu devrais faire la même chose. Pourquoi m’avoir embrassé après le départ de Julia ?  » elle tenta de maintenir son regard dans celui du jeune homme, elle tentait par tous les moyens de se donner une contenance. De ne rien laisser paraitre.
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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyVen 11 Juil - 11:23



“Some feelings don't go away,
they just get avoided.”

❋❋❋

La relation qu’entretenait Maeve et Wes était particulière. Bon nombre de personne le disait et le faisait remarquer au jeune homme. A commencer par Maxyne, sa propre sœur qui ne cessait de lui rabâcher que leur relation complètement platonique ne lui ressemblait guère, qu’elle n’y croyait pas une seconde. Il est vrai que Wes n’avait pour ainsi dire pas l’habitude d’avoir des amies de sexe féminin sans avoir au moins une fois couché avec elle. Oui, il n’était pas un modèle de vertu sur ce point là, mais c’était ce qu’il était et il se plaisait à vivre ainsi. Mais avec Maeve, les choses semblaient différentes. Il s’était juré de ne jamais rien tenter avec elle et il avait presque fini par s’en contenter et ce, même quand il la voyait se pavaner dans leur appartement en petite tenue. Mais étrangement, ces derniers mois avaient été plus difficiles. Sans savoir pourquoi, Wes ne voyait plus Maeve de la même façon. Aller savoir si c’était parce qu’il ne supportait de voir Jaxson tourner constamment autour de la jeune femme, ou si cela était parce qu’il était protecteur envers elle par simple amitié. Il n’était pourtant pas d’une nature jalouse. Mais avec Maeve, et la tonne d’hommes qui rodaient autour, attendant patiemment leur tour, il devenait fou, comme un lion en cage. Et si finalement, savoir qu’elle couchait avec des inconnus trouvés on ne sait où, ne le dérangeait que très peu puisqu’il savait pertinemment que cela ne durerait qu’une nuit – comme il le faisait lui-même de son côté- il se sentait clairement menacé par Jaxson. Il ne parvenait à cerner leur relation, parce que Maeve prenait un malin plaisir à jouer l’ambiguïté, la confusion dans son esprit. Et cela rendait clairement Wes fou. Il savait qu’elle le faisait exprès, mais il ne pouvait se contrôler. Le contrôle de soi, de ses nerfs a toujours été un problème pour le jeune homme. Mais s’il était parvenu à faire un réel travail sur lui-même ces dernières années, il avait l’impression de reculer conséquemment quand il s’agissait de Maeve. C’était invraisemblable. C’est pourquoi, il s’évertuait à tenter de garder son calme, et surtout à faire comme si tout ce qui se passait dans sa tête, dans son cœur, n’était que passager et complètement irréaliste. La meilleure arme pour faire face à cette situation qui le dépassait complètement était pour Wes l’indifférence et surtout, l’humour. Il avait un sens de l’humour plutôt spécial, mêlé de sarcasme et de beaucoup d’arrogance. C’était sa marque de fabrique et Maeve l’avait bien compris. Et si elle s’était habituée à ses répliques, elle ne pouvait s’empêcher de toujours surenchérir. « Rappelle-moi de t’acheter un dictionnaire et de te montrer la définition de la modestie Oakley. » Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire, sans pour autant lui accorder un regard. Elle manquait clairement d’imagination sur le coup. Il haussa simplement les épaules tout en reportant son attention sur son bol de céréales quasiment vide. C’est alors que vint le sujet de conversation un brin houleux –quoi que ce n’était guère le pire- de leur relation respective avec le sexe opposé. Maeve avait toujours le même genre de réaction. Elle lui faisait toujours remarquer à quel point il pouvait accumuler les femmes sans grand intérêt et qu’il ne les méritait finalement pas, s’interrogeant du pourquoi du comment elles pouvaient accepter de coucher avec lui, en si grand nombre. « Il ne doit pas en rester beaucoup, tu dois avoir déjà couché avec toute la population féminine de Washington. Va falloir déménager dans la ville voisine. » Derechef il sourit, là il retrouvait Maeve. Il secoua légèrement la tête en levant les yeux au ciel. « Je te manquerais trop si je déménageais ! » lâcha-t-il simplement en faisant abstraction du début de la phrase de la jeune femme. Après tout, s’il couchait avec toutes ces filles, ce n’était que pour une seule et unique raison ; il n’avait pas trouvé la bonne. Et il ne comptait pas s’arrêter tant que ceci ne soit chose faite. Parfois il espérait même ne jamais la trouver, parce qu’il aimait bien trop sa vie de célibataire, sans la moindre contrainte, où il pouvait faire ce qu’il souhaitait quand il le souhaitait sans rendre de compte à personne. Mais c’était bien ça le problème. Il sentait que cette volonté venait à l’encontre d’un sentiment totalement contradictoire. Un sentiment provoqué par Maeve… Après une énième attaque et contrattaque, le jeune homme rejoignit enfin son lieu de prédilection, le canapé. Mais finalement, il aurait peut-être dû rejoindre la salle de bain, s’y enfermer et écouter sagement la musique, tout en profitant de l’eau chaude de la douche. Oui, il aurait dû, ça lui aurait probablement évité bien des problèmes, notamment celui de devoir affronter la jeune femme après avoir volontairement abordé le sujet qui fâche, Julia. En réalité, elle n’était qu’un prétexte de plus pour se prendre la tête, mais finalement, celui-ci avait fait bien plus de dégâts qu’il ne l’aurait imaginé. Wes savait que Maeve serait en colère. Il l’aurait probablement été si elle en venait à coucher avec son meilleur ami alors qu’il lui avait clairement prié de ne pas le faire. Mais, après tout, ils étaient adultes et Wes avait naïvement pensé qu’elle finirait par s’en remettre et passer rapidement à autre chose. Erreur, Wes avait oublié ô combien Maeve pouvait être persistante et rancunière sur les choses qui lui tenaient à cœur. Alors, lui tenait-il à cœur ? Ou bien était-ce simplement par volonté de protéger sa meilleure amie des griffes de Wes ? Il l’ignorait mais il préférait largement la première solution. Oui, il aimait se sentir irrésistible. Le ton de la conversation changea radicalement lorsque Maeve vint rejoindre Wes dans le salon, munie de son affreux t-shirt. Alors que Maeve commençait à lui crier dessus, vociférant ô combien il avait abusé de leur amitié en embrassant Julia, Wes tentait tant bien que mal de continuer à prendre tout ceci à la légère. Sa psy lui répétait souvent, mieux vaut utiliser le sarcasme que de se mettre en colère. Il appliquait à la lettre les recommandations de cette femme qu’il détestait pourtant depuis la première fois où il l’avait rencontré, après le décès de ses parents. Alors il continuait mais cela n’avait bien entendu pas l’effet escompté. Maeve était toujours aussi énervée et les choses n’allaient pas en s’arrangeant. Elle venait de se poster devant la télévision, lui bloquant la vue. Le jeune homme se décala pour voir le poste mais elle réitéra son action et il soupira avant de finalement poser ses yeux sur elle, presque contraint. « C’est à toi que j’avais demandé de rien tenter avec elle Wes, à toi. » Il leva les yeux au ciel. Oui c’est vrai, elle le lui avait demandé. Mais maintenant, le mal était fait, pourquoi devait-elle continuer d’en faire tout un plat ? Il décida de ne pas répondre à cela, car quoi qu’il dirait, elle trouverait à redire et finalement il savait qu’il avait outrepassé la parole qu’il avait donnée à Maeve. Il le savait, il en était conscient, mais il ne pouvait aujourd’hui plus faire de retour en arrière. Le mal était fait et puis, finalement, il n’arrivait jamais à tenir ce genre de promesse, Maeve devrait le savoir. Il continuait d’agir égoïstement sans penser aux conséquences. La seule personne pour laquelle il n’agissait pas d’abord dans son intérêt propre, était sa sœur, qu’il avait toujours fait passer avant lui. Et s’il lui arrivait parfois de faire de même avec Maeve, il n’était pas encore totalement au point là-dessus. Cependant, en entendant la voix de Maeve se briser à ses paroles, Wes ne put que mieux comprendre son erreur. Il posa son regard sur elle. Il allait définitivement trop loin. Et s’il commençait à s’en vouloir, ses remords allaient rapidement s’envoler car Maeve avait décidé de contrattaquer et de tenter de le blesser. C’était chose faite. Tant qu’il oublia immédiatement sa subite envie de calmer le jeu, et même de présenter des excuses dignes de ce nom, pour répondre avec autant d’agressivité qu’elle n’en avait eu quelques secondes auparavant à son égard. Toute cette histoire commençait à sincèrement le rendre fou et l’humour ne parvenait à l’évidence plus à faire son boulot. La colère commençait à monter en lui. Ses mots pouvaient être dures mais après tout, elle ne les avait pas volé, du moins selon lui. Il s’était même levé pour lui faire face et avait croisé les bras, visiblement irrité et agacé de ne pas comprendre pourquoi elle continuait sans cesse de lui reprocher cette histoire. « Parce que je pourrais pas en vouloir à ma meilleure amie de tomber amoureuse de toi, je peux en vouloir à toutes les autres mais pas à Julia. » Wes écarquilla les yeux. Mais qu’était-elle en train de raconter ? Elle partait trop loin, bien trop loin. Il n’était pas question d’amour, ça ne l’avait jamais été. Passé la surprise qui laissa le jeune homme sans voix et qui fit immédiatement descendre sa colère, il fronça les sourcils. Elle était en train de dire absolument n’importe quoi. Il décroisa les bras et la chercha du regard. « Qui a parlé d’amour Maeve ? Tu me connais, tu connais Julia. Il n’était pas question de tomber amoureux de qui que ce soit ! » Wes tenait à être clair sur ce point. Il n’avait jamais été question pour lui comme pour Julia de tomber amoureux. Elle le connaissait mieux que personne, peut-être même mieux qu’il ne se connaissait lui-même, alors pourquoi lui parlait-elle d’amour ? Ce genre de préoccupation était bien loin de lui et l’avait toujours été. Il l’interrogea du regard, histoire de comprendre où elle voulait en venir mais au lieu de répondre à sa question, elle aborda un autre sujet houleux, probablement le plus délicat qu’il soit : cette histoire de baiser. « Puisque tu veux que je grandisse que je me comporte en adulte tu devrais faire la même chose. Pourquoi m’avoir embrassé après le départ de Julia ? » Là pour le coup elle avait réussit à le faire taire une bonne fois pour toute. Elle n’avait pas abordé ce sujet une seule fois depuis que cela s’était passé. Elle était passée à côté à chaque fois, au plus grand soulagement de Wes qui n’avait pas encore trouvé comment il pourrait justifier un tel geste. Non, il ignorait déjà lui-même ce qui lui avait pris de faire une chose pareille, alors il n’était pas envisageable pour lui de s’expliquer auprès de Maeve. Non, pas maintenant, jamais. Il déglutit et semble littéralement bloqué devant elle. C’est surement la première fois que l’on peut voir Wes à court d’argument. « Je sais pas. » finit-il par lâcher sans la moindre conviction dans sa voix. C’était bien ça le problème, il ne savait pas. Ou du moins, il ne voulait pas le savoir. Alors il se mettait un bandeau sur les yeux et faisait de son mieux pour avancer avec. Cependant, le regard foudroyant de Maeve vint le trouver et il sut immédiatement qu’il devrait faire plus d’effort qu’un simple Je ne sais pas, pour la contenter. Il leva les yeux au ciel. « Tu parlais trop. Tu n’arrêtais pas de me faire tous ces reproches, j’en avais marre. » C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit, outre le fait qu’il en avait eu envie. Cependant, ce n’était pas foncièrement faux. Recevoir en pleine figure des reproches de la part d’inconnu, il pouvait le supporter puisqu’il accordait finalement que très peu d’importance à l’avis des personnes extérieures, mais ceux de Maeve semblaient compter bien plus et avoir une incidence bien plus importante sur lui. « J’ai jamais aimé qu’on me dise ce que je dois faire ou ne pas faire Maeve, tu le sais. » Wes a toujours eu un problème avec l’autorité, lui valant bon nombre de problème, mais il était évident qu’aujourd’hui, cela ne relevait clairement pas que d’un simple soucis d’interdiction de faire ou de ne pas faire quelque chose. Non, il l’avait embrassé, délibérément. Pour la faire taire ou non, il l’avait fait et il devait aujourd’hui en assumer les conséquences. Chose qui était à vrai dire à la frontière de l’impossible pour le jeune homme. Car outre le fait qu’il n’avait pas envie de perdre son statut de célibataire invétéré, prônant les relations libertines et sans attache, il savait que s’il venait à trop s’interroger sur le pourquoi du comment, il pourrait en venir à un résultat qui serait aussi mauvais que dévastateur, pour chacun d’eux. Il ne se connaissait que trop bien, il savait que, quand bien même il avouait ne pas ressentir qu’une belle amitié pour Maeve, il serait incapable de lui donner ce qu’elle voulait. Il serait incapable d’être l’homme d’une seule femme, d’être fidèle, il serait incapable de faire des efforts et encore moins de penser non plus pour lui seul mais pour deux. Non c’était impossible. Il serait un piètre petit ami. Et il aimait trop Maeve pour la faire souffrir. Il ne voulait pas être cet homme là, il ne voulait pas être celui qui lui ferait délibérément du mal, lui briserait le coeur. Elle était bien trop bien pour lui, il le savait. Elle méritait bien mieux qu’un piètre coureur de jupons. Le jeune homme, à ces pensées finit par soupirer. Il a envie de se montrer honnête avec elle, mais la dernière chose qu’il souhaite est la blesser plus qu’elle ne l’est déjà… « Peut-être que j’en avais envie, je ne sais pas… » Dit-il sans oser la regarder. Il était tiraillé entre deux sentiments contradictoires qu’il avait bien du mal à contrebalancer. « Je me suis laissé allé à une pulsion qui venait de je ne sais où. » avoua-t-il en haussant nonchalamment les épaules. Il ne sait pas si sa réponse va la contenter mais il ne peut guère faire mieux. Il la regarde un instant, dans le plus grand silence. En l’observant, il peut lire dans ses yeux que toute cette situation, ce baiser, son comportement avec elle, l’ont blessés et il prend conscience qu’il ne peut continuer ainsi. Il ne veut pas la blesser, ni maintenant, ni jamais. C’est pourquoi il finit par lâcher, d’un ton des plus las : « Je suis désolé Maeve, ça ne se reproduira plus. » Bien sûre, il semble presque que ces mots lui sont arrachés. Parce qu’il le sait pertinemment, il ne cesse de penser à recommencer depuis qu’il a goûté à ses lèvres. Seulement, il ne peut pas, il ne doit pas. Il lâche un dernier soupire avant de se rassoir sur le canapé, voilà que tout était fini.
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Maeve Stark

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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyLun 14 Juil - 21:49



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Lorsque Maeve avait décidé de prendre une colocation, et qui plus est avec un homme, elle ne s’attendait pas à ça. Pour être honnête, elle pensait mettre les voiles à la fin du premier mois mais elle s’était attachée à Wes. Et même si ils se chambraient sans arrêt, ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. Et pourtant aujourd’hui cette cohabitation était sur la sellette à cause d’un baiser. Et probablement aussi à cause du mauvais caractère de Maeve. Elle aurait peut être dû garder ses distances dès le début, mais avec Wes elle se disait qu’elle pouvait se montrer telle qu’elle était, même si parfois cela voulait dire montrer son côté vulnérable. Durant leurs quatre années de colocation, il y a avait eu des disputes, mais jamais comme celles-ci. Elle se demandait si elle n’aurait pas dû tout laisser tomber, laisser de côté sa colère pour cette fois et faire comme les autres fois comme si de rien n’était. Même si elle avait été blessée, elle n’aurait peut être pas dû le dire, le faire remarqué. « Je te manquerais trop si je déménageais ! » il n’avait pas tort, mais elle décida de ne pas répondre à cela, un simple sourire suffisait pour lui donner raison même si elle savait qu’il ne pouvait pas la voir. Même sans réponse, il savait qu’il avait raison. Rapidement les deux jeunes gens se retrouvèrent dans la même pièce, et le ton était alors aussi monté d’un cran. Elle n’en revenait pas que Wes l’ait trahie comme ça, oui il n’était sans doute pas allé jusqu’au bout avec Julia mais pour Maeve c’était presque pire. En vouloir à sa meilleure amie était inconcevable et pourtant à ce moment précis elle l’a détestée. Mais Julia n'avait aucune idée de ce que pouvait ressentir la jeune brune pour Wes, sinon elle n'aurait pas cédé à ses avances, enfin elle espère. La jeune secouriste était quelqu’un de très rancunier, mais avec Julia elle ne le pouvait pas. Il y avait certaines personnes dans son entourage avec lesquelles elle ne pouvait pas être fâchée trop longtemps comme Julia, Marilyn, Jaxson et Wes entre autre. Mais aujourd’hui, elle en voulait plus que tout à Wes, peut être parce qu’elle venait de se rendre compte que rien ne pourrait finalement marcher avec lui. Mais elle était aussi en colère contre elle-même pour avoir pensé ne serait-ce qu’une minute que Wes pourrait être différent avec elle. Lorsqu’elle parla que Julia pouvait tomber amoureuse de Wes, elle regretta automatiquement ce qu’elle venait de dire, car elle savait que ce n’était pas la réalité mais elle avait juste exprimé ce qu’elle ressentait. « Qui a parlé d’amour Maeve ? Tu me connais, tu connais Julia. Il n’était pas question de tomber amoureux de qui que ce soit ! » Perdre ses mots, ne pas savoir quoi répondre n’était pas dans ses habitudes, mais en face de Wes elle perdait souvent ses mots, voire son sens de la répartie. Mais encore plus quand elle lui en voulait, comme aujourd’hui. Elle se donnerait des gifles mentalement pour avoir évoqué le fait que Julia pouvait tomber amoureuse de lui. Elle n’avait pas choisit les bons mots, mais oui elle avait peur que Wes la laisse de côté. Sans doute la raison pour laquelle elle était si jalouse de toutes ses femmes qui passaient dans son lit. Bien sûr, le sentiment de jalousie n’était pas simplement là parce qu’elle avait peur de le perdre, du moins aujourd’hui ce n’était plus vraiment le cas, il y a avait un autre sentiment de jalousie qui s’était installé. Une autre raison d’être jalouse. Mais l’avouer n’était pas aisé pour Maeve. Elle avait vécue une seule grande histoire dans sa vie, et elle avait été blessée et elle s’est juré de ne jamais ressentir ce besoin, ce sentiment de dépendance à une autre personne. Et encore moins pour un homme. Non ce n’était pas envisageable. Elle préférait rompre tous les liens lorsqu’elle commençait à s’attacher. Mais c’était impossible dans le cas de Wes. Non elle ne pouvait pas, car ce lien là était bien trop fort. Elle l’avait compris quand le jeune homme s’était fait tiré dessus. Même si elle ne l’avait pas dit clairement elle avait eu vraiment peur de le perdre, c’est sans doute à ce moment qu’elle a réalisé que ses sentiments amicaux étaient un peu plus fort qu’elle ne voulait le dire.  Elle avait sans cesse peur pour lui quand il était en mission pour quelques jours, car elle n’avait pas de nouvelles dans ce lapse de temps. « Non mais ce que je voulais dire Wes c’est…. Enfin laisse tomber ça n’a pas d’importance. » elle les connaissait bien tout les deux pour savoir que ce genre de chose ne pouvait pas arriver, mais même si elle savait que c’était pour une simple nuit, elle ne pourrait pas en vouloir à Julia. Être désagréable, voire méchante avec les femmes qui ramenait était une manière pour elle de se protéger, de se convaincre qu’elle n’en avait que faire de ce que pouvait faire son colocataire « De toute manière je n’ai pas mon mot à dire, on est simplement amis n’est ce pas ? » elle émit un petit rire nerveux, et s’ils étaient plus que ça ? Le problème c’était que Maeve ne savait pas si cette idée était sens unique.  Lorsqu’il lui parla d’être adulte, elle n’en revenait. C’était lui qui lui disait qu’il fallait se comporter comme des adultes alors qu’il était le premier à se comporter comme un ado. Elle ne voulait pas évoquer le baiser mais elle ne put s’empêcher. Peut être sa manière à elle de lui clouer le bec. Ou tout simplement pour savoir où ils en étaient. Après tout c’était la chose la plus adulte à faire. Mais cette question semblait perturber Wes. La jeune brune ne le lâcha pas du regard elle attendait une réponse, peut être que celle-ci l’aiderait à savoir si il y avait une chance même infime que Wes tienne à elle autrement qu’à une amie. « Je sais pas. » elle avait peut être trop mis d’espoir dans cette réponse, mais elle décida de le laisser parler car cette réponse ne lui suffisait pas. Non il lui fallait plus que ça.  « Tu parlais trop. Tu n’arrêtais pas de me faire tous ces reproches, j’en avais marre. » non pas suffisant pour Maeve. Elle resta encore muette tout en maintenant son regard, elle espérait qu’il allait dire la vérité. Mais peut être que cette réponse était la vérité ? Elle attendait cependant une autre réponse qui n’allait sans doute pas venir. Elle parlait trop, elle avait amené Jaxson dans la conversation comme elle le faisait à chaque fois qu’elle était en colère contre Wes. Pourquoi elle persistait à amener son collègue sur le tapis à chaque dispute ? Bien sûr elle était consciente que cela agaçait encore plus Wes, mais était-ce pour cette simple raison ? Ou parce qu’au fond elle aimait voir la jalousie de son coloc ressortir à chaque fois que ce prénom était prononcé par la jeune secouriste. « J’ai jamais aimé qu’on me dise ce que je dois faire ou ne pas faire Maeve, tu le sais. » elle acquiesça, oui elle était au courant, elle était d’ailleurs comme lui. Alors elle ne pouvait que comprendre. « Peut-être que j’en avais envie, je ne sais pas… »  cette phrase arracha un petit sourire discret à la jeune secouriste. « Je me suis laissé allé à une pulsion qui venait de je ne sais où. »  elle croisa les bras sur sa poitrine « Oui c’est vrai j’avais oublié tu embrasses tout le monde juste comme ça. Et puis tu t'enfuis juste après. » dit-elle sur un ton sec. Pourquoi cette phrase, alors qu’il venait de lui avouer à demi-mot qu’il en avait envie. C’était ce qu’elle voulait entendre alors pourquoi ce comportement ? Comment en étaient-ils arrivés là ? Pourquoi c’était si difficile pour eux d’être honnête l’un envers l’autre pour ce genre de chose. Ils s’étaient dit pourtant bien des fois qu’ils s’aimaient, qu’ils seraient toujours là l’un pour l’autre… mais le dire dans un autre contexte que leur amitié pour enfouir tous ses sentiments était bien plus compliqué qu’il n’y paraissait. « Je suis désolé Maeve, ça ne se reproduira plus. »  Elle aurait aimé lui dire qu’elle voulait que ça se reproduise, mais elle ne dit rien. Elle était consciente que la situation ne pouvait pas rester telle qu’elle était. Ils faillaient qu’ils se comportent en adultes, mais même si Maeve avait d’être la plus adulte ici, elle n’y arrivait pas. Peut être la peur d’être rejetée par Wes, la peur de briser leur amitié. Son manque de confiance en elle était un réel défaut ce soir. Elle le regarda s’assoir dans le canapé, elle hésita une minute et elle décida de le rejoindre. Elle s’assit près de lui, apparemment la colère était passé, le calme revenait peu à peu dans leur appartement, le silence aussi. Il avait parlé de ce qui leur pesé depuis le début de la semaine. Leur dispute semblait terminée, les cris avaient laissé place au silence, un silence presque gênant que Maeve s’empressa de briser. « Tu crois que les voisins ont appelé la police pour dispute conjugale. » dit-elle en riant. Une manière de détendre l’atmosphère, une manière de montrer à Wes qu’elle n’était plus vraiment en colère, mais elle restée blessée par son comportement. « Imagine c’est ta sœur qui débarque, ça pourrait être marrant comme situation. » ajouta Maeve. L’orage semblait être passé. Ce qui d’ailleurs était récurent chez eux, une bonne dispute, des cris surtout de la part de Maeve, des reproches des deux côtés et puis le calme. Peut être le calme avant la tempête. Elle posa sa tête sur l’épaule du jeune homme et entoura son torse de son bras. Elle ne savait pas vraiment pourquoi maintenant, mais elle avait besoin de savoir si Wes allait lui pardonner son attitude ou non. « Wes ? » le jeune ne dit rien, elle le regarda un instant sans rien dire. Puis sans prévenir, elle colla ses lèvres sur celui du jeune homme, une impulsion de son côté cette fois. Elle prolongea un peu leur baiser puis réalisant ce qu’elle était en train de faire, elle se recula et baissa les yeux. Leurs visages n'étaient qu'à seulement quelques centimètres. Un silence s'installa. Elle était loin d'être à l'aise dans cette situation. C’est d’ailleurs pourquoi elle décida de mettre un peu plus de distance entre eux et elle ne pu s’empêcher de briser ce silence. «Désolée une impulsion, tu m’en veux ? » dit-elle avec un sourire. Elle avait beau être comme elle est, s’emporter bien souvent un peu trop rapidement elle n’aimait pas être fâchée avec Wes trop longtemps, et elle venait de réalisé qu’elle l’avait été bien trop longtemps aujourd’hui.

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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyDim 20 Juil - 22:03



“Some feelings don't go away,
they just get avoided.”

❋❋❋

Lorsque Wes avait affiché sur internet son annonce de recherche de colocataire, c’était surtout parce qu’il débutait dans son travail et manquait cruellement d’argent. De plus, passant le plus claire de son temps entouré de criminelles sanguinaires et de petits délinquants un brin dérangés, il s’était dit qu’en ayant un ami en rentrant chez lui, il pourrait se détendre autour d’une bière, ou bien d’une partie de jeu vidéo. Bien entendu, il ne s’était pas attendu à ce que ce soit une femme qui réponde en premier à son annonce. Et encore moins, une avec le physique de Maeve. Il ne s’était pas attendu à s’attacher à elle de la sorte et il ne s’était pas non plus attendu à développer des sentiments qui lui échappaient complètement. Après sa visite, il avait reçu plusieurs autres personnes qui souhaitaient emménager dans cet appartement, mais étrangement, il n’était parvenu à se sortir cette petite brune de la tête. Certes, elle avait un physique avantageux, mais il avait aimé le premier de leur échange. Il avait senti quelque chose de différent en elle, et ce dès la première seconde. Alors il avait fini par la rappeler et par lui offrir une réponse positive. Il ne regrettait pas le moins du monde d’avoir accepté, et ce, même quatre ans après. Certes, bon nombre de disputes éclataient entre eux. Ils ne partageaient pas le même mode de vie, n’était pas toujours sur la même longueur d’onde, n’était ni d’accord sur la façon d’organiser l’appartement, ni sur l’utilisation de leur temps libre. Ils étaient tout bonnement radicalement opposés. Et c’était bien leur différence qui avait fait leur force. Jours après jours, Wes et Maeve s’étaient apprivoisés. La plupart du temps, ils ne se supportaient guère, mais parfois, lorsque Maeve passait une mauvaise journée, elle venait se blottir dans les bras de Wes, et il la faisait rire. Elle oubliait alors à quel point la journée avait été mauvaise. Et lorsque Wes avait ressenti ce déchirement de son âme après le départ de sa sœur, Maeve avait été là, elle l’avait soutenu, elle l’avait aidé à penser à autre chose, elle l’avait pris dans ses bras et lui avait murmuré que tout irait pour le mieux, que Maxyne en avait besoin et qu’elle finirait par revenir. Elle avait eu raison, une fois de plus. Maeve avait même été là lorsqu’il s’était fait tirer dessus et qu’il devenait véritablement fou, cloitré au lit. Elle avait loupé tous les DVD de ses films préférés et avait mis les petits plats dans les grands – chips et bières, on s’entend- pour lui faire plaisir. Elle était absolument parfaite et Wes le savait. Mais cette perfection l’avait un peu trop hypnotisé. Quand bien même il s’évertuait à jouer les gros durs, les mecs sans le moindre sentiment, sans le moindre intérêt pour les véritables relations amoureuses, il n’en était rien. Wes était un homme comme les autres, dotés de sentiments et d’émotions. Bien trop fortes à l’égard de Maeve, c’était certain. Et même s’il tentait de se battre contre son fort intérieur, il savait qu’il ne pourrait le faire éternellement. Il avait compris ceci lorsqu’il avait posé ses lèvres sur celles de Maeve. Il avait faiblit, et avait fait ce dont il rêvait depuis tant de temps, tout en sachant que ce n’était pas la bonne chose à faire. Il ne devait pas s’engouffrer là-dedans. Mais pourtant il l’avait fait, et il avait l’impression qu’il avait, sans le vouloir provoqué une explosion nucléaire dont les dégâts seraient innombrables et probablement irréparables. Il avait provoqué le chaos dans leur amitié solide quand bien même pleine de crises. Il avait clairement réveillé le dragon qui sommeillait en Maeve. D’abord avec Julia, puis par cette histoire de baiser. Et s’il avait tenté de faire comme si de rien était ou encore d’en plaisanter, aujourd’hui, plus rien de tout cela ne semblait marcher. Maeve voulait clairement le mettre au pied du mur et surtout obtenir les explications qu’elle méritait. Cependant, il ignorait où elle voulait en venir par certains de ses reproches, notamment le fait que Julia et Wes pourraient amplement tomber amoureux l’un de l’autre. Tout ceci pourrait presque le faire rire, tellement cela était inconcevable et ridicule. Wes avait déjà bien du mal à s’avouer des sentiments pour Maeve, ce n’était pas pour tomber amoureux d’une parfaite inconnue. Et si cela n’était qu’un moyen pour elle de montrer sa jalousie, ou bien de lui faire comprendre qu’elle avait simplement peur d’être remplacée, il ne comprenait pas plus. De nouveau, comment pourrait-il remplacer Maeve, sa colocataire depuis quatre années qui avait été là dans tous les moments difficiles de sa vie, et pour qui il avait été présent à chaque fois qu’elle allait mal, à chaque fois que sa famille lui donnait du fil à retordre ou s’était débarrassé de tous ses mecs qu’elle trouvait trop collants. Il avait parfois fait le sale boulot pour elle, mais il l’avait fait de gaité de cœur, tout simplement parce qu’il tenait à elle, et qu’ils étaient amis. Et c’est ce que font les amis les uns pour les autres. « Non mais ce que je voulais dire Wes c’est… Enfin laisse tomber ça n’a pas d’importance. » Face à elle, il ne comprend définitivement pas où elle veut en venir. Il l’interroge du regard afin d’en savoir plus. Elle est parfois si énigmatique qu’il reste perdu devant elle, même incapable de sortir la moindre plaisanterie douteuse. « De toute manière je n’ai pas mon mot à dire, on est simplement amis n’est ce pas ? » dit-elle en laissant échapper un rire nerveux. Le jeune homme fronce les sourcils et ne peut à son tour s’empêcher de rire. Mais qu’était-elle en train de faire ? Il secoue la tête. « Bien sûre qu’on est ami … » Cela n’a jamais été remis en question. La colère semble passée, mais laisse place à la confusion dans l’esprit du jeune homme. Parce que, certes, ils sont amis, mais il sentait qu’à travers ses paroles, il y avait bien plus que cela. Une nouvelle énigme. Maeve était une femme de caractère, qui aimait faire entendre son point de vu. Et fatalement pour le autres, elle avait une opinion sur à peu près tout. Elle ne s’était jamais gênée ni même interrogée, sur le fait d’émettre son avis, qu’il soit positif ou bien négatif. C’est pourquoi, Wes sembla étonné que tout à coup elle s’inquiète de cela. « Depuis quand est-ce que tu te préoccupes de savoir si tu as ton mot à dire ou non pour donner ton avis ? » Si le ton de la conversation s’était apaisé celui-ci revint en force lorsqu’elle parla de cette histoire de baiser. C’était le sujet à ne pas aborder. Le sujet qui fâche. Wes tenta de s’en dépêtrer comme il le pouvait. Il sortit dans un premier temps des excuses pour le moins improbable, facile. Le genre n’ayant finalement aucune crédibilité lorsqu’on connaissait un temps soit peu la personnalité de Wes Oakley. Maeve l’avait bien remarqué. Il était perturbé, et totalement pris au dépourvu. Alors il racontait absolument n’importer quoi pour tenter de s’en sortir, pour tenter de fuir à nouveau ses responsabilités et surtout ses sentiments. Et finalement après de multiple tentative d’échappatoire, il finit par avouer, du moins en parti. Il en avait eu envie et même qu’il avait aimé ça. Il s’était souvent imaginé ce que pouvait donner la rencontre de leurs lèvres. Il n’avait pas le moins du monde était déçu, quand bien même il avait goûté à de si nombreuses lèvres féminines dans sa vie. Le jeune homme baissa la tête après ses révélations. S’il s’attendait à ce que Maeve réagisse, il ne pensait pas qu’elle allait le faire de la sorte. « Oui c’est vrai j’avais oublié tu embrasses tout le monde juste comme ça. Et puis tu t'enfuis juste après. » Elle le fusillait du regard et avait croisé les bras. Le jeune homme releva lui, les yeux vers elle en plissant ces derniers. Elle n’avait pas tout à fait tord. C’est ce qu’il avait finalement fait toute sa vie. Et s’il ne lui rétorqua la moindre plaisanterie déplacée dont il avait la manie incessante, c’est parce qu’il savait qu’elle avait raison. Il en était conscient. Il passait le plus claire de son temps à embrasser, à coucher avec des filles, plus belles les unes que les autres et à s’enfuir au beau milieu de la nuit, ou au petit matin, pendant qu’elles dormaient, pour ne pas avoir à leur faire face. Cependant, ceci n’avait absolument rien à voir avec ce qu’il s’était passé entre Maeve et lui. Certes, il avait fuit à la seconde où il l’avait embrassé, mais pas pour les mêmes raisons. Lorsqu’il s’échappait de l’appartement de ces filles, en catimini, c’était simplement parce qu’il n’avait pas envie qu’elles croient qu’il pouvait avoir de l’importance pour elles. Il n’avait pas envie de se justifier auprès d’elle d’avoir simplement voulu passer une bonne nuit en bonne compagnie, d’avoir profiter de leur vulnérabilité. Il ne recherchait pas d’histoire d’amour, alors il préférait rompre tout lien avec ces filles avant qu’elles ne se méprennent ou ne s’attachent. C’était tout à fait différent avec Maeve. Il fuyait pas parce qu’il en avait rien à faire d’elle, bien au contraire, il fuyait car elle avait a contrario bien trop d’importance pour lui. C’était finalement l’histoire de l’éternel arroseur arrosé. C’était lui qui s’était trop attaché à elle. C’était lui qui avait développé des sentiments qu’il n’aurait pas dû. Et voilà qu’il ne savait absolument plus quoi faire. Cette situation lui échappait complétement et fuir lui avait semblé sur le moment le seul moyen pour ne pas continuer à s’enfoncer un peu plus dans cette spirale infernale qu’il ne parvenait à maîtriser, cette foule de sentiments qui le rendait fou… Devant Maeve, et devant ses propres démons, il finit par présenter ses excuses. C’était un fait rare, Wes demandant pardon et reconnaissant ses erreurs. Il laissa échapper un long et profond soupire, jeta un dernier regard vers Maeve, qui restait silencieuse, avant de retourner s’asseoir sur le divan. La conversation semblait close. Du moins, c’est ce qu’il croyait. Maeve vint sous peu, le rejoindre sur le divan sans qu’il ne s’y attende réellement. Il lui jeta un regard en biais, sans pour autant tourner la tête. Il ne savait pas vraiment comment il devait se comporter avec elle à ce moment-ci, après une telle dispute. « Tu crois que les voisins ont appelé la police pour dispute conjugale ? » Cette phrase eut un doux parfum d’apaisement dans la pièce et dans le cœur de Wes. De plus, le rire de la jeune femme retentissant lui fit un bien fou. Le plus dur semblait passé. Il laissa à son tour échapper un rire presque inaudible alors qu’il avait reporté son attention sur la télévision. Il se contenta seulement de hausser les épaules. Finalement, cette dispute semblait presque être comme les autres. Ils se criaient dessus, se disaient tout un tas de choses désagréables puis ils finissaient par baisser le ton et par s’installer dans le canapé du salon, l’un dans les bras de l’autre, critiquant les filles bien trop refaites ou les garçons un peu trop stupides des programmes de la télévision. « Imagine c’est ta sœur qui débarque, ça pourrait être marrant comme situation. » Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres. En effet, la situation serait plutôt amusante. Il l’imaginait de là, Maxyne l’engueulant pour avoir hausser le ton sur Maeve, et Wes bougonnant comme un adolescent qu’elle l’avait bien cherché. Quand bien même, c’était lui l’unique fautif dans l’histoire. Sans savoir pourquoi, Wes ressentit un frisson, lui parcourant tout le corps lorsqu’il sentit la main de sa colocataire se glisser pour entourer son torse. Puis elle posa sa tête sur son épaule. Les yeux rivés sur le poste de télévision, il hésita quelques secondes avant de faire quoi que ce soit. Mais après tout, elle semblait se comporter à nouveau comme à l’accoutumer, alors pourquoi n’en ferait-il pas autant ? Il vint alors placer son bras autour des épaules de la jeune femme, lui facilitant la tâche. Elle pouvait se blottir bien plus facilement contre lui de ce fait. Et voilà, on les retrouvait comme ils étaient à l’ordinaire. « Wes ? » Wes fit un petit bruit pour l’interroger, savoir ce qu’elle voulait, alors qu’il tournait enfin la tête vers elle. La jolie brune venait de relever la sienne. Ils n’étaient guère loin l’un de l’autre et ceci provoqua immédiatement l’accélération des battements de son cœur. Il avait presque l’impression de revivre la proximité qu’il avait eu la dernière fois, lorsqu’il l’avait embrassé. Et sans qu’il ne s’y attende réellement elle vint trouver ses lèvres. Les yeux du garçon s’écarquillèrent, visiblement surpris de ce qu’il était en train de se produire. Il la laissa faire, profitant même pour mêler son souffle au sien, pour profiter du goût de ses lèvres qu’il avait presque oublié. Il ferma les yeux et fit glisser sa main le long du dos de la jeune femme avant d’arriver jusqu’à sa nuque. Il la pressa doucement, prolongeant ce beau moment, ce moment qu’il n’aurait cru ne jamais pouvoir revivre un jour. Mais cette fois, c’est elle qui a pris les devants, il ne pouvait décidemment stopper cet élan inattendu mais clairement magique. Lorsqu’elle met fin à leur baiser, elle baisse immédiatement la tête, comme honteuse de ce qu’elle venait de faire puis mis de la distance entre eux. Il avait clairement envie de réduire cet espace qu’elle venait de mettre, mais il se résigna. « Désolée une impulsion, tu m’en veux ? » Elle souriait, ce qui troubla bien évidemment Wes. Il détestait quand elle agissait ainsi. Elle l’embrassait et faisait passer une seconde après son geste pour une vengeance bien méritée. Comme si ce baiser ne voulait finalement absolument rien dire pour elle. Comme si ce n’était qu’un moyen de lui faire ressentir ce qu’elle avait pu ressentir lorsqu’il l’avait embrassé et s’était enfuit aussitôt, puis avait prétexté cette histoire de pulsion. Il soupira et fit pivoter son regard vers la télévision. Elle venait de tout gâcher. Il retira alors son bras et prit un peu de distance, vexé. Il serra la mâchoire avant de finalement tourner à nouveau la tête vers elle. « Pourquoi ? » Il plissa les yeux, la fusillant du regard. « Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? » Il ignorait si elle l’avait fait pour lui faire comprendre qu’il avait agit comme le dernier des idiots ou si elle en avait vraiment envie, mais une chose était sûre, Wes l’avait clairement ressentit comme la première des possibilités. Cependant, il l’interrogea tout de même du regard. Sans pour autant lui laisser le temps de répondre. « C’est pour me donner une leçon ? Parce que si c’est ça, ça ne me fait pas rire ! » C’était bien la première fois qu’une situation ne faisait pas rire Wes. Peut-être parce que c’était à ce moment-ci ses propres sentiments qui venaient d’être heurtés, blessés. Peut-être était-ce parce qu’il devait faire face à une situation de déception, une situation qu’il n’était guère habitué à ressentir car d’ordinaire c’était lui qui jouait avec les sentiments et non le contraire. « Je … Maeve il ne faut pas que tu fasses ça ! » Le ton de sa voix, bien qu’un brin autoritaire transparaissait clairement l’angoisse, la confusion dans son esprit. Maeve allait le voir, c’était certain. Il était en train de se griller petit à petit. « C’est pourtant toi qui me répète que je devrais arrêter de jouer avec les sentiments des gens ! » lâcha-t-il d’un ton sec en tenant fermement la télécommande dans sa main droite. « Alors pourquoi tu en fais autant ? » Il la fixa quelques secondes avant de se rendre compte de ce qu’il venait indirectement d’avouer. Et d’un coup il se sentit affreusement stupide. Il venait en quelque sorte d’avouer avoir des sentiments pour elle. Comprenant son erreur, le jeune homme tourna immédiatement la tête. Mais que venait-il de faire ?
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MessageSujet: Re: #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes)   #26- be my friend, hold me, wrap me up (w/ Wes) EmptyDim 27 Juil - 16:19


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Jodie Picoult @tica ma chérie

Si lorsqu'elle était plus jeune Maeve enviait ces héroïnes de télé ayant une vie bien remplie ainsi qu'une vie amoureuse mouvementée, aujourd'hui elle avait quelque peu changé d'avis. Sa vie amoureuse, si on pouvait l'appeler ainsi, n'était pas ce qu'elle avait imaginé, et elle retournerait bien au temps ou tout était bien plus simple avec les garçons. Et elle aimerait bien simplifié tout ça. Mais peut être qu'au fond le compliqué lui convenait bien, elle avait toujours trouvé une excuse pour en pas se lancer de nouveau dans une histoire qui pourrait devenir sérieuse. Non elle s'était jurée après Josh, de profiter, de ne pas se prendre la tête pour un homme. Mais aujourd'hui, tout se compliquait, tout s'embrouillait dans sa tête. Et si Wes pouvait celui dont avait besoin Maeve? Pourtant il y avait pleins de raisons qui la poussait à rester loin de lui, du moins des raisons qui la confortait dans l'idée que leur couple - si cela venait à arriver - ne fonctionnerait pas. Ils se prennent bien trop souvent la tête pour des broutilles, ils se cherchent constamment, ils veulent toujours avoir le dernier mot, leur conception de la vie à deux est bien différentes...mais il y avait aussi les points positifs, il y avait les bons moments qu'ils passaient tous les deux...   « Bien sûre qu’on est ami … » Maeve voyait à son regard qu'il ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir, mais si elle ne le disait pas clairement qu'elle était jalouse de Julia, c'était simplement pour ne pas laisser voir les sentiments qu'elle pouvait avoir pour le jeune homme. Elle se sentait comme trahie par son comportement que ce soit du côté de sa meilleure amie ou de Wes. Bien que cette partie il l'avait sans doute compris. « Depuis quand est-ce que tu te préoccupes de savoir si tu as ton mot à dire ou non pour donner ton avis ? » il n'avait pas tord, la jeune secouriste ne se gênait jamais pour dire que ce qu'elle pensait qu'on lui demande ou non d'ailleurs. Si elle avait un avis sur le sujet, elle le faisait savoir et même si cela parfois pouvait paraître agaçant. Et depuis leur rencontre il y a 4 ans, jamais elle n'avait hésité à dire ce qu'elle pensait même si son colocataire ne lui demandait pas vraiment son point de vue, mais aujourd'hui elle avait l'impression qu'elle ne pouvait rien dire. Oui elle était jalouse et après? Est ce que c'est parce que cela concerné Julia et qu'elle avait du mal à être mesquine avec elle? Les deux colocataires avaient enfin calmé le jeu, chacun avait repris son calme ou du moins en apparence. « Je ... j'en sais rien. » au fond d'elle, elle savait pertinemment pourquoi elle ne disait rien, mais elle ne pouvait pas ou ne voulait pas le dire haut et fort car cela reviendrait à admettre sa jalousie et ça c'était impossible. Perdre ces mots n'était pas dans ses habitudes non plus. Et apparemment ils étaient deux dans ce cas aujourd'hui,  ni Wes ni Meave ne savaient comment réagir au fond suite à ces demies révélations. Elle ne savait pas pour Wes, mais pour elle s'était définitivement un manque de confiance en elle. Il ne répondit pas quand elle l’attaqua sur son comportement plus qu'habituel avec la gente féminine. Si au fond elle parlait d’elle en premier, il avait le même comportement avec toutes ses conquêtes. Elles ne comptaient pas pour lui, et Maeve avait une peur irrationnelle qu’elle ne comptait pas pour lui non plus car il s’était enfuit après le baiser. Lorsque Meave n’est pas sûre d’elle, elle devient irrationnelle. Pourtant, elle devrait savoir qu'elle n'a rien en commun avec ses femmes, car quand Meave l'appelle au secours il arrive toujours rapidement. Il lui avait prouvé plusieurs fois, qu'elle comptait pour lui mais Maeve ne savait plus quoi penser actuellement. Il la laissa parler sans rien dire, un silence gênant s'était mis entre eux, c'est pourquoi elle décida de le briser car elle n'était pas à l'aise et ce silence lui permettait trop de réfléchir, de se faire des milliers de scénarios dans sa tête et si elle continuait elle allait devenir complètement folle. Elle se permit donc de faire une petite plaisanterie sur leur dispute qui venait de prendre fin. Du moins pour l'instant. C'était sa manière à elle de détendre l'atmosphère. Sa manière de lui faire comprendre que malgré ce qu'elle avait pu dire, elle ne lui en voulait plus - ou presque - que cette histoire était passée. C'était d'ailleurs comme ça à chaque disputes avec eux, ils pouvaient se dire des horreurs, être mesquins mais après ils faisaient comme si de rien n'était. Tout redevenait normal jusqu'à la prochaine crise, comme si ils avaient besoin de se lâcher pour aller mieux après. Et de ce côté là ils étaient similaires, ils avaient ce trait de caractère en commun et aucun des deux ne prenaient des gants pour dire ce qu'ils avaient sur le cœur. Enfin sur presque tout ce qu'ils avaient sur le cœur, il y a des choses qui sont bien plus compliquée à dire. Comme pour s'excuser, elle le rejoignit sur le canapé et se blottie dans ses bras. Elle avait besoin de se rassurer, de savoir s'il était vraiment fâchée, s'il était agacé de son comportement qui ressemblait à celui d'une enfant jalouse de sa meilleure amie car elle avait eu quelque chose qu'elle n'avait pas eu. Elle aimait ses moments calmes avec lui, elle se sentait seule au monde et en sécurité. Elle oubliait tout et profitait simplement d'être dans ses bras, quelques instants elle posa son regard sur la télévision allumée mais elle ne faisait pas vraiment attention à l'émission ou au film qui passait. Non elle n'arrivait pas à se concentrer, puis sans prévenir, elle embrassa Wes. Elle n'avait pas réfléchie, elle avait agis sous une impulsion, elle avait fait ce que son corps lui disait de faire. Elle ne savait pas si Wes allait la repousser ou non, peu importe. Elle ne pouvait pas réfréner cette envie d'avoir ses lèvres sur les siennes. Et Oscar Wilde dit que pour résister à une tentation il faut céder à celle dernière non? une fois cette tentation assouvie, on y pense peut être moins, et elle devient moins obsessionnelle. Le jeune homme répondit à son baiser, et Meave n'avait pas envie qu'il se termine, elle posa une main sur le torse de son colocataire et l'autre dans sa nuque, mais elle brisa ce moment quelques instants plus tard. Elle qui avait fait le premier pas. Elle se voyait agir et avait soudainement prit conscience que ce n'était pas bien, elle se faisait des idées et elle devait arrêter là. Elle mis une certaine distance entre eux à contre cœur.  « Pourquoi ? » il ne semblait pas comprendre, il la regarda droit dans les yeux attendant une réponse mais Maeve ne savait pas vraiment quoi répondre au pourquoi. Elle fut soulagée lorsqu’il continua de parler. « Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? » elle le regarda sans rien dire. Au ton de sa voix, elle comprit qu'elle avait mal agi, elle détectait de l'incompréhension dans sa voix, mais aussi elle avait compris qu'elle venait de le blesser.  Elle baissa les yeux, honteuse et ne sachant pas quoi dire. Être honnête n'avait jamais posé problème à Maeve en règle générale, mais lorsqu'il s'agissait de ses sentiments elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas se dévoiler comme ça, c'était son bouclier à elle. Ne jamais dévoiler réellement ses sentiments. «Wes je... » elle avait l'impression de ne plus savoir parler, elle savait ce qu'elle devait dire mais lorsqu'elle ouvrait la bouche pour parler aucun son ne voulait sortir. Mais le jeune homme enchaîna rapidement « C’est pour me donner une leçon ? Parce que si c’est ça, ça ne me fait pas rire ! » elle y avait pensé mais elle n’était pas aussi cruelle, dans sa tête ce n’était pas pour se venger mais plus pour se persuader qu’elle ne ressentait en réalité rien pour Wes, enfin qu’elle ne ressentait pas plus que de l’amitié, elle avait déjà fait ce test en quelque sorte et il avait marché alors elle l'avait retenter aujourd'hui. Mais les enjeux étaient bien différents. Il y a quelques temps, elle craquait sur un homme et lorsqu'ils sont finalement sortit pour leur premier rendez vous, ils se sont embrassés et elle n'était plus attirée par lui. Et elle voulait savoir si c'était la même chose avec Wes. C'était peut être qu'une simple attirance passagère. Mais ce second baiser venait de confirmer ce qu’elle pensait : elle avait plus que des sentiments amicaux envers son colocataire. Ce qui compliquait légèrement la situation. En réalité, il n'y avait sans doute que Wes et Maeve qui ne remarquait pas qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre, du moins qu'ils étaient un peu plus que de simples amis. Maeve s'était confié bien des fois confié à Jaxson, qui prenait cela à la légère mais qui lui avait fait remarquer que peut être c'était un lien plus fort qui les unissait. Mais elle avait pris partit de ne pas écouter les conseils en relation amoureuse de Jaxson, qui n'était pas vraiment un modèle dans ce genre de chose, il était d'ailleurs le premier à se comporter comme Maeve lorsque des sentiments étaient présents. « Je … Maeve il ne faut pas que tu fasses ça ! » le ton de sa voix était autoritaire et la jeune brune baissa les yeux, elle avait l'impression d'avoir fait une grosse bêtise, elle savait qu'elle devrait trouver une excuse, une raison et d'habitude elle n'hésite jamais quand elle doit se trouver ce genre d'excuse mais là elle bloquait. Elle était partagée entre lui dire la vérité, tant pis s'il l'envoyait balader, ou bien mentir et trouver une raison qui ne dirait rien sur son état d'esprit en ce moment. « C’est pourtant toi qui me répète que je devrais arrêter de jouer avec les sentiments des gens ! » il avait totalement raison enfin dans un sens, car elle ne voulait pas jouer avec ses sentiments, elle se disait juste que ça serait une façon de savoir ce qui se passait dans sa propre tête à elle et aussi dans celle de Wes suivant la réaction qu'il aurait « Alors pourquoi tu en fais autant ? » elle se permettait de juger son comportement auprès de la gente féminine, mais au final elle n'était pas mieux. Elle s'était comportée comme lui et cela ne lui ressemblait pas. Si elle pouvait se montrer assez peste avec les autres hommes, jamais elle n'avait eu ce comportement avec Wes. Elle se sentait idiote, et lui avouer qu'elle avait fait ça parce qu'elle en avait envie serait avouer ses sentiments. Mais Wes ne venait pas de faire indirectement la même chose? « Qu'est ce que tu veux dire? Tu insinues que je joue avec tes sentiments? » elle ne savait pas vraiment si elle attendait une réponse à sa question, mais elle était en train d'interpréter les propos de Wes. C'était comme si elle voulait une confirmation de ce qu'il venait de dire. Ils étaient têtus tous les deux et visiblement par près à réellement avouer ce qu'ils ressentaient. Et Maeve se repassait ses paroles dans sa tête pour tenter de décoder tout ça. Elle n'avait jamais été très douée pour comprendre les sous entendu du moins ce genre là. Car elle savait en faire beaucoup de sous entendus, mais lorsque cela la concernait c'était plus difficile à décerner car elle ne savait jamais si elle devait les prendre au  pied de la lettre ou non. Pourtant ils ne pourraient pas rester longtemps comme ça sans briser le lien qui les unissait aujourd'hui. Ils étaient dans une impasse. Mais au son de sa voix, Maeve comprit rapidement que Wes lui en voulait, il était blessé, et soudain elle réalisa que son geste avait peut être tout gâché, pas seulement le moment qu'ils avaient eu mais aussi toute leur relation qu'ils avaient construit en 4 ans de colocation et d'amitié. Elle avait envie de lui lire de laisser tomber et de passer à autre ou à quelqu'un d'autre, elle avait de fuir comme il l'avait fait la première fois mais au dernier moment elle se ravisa « Et si je te disais que je ne jouais pas avec tes sentiments? Si je te disais que moi aussi j'en avais envie qu'est ce que tu ferais?  » tant pis pour la sécurité, tant pis si elle se dévoilait. Elle en avait assez de jouer. Maintenant soit, ils devenaient honnêtes l'un envers l'autre, soit ils continuaient de faire comme si rien ne s'était passé jusqu'à ce que cette histoire revienne sur le tapis. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête plus qu'elle ne le faisait déjà, elle lui donnait le choix, mais elle se défilait en réalité. Elle préférait que ça soit lui qui prenne la décision plutôt qu'elle car elle était incapable de prendre une décision. « Wes, écoute, je suis désolée, j'ai pas envie que ça change quoi que soit entre nous. Et puis j'aime trop cet appart pour déménager en fait. »  avec un petit sourire. Une plaisanterie? détendre l'ambiance oui mais est ce que c'était une bonne idée? probablement pas, mais elle était mal à l'aise et elle ne pouvait pas s'en empêcher et Wes le savait très bien. Il la connaissait par cœur. « J'ai pas envie qu'on soit comme ses autres coloc qui se disent simplement bonjour quand ils se croisent par hasard dans la cuisine ou bien qu'ils se laissent des mots sur le frigo parce qu'ils ne supportent pas de se croiser.» elle avait envie que tout redevienne comme avant, ou presque.
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