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MessageSujet: i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew   i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew EmptyMar 8 Juil - 23:35


i still love you more than anyone else could
BRIONY ST.JOHN & DREW O'LEARY

We have got through so much worse than this before what's so different this time that you can't ignore you say it is much more than just my last mistake and we should spend some time apart for both our sakes ~ snow patrol .

Il doit être aux alentours de dix heures du matin, l’homme qui se tient là dans le hall parlant à trois jeunes personnes, il est en colère, énervé et ne parle pas de la manière la plus sympathique qu’il soit. Les trois jeunes gens en face de lui semblent terrifié, l’un d’entre eux à l’air de vouloir ce pisser dessus tellement il à peur de ce que pourrait dire le médecin, mais le médecin en question n’y fait pas cas. Il balance quelques ordres avant de les laisser partir et frotte son visage tout en se dirigeant vers l’accueil qui se trouve près de lui. Des cernes entourent ses yeux, la fatigue est lisible sur chacun de ses traits, il s’en doute. Le fait est qu’il n’a pas dormit depuis presque onze heures, très peu en réalité pour une neurochirurgien, il en à l’habitude puisqu’il fonctionne ainsi depuis des années, comment rentrer chez soit quand un homme avec un cancer au cerveau débarque ? Impossible. Au début il avait du mal comme la plupart des internes, tenir éveiller aussi longtemps relevait alors de l’impossible mais au fur et à mesure du temps c’est resté éveillé moins longtemps qui parait impossible. «  O’Leary tu devrais penser à reposer tes petits yeux  » La remarque l’agace au plus haut point, vraiment, il finit de frotter ses yeux avant de lever le regard vers la jeune femme qui le regarde un sourire énorme aux lèvres, il la déteste du plus profond de son âme. « Ils seront toujours plus performant que les tiens » face à la remarque qu’il vient de lui lancer elle ne bouge pas, cherchant surement quoi lui balancer, mais lui n’est déjà plus concentré sur elle, l’infirmière lui donne le dossier d’un patient qu’il à demander à suivre et pour la première fois depuis qu’il à mis le pied à l’hôpital la veille. Un sourire étire son visage et il tourne les talons passant rapidement par les urgences quand il voit une tête rousse passer par là «  Gabe ? Venez avec moi!  » La jeune femme le regarde un peu surprise que le Dr. O’Leary l’appelle ainsi en plein milieu de urgences mais une fois qu’elle à rejoint ses côtés il lui fait passer le dossier qu’elle explore avec attention. « Oh bon sang! » s’exclame t-elle avec enthousiasme, le même que celui qu’il avait quelques minutes auparavant. Ensembles ils iront avouer à ce couple de jeunes mariés que Joseph pourra rentrer chez lui, qu’il ne risque plus rien. Bien sûr ils savent toi que le risque n’est pas de zéro mais que les espoirs sont bons. Trois heures après il quitte enfin l’hôpital, sa sacoche en cuir à la main il tient son téléphone portable a l’oreille afin d’écouter les derniers messages qu’il à reçu, venant principalement de Carrie. Il ne les entends comme une petite voix dans sa tête à laquelle il ne prête pas vraiment attention, après tout la seule chose qu’elle demande c’est de la glace, de savoir si elle peux manger beaucoup de glace car elle en à envie et qu’elle n’en à rien à faire du cul de vache que ça lui donnera. En entrant dans sa voiture, il met le contact et la musique emplit l’habitacle, un son léger et délicat qui l’apaise automatiquement et en peu de temps il quitte enfin le parking.

La raison voudrait de lui qu’il rentre, directement chez lui, plonge sa tête dans son lit et n’en ressorte plus avant la sonnerie de son réveil. Pourtant il est conscient d’une chose importante, il ne peux pas aller ce coucher sans manger et il n’y a plus rien à bouffer dans le réfrigérateur à part plusieurs canettes de bière, et cela ne fera clairement pas l’affaire. Au moment ou il s’arrête enfin pour ce garer, la sonnerie de son téléphone résonne dans toute la voiture et en voyant le nom de sa mère s’afficher il soupire … Non il ne lui répondra pas maintenant, au risque d’en avoir pour des heures et ne pas avoir le temps de faire ce qu’il à a faire. Aussi débranche t-il rapidement le bluetooth, chope sa carte bleu et entreprend de rentrer dans ce supermarché de fruits et de légumes. Pour beaucoup de personnes il semble particulièrement bizarre de voir un homme faire ses courses tout seul, souvent on se retourne sur son passage quelque peu intrigué, mais il n’y fait plus attention depuis des années maintenant. Il suit le chemin habituel, et ceci même si il ne s’agit pas de l’endroit ou il va en général. Tout ses établissements sont montés de la même façon, et lorsque celui a côté de chez lui c’est retrouvé inondé il n’a pas eu de mal pour trouver ses marques dans celui-ci. Des poireaux à la main, il cherche un sac en papier pour les ranger quand il en voit enfin. Son style de vie ne lui permettant pas de manger équilibré la plupart du temps quand il sait qu’il aura assez de temps pour manger sain il en profite, bien sûr ce ne sera pas lui qui le préparera car il fait les courses mais il ne faut pas abuser non plus … Gloria, sa cuisinière viendra lui faire les bons petits plats. Un instant il cherche des tomates, mais il ne les trouve pas et ne mettra surement jamais la main dessus car il tombe nez à nez avec une personne qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. «  Briony ?  »
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MessageSujet: Re: i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew   i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew EmptyVen 11 Juil - 14:04



« Briony ? » Briony c’était cette femme qui tenait un avocat entre les doigts, celle avec le béret. C’était une femme à béret, comme il existe des femmes à chapeaux. Elle en portait quasiment tous les jours, et ce depuis des années, depuis son adolescence en fait. Depuis le temps où elle avait cherché son style et tenté de se démarquer en adoptant cet accessoire vestimentaire, tandis que d’autres se démarquaient par leurs piercings, leurs talons hauts, leurs vêtements sombres ou leur grande gueule. Et depuis le lycée, elle n’avait pas arrêtée, accumulant au fil des années une véritable collection. Après tout beaucoup de femmes collectionnent les chaussures, elle c’était les bérets. Elle avait cet avocat dans la main dont semble-t-il elle palpait la peau, sans doute pour savoir s’il était mûr ou pas, si elle pourrait le manger ce soir ou si elle devrait attendre un peu. Quand on la voyait arpenter les allées du magasin, du supermarché, rien ne la différenciait des autres mères de famille. Elle avait la même dextérité avec le caddie, la même aisance à trouver les rayons, que toutes ces autres femmes dont l’épisode des courses fait partie de leur quotidien, bien plus que de celui de leurs maris. La lisseté de sa peau, faisait qu’on aurait pu croire qu’il s’agissait d’une mère de famille photoshopée si on l’a prenait en photo et qu’on l’a montrait à des passants, sans leur préciser son âge. Jeune, elle était jeune pour avoir les rides de maman, les pattes d’oies et autres rides du lion, elle était jeune pour être la maman et non baby-sitter de ce garçon de huit ans qui se battait pour pousser le chariot à sa place. La plupart des femmes aujourd’hui n’ont pas leur premier enfant avant au moins la seconde partie de leurs vingtaines, mais Briony avait circulé en sens inverse. Elle était très vite tombée amoureuse, alors qu’elle sortait d’un accident de voiture qui lui avait pris sa sœur, elle avait été fragilisée et s’était extrêmement vite emmouraché du premier venu pour ainsi dire, celui qui avait pris l’habitude de venir la voir, alors même qu’elle était encore alitée, sans véritablement qu’elle ne se souvienne l’avoir déjà rencontré auparavant. Pendant de longues semaines, elle s’était imaginée qu’elle avait oublié des éléments de sa vie d’avant, avec l’accident elle était restée dans le coma quelques jours, l’a laissant croire qu’elle souffrait peut-être d’amnésie partielle. Mais le temps s’écoulait et les souvenirs de ce jeune homme ne revenaient pas, alors qu’elle avait en mémoire tout le reste de sa vie. Mais elle n’avait rien dit et elle s’était laissé glisser dans cette relation sentimentale qu’elle savait pourtant trop rapide et inconsciente. Le scénario était toujours le même, elle se battait pour que son fils l’accompagne faire les courses, et une fois qu’elle avait réussi à l’y emmener, c’était comme s’il redécouvrait la grande joie de pousser le caddie. Et la semaine suivante il continuerait à ne pas vouloir y aller, et puis une fois sur place à être tout excité. Elle entendit son prénom, et retourna la tête. Prostrée devant les allées de légumes, ses mèches brunes, alourdies par leur longueur suivirent difficilement le mouvement. Autour de l’avocat, la pression de ses doigts se détendit lorsque son regard croisa celui de la personne, de l'homme qui venait de héler son nom. Dans leurs orbites, ses yeux s'écarquillèrent, lui donnant un air de ressemblance avec les carpes étalées dans leur présentoir réfrigéré. « Andrew » Le prénom sortit comme un souffle de sa bouche. Elle avait le souffle coupé, et la foultitude de souvenirs lui revenant d'un trait en mémoire acheva de la mettre comme on le dit communément, sur le cul.
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MessageSujet: Re: i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew   i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew EmptySam 12 Juil - 21:25

Un connard. Voilà la réponse que vous obteniez en demandant à une femme dans la rue ce qu'elle pensait de Drew. Qu'il était un connard, un vrai de vrai, pas un inventé, un que l'on copie. Son excuse était qu'il fallait profiter de la vie, adieux les emmerdes, adieux les histoires compliqué, vive la liberté. A quoi bon s'accrocher à quelque chose qui finirait par ce briser quelque temps après ? Pourtant il avait eu une période, plus jeune, ou il n'avait plus été cet effroyable salopard qu'il était a présent, mais comme on dit chassez le naturel et il revient au galop. Cet homme complètement imbu de sa personne avait un talon d'Achille, un point faible que peu connaissaient. A vrai dire plus personne au jour d'aujourd'hui savaient de quoi il s'agissait, et quand on tapait son nom dans un site de recherche pour en savoir plus sur lui on ne voyait que d'élogieux articles fait par des confrères ventant ses mérites. Finit le temps ou on arrivait directement sur ce vieil extrait de journal mettant en avant un accident, qui avait enlevé la vie de deux jeunes personnes et sauvé trois autres, avec écrit en gras que les choses auraient pu ce passer plus mal encore ... Il avait finit par faire jouer ses relations acquises avec le temps pour que l'on mette cet article aux oubliettes, en soit il n'y avait pas grand chose contre lui on apprenait seulement qu'il avait survécut miraculeusement à un accident morte. On ne faisait pas cas du fait que le conducteur était son meilleur ami, qu'il aurait pu empêcher tout cela, non rien de tout ceci ne rentrait en compte mais il avait tout de même fait en sorte de ne plus en entendre parler, il ne pouvait le supporter. Alors pour souffrir le moins possible il n'avait rien trouvé de mieux que de revenir un con de classe supérieur, c'était toujours plus facile de ce faire détester des autres et de leur faire comprendre qu'ils étaient indifférent que l'inverse. Et cela l'a mené loin, assez loin pour attirer la jalousie de certains rageurs incompétents. Il était en haut de la chaîne alimentaire, et allait bientôt en atteindre les sommets il le savait ce n'était qu'une question de temps, mais une chose était claire : il avait atteint son rêve et il en était vraiment fier. C'était sa raison de vivre, de ce lever le matin et de ce coucher le soir, de manger équilibré quand il le pouvait, de faire du sport que ce soit dans la nature ou en chambre, bref rien ne comptait plus alors que d'accomplir son grand rêve et il en arrivait presque au bout, pas le moins du monde fatigué par tout les efforts à fournir. Il ce voyait comme un homme parfait sous bien des traits, un modèle a suivre et ceci sans aucune modestie.Et pourtant dans ce supermarché tout lui revient dans la gueule, il ce prend une claque monumentale qui aurait pu de toute évidence le faire tomber face contre terre « Andrew  » La voir là en face de lui, lui avait déjà arraché le don de la parole, car elle demeurait ainsi plus belle que jamais ses boucles merveilleuses plus longues que dans son souvenir, et un béret visé sur le haut de sa tête comme elle en avait déjà l'habitude à l'époque, seul l'avocat qu'elle tenait dans ses fines mains n'était pas si familier. Mais quand elle prononça son prénom -complet qui plus est- il était prêt a aller à la morgue, rapidement. Peu de personne l'appelait ainsi, même lorsqu'il se présentait à de nouveaux patients il utilisait le raccourcit habituel : Drew. Hors ce n'était pas ce qu'elle avait fait, et c'était un enfer qui ce déchainait en lui. Son visage était marqué par la même surprise béate que la jeune femme, et il lui était incapable de bouger d'un centimètre, au bout de quelque secondes il ce rendit compte qu'il avait cessé de respirer. « Euh ... » La répartie était son point fort, le domaine dans lequel il excellait, mais apparemment pas aujourd'hui. La dernière fois qu'il l'avait vu elle avait été claire sur un point : elle ne voulait plus jamais le revoir. Et si cela lui avait couté un effort ultime, il avait cédé à sa demande ses huit dernières années. Il passa une main quelque peu moite dans ses cheveux balançant d'un geste le poireau à sa place initiale. « Je ne pensais pas te voir ici, je m'en excuse. Je m'en vais ...  » Et il entendait bien partir, si elle ne voulait pas le voir il comprenait aisément ses raisons et ne pouvait en aucun cas les contredire. Il ne voulait pas partir, mais il le devant. Pourtant il ne bougea pas d'un pouce, toujours subjugué par le visage de la jolie brune présente devant lui.
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MessageSujet: Re: i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew   i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew EmptyLun 14 Juil - 12:13


Briony fit un rapide calcul dans sa tête : huit ans. Cela faisait huit bonnes années qu’elle ne l’avait pas revu, qu’elle n’avait pas revue Andrew. Oh elle n’était pas stupide, sa mémoire n’avait pas flanchée, elle se souvenait très bien qu’il préférait qu’on l’appelle Drew. D’ailleurs lorsqu’il s’était présenté à elle, c’était ce surnom-là qu’il lui avait donné, à la place de son prénom. Elle n’avait découvert son véritable prénom de naissance qu’un jour, un peu au hasard, sur son permis de conduire, alors qu’elle l’avait accompagné acheter une nouvelle voiture d’occasion. Sur le moment cela ne lui avait rien fait, ce n’était qu’un détail, mais aujourd’hui, à la lueur de ce qu’il lui avait fait, de ce qu’elle avait su, cela ressemblait à un mensonge de plus. Elle le voyait comme trônant sur un immense fumier de toutes ses merdes de mensonges, de cachotteries, et d’autres choses qui lui donnait la nausée, et qu’elle imaginait sans doute bien plus gros et bien plus graves qu’ils ne l’étaient réellement. Mais c’était ainsi, sa raison n’écoutait pas, ou plutôt elle était rattachée à son cœur lorsqu’il s’agissait de sa sœur. Et même si elle aimait Drew, même si elle l’avait aimé, elle aimait sa sœur encore plus, et tout l’amour qu’elle avait porté pour lui ou qu’elle portait encore ne saurait avoir raison du mal qu’il avait fait à sa sœur. Car oui, elle le tenait pour responsable. Ce n’était pas lui qui était derrière le volant ce soir-là mais bon dieu il y était, il aurait pu faire quelque-chose, il aurait du faire quelque-chose. Elle se souvenait de toutes les fois où elle avait injurié, en sa présence, alors qu’elle était encore confinée dans son lit d’hôpital, alitée, toutes les fois où elle avait insulté, où elle avait craché sur ceux qui étaient dans la voiture inverse, sans connaître leurs noms. Il n’avait pas bronché, il avait tenu sa langue. Alors oui, elle l’appelait Andrew plutôt que Drew, parce qu’elle était incapable de recouvrer un semblant d’intimité avec lui, cela lui semblait même nauséabond, elle voulait de la distance, elle tenait à ce qu’on mette de la distance. « Je ne pensais pas te voir ici, je m'en excuse. Je m'en vais ...  » Et il resta là, impassible, comme s’il ne parvenait à bouger, toujours les yeux rivés sur elle. Briony aussi avait l’impression que ses pieds avaient pris racine dans le sol pour carrelé du supermarché. Sa main s’avança pour reposer, l’avocat sur l’étalage. Mais elle n’avait pas suivi son geste du regard, comme elle n’arrivait pas à décrocher ses yeux des siens, l’avocat se replaça mal entre les autres et commença à dégringoler doucement tandis qu’elle entrouvrait les lèvres. « Tu as plutôt fière allure, qu’est-ce que tu deviens ? » Elle était incapable de lui demander comment il allait, c’était trop personnel, trop investi comme question, et au final elle n’en avait rien à faire. Trop de souvenirs douloureux lui revenaient en tête à sa vision, elle ne revoyait pas leur vie ensemble, leurs rires et leurs nuits d’amours, ou si peu, elle revoyait surtout l’image heureuse et souriante de sa sœur, et les terribles phares de l’accident. La dernière fois qu’elle l’avait vu, elle avait fait irruption dans le restaurant qu’il avait réservé pour eux –deux. Elle était en retard, ce n’était pas dans ses habitudes mais elle avait tergiversé longtemps avant de se résoudre à y aller. Dans l’après-midi, elle avait ouvert un carton de ses parents, étiquetté « Annie », le nom de sa grande sœur. Elle avait relu les coupures de journaux recueillies sur l’accident, et là avait senti le sol se perdre sous les pieds. Andrew O’Leary, Andrew O’Leary. Comment n’avait-elle pas pu s’en rendre compte avant ? Comment avait-elle pu oublier ? Elle avait mis du temps avait d’avoir la force et de le courage de lire les articles de presse sur l’accident, et elle n’avait pas fait le rapprochement avec Drew. Probablement qu’elle n’avait pas encore appris que ce n’était pas son prénom en entier, et peut-être que le jour où il lui avait donné son nom de famille, parce que c’est souvent quelque-chose auquel on ne fait pas vraiment attention, elle avait oublié. Elle s’en était voulu même, de ne pas avoir retenue avec autant de précision les noms de ceux qu’elle considérait comme les responsables de la mort de sa sœur, voire même ses assassins. C’était une bande de jeunes irresponsables, complètement imbibés d’alcool, et peut-être même de drogues, qui ne pensaient qu’à s’amuser et faire la fête. Ils auraient tous mérité de mourir à la place de sa sœur. Elle et Briony étaient des filles respectables, qui étaient justes de sortie cette nuit parce qu’elle avait patienté toute la journée pour faire une exposition d’art contemporain et avait décidé de s’offrir un petit repas le soir, elles ne faisaient jamais rien d’extravaguant, même le petit restaurant qu’elles avaient choisi, n’était en réalité qu’un classique diner.
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MessageSujet: Re: i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew   i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew EmptyJeu 17 Juil - 22:50


Comment oublier ce regard ? Comment oublier ses formes ? Comment oublier les sensations qu'elle créait en lui ? Impossible. Il n'était qu'un gamin sans cervelle lorsqu'il était entré dans sa chambre la première fois, il ne savait pas vraiment pourquoi il avait fait ça, peut être que parce que dans son chagrin il c'était rendu compte qu'il n'était pas celui qui souffrait le plus. Il ne c'était pas imaginé une seule seconde que pousser la porte de cette chambre d'hôpital bouleverserait sa vie de cette façon, comment l'aurait-il pu ? Il n'avait pas imaginé une seconde que cette fille serait aussi merveilleuse, que cette fille serait aussi différente, que cette fille changerait sa vie. Elle faisait partit de tout ses meilleurs souvenirs, il n'y en avait pas un ou elle n'était pas dedans, il l'avait toujours trouvé parfaite, il l'avait toujours trouvé merveilleuse, il l'avait aimé et l'aimait toujours. Jamais il n'oublierait cependant sa bêtise, dans la peur de la perdre un jour il lui avait caché des choses qu'il n'aurait pas du, il avait été un con une fois de plus et il en avait payé le prix. De manière générale il ne ce faisait pas larguer, et quand il ne revoyait pas une fille ce n'était pas la fin du monde. Mais elle n'était pas n'importe quel fille, elle n'était pas la première venue dans la rue, partageant avec lui une nuit, non. Elle avait été bien plus que ça, celle qui avait partagé une année à ses côtés, une année qui avait semblé être une toute autre vie, parfaite. Mais la perfection n'existe pas vraiment, au coin en bas a droite un craquèlement avait toujours été présent et si il avait choisit de l'ignorer pour leur bien être commun, elle avait finit par trouver la faille et cela les avaient brisés tout les deux. Et ils étaient là l'un et l'autre aujourd'hui, au milieu des poireaux et des avocats, incapables de bouger, incapable de ce rendre compte que c'était à ce moment même la réalité qui s'offrait à eux et non pas une sorte de mirage. « Tu as plutôt fière allure, qu’est-ce que tu deviens ?  » Elle avait déclaré ne plus jamais vouloir le voir, il avait réalisé son souhait. Aujourd'hui encore il avait déclaré l'honorer encore, en partant sans rien dire d'autre et il en avait été incapable. Plus rien n'existait autour de lui, plus personne, il n'y avait qu'elle. Et le fait qu'elle ne le rejette pas tandis qu'il est incapable de s'éloigner semble improbable. Toute contenance, toute prestance qu'il à naturellement ne semble plus existé, il n'est plus qu'un homme briseur de coeur, ayant son propre coeur brisé en face de la femme de sa vie. « Neurochirurgien. » Sur le coup encore sous le choc il est incapable de dire quoi que ce soit; il semble encore dans un autre monde, rejeté dans ses souvenirs communs mais en un clignement d'oeil il est les rejette, ce n'est pas le passé qui compte maintenant, c'et le présent. « Enfin, je suis titulaire en Neurochirurgie, pressentit pour devenir chef. » C'était son rêve avant qu'il ne la rencontre, être l'homme qu'il était aujourd'hui aux yeux de ses collègues était son rêve. Mais elle avait chamboulé tout ça, rapidement elle était devenu son rêve. Mais s'envolant à son tour, et par sa faute, il avait mis plus de dévotion à réaliser celui qui semblait à porter de main. Pourtant il ne pouvait la regarder sans penser au reste, sans penser à cet accident qui hantait ses jours et ses nuits, sans penser à John, sans penser à la soeur de Briony. Sans penser au chagrin que ce dernier avait engendrer, et son implication plus qu'importante dans cette part de drames. « Et toi ? »  Demanda t-il finalement. Presque fébrilement, ne sachant pas si il doit continuer la conversation ou partir avant de ne lui faire plus de mal encore. Il ne sais plus sur quel pied danser quand elle est là, car il ne veux pas la faire souffrir plus encore, mais il ne veux pas la voir partir à nouveau.
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MessageSujet: Re: i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew   i still love you more than anyone else could ⊹ bryony & drew EmptyDim 20 Juil - 23:07


« Neurochirurgien. » Lui répondit-il d’un ton sobre et détaché. Briony réprima le sarcasme de lui dire, qu’il essayait de sauver des vies après avoir pris celle de sa sœur, bien qu’elle en brûlait d’envie. « Enfin, je suis titulaire en Neurochirurgie, pressentit pour devenir chef. » En réalisant qu’il ne lui avait toujours pas retourné la question, ne serait-ce que par politesse, elle ressentit la même sensation que lorsque l’on manque de s’étouffer après avoir bu un verre et qu’une étrange nouvelle nous tombe dessus. « Et toi ? » Finit-il par lui demander, après un long silence appuyé durant lequel Briony n’avait pas réagit à ses précédentes réponses, comme si elle cherchait à le tester, voir combien de temps il mettait à lui retourner la question ou pas. Il l’avait fait, mais tardivement, trop tardivement pour elle. Cela lui donnait l’impression qu’il n’y avait pas pensé au départ, qu’il ne le faisait que par courtoisie mais qu’au fond il n’écouterait pas beaucoup la réponse. Pire que cela, elle remarquait que tout ce qu’il avait pu dire jusqu’à présent n’avait concerné que lui. Elle aurait aimé qu’il s’excuse, qu’il commence par s’excuse, même si oui bon il ne tenait pas volant, beaucoup de ses amis avaient fini par la raisonner là-dessus, mais même s’il n’était pas directement responsable, elle le considérait tout de même un peu. Il s’était bien excusé oui, mais pas de cela, il s’était excusé de l’avoir retrouvé, de l’avoir rencontré à nouveau, par inadvertance, par pur hasard, et sur ce point elle ne le soupçonnait de rien. « Eh bien… j’espère qu’ils savent ce qu’ils font. » Finit-elle par souffler. Non, elle n’avait pas pu résister plus longtemps aux sarcasmes, il avait fallut qu’elle fasse allusion au fait qu’il ai des vies à sauver entre les mains. Depuis toutes ces années, elle n’avait pas fait la connexion entre le fait qu’il se trouve dans cette voiture et la mort du conducteur, or il ne s’était pas retrouvé là par hasard. Il avait perdu un ami, celui qui conduisait la voiture, il avait souffert lui aussi, peut-être même autant qu’elle, de se dire qu’il aurait pu peut-être, qu’il aurait du sûrement, empêcher l’accident de se produire. Pourtant elle n’y avait pas pensé, enfermé dans son malheur, dans son propre chagrin. Elle s’apprêtait à dénier enfin répondre à sa question, histoire de l’empêcher de faire des commentaires désobligeants sur son métier et son éventuelle promotion, Noam fit irruption depuis un autre rayon. « Maman on peut acheter ça s’il te plaît. » Il avait le visage rouge d’un enfant qui avait arpenté tout le magasin pour retrouver le caddie de sa mère, et tenait entre les mains un sachet en plastique contenant un magazine et une figurine de camion. De son œil de maman, mais aussi d’ancienne petite fille, Briony reconnu immédiatement ces exemplaires de séries de collections dont on voit souvent les publicités à la télévision mais qui ne se terminent jamais. Une fois engagé là dedans, le parent signe carrément son arrête de mort. « Non chérie, je regrette, va le reposer. » « Mais maman… » S’exclama le garçon en commençant à trépigner. « Excuse-moi. » Lança-elle alors à l’adresse de Drew, tout en s’appuyant sur son caddie pour le pousser et s’en aller. Tout compte fait, même si elle redoutait un caprice de son petit garçon, elle devait bien lui être reconnaissante de l’avoir sauvé de cette discussion.
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