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 it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)

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it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) Vide
MessageSujet: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMar 30 Sep - 22:54


crédits : radioactive-books.

Finley James Harker
So how do you feel today? ‘Cause tonight I’m closing all the doors so stay outside or lay down with our flaws

NOM(S) ✮ Harker, patronyme connu dans la région. Pas très étonnant lorsqu'on sait que le père du brun n'est autre que le juriste et actuel sénateur James Harker. Il s'agit d'un éminent membre du parti républicain. Les médias l'adorent autant qu'ils le détestent, un jour ils l'encensent et le lendemain même le descendent sans vergogne. Autant dire que bien des pressions médiatiques ont pesées sur les épaules de Finn et de son frère ainé depuis que James a pris de l'importance dans le milieu politique. Finn ne s'est jamais interrogé sur les raisons qui faisaient que le pays scrutait avidement le moindre faux pas de sa famille, il a toujours su. Pourtant, rien ne prédisait que la famille Harker devienne une famille influente dans le système politique américain. La famille Harker n'est pourtant pas une famille au passé prestigieux. Fils d'ouvriers et d'ouvrières, James Harker est le fier descendant d'hommes et de femmes qui n'avaient rien et qui durent se battre pour obtenir chaque centimètre carré de terrain qui leur appartient désormais. Il s'est battu pour obtenir la place qu'il a actuellement, tout comme ses fils le font à l'heure actuelle.  PRENOM(S) ✮ Finley n'aime pas son prénom. Il ne sait pas pourquoi, il a toujours détesté les gens qui l'appelaient Finley. L'école était une torture pour le brun qui avait horreur de ses professeurs se souciant peu de ses desiderata. Il trouve ça trop féminin, ça fait idiot, c'est con Finley, ça sonne pas bien. Le jeune Harker n'a jamais réellement su se l'expliquer, mais il a toujours détesté ce prénom donc tout le monde l'appelle Finn. C'est simple Finn, court et efficace puis il s'agit aussi du surnom de son arrière-grand-père, un modèle pour le petit. Finn adore être appelé Finn, voir Finn junior par ses grands-parents. Finn possède comme second prénom celui de son père. Une petite lubie qui a pris ce dernier à sa naissance. Ce que sa femme a accepté en riant, étonné de l'égocentrisme du patriarche de la famille. DATE DE NAISSANCE ✮ 14 janvier 19. LIEU DE NAISSANCE ✮ Dans la maison familiale à Washington. STATUT CIVIL ✮ Officiellement et selon la presse, il est en couple avec une parfaite inconnue. Dans la vraie vie, il fait semblant d'être en couple avec cette dernière pour que son idiot de père ne passe pas pour un idiot devant les médias. Il faut dire que Finn n'a pas vraiment le cœur ou la tête à se lancer dans une histoire, sa dernière relation ayant eu une fin des plus dramatiques. Malgré les années qui se sont écoulées, il ne s'en est jamais véritablement remis. ETUDES/METIER ✮ Finley est un ambulancier urgentiste. Métier qui le met face à des atteintes et blessures impressionnantes. Faire face à la mort est un élément quotidien de sa vie lorsqu'il prodigue les premiers soins ou qu'il doit décider si l'état d'un patient est trop grave ou non. Depuis un très jeune âge le brun s'est avéré avoir un niveau plus élevé que la moyenne. Son père l'imaginait déjà astronaute, millionnaire à la tête d'une entreprise innovante, sauveur du tier monde ou encore le chercheur qui trouvera le remède au cancer. Placé en institution spécialisée, Finn eu l'opportunité de suivre un cursus adapté duquel il ressorti diplôme avec trois ans d'avance. Trop jeune que pour se lancer dans des études, il profita d'une année de détente avant d'entamer des études de médecine. Suite au décès de sa fiancée, le brun se réorientera pour devenir urgentiste. A vingt trois ans, il sorti de l'école un diplôme à la main et le désir de se perdre dans son travail au cœur. TRAITS DE CARACTÈRE ✮ Finn a toujours été monsieur je sais tout. Depuis sa plus tendre enfance le brun adore avoir le dernier mot. Il faut dire que c’est un jeune homme très intelligent toujours assoiffé de savoir. Lorsqu’il était plus jeune son père n’avait de cesse de lui dire qu’il était dans la lune tant c’est un grand rêveur. Pas très sportif,  c’est le genre un peu maladroit à la limite, avec ses actes, avec ses mots. Sa plus grande arme est sans nul doute le sarcasme et l’ironie qu’il manie les trois quart du temps. C’est un garçon très secret qui déteste partager les choses qu’il a vécue sans être très proche des personnes avec lequel il le fait.  Pendant un an, suite au décès de sa fiancée, il a été suivi par un psychologue qui le déclara inapte à la thérapie tant il refusait qu’on puisse l’aider. Ce n’est pas un garçon violent, il préfèrera toujours les mots, aussi méchants soient ils, par-dessus la violence physique. Finley à une tête d’ange et le sait, lorsqu’il était plus jeune il s’en servait sans arrêt pour obtenir ce qu’il désirait. Maintenant qu’il a grandit il s’en sert pour amadouer les gens lorsque le besoin s’en fait ressentir. C’est un garçon compliqué, très secret. Il part souvent avec une longueur d’avance, mais n’admettra jamais qu’avant de commencer la partie il avait planifié comment elle allait se terminer. C’est un bourreau de travail, il aime étudier, il aime apprendre. Dernièrement, il s’est plongé dans son métier d’urgentiste comme si sa vie en dépendant. Dans le fond, c’est un peu le cas, sans ça il ne saurait pas comment avancer. A été affecté par la mort de sa fiancée, lui qui était souriant, timide, mais capable d’aller vers les autres est devenu une version plus aigrie de lui-même, plus sanguine aussi. Il lui arrive de s'énerver et d'exprimer sans frustration de toutes les manières possibles, cris, larmes, casser des objets, renverser des tables, etc. Par le passé, le brun était un grand farceur, maintenant il est devenu dur de lui raconter une blague sans qu’il ne roule des yeux. Au final, le jeune Harker n’est rien d’autre qu’un garçon blessé qui cherche toujours le bon moyen de soigner ses blessures. Il est beaucoup de chose, une personnalité composée de petits riens comme sa manie d’allumer la télévision sans la regarder lorsqu’il mange. De manger les mêmes céréales que ceux qu’il mangeait lorsqu’il avait quatre ans. De porter en permanence sa bague de fiançailles autour du cou et de dormir sur la même moitié de son lit deux personnes. Ou encore de toujours mettre la radio à fond, dans sa voiture, chez lui, dans l’ambulance lorsqu’il n’est pas en intervention. C’est un être fait d’habitudes, composé de fragments qu’il tente de recoller pour voir la plus grande image, comprendre le puzzle et obtenir la solution de cette énigme qu’est la vie.  GROUPE ✮ Under the water
Now is always temporary

VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ Finn a toujours adoré sa ville. C’est ici qu’il est né, ici qu’il a grandit. Son premier baiser il l’a volé au Kalorama Park alors qu’il n’était qu’un enfant. Sa première peine de cœur il l’a vécu au Starbucks. Il a vu chaque match de baseball de sa vie, autant dire pas énormément, avec son frère installé dans les gradins du RFK Stadium. Même si les souvenirs de Finn se sont entassés sur les rues pavées de cette vielle ville, le brun ne sait pas comment il pourrait s’en défaire. Il adore les lieux, les coins et recoins de cette ville qu’il a appris à connaître par cœur. Il aime ses souvenirs aussi. Le graffiti mal fait d’un adolescent épris par un sentiment amoureux sur le mur d’un vieux bâtiment, les noms mal gravés de son frère et lui sur un banc. Des petits détails qui font que le brun se sent chez lui. Malgré la douleur, malgré les souvenirs qui peuvent lui sauter à la gorge au détour d’un carrefour, sur le sentier d’un parc trop familier. Finn aime cette ville, mais il déteste ce qu’elle représente à ses yeux. L’absence, la perte. Le jeune Harker ne peut se défaire de ses souvenirs. Il ne peut partir et ne sait pas comment rester. Alors, comme beaucoup d’autres surement, il continue à vivre, avancer à Washington. Usant ses semelles à travers la ville de son enfance, celle qui lui a tout offert et celle où il a tout perdu. Il a un job, un passé ici, une vie faite de tragédies et d’actions héroïque. Rien de bien excitant par rapport à tout ce qui peut se passer en ville, mais c’est déjà ça pour le jeune surdoué qu’il est.  VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIR ✮ Le meilleur souvenir que possède Finn est sans doute celui du jour où il est officiellement devenu le petit ami de Maxine. Ca sonne niait à souhait et ça l’est surement. Cependant, le jeune Harker ne peut s’empêcher de sourire tristement en repensant à cette incroyable journée et tout ce qui s’en est suivi. Dans le fond, ça n’est pas tellement la date, ni même le fait de devenir le petit ami de la jeune femme qui plait tant au brun. Dans le fond, il aime tant ce souvenir pour tout ce qu’il signifie. A l’époque, il était au début de sa relation avec Maxine. Au début de son histoire avec la femme de sa vie. Ils avaient encore le monde à leur pied et tant de possibilités. Néanmoins, Finn se souvient de cette journée d’été, des heures passées dans le jardin de la demeure familiale alors qu’ils parlaient de tout et de rien. De la vie, de la mort. Du soleil et de la lune, la manière dont les astres passent leur temps à s’éviter. Des oiseaux et des poissons. Jouant à cache-cache comme des enfants, se déguisant comme les grands. On aurait dit deux gamins cherchant à revenir en arrière, laissant derrière eux leurs vêtements d’adolescent pour retomber en enfance. Finn se souvenait clairement de la scène, lui sommairement habillé d’une chemise froissée et d’un pantalon trop grand avec autour du cou une cravate  qui n’était pas nouée ; elle vêtue de sa robe d’été, la veste de costume de monsieur Harker sur les épaules, une paire de lunettes sur le bout du nez un air faussement sérieux sur le visage. Il l’avait dit naturellement, ça n’était pas vraiment une demande, ça avait tout d’une évidence, une affirmation jetée là entre le thé et les petits gâteaux. Finley se souviendra toujours du sourire que Maxine lui avait offert alors. Ses lèvres pincées alors qu’elle cherchait à cacher les émotions qui déjà avaient éclaboussées son visage. C’était une évidence. Tout comme leurs lèvres qui se mariaient à merveille. Ils étaient fait pour être ensemble, le savaient. Le chemin était tracé jusqu’à une triste nuit d’hiver. Parce que la vie n’unit pas ceux qui s’aiment. Parce que les souvenirs peuvent être heureux, mais qu’on ne peut pas vivre à jamais blotti contre ceux-ci.
Sans aucune hésitation, le pire souvenir que possède Finn est celui de l’accident. Il lui a fallu un temps pour remettre les éléments en place. Les cauchemars, le stress post traumatique l’ont torturé pendant des mois avant qu’il ne puisse recréer un semblant de film dans sa tête. Le brun aurait aimé perdre la mémoire, s’être réveillé sans savoir qui il était, ce qu’il avait fait. Il lui arrive de se dire qu’il aurait été plus simple pour lui d’être amnésique que de vivre avec le poids qu’il porte sur ses épaules. Le bruit de la tôle qui se froisse arrive encore à tenir éveillé le jeune homme lors des soirs les plus sombres. De temps à autre, lorsque les souvenirs se font plus vivaces, il arrive à Finley d’avoir l’impression de sentir la tôle déchirer le bas de son dos. Il a beau lutter contre les souvenirs, ces réminiscences qui le rongent, mais rien n’y fait. Le poids de cet accident, la faute qu’il porte comme une balafre striant son front sont tant de cicatrices qui ne semblent pas vouloir se refermer. Finn aurait voulu mourir à la place de Maxine. Il aurait voulu voir son crâne percuter le tableau de bord alors que son cerveau était mortellement atteint par le choc. Il aurait voulu qu’on ne lui explique pas comment sa fiancée était morte, peu importe ses supplications. Maintenant il ne sait plus penser qu’à cela. A ce souvenir qui le hante. A ce désir qui le ronge de se fracasser le crâne contre le tableau de bord de sa nouvelle voiture encore et encore et encore jusqu’à ce qu’il ne ressente plus rien, jusqu’à ce que son cerveau ne cesse de fonctionner. Jusqu’à ce qu’il cesse enfin d’exister. Mais Finn n’a rien d’un garçon ayant ce genre de courage. Il n’y a que dans les tragédies que les amoureux transis passent le cap du suicide pour rejoindre l’être aimé. Puis, que ce que ça changerait s’il venait à mourir ? Ce n’était pas comme s’il allait retrouver sa chère et tendre. Ca n’était pas comme s’il était plus utile mort que vivant. Il y a toujours quelque chose qui le retient de passer le cap. Alors, comme un vieil alcoolique sans aucun courage, il serre un peu plus fort sa  bouteille et espère oublier rien qu’un soir. JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ Sans plus spécifier que cela, la réponse de Finn serait sans nul doute : « Jusqu’au bout ».  Même s’il ne peut pas sauver out le monde, le jeune Harker serait prêt à tout pour y arriver. A croire qu’il a une dette envers le monde, le bon dieu, le destin ou un de ces trucs là. Lui qui n’est pas très croyant à bien du mal à comprendre pourquoi il a survécu à son accident. Non. Ce n’est pas vraiment ça. Il a du mal à accepter que le hasard, cet ensemble de combinaisons de possibilités à fait qu’il a survécu. A fait qu’il reçoive un choc frontal moins violent alors que sa fiancée, Maxine, avait eu le crane partiellement défoncé à cause d’un airbag fonctionnant mal. Il n’est pas idiot, loin de là. Il connait la probabilité qu’il avait de survivre, celle qu’il avait de mourir. Il sait que s’il n’avait pas pris le volant ce soir là, peut-être que Max aurait roulée légèrement plus lentement, ou plus vite. Il ne se seraient pas arrêté à ce carrefour alors que le feu était orange, n’aurait pas redémarré alors qu’il était vert et aurait surement pu traverser le lieu de l’accident sans encombres. Pourtant, il avait pris le volant, puis il s’était arrêté au feu orange, il avait ensuite redémarré tranquillement lorsque le feu est devenu vert et pour finir, avait freiné en urgence en voyant le poids lourd se diriger vers eux, perdant par la même occasion le contrôle de sa voiture. Dans cette histoire il aurait pu se retrouver du côté passager, vivre l’action comme un spectateur avant de se fracasser le crâne contre le tableau de bord de la voiture. Il aurait pu mourir et pourtant il était vivant. Alors, depuis lors, Finn a besoin de sauver des vies. Il a besoin de tendre ce doigt d’honneur au monde et son injustice. Il a besoin de se sentir tout puissant l’espace d’une seconde, quoiqu’il en coute. Il serait prêt à couper un bras, mettre sa vie en danger et aller outre sa fonction pour sauver une vie. Il n’en a rien à faire de son boulot, tout ce qu’il veut c’est être capable de défier la mort, encore une fois. Puis encore une autre et encore une autre, ainsi de suite jusqu’à ce qu’on heure ne sonne et qu’il trouve finalement le repos.  AVEZ-VOUS DEJA PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION Malheureusement pour Finn, c’est déjà arrivé. Il ne saurait dire ce qui lui est passé par la tête, ni pourquoi son corps ne répondait plus. Une seconde il était en train de réanimer une jeune femme ayant tout juste vécu un accident de voiture, l’instant d’après il était de retour dans sa voiture, prisonnier de la carcasse de métal alors que sa fiancée mourrait lentement à côté de lui. Il avait perdu pied. Ce n’était que trois, quatre secondes d’inattentions. Trois secondes qui auraient pu coûter la vie de cette inconnue si la partenaire du brun n’avait pas été là pour prendre le relais alors qu’il vomissait ses tripes tout en tentant tant bien que mal de remonter à la surface. Sa partenaire aurait surement du notifier ce qui s’était produit, en informer un de leurs supérieurs, mais elle n’en fit rien. Contrairement à ce qu’il avait bien pu croire, il ne du pas passer d’examen psychologique, ni remplir de paperasse. Depuis lors, Finn est terrifié à l’idée de retourner sur le lieu d’un carambolage et de faire face à une jeune femme entamant la vingtaine victime d’un accident de voiture, ça ranime en lui bien trop d’émotions.  LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ La pire chose aux yeux de Finn en ce qui concerne le voisinage est la promiscuité. Il déteste les voisins qui s’invitent sans arrêt chez lui, tente d’en savoir plus sur lui et s’immisce de toutes les manières possibles. Par exemple, lorsqu’il vivait encore chez ses parents, le brun avait cette voisine qu’il abhorre plus que tout. Le genre de femme qui ramasse votre courier, s’enquiert d’où viennent les lettres avant de vous les tendre un large sourire aux lèvres. Le genre qui vient le dimanche après-midi profiter de la terrasse tout en parlant des choses honteuses qu’elle a entendue au sujet de la famille aux jt. A chaque fois que Finn la voyait il avait envie de péter un plomb, surtout lors des mois qu’il passa en convalescence et où elle prenait sans arrêt de ses nouvelles. L’appartement de Finn c’est son havre de paix. Le lieu où on ne vient pas l’ennuyer. S’il veut inviter des gens il le fera, sans quoi il ne vaut mieux pas sonner à sa porte sous peine de faire face à un sourire froid et un refus poli.  20 CHOSES A SAVOIR SUR VOUS✖️ A survécu à un accident de voiture. A longtemps souffert de stress post traumatique et a même essayé une année durant de lutter contre ce dernier avec l’aide d’un psychologue. A finalement abandonné la thérapie quand son psy lui a dit qu’il n’était pas ouvert à l’idée qu’on puisse l’aider. Il s’est aussi habitué à dormir très peu, de peur de voir les cauchemars revenir le hanté. ✖️ Est-ce qu’on appelle un haut potentiel. Dépisté alors qu’il avait onze ans, il a suivi une scolarité adaptée. A fini le lycée à quinze ans et est devenu urgentiste à vingt trois ans. Il n’est pas supérieur à la moyenne, il pense juste avoir eu les meilleures conditions pour se développer. Il a été repéré à une journée science organisée par son école parce qu’il avait créé une maquette d’une éolienne améliorée. Sa différence n’a jamais empêché Finn de traîner avec des gens de son âge, il a juste plus de facilité en ce qui concerne la réflexion, sinon c’est le même gars que n’importe qui. ✖️ C’est fait tatouer une rose des vents derrière l’oreille lorsqu’il avait dix huit ans. Il a pleuré comme une fille, s’est agrippé à son siège jusqu’à ce que ça finisse et s’est jurer de ne plus jamais se faire tatouer. Au final, malgré la douleur, il adore son tatouage, discret et hautement symbolique à ses yeux. En effet, une rose des vents indique les points cardinaux et orientations intermédiaires. A l’époque, il se l’était fait tatouer parce que pour un garçon qui avait toutes les opportunités à ses pieds et aucune idée de quoi choisir ça semblait tout indiquer. Désormais il se dit qu’il s’agit juste d’une farce du destin de s’être tatoué une rose des vents alors qu’on est aussi paumé que lui. ✖️ A de mauvaises habitudes, comme le fait de fumer, manger de la nourriture à emporter sans jamais se préparer de bons petits plats. Il déteste s’asseoir et regarder la télévision, par contre il adore le cinéma et s’amuse parfois à faire des marathons ciné les soirs où il s’ennuie et ne pense pas être capable de s’endormir. Son pire vice, sans hésitation, est l’alcool. Il a commencé à boire à la mort de Maxine. Depuis, il n’est pas rare qu’il boive plus que de raison lorsqu’il sait qu’il ne sera pas envoyé sur le terrain. Secret qu’il porte durement car il n’est pas rare que le besoin de boire un coup ne le prenne alors qu’il patiente entre deux interventions. ✖️ Adore les jeux vidéos et la technologie en général. Possède un téléphone dernier cri sur lequel il a installé bon nombre de jeux. Il a aussi une console de jeu dans son salon, sans parler de son ordinateur digne des plus grands gameur. ✖️ Est le genre de mec qui lit le livre d’instructions puis peut réparer tout et n’importe quoi. Il sert souvent d’homme à tout faire lorsqu’un truc se casse au boulot. Chose qui ne le dérange pas car il adore savoir comment fonctionne les objets de la vie de tous les jours. Bon, lorsqu’il s’agit d’une toilette ou d’un évier dégueulasse, ce n’est pas vraiment sympa, mais il peut donner un coup de main, donc il le fait. ✖️A toujours soutenu ses parents et les lubies politiques de son paternel. Il a cependant refusé de reprendre cette espèce d’entreprise familiale en s’orientant vers la médecine. Les fausses embrassades, les guerres d’images, ça n’a jamais été son truc. Même s’il a très bien vécu la pression médiatique, malgré le fait que son père est un avocat extrêmement connu à Washington et que ce dernier a rejoint le parti républicain, il refuse de mettre sa famille dans la situation dans laquelle son père les a mis son frère et lui. ✖️ Avant entamé des études pour devenir pédiatre, avant de changer de plan de carrière en cours de route. Finn a toujours adoré les enfants, il s’imagine bien avoir une famille nombreuse, couvrir de cadeaux sa progéniture et voir grandir sa descendance. Dans le fond, s’il adore tant les enfants c’est parce que malgré tout ce qui lui arrivé une partie de lui est restée immature. ✖️ Possède une Mustang noir convertible de 1964 que son père lui a offert après son accident de voiture. Un moyen que ce dernier a trouvé pour le remettre derrière le volant car Finn a toujours semblé vénérer ce véhicule.✖️ N’est pas du genre à avoir de relations d’un soir. Il a eu plusieurs relations avant de tomber follement amoureux d’une amie d’enfance. Ils se sont fiancés alors qu’ils avaient vingt ans après trois ans d’un amour parfait. Finn était persuadé que c’était l’amour de sa vie et voulait passer le restant de ses jours avec la jeune femme. L’accident a fauché sa futur épouse et ses rêves de famille. Depuis, le jeune Harker ne s’imagine pas en couple avec une autre personne. Il n’a jamais essayé de sortir pour rencontrer des filles, n’a jamais été aux stupides rendez-vous que ses amis préparaient pour lui. C’est comme si le brun avait fait le deuil de sa vie amoureuse. ✖️ Depuis peu pourtant, Finn est en couple avec Charlie, une jeune femme qu’il a rencontré lors d’une soirée où il était éméché et allait chercher à boire dans un magasin à moins d’un pâté de maison de chez lui. C’est extrêmement compliqué pour Finn de prétendre d’être amoureux de cette fille pour le bien de l’image de son père. Cet idiot ayant répondu sans réfléchir à un journaliste l’interrogeant sur la question d’une potentielle amourette de son fils avec une jeune femme qui sortait de nulle part et semblait afficher des idéaux contraire à ceux de sa famille. Autant dire que Finn se traine un boulet jusqu’à ce que son père juge qu’il peut se débarrasser de la brune. ✖️ Adore la musique sous toutes ses formes. Ses instruments préférés sont la guitare, le violon et le piano. Excellent guitariste grâce aux cours qu’il a entamé lors de sa petite enfance, il n’a pourtant plus touché à une guitare depuis cinq ans. Il continue néanmoins à écouter énormément de musique, s’en servant comme un bruit de fond ayant pour but de l’empêcher de penser. ✖️ Lors de sa formation aménagée, Finn a eu la possibilité de voyager durant une année complète. Le jeune homme parle extrêmement bien le français et l’italien. Il a eu la possibilité de séjourner à Reims et à Florence durant six mois afin d’apprendre la langue et développer son sens critique lors de cours aménagés pour une frange très restreinte et favorisée de la population possédant des dons intellectuels. Sa mère étant irlandaise, d’ailleurs sont prénoms porte ses origines de là, le brun possède un accent à moitié irlandais et à moitié américain. Une aubaine pour les gens ayant à lui parler, plutôt une absence de chance. Néanmoins, en général sont accent est considéré comme adorable. ✖️ Chante comme une casserole, même s’il adore ça. Il n’est pas rare de le voir au volant d’une voiture en train de chantonner et taper le rythme sur le volant. Ou de l’entendre prendre sa douche, la musique à fond tout en hurlant à plein poumon. S’il avait eu un don, Finn aurait sans hésitation choisi la carrière de chanteur. ✖️ Finn c’est le genre de gars mignon qui a toujours l’air à côté de ses pompes. Le genre qu’on a envie de couver avant de le pousser délicatement dans la réalité. Cependant, il a vécu bien trop de choses pour se laisser faire. Lorsqu’il était plus jeune, ses parents et son grand-frère le couvaient de manière exagéré. Ce qui a poussé le brun à s’émanciper de toutes les manières possibles en partant à l’étranger, choisissant la médecine au lieu de la politique, décidant de partir de la maison alors qu’il avait encore besoin de l’attention qu’on lui portait là bas. Même s’il se targue d’être autonome, de n’avoir besoin de personne et d’être un grand, de nombreuses personnes porte un regard paternaliste au brun qu’on voit comme une petite chose, une boule de poil adorable dont on veut s’occuper. ✖️ Possède un chien loup qu’il a récupéré à la fourrière alors que ce bébé avec quelques mois. Il l’a nommé Milo et a aménagé son appartement afin de pouvoir accueillir la petite bête qui a grandit depuis le temps. C’est un chien très bien éduqué qui suit partout son maître, si ce n’est en intervention. Lorsqu’il n’est pas chez Finn, en général ce dernier le laisse à ses parents, mais jamais pour très longtemps. ✖️ Même si la rééducation a parfaitement fonctionné, il reste aux yeux de Finn plusieurs détails qui lui rappellent son accident. Une légère douleur au niveau de son épaule, celle-ci ayant été broyée sur le coup, il lui arrive de ressentir quelques douleurs, mais rien de trop gênant. Ce qui le gêne véritablement c’est la cicatrice partant de sa hanche gauche et remontant jusqu’à la moitié de son dos blessure du à un élément de la carrosserie ayant traversé son siège. ✖️ Il ne faut jamais jouer au poker avec Finn, il a l’art de toujours gagner, même lorsqu’on pense qu’il perd. C’est d’ailleurs un très mauvais perdant. Le genre qui abandonne la partie avant la fin s’il sait qu’il ne peut gagner. ✖️ A la manie de porter sa main à ses lèvres lorsqu’il réfléchit et de se gratter sa barbe de trois jours. Lorsqu’il est gêné, Finn sourit comme un idiot et passe une main dans ses cheveux. Il a aussi la manie de taper du pied lorsqu’il est assis, à croire qu’il est stressé en permanence. Il ne s’en rend plus compte, mais avec le temps le jeune Harker a cessé de répondre lorsqu’on l’appelait Finley. ✖️ Porte toujours une chaine avec sa bague de fiançailles autour du cou, il ne porte aucun autre collier ou bracelet. Dort sur la moitié droite du lit, garde son appartement extrêmement propre. Il préfère boire à la bouteille que dans un verre, mais vu que c’est une personne bien éduquée il sait boire correctement en société. Il déteste avoir à porter un costume, la plupart du temps Finn se balade avec les premiers vêtements qui lui sont tombés sous la main. Possède une énorme bibliothèque dans laquelle il lui arrive de se perdre des heures durant. Il n’est pas rare qu’il ramène des comics au boulot pour lire en attendant. Regarde les films en versions originales avec sous-titres. Adore marcher sous la pluie et rentrer chez lui en étant complètement trempé, tout comme il adore la neige. ✖️ Finn est le genre d’urgentiste qui se sent tout puissant lorsqu’il a une vie entre les mains. Chaque patient qu’il a est un nouveau défi qu’il oppose à la mort. Ce n’est d’ailleurs pas rare que lorsqu’il ne peut sauver une personne il se mette dans des colères noires. C’est plus fort que lui, il doit sauver tout le monde. S’il ne le fait pas, qui le fera ?


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PRENOM/PSEUDO ✮ thelastshewolf COMMENT TU ES ARRIVE(E) ICI? ✮ Bazzart is my friend. CONNEXION ✮ Aussi souvent que possible. :excited:  :excited:  TON DERNIER MOT ✮ Ce forum me vend du rêve alors j'ai craqué lamentablement  :dead:  



Dernière édition par Finn Harker le Ven 3 Oct - 20:39, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMar 30 Sep - 22:55

The only easy day was yesterday

La musique que crachotait les vieux baffes de la voiture était délicate. Le violon qui entrainait la mélodie semblait pleurer ses accords alors que le piano suivait lentement son ballet de larmes versées. La tête enfouie sous le capot, le jeune homme était en train d’essayer de retaper le moteur qui avait souffert. « Toujours en train d’essayer de retaper ce vieux tas de ferraille ? » Levant les yeux vers Luke, Finn poussa un léger soupire en récupérant le verre de thé glacé qu’il lui tendait. « Ce n’est pas un tas de ferraille. Il s’agit juste d’une très vieille voiture dont il faut savoir s’occuper. » Observant la voiture usée qu’il avait eu l’idée de retaper depuis le début des vacances de fin d’année, le plus jeune des deux Harker eu un léger sourire en imaginant ce que cette magnifique voiture pourrait faire avec de nouvelles pièces et un bon décrassage. « Tu sais, même si papa c’est idiotement entiché de cette voiture, il sait parfaitement qu’elle ne roulera plus jamais. » Buvant une longue gorgée de son thé avant d’essuyer la sueur qui coulait le long de son front à l’aide d’un bout de son t-shirt. « Elle va rouler, je te le promets, mets toi derrière le volant. »S’exécutant, l’ainé des Harker suivi les indications de Finn en se disant que ce dernier était fou. Il n’arriverait jamais à faire rouler une épave pareille. Peu importait ses efforts, les heures qu’il allait passer à lire et travailler sur cette planche à roulette de seconde main. Cependant, lorsqu’il tourna la clé dans le contact, le moteur usé se mit à faire le bruit d’un animal à l’agonie. Crachotant comme un vieillard rachitique, au bout de quelques instants ce dernier s’arrêta sous les yeux ébahis de Luke. D’aussi loin que les deux jeunes hommes s’en souvenaient, jamais cette voiture ne s’était allumée. Leur père leur avait toujours dit qu’il s’agissait d’une œuvre d’art qu’il souhaitait garder avec lui et non d’un véhicule. C’était la principale raison pour laquelle il refusait d’envoyer au garage ce qu’il considérait comme la prunelle de ses yeux. Pourtant, Finn avait de toute évidence trouvé la solution et les moyens de remettre ce petit bijou sur pied. Un large sourire aux lèvres, Luke bondit hors de la voiture avant de se jeter sur son frangin. Passant un bras autour du cou de ce dernier, il se mit à frotter vigoureusement sa chevelure déjà bien en bataille avant de le féliciter à sa manière un peu brute. « Je suis sur que si tu arrives à la faire fonctionner papa voudra bien te la laisser. Et s’il y a bien une personne qui peut faire marcher ce tas de ferraille, c’est bien toi mon petit géni ! Les filles vont tomber comme des mouches devant nous quand on se baladera dans cette caisse ! » « Quelles filles ? » Souffla une voix féminine dans le dos des frères Harker. Lâchant Finn, Luke haussa les épaules en prenant un air angélique. « On parlait de toi Maxine. Ce n’est pas comme si mon frère pourrait avoir envie d’une autre fille. Il est intelligent et sait que c’est pour son bien de te garder. Je vais vous laisser les amoureux. » Faisant un clin d’œil à son frangin, l’ainé des Harker disparu avec le verre presque vide de son frangin alors que Maxine embrassait son petit ami du bout des lèvres. « Le cambouis c’est pour te donner un air plus sexy ? Parce que je suis presque sur que ça marche. » Un sourire amusé aux lèvres, Finley approcha ses mains noircies par la saleté du visage de sa petite amie avant que cette dernière ne se mette à courir de part et d’autre de la voiture pour éviter le jeune homme. Arrivant à bloquer sa cible, Finn s’amusa à lui dessiner une moustache noire sur le haut de la bouche avant de s’essuyer les mains à l’aide d’un tissu humide.
Le soleil était encore haut dans le ciel lorsque la famille Harker s’installa à table, les tourtereaux était encore bien jeunes et naïf à l’époque. Au fourneau, le patriarche de la famille faisait sa célèbre soirée barbecue. Un délice pour les Harker qui passaient alors leur soirée à parler, loin de leur télévision, de leurs téléphones et de tout appareil électronique autant que possible. Il fallait dire que le jour même, James avait obtenu une victoire inespéré pour son client. Victoire qui avait laissé un goût amer à une bonne frange de la population qui n’espérait qu’une chose, voir le client du père Harker derrière les barreaux. Dans ce genre d’instants, la famille se repliait sur elle-même, évitant d’écouter les racontars, de prendre en compte ce que les journalistes pouvaient bien inventer sur eux. Il n’empêchait que ça n’était pas toujours facile lorsque ces derniers en venaient à faire le pied de grue devant votre demeure pour un petit commentaire, rien qu’une photo même. Après avoir débarrassé la table, Finn s’installa à côté de son paternel, volant une gorgée de son verre de vin un léger sourire aux lèvres. Déposant le verre à pied, il s’enfonça dans la chaise de jardin avant de croiser ses jambes songeur. A l’intérieur, Luke, sa mère et Maxine étaient en train de s’occuper de la vaisselle alors que les deux observaient tranquillement le soleil qui déclinait progressivement en cette longue journée d’été. « Tu crois qu’il leur faudra combien de temps cette fois pour se lasser ? Une semaine à essayer d’obtenir un scoop, deux semaines ? » Haussant les épaules, James poussa un léger soupire. Les journalistes venaient et disparaissaient. Ennuyant leur famille à chaque nouveau cas un peu litigieux du père, voir à chaque information croustillante à son sujet, comme sa prise de position envers le parti républicain dix ans auparavant, alors que Finn n’avait que huit ans. « Je fais mon métier, ils font le leur même si je dois admettre que ces gens là n’apportent en général que des emmerdes. »

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Respirer était une lutte de tous les instants. Les yeux clos, le bip régulier du moniteur était la seule chose qui gardait Finn hors de l’inconscience, ça et la douleur qui le déchirait de tout part. Il pouvait sentir la blessure qui balafrait son dos ainsi que chaque os brisé de son épaule et de ses côtes. Espérant vainement trouver le sommeil, un semblant de repos, le jeune homme tâchait de bouger le moins possible. Il avait été mené à l’hôpital dans une ambulance séparée de celle de sa petite amie. Les sirènes l’avaient menées jusqu’à cette chambre d’hôpital. Il ne savait pas comment, ni même ce qui s’était passé entre le moment où un pompier s’était mis à lui parler en tâchant de lui expliquer comment il allait le sortir de la voiture et le supplier de ne pas bouger. Il se souvenait que ce dernier lui avait donné son nom, comment était-ce encore ? Jason, Jared, Jarod … Jasper ? Plus Finley y réfléchissait, plus ses souvenirs se faisaient flou. Que s’était il produit ? Avait-il eu un accident de voiture ? Ouvrant les yeux, une vague de terreur commença à lui étreindre la poitrine. Que faisait il là, où était Maxine ? Les lumières criardes de sa chambre d’hôpital agressaient les yeux du brun qui reprenait peu à peu conscience. Malgré sa mémoire déficitaire, il se rappelait bien s’être trouvé derrière le volant d’une voiture, parlant, riant avec sa fiancée alors qu’il rentrait d’une soirée passé dans la maison familiale des Harker. Tout ce dont il se souvenait ensuite c’était la douleur. Il avait eu tellement mal que l’espace d’un instant son cerveau s’était déconnecté pour lui épargner ça. Evanoui pendant une seconde, une heure peut-être. Il n’avait perdu conscience qu’après que sa voiture ne se soit transformée en prison d’acier. La suite était floue, les mots, les visages aussi n’étaient pas distincts. Tout ce dont il se souvenait dans l’ambulance c’était l’odeur de désinfectant et celle du sang, son sang. Peut-être avait il essayé d’appeler sa fiancée, mais surement que ses cris étaient restés coincés dans sa gorge alors qu’on le gavait d’antidouleur pour qu’il cesse d’hurler incompréhensiblement à la mort.  Faisant de son mieux pour sortir de son lit malgré la douleur qui s’échappait de chaque centimètre carré de son être, Finley arriva à retirer la couverture dont il avait été recouvert pour découvrir les bandages recouvrant certaines zones de son corps en dessous de sa blouse d’hôpital. Déterminé à se mettre sur ses pieds, le jeune homme se redressa sur ses jambes flageolante avant de s’effondrer au sol. Son corps n’était que douleur, les informations que recevait le cerveau embrumé du brun n’étaient que de la souffrance. Souffrance dont il voulait être libéré. Arrachant le cathéter qui avait été posé sur son bras, la vive douleur qui s’en dégagea rendit les yeux du brun larmoyant. Il voulait que ça cesse. La douleur, les flashs. Il voulait quitter cet endroit, ce mauvais rêve et retrouver la chambre de son appartement qu’il partageait avec Maxine. C’est alors qu’une jeune femme entra dans sa chambre, un dossier entre les mains ainsi qu’une blouse blanche d’hôpital sur le dos. Posant son regard sur cette dernière, le brun la toisa un instant avant qu’elle ne se précipite vers lui. « Vous ne devriez pas sortir de votre lui. » Souffla l’inconnue alors qu’elle l’aidait à se remettre difficilement sur ses pieds. Tout ce que su répondre le brun fut un croassement pénible et rude à cause de sa gorge sèche comme du papier de verre : « Où est-ce que je suis ? Qu’est-ce que j’ai ? Où est ma fiancée ? » Un voile de douleur sembla traverser le regard de l’inconnue alors que cette dernière essayait de le presser en douceur sur son lit d’hôpital.  Quelque chose dans le maintien de cette inconnue, son touché aussi intriguait le brun. L’avait il déjà vue ? Était-elle une médecin ? Elle avait l’air encore jeune pour l’être pourtant. Fronçant ses sourcils en attendant qu’elle daigne ouvrir la bouche, lui offrir les réponses qui lui manquait tant, Finn la pressa du regard tout en bougeant, s’arrachant une grimace de douleur à cause de ses blessures. « Finn, je me permets de vous appeler Finn, vous êtes à l’hôpital. Vous avez eu un accident de voiture et souffrez de diverse blessure dont des fractures, une blessure ouverte et une commotion. Rien de grave, je vous assure. » Levant les yeux au ciel, le jeune homme eu envie de dire à cette idiote qu’il avait bien compris qu’il était à l’hôpital. A voir la déco de l’endroit ce n’était surement pas un hôtel de luxe dans lequel il séjournait. Se retenant d’être méchant plus que de raison, Finn se mordit l’intérieur de la joue tout en se demandant comment la jeune femme pouvait savoir qu’on l’appelait Finn et pas Finley. « On s’est déjà vu ? » Demanda t’il de manière sèche, les nerfs à vifs. « Vous souffrez de confusion mental. C’est courant suite à un trauma, il s’agit d’une lacune amnésique post-traumatique. Dans votre cas, il s’agit d’un très bref laps de temps. Donc, oui, je suis déjà venue dans votre chambre il y a une heure environ. Je m’appelle Sloane, je suis une interne. » Toisant la jeune femme du regard, Finn n’avait aucun mal à comprendre ce qu’elle lui disait. Il avait déjà lu plus d’un article sur l’amnésie ainsi que toutes ses formes. il savait ce qui se produisait généralement suite à un trauma et même un coma. Néanmoins, ce qu’il ne savait pas, c’était où était sa fiancée à l’heure actuelle. Gardant une main posée sur sa table de chevet, il se redressa à nouveau en essayant de stabiliser son équilibre. Chaque centimètre carré de son être n’était qu’un émetteur de douleur, néanmoins il refusait de rester assis bien sagement à attendre qu’on daigne lui offrir des réponses. « Vous ne voulez pas m’offrir des réponses, très bien, je vais aller les chercher moi-même ! » Souffla le brun caustique.  Sloane se mordit légèrement la lèvre inférieur tout en cherchant sans nul doute les mots qui auraient pu aider Finn a recevoir la nouvelle. Des mots qu’elle ne pouvait trouver car aucun mot ne pouvait sauver le jeune homme de la vérité qu’il s’apprêtait à entendre. Se souciant peu de la jeune femme, il la poussa sans ménagement afin de pouvoir s’aider du mur pour se diriger vers la sortie de la chambre. Ne se laissant pas faire, Sloane se mit à nouveau en travers de son chemin, le priant d’aller se rallonger et d’attendre qu’un médecin vienne l’informer de son état. « Je ne veux pas attendre ! Si vous ne voulez pas me dire ce qu’à ma fiancée, j’irais la chercher moi-même. » Gronda le brun menaçant. Atteignant la porte avec d’énormes difficultés, il jouait sur le fait que la jeune interne ne semblait pas prête à lui faire du mal pour le presser à nouveau vers son lit. Finn allait sortir de la chambre quand Sloane sembla avoir prise sa décision. Posant ses mains sur le torse du brun, elle tenta tant bien que mal de le pousser vers l’arrière. Blessé, usé par une nuit qui semblait ne pas vouloir s’achever, Finley n’était pas en état de lutter. Contre son gré, ses jambes ne le portaient plus assez bien que pour défier l’interne qui se mettait en travers de la route. Pour seule réaction, le jeune Harker se mit à hurler. Il pouvait sentir sa gorge se déchirer alors que ses cordes vocales vibraient douloureusement. L’air qu’expulsaient ses poumons enflammait ses voies respiratoires alors qu’il crachait ses mots. « Laissez moi sortir ! LAISSEZ-MOI SORTIR. JE VEUX VOIR MA FIANCEE TOUT DE SUITE ! MAXINE. MAXINE ! » Le regard désolé que lui offrait Sloane n’alerta pas Finn. Maxine devait être dans une autre chambre. N’importe laquelle. Elle devait être là, quelque part. Elle ne pouvait pas l’avoir abandonnée. Elle devait l’avoir suivie, car ils se suivaient, ils s’étaient toujours suivie. Depuis leur plus tendre enfance jusqu’à ce jour ils n’avaient rien fait d’autres que de graviter l’un autour de l’autre comme une planète et un satellite. La gravité du monde n’avait pas d’effet sur Finn, seul la gravité qui le liait à Maxine était capable de le clouer au sol. Seule la jeune femme était capable de l’atteindre. Elle devait être là. Quelque part. Parce que si ce n’était pas le cas. Parce que si elle n’était pas là ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose. Et ce n’était pas possible. Elle ne pouvait pas. Maxine était invincible. Un petit brin de femme avec des muscles en mousse et en rire en marshmallow. Un petit bout de femme aux mots doux et aux actions qui en disent long. « MAXINE ! MAXINE ! OU EST MA FIANCEE ! » Les hurlements qui s’échappaient de la gorge du brun étaient douloureux. En plus de le détruire de l’intérieur, ceux-ci étaient pareil au cri d’un animal qui se meure. « Finn…FINLEY ! Elle est… ce n’est pas de votre faute, mais… Maxine est morte. » Finit par souffler difficilement l’interne. Une bombe venait d’éclater quelque part à l’autre bout du monde. Un senior rendait surement son souffle dans cet hôpital même alors qu’un enfant naissant. Une personne venait de gagner au lotto, une autre venait de tout perdre. La vie continuait son cours et le temps ne s’était pas arrêté. En dehors de la bâtisse les voitures n’avaient pas cessées de rouler, le monde de tourner. Les gratte-ciels ne s’étaient pas écraser et le soleil ne s’était pas éteint. Pourtant, à l’intérieur du jeune homme à peine âgé de vingt ans, quelque chose venait de s’éteindre. Les maux, la douleur, il les ressentait avec de la distance. Son être était en dissonance avec le monde. Comment pouvait-il être aussi éloigné de ces gens qui rient là en dehors des vitres de l’hôpital, comment pouvait il être si différent de ces gens qui pleurent aussi. Quand était il devenu une autre personne ? Quand avait il arrêté de crier pour regarder hagard Sloane ? Qui avait entamé le mouvement ? Était-ce l’interne qui l’avait serrée dans ses bras en espérant le réconforter où alors était-ce le jeune homme qui s’était recroquevillé contre la jeune femme pour ressentir un peu de chaleur, oublier que la flamme qui animait son être venait de s’éteindre brusquement. Il ne savait pas, mais il avait arrêté de se débattre, les mots s’étaient écrasés contre la barrière de ses lèvres avant de s’éteindre dans sa gorge.  La seule chose qui semblait encore fonctionné chez lui s’était ses yeux. Ses yeux dont s’écoulaient deux ruisseaux prêts à faire déborder tous les fleuves de la planète. Pleurant sans pudeur sur l’épaule de Sloane, il la sentie à peine le mener jusqu’à son lit. Il se laissait faire comme une marionnette dont on aurait coupé les fils.  Quelqu’un avait retiré ses piles, fait frire sa batterie, quelqu’un l’avait drainé de son énergie vitale et l’avait laissé pour mort dans ce lit. Lorsque les larmes ne furent plus suffisante, lorsqu’elles eurent recouvertes l’entièreté de son visage et qu’il commença à se noyer avec celle-ci le brun se mit à souffler : « Je l’ai tué. J’étais au volant et je… elle est… si … je voulais pas… je … » Respirant difficilement, il expirait et inhalait de manière saccadée alors que Sloane essayait de souffler les mots qui auraient pu le sauver de la noyade. Mais ce soir là était le soir où tout s’était arrêté en lui. L’horloge du temps avait figé le corps du brun dans sa douleur, l’emprisonnant dans une geôle faite de ses souvenirs, de ses remords aussi. Il eu beau crier, hurler à la mort en lui disant qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne pouvait pas comprendre. Il eu beau renverser le chariot installé à côté de son lit, sa table de chevet aussi, rien ne pouvait exprimer la douleur qu’il ressentait. La douleur qu’il n’allait jamais cesser de ressentir. Le soleil s’était éteint en lui et rien n’avait le pouvoir de le rallumer. Une nuit permanente s’était installée dans la tête de Finn et lorsque Sloane souffla doucement, précautionneusement qu’elle comprenait, qu’elle savait ce que c’était  elle ne fit que lui tendre une bougie. Une bougie avec laquelle il allait devoir réchauffer ses os glacés jusqu’à sa mort. Une bougie qui ne pourrait lui rendre le soleil, lui rendre la chaleur qui irradiait son cœur par le passé. Sloane lui avait offert une alternative, un ersatz, mais rien ne pouvait empêcher Finn de voir la réalité en face. Le temps s’était arrêté en lui.

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Sa main s’était faite tremblante. Les yeux perdus sur l’enfant allongé à même le sol, il n’avait pu lutter contre le tremblement qui avait soudainement pris les nerfs de sa main. A côté de lui, sa partenaire s’affairait à garder le petit garçon conscient. Comme toujours dans ce job, les choses s’étaient enchainées trop vite. Un coup de fil. Une course contre la montre à travers la ville. Une vie à sauvée. Jamais assez de temps et de pouvoir pour y arriver. Prenant une lourde inspiration sous le regard contrarié de sa partenaire, Finn reprit contenance en piquant le bras du petit garçon avec dextérité. Autour d’eux, des hordes de parents avaient vu la scène et pourtant, la seule chose qu’ils arrivaient à voir c’était la seringue dans le bras du gamin, le sang qui s’échappait de son crâne et les gestes assurés que posaient les urgentistes. « On est en train de le perdre. » Une phrase que le jeune Harker détestait entendre. Quelques mots qui signifiaient l’arrêt de mort de bien trop de personne, les minces chances qui leurs restaient d’arriver à sauver ce gamin qui n’avait rien demandé en se faisant fauché alors qu’il allait chercher son ballon de l’autre côté de la rue. Les gestes se firent précis, respiraient le parfum de l’habitude et des leçons apprises par cœur. Cependant, au bout de minutes qui parurent être des heures, malgré leurs tentatives de réanimation, ils devaient se rendre à l’évidence. Toutefois, Finn n’arrivait pas à lâcher prise, continuant la réanimation alors que sa coéquipière le fixait sans savoir que faire, au bout d’un moment elle du l’arrêter. Fixant la jeune femme qui lui faisait face, les iris du brun semblèrent passer au travers de cette dernière. A croire qu’il ne la voyait plus. A croire que la seule chose qu’il était capable de percevoir c’était le garçon sans vie allongé juste là. Se redressant d’un bon, la folie dans le regard, il récupéra une partie de l’équipement pour le ranger dans l’ambulance. Jetant les affaires comme s’il ne s’agissait d’objets dispensables et non de matériel hors de prix, il commença à se mettre dans une colère noire. On les préparait pas à ça à l’école. Bien sur, on leur disait qu’ils allaient devoir affronter de nombreuses pertes. On leur disait qu’ils ne pouvaient pas sauver tout le monde, mais que chaque vies qu’ils allaient sauver était un miracle. On leur disait de ne pas prendre leur métier trop à cœur, de pouvoir se distancier des horreurs dont ils allaient pouvoir être les témoins. Mais on ne les préparait pas à ces sentiments qui écrasaient la poitrine du jeune homme, lui broyait les côtes et coulaient dans sa gorge. On les préparait pas à affronter la mort, à la voir encore et encore quitte à s’en faire une amie. On les préparait pas à voir des gens partir trop tôt, voir des enfants ne pas même avoir le temps d’atteindre l’adolescence. Rien ne pouvait préparer à cela. Pas les mots. Pas les actes. Le monde change les gens qui sont obligés de lui survivre assez longtemps. Finn croyait que c’était ce qu’il voulait faire. Lorsqu’il étudiait ça semblait simple. Lorsqu’il se préparait à cette nouvelle vie, il était persuadé que c’était une bonne idée. Il était sur même que sauver des gens arriverait à lui faire expier les remords qu’il ressentait. Mais rien n’y faisait. Ca allait bientôt faire un mois qu’il sauvait des gens et rien n’y faisait. Ca ne changeait rien. Ca n’avait rien changé. Il était tellement sur que ça allait fonctionner que l’échec qu’il expérimentait était en train de le tuer à petit feu. Enfonçant son poing contre la tôle dure et froide du véhicule c’est avec difficulté qu’il se tourna vers sa partenaire qui cherchait à l’interpeller depuis quelques minutes. « [b]On est pas des super héros Finley, tu le comprendras bien assez tôt.[/color] » Les mains agrippées au comptoir, le jeune homme avait beau avoir cessé de s’acharner sur les pauvres parois du véhicule, il n’était pas calmé pour autant. Un ouragan grondait entre les côtés du brun. Une tempête balayait tout sur son passage depuis des mois, des années mêmes, dans les entrailles du jeune Harker. Il n’en avait pas conscience, mais son cerveau était balayé par des vents impétueux. Pas de bons vents. Pas le genre de vents qui ramènent les naufragés vers le rivage. Non. C’était le genre de vents qui, au contraire, les poussent un peu plus au cœur de l’océan, noyant leurs espoirs, avalant leurs souvenirs alors que l’eldorado leur filait entre les doigts.

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La brulure qui consumait sa gorge avait finie par s’évaporer. Cette émotion douce amère était disparue alors que la chaleur dans son estomac se faisait de moins en moins présente. Allongé sur le canapé de son salon, Finn tenait une bouteille de whisky vide entre ses mains. A la télévision, des images plus sanglantes les unes que les autres défilaient sous les yeux embrumés du brun. Le monde était sans dessus dessous. Le feu prenait les maisons, prenaient les gens. Les voitures détruisaient des vies alors que la technologie allait toujours de l’avant. Se morfondant dans un silence assassin, Finley porta la bouteille à ses lèvres avant de se rendre compte qu’elle était vide. Tout ce que le jeune Harker désirait c’était de faire disparaître le vide entre ses reins. Oublier l’absence, le manque qui tiraillait ses entrailles. Il voulait se sentir plein à nouveau. Il voulait oublier l’absence, le manque et tuer l’espace d’un soir ce cœur tourmenté. Laissant tomber la carcasse de la bouteille qu’il avait consommé seul, oubliant au passage de manger le repas chinois qu’il avait acheté en revenant du travail, Finn décida de se rendre au magasin ouvert de jour comme de nuit au coin de sa rue afin de trouver autre chose à se mettre sous la dent. Avec d’énormes difficultés, le jeune homme complètement ivre se mit à tituber vers la porte de son appartement. Fermant tant bien que mal cette dernière, c’est en continuant à tituber qu’il rejoignit la rue. L’air été frais, les gens peu présent. Quelle heure était-il ? Une heure, deux heures du matin ? Le jeune urgentiste avait depuis longtemps perdu le compte, se noyant dans des nuits d’un noir d’encre plus profondes les unes que les autres. Sortant un paquet de clope de la poche intérieur de son manteau, c’est avec une dextérité rare pour un tel taux d’ébriété que le brun se l’alluma continuant à zigzaguer sur le trottoir. Les gens étaient là. Autour. Le regard vitreux de Finley en inquiétait certains, en répugnait d’autres. Finn les fusillait du regard autant que possible, hostile envers le monde comme ce dernier semblait hostile avec lui. S’agrippant à sa clope comme il se serait agripper à sa vie, le gars paumé qui titubait là, au milieu de la rue, donnait l’impression de se noyer. A croire que l’eau rentrait dans ses poumons, que l’air lui manquait. Alors, il tirait sur sa cigarette, exhalant des nappes de fumées nocives pour se donner l’impression qu’il avait un rabais. Juste quelques secondes de plus sous l’eau. Juste de quoi tenir jusqu’à atteindre la surface. Sauf qu’il n’avait aucun moyen d’atteindre la surface. Le brun savait nagé. Il savait nagé dans la mer, dans l’eau, mais ça faisait longtemps qu’il avait oublié comment nager à travers la vie. Depuis, il se laissait porter par le courant, se retrouvant pressé sous la surface, incapable de retrouver l’air qui lui manquait. Il s’était enfoncé si loin dans les abîmes marines de cette vie qui prend et ne rend jamais que la chaleur du soleil lui était métaphoriquement inconnue. Il connaissait la caresse de l’astre chaleureux, mais ne se souvenait pas de sa douceur, de la joie qu’il pouvait apporter. C’est alors qu’il se prit les pieds dans un pavé légèrement fendu, laissant sa cigarette s’écraser au sol, un juron s’échappa de ses lèvres. Manquant de s’écraser lourdement au sol, il se rattrapa tant bien que mal à la première chose à sa portée. Fermement agrippé à l’épaule d’une inconnue, il tenta de se baisser pour rattraper sa cigarette, traînant la jeune femme avec lui, mais manqua de s’effondrer de tout son long. Retenu tant bien que mal par l’inconnue à laquelle il s’agrippait, Finn l’entendit à peine dire tout en l’empêchant de tomber : « Monsieur, vous allez bien ? » Posant son regard aux relents d’océan, le jeune homme la fixa plus que ne le voudrait les règles de la bienveillance. Dévisageant chaque courbe du visage de l’inconnue, un air idiot et hagard au visage, Finn ne savait pas vraiment quoi répondre. Est-ce qu’il allait bien ? Depuis combien de temps ne savait il plus quoi dire face à cette question ? Quand était-ce la dernière fois qu’il avait sincèrement répondu à celle-ci. Le jeune Harker se souvenait de la semaine précédant où Sloane lui avait encore demandée s’il allait bien. C’était sorti de nulle part, à croire que la Carrington pouvait sentir quand il touchait le fond, elle lui avait offert une sortie de secours, un moyen d’appel à l’aide qu’il avait refusé sans réfléchir. « Vous n’avez pas l’air bien, est-ce que vous comprenez ce que je vous demande ? On dirait que vous avez trop bu, je devrais surement vous ramenez chez vous, voir à l’hôpital. » « Non. Pas l’hôpital. » Articula douloureusement le jeune homme. Il savait que s’il se retrouvait mort bourré à l’hôpital ça allait à tout les coups se savoir auprès de ses collègues, voir de Sloane. S’il avait bien une chose que Finn désirait ne pas voir se produire, c’était bien le fait qu’il avait un penchant trop marqué pour la bouteille. Grimaçant comme un enfant qui cherchait une solution à un problème épineux, l’urgentiste ne se rendait pas compte qu’il était toujours agrippé à l’épaule de la parfaite inconnue. « D’accord, pas l’hôpital. Dans ce cas, je vais vous ramener chez vous, mais d’abord vous devez lacher mon épaule. » Sursautant alors qu’il se rendait compte de ce qu’il faisait, Finn lâcha l’épaule de la brune comme s’il venait de lâcher un objet chaud. A croire qu’il venait de se rendre compte de la douleur que la brulure provoquait au bout de ses doigts. Un léger sourire illumina les traits de la jeune femme. Observant le visage de la belle, la courbe de ses lèvres et l’éclat de son sourire, Finn ne se rendait pas compte de l’intensité des plus gênantes qu’il avait dans le regard. Ses yeux transperçaient le visage de l’inconnue alors qu’il oscillait légèrement, peinant à trouver un équilibre précaire. Foncièrement débonnaire, la jeune femme continua à sourire légèrement alors qu’elle s’apprêtait à mettre sa main sur l’épaule du brun afin de le pousser à s’asseoir et de lui révéler où il habitait. C’est alors que, sans prévenir, il ouvrit précipitamment la bouche en articulant très mal : « Au cœur ! » « Au cœur ? » Toisant le jeune homme un instant, elle fit naturellement la liaison entre sa première question et ce qu’il était en train de lui dire. « Vous avez mal au cœur ? Si c’est le cas, on devrait vous trouver un cardiologue de ce pas. » Légèrement affolée par ce que ce jeune homme ivre était en train de lui dire, la jeune femme se mit à chercher un taxi du regard avant que Finn ne tende sa main droite pour la pousser à le regarder à nouveau. Ce qui se trouvait dans les yeux du Harker n’était pas de la peur, pas de ces sentiments que les gens ressentent face à la possibilité de mourir. Non, son regard n’abritait rien de plus qu’une douleur vague, indescriptible et usée. Tachant de se faire rassurante, comme si elle comprenait tout ce que le brun ne savait lui dire, l’inconnue hocha lentement la tête tout en disant : « D’accord, on ne va pas vous trouver un cardiologue, mais je ne suis pas sur que l’alcool soit une solution non plus. » L’alcool n’avait jamais été une solution, mais c’était bien la seule qu’il avait trouvé pour répondre à ses questions, apaiser son cœur et tenir une fois la nuit tombée. Ses yeux toujours scotchés au visage de cette fille dont il ne savait le nom, un sourire penaud vint étirer ses lèvres. Il aimait bien son regard. Les deux billes noisette dans lesquels il était en train de se perdre ressemblaient à une mer chaude et délicate. Le genre dont les vagues ne viennent pas s’écraser sur le rivage. Le genre de mer qui vous porte tranquillement jusqu’à destination, sans heurt, sans douleur. Elle avait le genre de regard dans lequel on veut se noyer, le genre de bras dans lesquels on veut se perdre et un sourire digne de se damner pour celui-ci. C’était la première fois que Finn pensait une telle chose en voyant une femme depuis la mort de Maxine. La première fois qu’il sentait l’ersatz d’un sentiment au creux de son ventre alors que ses yeux se faisaient avides. Il ne savait pas ce que ça signifiait, peut-être était-ce l’alcool qui lui jouait des tours, troublant ses hormones et lui donnant l’impression que la jeune femme en face de lui était aussi désirable. Peut-être. Il n’empêchait qu’il aurait tout donné pour l’embrasser. Finn ne savait pas d’où il avait tiré la force, ni quel sentiment étrange avait guidé son geste. Toutefois, il avait essayé d’embrasser la brune. Son regard perdu dans la contemplation des lèvres de celle-ci, il s’était penché en avant et avait tenté sa chance. Néanmoins, les mains fermes de la brun l’interrompirent dans son geste alors qu’elle lui offrait un sourire gêné de circonstance. « Ce n’est pas mon genre d’embrasser les poivrots au cœur brisé que je croise en plein milieu de la rue. C’est gentil d’avoir essayé, mais je vais vous ramener chez vous, ça s’arrête là. »

×××

Tirant mécaniquement son paquet de clope caché dans la poche interne de sa veste de soirée, Finn hochait gravement la tête aux mots que son père lui disait. A l’intérieur de la demeure des Harker était réunies une foule de personnes plus importantes les unes que les autres. La majorité du parti républicain ainsi que de leurs sympathisants. Installés dehors, à parler plutôt vivement, le fils et le père ne voulaient pas que de mauvaises langues entendent ce qui était en train de se dire. Ou plutôt, James Harker ne désirait pas que cette histoire s’apprenne. Tendant les photos à son fils qui venait de s’allumer une cigarette, il reprit : « Ce n’est pas mon truc la supercherie et ces conneries. Cependant, il parait que c’est bon pour l’image et que la mienne aurait bien besoin d’un coup de pouce. Je comprends rien à ce charabia de jeune, tout ce que je sais c’est que ces images ont l’air légitimes. » Observant les photos où  on pouvait observer ce qui s’apparentait à deux amoureux sur le point de s’embrasser, Finn les  posa sur la table de jardin avant de se mettre à nerveusement taper du pied. « Tu penses vraiment que je me taperais la première greluche qui passe ? Si c’était le cas vous le sauriez maman et toi, Luke vous l’aurait dit depuis longtemps. Quelle idée de dire aux journalistes que s’était ma petite amie ! » « Tu aurais préféré que je dise que c’était la première greluche qui passe et qu’elle s’est arrêté dans ton lit ? On apprend pas au vieux singe à faire la grimace, tu crois que je sais pas ce que c’est de coucher avec une fille sans planifier de la rappeler ? » Un soupire las s’échappa des lèvres du jeune homme alors qu’il lisait les quelques lignes qui avaient réussi à se faire une place dans le journal dans la rubrique people. Finn ne connaissait pas cette fille ! Au mieux il l’avait vue au détour d’un carrefour, mais son cerveau était bien incapable de se rappeler de cette jeune femme qu’il avait clairement l’air d’être sur le point d’embrasser. « Quoiqu’il en soit, cette jeune femme… cette espèce de punk révolutionnaire qui renie tout ce que notre famille véhicule est ici. Je l’ai invité et je ferais ce qui est nécessaire pour qu’elle garde sa jolie bouche fermée. Je ne peux pas me permettre qu’elle ou que tu ne donnes à notre image négative ! J’espère que tu sauras jouer le jeu. » Haussant les épaules, défaisant le bouton de sa veste de costume, le brun leva les yeux au ciel comme tous les hommes de cette famille en avait l’habitude. Suivant du regard la direction que son père lui avait indiqué, Finn ne pu manquer la jeune femme en robe d’été qui observait avec un intérêt non feint les animaux qui grouillaient dans la végétation qu’abritait le jardin familiale. S’approchant de l’inconnue, le brun éteignit sa cigarette sur la semelle de sa chaussure avant de mettre le mégot dans sa poche. « En plus d’avoir un fâcheux penchant pour l’alcool, tu fumes, on dirait que tu essayes d’abréger tes jours. » Dévisageant la jeune femme dont le visage lui rappelait vaguement un souvenir, un peu décontenancé il répondit sans réfléchir l’air fortement outré : « Je ne vous permets pas premièrement. Deuxièmement, ce ne sont pas vos affaires. » Un léger sourire aux lèvres, la jeune femme le regarda légèrement amusée avant de croiser ses bras sur sa poitrine. « Premièrement, je me permets. Deuxièmement, à partir du moment où ton père va dire partout qu’on est en couple, je pense au contraire que ça me concerne. » Prenant une longue inspiration, le brun fourra ses mains dans ses poches en essayant de repousser la vague d’irritation qui le prenait à la gorge. Il sentait que cette fille allait être profondément pénible. « Il faut dire que ça ne m’étonne pas, quand on se base sur le fait que tu es probablement alcoolique, que ton père arrache à la justice des clients véreux et coupable. Une famille charmante que ta famille. » La fusillant du regard, Finn se balança d’un pied à l’autre en se retenant de ne pas la tuer sur place. Qui était cette fille pour croire qu’elle le connaissait ? Qu’elle connaissait sa famille ? Elle avait du culot de s’imposer comme ça dans sa vie comme si la porte était ouverte pour la première personne passant par là. Il était bien Finn avec sa solitude. Il était bien Finn avec ses souvenirs, sa tristesse. C’était toujours mieux que le reste, que le monde extérieur. Il était bien caché dans un recoin de sa tête à fuir les autres, les sentiments. Ces sentiments dégueulasses qui s’accrochent aux phalanges, aux côtes en espérant pouvoir atteindre votre cœur. Il détestait ça, ces trucs rampant et dégoulinant qui vous tuent à petit feu sans prévenir. « Je vais essayer d’être clair pour que tu puisses comprendre chère… » « Charlie, Charlie Trager. » « Très chère Charlie. Mon père a été assez idiot pour parler avant de réfléchir. Je ferais ce qu’il y a à faire pour son bien et celui de ma famille. Cependant, je ne comptes pas t’écouter déblatérer des conneries alors que tu ne sais rien. » « En fait, je sais plutôt bien. J’ai reçu une formation médicale et je sais reconnaitre un alcoolique quand j’en vois un. Même lorsque ce dernier le cache plutôt bien. Puis je m’intéresse à l’histoire de mon pays et je ne suis pas aveugle. Néanmoins, en arriver jusqu’à tromper les médias pour un peu de hausse de son score dans les sondages, je n’aurais jamais imaginé ça. » Passant une main dans ses cheveux irrité par cette miss-je-sais-tout qui s’apparentait à une véritable plaie, Finn se faisait violence pour ne pas la jeter hors de chez lui sans sommation. Le jeune homme avait bien du mal à garder son sang-froid face à une personne aussi irritante que cette fille. Elle ne savait rien de lui, ne savait rien de sa famille et il se serait très bien passé d’une leçon de morale de la part d’une hippie aux valeurs dégoulinantes. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, Finn ne semblait pas prêt à tirer en longueur cette discussion. « Tout le monde à un prix Trager, quel est le tien ? »
Finn avait du toucher la bonne corde car après un pourparler qui avait tiré quelque peu en longueur, ce dernier rejoignis les convives une charmante inconnue au bras.



Dernière édition par Finn Harker le Ven 3 Oct - 21:56, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMar 30 Sep - 23:47

Oh de la chaire fraîche! ouah

Et je veux un lien beau gosse!

Courage pour ta fichounette!
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 8:00

Bienvenue cheers cheers
Alors si je me souviens bien, il n'y a pas de sénateur attitré comme dans les autres états pour Washington car il y a un maire. Mais le père de ton personnage peut travailler à la chambre du sénat ou bien dans la politique sans problème Smile

Et je veux bien un lien :hehe2: Maeve est ambulancière aussi si tu veux Maeve aurait besoin d'un collègue chair
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 8:09

Oh bon sang de bonsoir, le choix d'avatar de malade :excited:
Et puis je crois bien que j'aime déjà ton personnage, genre vraiment beaucoup :dance2:

Bienvenue parmi nous en tout cas, j'ai hâte de découvrir la suite hrt
Et je t'envoie un MP de ce pas pour trouver des liens avec nos persos, j'ai déjà des petites idées :hehe2:
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 8:49

comme il est sexy ce monsieur que je ne connaissais pas I love you :hide:
en tout cas, bienvenue parmi nous, ton personnage risque d'être intéressant ! D'ailleurs si tu veux un lien, Miles est porte-parole du parti républicain I love you
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 10:52

Je pense que en temps qu'infirmière à l'hôpital nos personnages se sont déjà croisé donc un lien ne serait pas de refus ouah

En tout cas bienvenue (je viendrais t’accueillir avec mon compte principale !)
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 11:03

Donc bienvenue mon gars ! J'adore déjà ce que je lis ! ouah
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 11:29

Wooow, merci pour l’accueil de folie friends :ass: :langue: :kiss2: C'est super agréable d'avoir une avalanche de bienvenue :amen: :langue: :youpi:
Maeve Grayson a écrit:
Bienvenue cheers cheers
Alors si je me souviens bien, il n'y a pas de sénateur attitré comme dans les autres états pour Washington car il y a un maire. Mais le père de ton personnage peut travailler à la chambre du sénat ou bien dans la politique sans problème Smile

Et je veux bien un lien :hehe2: Maeve est ambulancière aussi si tu veux Maeve aurait besoin d'un collègue chair
MaeveJ'ai lu ça en effet, pourtant la liste actuelle des sénateurs donne deux noms de sénatrices pour Washington (et ça me perturbe :hide: :ange: ). Soit, je mettrais autre chose, c'est pas grave. :danse: :kiss2:
Si elle veut bien d'un collègue qui fait bien son boulot, mais est une épave, ça me va très bien. :excited: :excited: :excited:

Sloane Iain c'est le plus beau :crazy: omfg :excited: :excited: I love you

Miles Avec un tel rôle, à tous les coups les deux ont du se croiser (goshhhh :bave: :bave: :bave: ton avatar :bave: ). :excited: :excited: Faudra en discuter. :youpi:

Tala/Gilliam (en espérant que j'ai bien associé les deux comptes :hide: ). Merci I love you I love you ouah C'est clair que si Tala est une infirmière ils ont du se croiser pour x raison. Faudra en parler :dance2:

Quel afflux de bienvenue et de propositions de liens, je sens le love :dead:
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 11:34

Ma boite mp est ouverte si jamais et oui tu as bien fait la bonne association haha ! ♥
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 11:37

:dead: :amen: :amen: :amen: :amen: je suis en admiration devant tes choix d'avatars (charlie hunnam est un dieu :amen: :amen: :amen: ).

Je vais y faire un tour alors :excited: :bave:
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 11:40

haha merci alors j'aime beaucoup ton choix aussi (j'ai un autre compte avec Kirsten Dunst aussi XD) bon j'attends ta vague de mp avec impatience alors ! sur ce je vais retourner bosser mes TD ahaha
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 12:11

Finn Harker a écrit:
Wooow, merci pour l’accueil de folie friends :ass: :langue: :kiss2: C'est super agréable d'avoir une avalanche de bienvenue :amen: :langue: :youpi:
Maeve Grayson a écrit:
Bienvenue cheers cheers
Alors si je me souviens bien, il n'y a pas de sénateur attitré comme dans les autres états pour Washington car il y a un maire. Mais le père de ton personnage peut travailler à la chambre du sénat ou bien dans la politique sans problème Smile

Et je veux bien un lien :hehe2: Maeve est ambulancière aussi si tu veux Maeve aurait besoin d'un collègue chair
MaeveJ'ai lu ça en effet, pourtant la liste actuelle des sénateurs donne deux noms de sénatrices pour Washington (et ça me perturbe :hide: :ange: ). Soit, je mettrais autre chose, c'est pas grave. :danse: :kiss2:
Si elle veut bien d'un collègue qui fait bien son boulot, mais est une épave, ça me va très bien. :excited: :excited: :excited:


je crois que c'est parce que c'est l'état de Washington enfin bref... Maeve peut tout supporter après faut la supporter aussi donc je pense qu'on peut les faire s'entendre :excited: :excited: elle va le faire rire le petit Finn tu vas voir ouah
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 12:19

Croit moi, Maeve est insupportable :hide:
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 14:34

Gilliam je vais faire ça de ce pas :excited: :dance2:

Maeve la politique c'est toujours simple... ou pas :dead:
Si j'en crois Sloane, le pauvre Finn va quand même avoir du mal :siffle: mdr
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyMer 1 Oct - 15:10

Sloane Carrington a écrit:
Croit moi, Maeve est insupportable :hide:
alors ça c'est même pas vrai :siffle: :siffle:

ne l'écoute pas, elle raconte n'importe. Maeve est un ange freeden freeden

je te mpotte dans la soirée pour parler de ce lien un peu Wink
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyJeu 2 Oct - 22:53

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyVen 3 Oct - 17:22

Maeve Grayson a écrit:
Sloane Carrington a écrit:
Croit moi, Maeve est insupportable :hide:
alors ça c'est même pas vrai :siffle: :siffle:

ne l'écoute pas, elle raconte n'importe. Maeve est un ange  freeden freeden

je te mpotte dans la soirée pour parler de ce lien un peu Wink

Va falloir se mettre d'accord, vous avez pas la même version avec Sloane :siffle: mdr

Merci Elsa hrt luv
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyVen 3 Oct - 19:45

La Sloane qui est en moi t'a mentit pour l'embêter mdr
J'aime beaucoup ton début de fiche :excited:
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyVen 3 Oct - 19:49

Maxyne Oakley a écrit:
La Sloane qui est en moi t'a mentit pour l'embêter mdr
J'aime beaucoup ton début de fiche :excited:

TRAHISONNNNNNNNN cry shock na

:cri love2 hrt luv
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyVen 3 Oct - 22:23


WELCOME A TOI LE HEROS !
-------

j'aime j'aime j'aime Finn  ouah  ouah  ouah  ouah
très belle fiche  :dead:  :dead:

et juste pour dire que oui Maeve est adorable et que la petite Carrington elle raconte n'importe quoi  :fouet:  :fouet:  
Et voilà bravo, tu as enfin fini le dur boulot qu'est de faire sa fiche de présentation. Si nous sommes là c'est non seulement pour te féliciter, mais aussi pour t'envoyer du courage pour ce qui t'attend ensuite ... Il t'est donc maintenant possible d'aller te chercher un toit parce que vivre dehors c'est pas super génial. Et bien sûr pour pouvoir avoir une belle maison, il te faut gagner de l'argent parce que sinon ça veux dire que t'as de l'argent qui tombe du ciel, et là faudra que tu nous donnes ton secret on en serait ravis !! Enfin, comme tout être humain sur cette planète, tu ne souhaites pas mourir seul avec tes chats et de ce fait tu dois te construire une vie sociale et si t'as vraiment peur de ne pas pouvoir t'adapter, ou que les autres te mangent il est possible pour toi d'avoir des amis imaginaires (on ne juge pas!) Enfin faut les créer quand même, et ça c'est une autre histoire !! Voilà, maintenant tu es toujours okay pour nous suivre dans cette aventure, lance toi hrt
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) EmptyVen 3 Oct - 22:28

luv copain ouah Merci

Ca va, si elle est mignonne Maeve, ça devrait pouvoir le faire maracas hrt
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MessageSujet: Re: it feels like someone pressed the pause button of my life (finn)   it feels like someone pressed the pause button of my life (finn) Empty

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