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 no one can be everything you want them to be (w/Wes)

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Maeve Stark

Maeve Stark
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MessageSujet: no one can be everything you want them to be (w/Wes)   no one can be everything you want them to be (w/Wes) EmptyDim 18 Oct - 21:59

no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_nuehiqry2m1up2dezo2_r1_250 no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_inline_mpfd3xI5pT1qz4rgpcare to explain how the hell we got here ?  Ce que Maeve  déteste le plus c'est lorsqu'elle passe son temps à se morfondre et à cet instant précis, elle est en plein dans sa période de crise. Pourtant, elle s'est juré après Josh de ne jamais plus se prendre la tête pour un homme. Mais depuis son altercation avec Wes,  elle n'a pas tellement le moral, cette histoire prend une trop grande ampleur dans la vie de la jeune brune et elle n'aime pas ça. Cela empiète presque sur sa bonne humeur au travail  « Maintenant sors de ma chambre, je ne veux plus te voir ! » les derniers mots qu'elle a dit à Wes raisonne encore dans sa tête. C'était bien simple sans lui elle se sentait vide, comme si on lui avait arbitrairement arracher une partie d'elle, elle était consciente qu'elle était sans doute trop dépendante de son colocataire, peut être un peu trop pour que cela soit sain. Cela fait quelques jours qu'ils ne se sont pas adressés la parole, Wes évite l'appartement et Maeve fait la même chose. Ils essaient de pas vraiment se croiser et cette situation est stressante et insupportable pour la jeune brune.  Elle n'aime pas se comporter de la sorte avec son colocataire, ne pas lui parler est un vrai calvaire et pourtant elle lui en veut tellement qu'elle n'a plus envie de lui adressé la parole. Paradoxal. Jamais ils n'ont eu une dispute pareille. Ils se sont disputés de nombreuses de fois, il y a eu des cris, il y a eu des portes claquées mais jamais il y a eu une dispute de cette ampleur.  Jamais une dispute avec cette jalousie plus qu'évidente des deux parts et pourtant inavouée. Cette distance presque insupportable, lui prouve à quel point il est important pour elle, bien plus que ce qu'elle ne se l'était imaginé. Seulement sa fierté l'empêche de faire le premier pas. Le problème dans l'histoire est que Wes est pareil. Assise sur le petit muret de la caserne 33 elle a son regard perdu dans le vide, elle entend au loin les rires de ses collègues qui profitent encore des beaux jours de Washington pour s'entraîner pour les interventions, ou encore ceux qui profitent pour faire un petit match de football amical. Habituellement, Maeve Stark est la première à se mêler à eux, elle est la première à sourire, à rire et faire des blagues plus ou moins drôles en compagnie de Casey et Tommy. Mais aujourd'hui, elle n'est pas d'humeur et elle a juste envie d'être seule. Ce matin elle était d'ailleurs à deux doigts d'appeler son chef de caserne pour lui dire qu'elle était malade et qu'elle avait besoin de prendre un jour de congé. Ne pas vouloir aller travailler ne lui ressemblait pas, pas du tout, mais ce matin en ouvrant les yeux, elle avait eu envie de rester sous sa couette toute la journée à dormir et se morfondre. Coucher avec un total inconnu rencontré dans un bar ne l'avait tant aidé que cela, enfin sur le moment elle ne pensait plus à rien sauf à Robb mais une fois qu'il est partie tout lui était revenue en pleine tête. Et la dispute avec Wes n'avait pas arrangé la situation, car elle avait craqué, elle lui avait dit qu'elle savait pour lui et Enéa. Elle ne voulait pas, elle voulait simplement garder toute cela pour elle. Comme elle sait bien le faire, mais elle avait finit pas ne plus pouvoir se contenir, et l'accusation de Wes concernant sa nuit avec un inconnu l'avait poussé à bout. Il se permettait de lui faire la morale sur son comportement alors que lui faisait exactement la même chose. Il ramène toutes ses pimbêches à l'appartement, il est donc bien mal placé pour dire quoi que ce soit. Mais aujourd'hui c'était différent. Premièrement parce que c'était sa sœur dont il s'agissait et aussi parce que Maeve venait de rendre compte de ses réels sentiments pour le jeune brun. Elle s'était voilée la face pendant longtemps, mais la tragédie qui avait touchée Washington il y a cinq mois lui avait fait prendre conscience qu'elle ressentait bien plus que de l'amitié pour Wesley Oakley. Elle était terrifiée, mais en même temps c'était presque naturel. Pourtant Mae' a toujours été assez volage et sans attache, elle n'en voyait pas l'intérêt de s'attacher à une personne aussi fort si c'était pour la voir partir par la suite. Elle avait toujours mis une barrière, une frontière avec les autres pour se protéger elle même, mais avec lui, elle n'avait pas pu. Elle avait cru que pour lui s'était la même chose, du moins qu'il y avait quelque chose mais elle avait été bien naïve d'y croire. Elle était tombée de tellement haut lorsqu'elle avait appris pour lui et sa sœur, sa propre sœur. S'il avait couché avec n'importe quelle bimbo de passage, elle n'aurait peut être pas réagit de la même manière, mais avec Enéa elle avait cette impression d'avoir été poignardée dans le dos. Une haute trahison. Sa réaction était certes excessive, mais elle ne voyait pas comment réagir autrement. Elle sursaute lorsqu'elle entend son prénom, elle se retourne et affiche un sourire sur son visage, comme si tout allait bien. Rapporter ses soucis au travail n'est pas quelque chose qu'elle fait habituellement « Hey Stark on a besoin de toi par ici. » elle prend une grande inspiration et elle se dirige vers ses collègues de travail qui avait besoin d'elle pour jouer la victime pour leur entrainement. Elle regarde Casey qui la supplie du regard et même si elle n'a aucune envie de le faire, elle capitule. Le reste de la journée est bien calme, des petites interventions pas bien importantes. Elle a cependant  pris soin d'éviter Tommy et Lola, qui la connaissent trop bien et qui aurait sans doute lu sur son visage que quelque chose clochait. Et elle n'avait aucune envie de leur dire toute l'histoire, car elle n'avait aucune envie d'entendre une Je te l'avais bien dit, ou encore un Je t'avais prévenue que ça allait terminer comme ça.  Elle sait qu'il faut qu'elle oublie Wes, le problème c'est qu'elle a beau le vouloir cela ne suffit pas, peut être parce qu'elle ne le veut pas vraiment. Pourtant ce serait la meilleure solution. Bien sûr elle ne pourrait pas l'effacer de sa vie, non elle en était tout bonnement incapable, quoi qu'elle fasse ou qu'il fasse elle ne pourrait pas tirer un trait sur son amitié pour le jeune homme. Ne plus l'avoir dans sa vie n'était pas une option possible, et même si cela devait la faire souffrir elle préférait n'être qu'une amie pour lui, n'être que sa colocataire plutôt que de rien être pour lui. Alors oui elle serait prête à sacrifier ses sentiments pour rester son amie. Elle savait que cette situation serait compliquée pendant un moment, mais elle finirait par l'oublier et tut reviendrait comme avant. A la fin de sa garde, elle ne rentre pas directement chez elle, et accepte l'invitation de ses collègues pour aller boire un verre dans leur bar habituel. Eviter le plus possible l'appartement et donc une possible explication avec Wes était ce qu'elle tentait de faire depuis quelques temps déjà. Et encore plus depuis qu'elle lui avait avoué qu'elle était au courant pour lui et Enéa. Et si elle agissait comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, ce n'était pas vraiment le cas, mais cacher ses sentiments étaient un don dans la famille Stark. Alors elle se met à rire, à raconter des blagues, à charrier ses collègues comme à son habitude. Pourtant Tommy ne semble pas dupe mais ne dit rien et elle lui en est reconnaissante. Lorsque la porte du bar s'ouvre, elle aperçoit Wes en compagnie d'Aaron et d'une autre personne qu'elle ne connait pas, comme pour se donner du courage, elle fini son verre de Tequila Sunrise cul sec et se lève sans rien dire à ses camarades de table. Elle ajuste sa robe qui selon Tommy est bien trop courte, mais qui selon elle a une longueur parfaitement acceptable et elle se dirige vers la table qu'occupe Wes, bien décidé à parler avec lui. L'alcool qu'elle a bu depuis son arrivé aide un peu dans sa décision, car faire le premier pas vers Wes n'était pas du tout dans ses plans ce soir. Mais elle s'arrête avant d'atteindre la table  et décide d'ignorer Wes . Elle se dirige vers le bar et  charme le barman à la place mais toujours assez proche de son colocataire pour qu'il assiste à la scène. Elle joue avec ses cheveux, affiche son sourire de séductrice « Hey beau blond tu me sers un autre verre?  » elle se penche sur le bar, elle se comporte exactement comme ses filles qu'elle critique en compagnie de Lola, ses filles qui font tout pour attirer l'attention et qui l'agace au plus haut point. Mais ce soir elle se fiche bien de ce qu'elle peut faire, elle veut simplement oublier. Elle veut énerver Wes même si ce n'est pas la meilleure solution, car oui il faut qu'ils aient une explication mais les deux sont tellement bornés que cela n'est pas prêt d'arriver.
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Wes Oakley

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MessageSujet: Re: no one can be everything you want them to be (w/Wes)   no one can be everything you want them to be (w/Wes) EmptyVen 23 Oct - 20:05

no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_nwomhpYY271up2dezo1_250“Thinking about her under your bed sheets, the way that she's whispering, the way that she's pulling you in. Lord knows I've tried, I can't get her off my mind. I want to taste her lips yeah, cuz they taste like you I want to drown myself in a bottle of her perfume.” (maeve and wes)
Wes soupire alors qu’il descend quatre à quatre les marches, sortant enfin du boulot. Il croulait en ce moment sous les dossiers et il n’avait de toute évidence plus une minute pour lui. Une aubaine car cela lui permettait de rester occupé et de passer le moins de temps possible à l’appartement. Il y avait été enfermé pendant cinq longs mois et il venait à peine de reprendre du service, autant dire qu’il n’avait plus envie d’y mettre les pieds une seule seconde, autrement que pour y dormir. Quoi que ces derniers temps il avait fait de son mieux pour ne même pas avoir à y passer la nuit, squattant le canapé d’Aaron la plupart du temps, ou prolongeant ses visites chez Enea jusqu’au petit matin. Le fait est que ce qui l’attendait chez lui le rendait bien trop fébrile et nerveux. Maeve. La dernière fois qu’ils s’étaient parlés, une violente dispute avait éclaté entre eux. Elle avait fini par apprendre on ne sait comment que Wes avait prit du bon temps avec Enea, qui n’était autre que la sœur ainée de Maeve ; et de toute évidence, cela ne lui avait pas plu. Pas du tout. Et pour couronner le tout, Wes était tombé nez à nez avec un parfait inconnu qui venait de s’envoyer en l’air avec Maeve dans leur appartement. Et s’il savait que Maeve n’était guère chaste et prude, il détestait voir de ses propres yeux qu’elle pouvait être proche d’un autre homme que lui, et plus encore qu’elle ne l’était avec lui de toute évidence. Cet homme, qu’il avait surpris en rentrant dans l’appartement, malgré l’absence totale de conversation entre les deux, lui avait fait l’effet d’une véritable claque en plein visage. Le genre qui vous sonne tellement qu’une fois vos esprits retrouvés, vous êtes déterminé à tout détruire sur votre passage et à vous faire entendre. C’était exactement l’état d’esprit dans lequel Wes s’était trouvé à cet instant, et encore plus lorsqu’il avait débarqué dans la chambre de Maeve et qu’il l’avait découverte complètement nue, dormant profondément dans son lit. Si en soit, ce n’était pas une vision d’horreur, loin de là, savoir que cet inconnu avait passé la nuit à ses côtés profitant un peu trop d’elle à son goût le faisait bouillir de colère. Mais à peine avait-il paradoxalement passé ses nerfs sur elle qu’une nouvelle gifle lui était arrivée en pleine figure. Elle savait. Elle savait et elle lui avait balancé au visage pour lui faire comprendre toute l’ampleur de son erreur. Il avait couché avec Enea, et c’était probablement la pire des choses qu’il aurait pu faire, du moins aux yeux de Maeve. C’était un fait, au moment où il avait embrassé Enea, qu’il lui avait retiré un à un ses vêtements et qu’il s’était sauvagement envoyé en l’air avec elle, il n’avait pas songé une seule seconde aux répercussions, au bien, ni au mal que cela pourrait provoquer. Il n’avait pas pensé qu’il n’était qu’un sombre idiot et s’était laissé guider par ce qui le guidait bien trop souvent, le plaisir charnel. Car oui, Wes n’en restait pas un moins un homme. Il avait tenté de se déculpabiliser en faisant croire aux autres et à lui-même qu’il ne s’agissait là que d’un moyen de remonter le moral de sa meilleure amie et qu’il n’avait pas agit de manière intéressée. Mais le fait est qu’il avait un véritable problème à penser sainement en face de jolies femmes. Ceci étant, depuis cette violente dispute, les deux jeunes colocataires ne s’étaient pas adressés la parole une seule fois. Ils faisaient de toute évidence leur maximum pour ne pas se croiser et ils y arrivaient finalement plutôt bien. Elle avait été claire, elle ne voulait plus le voir. C’était en tout cas les derniers mots qu’elle avait prononcé à son égard. Et lui, ne décolérait étrangement pas de savoir qu’elle avait couché avec cet abruti dont il ne connaissait finalement rien et dont il était prêt à parier que Maeve non plus. Elle avait fait cela pour l’agacer, pour l’énerver et de toute évidence cela avait marché à merveille. Il n’était qu’un idiot, un sombre idiot. Tout ce qu’il voulait inconsciemment depuis bien trop longtemps lui avait tendu les bras, ne demandant qu’à être saisi, et il avait comme à son habitude tout gâché. C’était un fait, Wes était le roi en matière d’auto sabotage. Surtout lorsqu’il s’agissait de sa relation avec Maeve. Peut-être était-ce dû au fait qu’il n’assumait pas. Qu’il ne concevait pas pouvoir ressentir un quelconque sentiment amoureux pour quelqu’un. Car c’était un fait, Wes Oakley ne faisait pas dans les sentiments. Il ne tombait pas amoureux, il ne jouait pas les hommes mielleux et était à des années lumières de vouloir construire une relation sérieuse avec qui que ce soit. Et encore moins avec son insupportable colocataire. Et pourtant. Et pourtant, il y avait inconsciemment songé depuis déjà un certain temps, étouffant ses désirs inavouables aussi profondément qu’il le put, pour garantir sa réputation de Don Juan. Parce que finalement il avait peur. Peur de souffrir, de s’affaiblir, peur de la faire souffrir et peur de la perdre. Ceci étant, aujourd’hui il avait tout foutu en l’air. Il était certes parvenu à rayer tout espoir de relation avec Maeve, mais il l’avait en passage complètement perdu. Et il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. Si une part de lui culpabilisait, l’autre se réjouissait d’avoir fait perdurer sa réputation, et surtout de ne pas s’être laissé affaiblir par des sentiments qui le dépassaient complètement. Il se trouvait de toute évidence toutes les excuses possibles et imaginables pour justifier ses actes, aussi stupides soient-ils. Ce soir-là, en sortant du boulot, ses jambes le menèrent immédiatement vers le bar dans lequel Aaron lui avait donné rendez-vous. Ce dernier n’allait de toute évidence pas très bien ces temps-ci et Wes faisait de son maximum pour lui remonter le moral. Et pour cela, rien de mieux que de profiter des plaisirs simples de la vie, quelques bières et des femmes. Toute la philosophie de vie du jeune homme en somme. Si cette dernière n’était de toute évidence pas celle d’Aaron, qui continuait de ruminer à propos de celle qui n’allait probablement plus tarder à être son ex femme, Wes était déterminé à ce que son meilleur ami profite et oublie cette dernière qui n’en valait de toute évidence plus la peine. Après tout, elle avait choisi de tomber dans les bras de Tommy Whelan, elle n’avait finalement pas de si bons goûts que cela et avait sans l’ombre d’un doute, perdu au change. Ceci étant, il mentirait s’il n’avouait pas que penser à autre chose que sa situation actuelle n’était pas bénéfique pour lui aussi. Mais bien entendu, ceci fut de courte duré. S’il retrouve pendant un temps le sourire en voyant Aaron et Logan l’attendre devant le bar, à peine fut-il entré qu’il reconnu la chevelure brune et sauvage de Maeve. Décidément, le destin voulait se jouer d’eux. Il décide dans un premier temps de ne pas la regarder, ni même de lui adresser le moindre mot. Parce que c’était ce qu’ils avaient coutume de faire ces derniers temps, mais aussi et surtout parce qu’il voulait passer une soirée sereine avec ses amis. Alors il se contente de l’ignorer et d’aller s’installer avec Aaron et Logan à une table. Et s’il discute sagement avec ses amis pendant un certain temps, il ne peut s’empêcher de jeter quelques regards furtifs vers Maeve. D’autant plus qu’il la voit se diriger vers lui. Sans s’en rendre compte, son cœur s’emballe, et il se demande bien ce qu’elle peut bien lui vouloir. Elle avait pourtant été très claire lors de leur dernière confrontation. Ceci étant, sa démarche et le sourire amusé qu’elle arbore fait très rapidement comprendre à Wes que Maeve n’est pas totalement dans son état normal. Elle a bu et peut-être un peu trop. Et tout le monde le sait, l’alcool donne parfois de très mauvaises idées. Au moment même où il pense que la jeune femme va rejoindre leur table et qu’il commence à froncer les sourcils –pris d’une nervosité étrange, celle-ci fait volte-face et s’arrête devant le bar, affichant un large sourire vers le barman. Gary. Wes le connaissait, pour la simple et bonne raison qu’il connaissait à peu près tous les propriétaires des bars dans lesquels il allait. Elle se penche vers Gary et arbore cette mine aguicheuse que Wes déteste par dessus tout voir lorsqu’elle s’adresse à quelqu’un d’autre. « Hey beau blond tu me sers un autre verre? » La réaction de Wes est instantanée, il lève les yeux au ciel. Ce qu’elle pouvait être nulle en matière de séduction. Cependant le jeune brun, qui n’écoutait absolument plus du tout ce que lui disaient Aaron et Logan, ne peut s’empêcher de fulminer. Sa mâchoire se serre alors qu’il garde ses yeux rivés sur Gary et Maeve. Il n’était pas question qu’il laisse cette scène se dérouler devant ses yeux sans rien faire. C’est pourquoi il décide d’aller directement au bar pour commander –une aubaine qu’ils ne l’aient pas encore fait. Il abandonne quelques secondes ses amis, et s’arrête devant le bar, juste à côté de Maeve, tout en prenant soin de totalement l’ignorer et de tourner son attention vers Gary, coupant la jeune femme au beau milieu de son jeu, aussi pitoyable soit-il, de séduction. « Je ferais gaffe où je mets les pieds si j’étais toi, elle couche avec n’importe qui ces derniers temps. Ca serait dommage que tu choppes un truc. » Dit-il à Gary avec un clin d’œil amusé. Il était pleinement conscient que ce n’était pas avec ce genre de remarque assassine qu’il allait calmer le jeu avec Maeve mais c’était plus fort que lui, il avait besoin de marquer son territoire et de brouiller toute chance pour Gary de finir sa soirée avec Maeve. Il ne jette pour autant aucun regard vers sa colocataire. « Mets moi trois verres s’il te plait. » Wes se tourne vers Logan et Aaron, mais son regard dévie vers la table qui se situe juste à côté de la leur. Deux jeunes femmes particulièrement charmantes se trouvaient là et ceci lui donne une idée. Pas forcément des plus intelligentes, mais dans la même veine que le comportement qu’avait actuellement Maeve avec le barman. « Finalement, ajoute en deux de plus. » lui dit-il en jetant un nouveau regard vers les demoiselles. Puis il se tourne brièvement vers Maeve. « Stark. » lâche-t-il de la manière la plus polie et solennelle qu’il soit, comme s’il ne s’agissait là que d’une vague connaissance qu’il croisait par hasard. Si elle voulait jouer à ce jeu là, il pouvait être très fort. C’était d’ailleurs là son plus grand atout. Alors oui, Wes aurait clairement dû faire profil bas et ne pas s’engager dans cette pente étroitement dangereuse mais c’était du Wes tout craché. Mettre les deux pieds dans le plat et ne pas réfléchir. Foncer la tête baissée et réfléchir plus tard aux conséquences. Il ne faisait l’ombre d’un doute que l’agent Oakley que l’on connaissait au boulot comme étant intransigeant, réfléchi et très concentré,  s’envolait totalement lorsque Maeve était dans les parages. Il retourne donc jusqu’à sa table et se met à discuter avec les jeunes femmes d’à côté, en jetant parfois quelques regards vers Maeve, pour s’assurer que son jeu marchait.
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MessageSujet: Re: no one can be everything you want them to be (w/Wes)   no one can be everything you want them to be (w/Wes) EmptyDim 25 Oct - 22:01

no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_nuehiqry2m1up2dezo2_r1_250 no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_inline_mpfd3xI5pT1qz4rgpcare to explain how the hell we got here ?  Sortir est soudain devenue une réelle nécessité pour la brunette. Certes elle aime sortir avec ses amis, elle aime faire la fête mais ces derniers temps plus qu'avant. Comme si sa vie en dépendait. Et c'était sans doute la cas, enfin surtout sa santé mentale en dépendait. Cela lui permet de penser à autre chose que d'imaginer sa soeur avec Wes, car cette image ne voulait pas la quitter et c'était horrible à chaque fois qu'elle y pensait. Et cela lui permettait aussi d'éviter l'appartement le plus possible. Elle sait que c'est idiot, que c'est enfantin mais elle n'est vraiment pas prête d'avoir une conversation adulte avec lui. Et que sortir comme elle le fait, ne fait que retarder l'inévitable.  Parce qu'elle devrait lui dire qu'elle est jalouse de toutes ces filles qui lui tournent autour, parce qu'elle devrait lui dire qu'elle lui en veut à mort de ce qui s'est passé avec sœur, parce qu'elle devrait lui avouer tout simplement la vérité. Maeve n'est pas prête à lui dire, non définitivement pas. Non pas qu'elle ne soit pas sûre de ce qu'elle veut, mais parce qu'elle a une peur bleue de ce que ça pourrait signifier pour eux. Peur de sa réaction. Elle était très mauvaise lorsqu'il s'agissait d'exprimer véritablement ses sentiments. Sortir est donc son échappatoire en attendant de devoir faire face à la réalité, car elle sait qu'ils ne vont pas pouvoir continuer ainsi encore bien longtemps. Ils partagent un appartement, ils vivent ensemble. Mais pour surmonter cette situation, elle boit aussi d'avantage quand elle sort, et elle se met parfois en danger quand elle décide de sortir seule. Elle n'est pas naïve au point de suivre n'importe qui, bien que rentrer avec cet homme qu'elle ne connaissait que depuis une heure n'était pas la meilleure idée qu'elle ait eu. Mais elle avait besoin de se changer les idées. Et Robb lui avait vraiment changé les idées pour la soirée. Elle avait presque oublié pourquoi elle était en colère à la base, et puis tout lui était revenue en plein visage le matin même. Un répit de courte durée. Et si Wes le faisait régulièrement pourquoi pas elle?  Boire pour oublier. La personne qui a inventé ce concept n'a jamais mis en garde contre le réveil plus que douloureux, car oui boire pour oublier semble sur le moment une idée de génie. Mais le lendemain c'est une autre histoire. C'est en réalité une très mauvaise idée, car tous les problèmes de la veille ne se sont pas envolés loin de là, ils reviennent encore et encore. Ce n'est qu'un sursit de quelques heures, mais pourtant ce sursit fait du bien. Tellement de bien. Si pendant quelques jours, Maeve pensait que cette petite dispute avec Wes cesserait vite, comme les autres à vrai dire. Elle commençait véritablement à comprendre que non ça ne passerait pas, ce ne serait pas aussi facile, pas cette fois. C'était même bien différent de leurs disputes habituelles, car cela touchait un sujet assez délicat et important: leur relation - sur laquelle aucun des deux ne voulait mettre un mot pour la définir -  qui a toujours été plus ou moins floue et indéfinie. Et en plus de cela Mae ne semblait pas décidée à mettre sa fierté de côté pour parler. Si elle préférait parler et crever l'abcès rapidement dans des cas comme ça, avec Wes tout était bien plus difficile et différent. Elle redoutait le fait qu'il la rejette pour une quelconque raison que ce soit. Si Maeve est la première à pousser ses amis dans leurs histoires d'amour, elle est aussi la première à ne jamais appliquer ses conseils. Alors encore une fois, Maeve avait sauté sur l'invitation de ses collègues à sortir après une garde et si elle avait décidé ce soir de laisser ses soucis au placard, l'arrivée de Wes au ESL changeait toute la donne. Elle aurait pu l'ignorer, mais jouer avec ses nerfs, se venger lui semblait beaucoup plus drôle. Pas vraiment adulte mais tant pis. Pourquoi se mettre à flirter avec le barman? parce que c'est pratique, parce qu'il est le premier homme qu'elle a vu en arrivant au bar. Le cliché par excellence. Mais peu importe, elle était persuadé que cette attitude aurait l'effet désiré. Garry dépose un verre devant la jeune brune, qui le remercie d'un sourire malicieux et elle effleure sa main au passage, elle sent sa présence à ses côtés ce qui veut dire que son petit jeu marche à merveille. Mais bien sûr elle sait que cela ne signifie pas pour autant qu'elle a gagné, non Wes ne déclare pas forfait aussi rapidement, ce n'est pas dans sa nature. Au moment où Garry s'apprête à répondre aux avances de Maeve avec un regard qui en dit long sur ses intentions envers la brunette, la voix de Wes se fait entendre  « Je ferais gaffe où je mets les pieds si j’étais toi, elle couche avec n’importe qui ces derniers temps. Ca serait dommage que tu choppes un truc. » l'hôpital qui se fout de la charité, clairement. Il insinue clairement - ou plutôt de manière déguisée - qu'elle était une fille facile. Bien sûr quand les hommes couchent à droite et à gauche c'était tout à fait normal, mais lorsque c'est une femme de suite c'était mal vue. Un débat vieux comme le monde, qui ne pourrait jamais trouver de réponse.  Et pour lequel les deux colocataires avaient bien souvent tenté de trouver une réponse sans jamais pouvoir se mettre d'accord. Il fait bien entendu référence à Robb, l'homme qu'il avait croisé  au petit matin à la sortie de son appartement. Maeve lève les yeux au ciel et tente de prendre sur elle pour ne pas lui répondre à son tour. Elle meurt d'envie de lui retourner une petite phrase assassine en pleine figure mais envenimer la situation n'est pas une bonne idée et en particulier ici, dans ce bar, en public qui plus est. Il ne faut laver son linge en public il paraît. Elle pince ses lèvre et tente de garder son calme, Garry regarde Wes étonné de sa remarque mais ne répond rien. Sage décision de sa part à vrai dire. Si Wes est fier de sa répartie, Maeve s'en fiche bien, elle ne comptait pas finir la soirée avec le barman donc s'il pensait contre carré ses plans s'était raté - elle n'a que l'embarras du choix pour trouver un homme avec qui partager son lit -  « Mets moi trois verres s’il te plait. » Garry lui prépare ses trois verres mais au moment où il les pose devant lui, Wes avec un sourire ajoute simplement tout en lançant un  regard de dragueur à la semaine vers la table voisine à la sienne « Finalement, ajoute en deux de plus. »  Maeve se mort la langue pour ne rien dire. Elle a décidé de l'ignorer. Oui elle l'ignore. Mais elle affiche quand même un petit sourire moqueur au coin de ses lèvres et quand Wes adresse un clin d’œil à Garry, comme si c'était un signe universel entre eux, et là elle ne peut résister. « Un jour je pense qu'il faudrait que tu renouvelles tes dragues lamentables. C'est pathétique. » elle n'avait pas pu se taire, c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle lui fasse une réflexion. Certes, ce n'était sans doute pas ce qu'il aurait fallu faire mais Wes avait tendance à pousser Maeve à bout.  Elle vide son verre d'une traite et le repose sur le bar en faisant claquer le verre contre le bois massif, elle ne sait pas ce qu'elle vient de boire mais visiblement ce n'était pas assez encore assez fort pour lui faire oublier la présence indésirable de son colocataire  « Stark. » elle déteste quand il a ce ton là, comme s'ils ne se connaissaient pas. Il leur est arrivé de s'ignorer pendant une soirée déjà, ils se prenaient la tête au bar mais lorsque chacun rentrait à l'appartement tout s'arrangeait autour d'une bière sur le canapé, seulement ce soir la jeune brune était consciente que ce ne serait pas le cas. Ce qu'il peut être exaspérant quand il joue ce jeu. Elle fait signe à Garry de la resservir, elle a sans doute déjà bu assez pour ce soir mais elle a besoin d'un autre verre. Il s'exécute et elle boit de nouveau son verre cul sec, très mauvaise idée pour garder les idées claires. Elle sent sa tête tourner une seconde mais reprend rapidement le dessus. Avant que Wes ne quitte le bar avec sa commande dans les mains elle ne peut s'empêcher de lui jeter à la figure cette réflexion qu'elle aurait sans doute mieux fait de garder pour elle, mais quand Maeve est en colère elle est pas raisonnable pour un sou  « Ma sœur n'était pas libre ce soir pour une partie de jambes en l'air ?  » sa voix de brise un peu mais elle tente d'afficher bonne figure devant lui pourtant elle ne peut s'empêcher de toujours ressentir ce nœud à l'estomac dès qu'elle imagine Wes et sa sœur. Parce que si elle se veut complètement détachée elle a bien du mal à jouer la comédie. Elle avait été bien naïve de penser que peut être Wes avait aussi des sentiments pour elle, elle le connaissait pourtant par cœur depuis le temps, mais son comportement durant les cinq derniers mois l'avait étonnée. Il était différent de l'homme qu'elle connaissait, bien sûr il restait le même mais quelque chose avait changé. Ils avaient tous les deux eux peur, peur de ne plus se revoir, d'être ensemble et malgré tout ce qu'ils pouvaient dire, ils s'étaient habitués l'un à l'autre. Une certaine routine s'était installée entre eux pendant la rééducation de Wes.  Maeve détestait la situation actuelle, pourtant elle ne faisait rien que pour que cela s'arrange, trop de fierté mal placé. Il l'a blessé, vraiment. Mais s'en est-il rendu même compte? Maeve avait une technique bien à elle pour gérer les choses : prétendre. Prétendre c'est facile, jouer la comédie c'est facile. Elle a fait cela toute sa vie presque, dans la famille Stark rien ne compte plus que les apparences. En réalité, avec l'alcool qu'elle a déjà bu, elle a dû mal à retenir ses larmes, mais elle ne lui donnera jamais cette satisfaction et puis il ne mérite pas qu'elle pleure pour lui. Maeve n'est pourtant pas ce genre de fille, mais la fatigue ajouté à l'énervement ne font pas bon ménage. Tommy la rejoint au bar et lui adresse un regard concerné et doux mais ne dit rien, c'est ce qu'elle préfère chez lui. Il pose sa main alors dans son dos, et rien qu'à ce contact elle se calme un peu. Elle aime le fait qu'il veille sur elle et qu'il lui fasse comprendre qu'il est là si besoin, mais qu'il ne pose sans arrêt des questions auxquelles il sait qu'il n'aura jamais de réponses. Il commande quatre bières  pour la table et en donne une à Maeve. Elle prend la bouteille et le suit à leur table, même si elle a envie d'aller dire ses quatre vérités à Wes, et si ces pieds veulent dévier jusqu'à lui, la main de Tommy dans son dos la dissuade. Elle plaisante, elle rigole assez fort pour s'assurer d'attirer le regard de Wes mais ne manque pas de jeter des regards furtifs à Wes et à ses pimbêches. Elle est jalouse, vraiment jalouse mais ne bouge pas d'un pouce.  Entendre les rires des filles l'exaspère, elle les trouve stupides et insipides. Elle affiche pourtant ce faux sourire sur son visage pour donner le change à tout le monde à sa table. Seul Tommy ne semble pas tomber le panneau et jette aussi des coups d’œil rapidement à la table qui a toute l'attention de la petite brune. Il n'est pas au courant de ce qui se passe réellement mais il n'aime pas la situation et son regard traduit bien son agacement. Après avoir finit sa bière, Maeve décide de se lever et d'aller danser, elle se déhanche sur la piste au son de la musique. Elle a un peu bu alors elle se fiche bien de ce qui peut se passer autour d'elle. Elle a besoin de se vider la tête, simplement de ne penser à rien. Si elle ne demande rien à personne, un homme un peu trop entreprenant vient près d'elle, elle le regarde un instant interdite, elle stoppe tout mouvement une demie seconde et puis même s'il ne lui inspire aucun confiance elle continue à danser.  Mais il prend un peu trop ses aises et elle n'aime pas ça, elle a besoin d'un certain espace vital pour  respirer, elle le repousse une fois mais il ne semble pas comprendre le message, alors elle le repousse une seconde fois. Il ne faut pas qu'il insiste encore une fois car elle pourrait perdre sa patience qui est assez faible en ce moment. Il revient vers elle et lui demande s'il peut lui payer un verre, il est trop proche d'elle, il lui murmure à l'oreille et son parfum la dégoute. Elle décline l'offre et s'éclipse de la piste de danse. Elle arrive près de la porte des toilettes et décide finalement de pousser la porte qui donne sur une petite cours très agréable l'été et indispensable pour tous les accrocs à la cigarette même l'hiver. Elle a besoin de prendre l'air. Oui de l'air frais lui fera le plus grand bien elle en est certaine. Une fois dehors elle passe la main dans ses cheveux et prend une grande inspiration, l'air frais s'insinue dans ses poumons et elle se sent mieux. Elle commençait à étouffer à l'intérieur du club. La petite cour à l'arrière du club est vide et tant mieux, elle ne sera pas donc importunée par un dragueur du dimanche ou quelqu'un de trop soul pour comprendre que sa vie ne l'intéresse pas le moins du monde. Quelques minutes plus tard, elle entend la poignée de la porte s'ouvrir, elle lève le regard vers l'entrée pour voir qui vient troubler sa tranquillité et elle le voit. Lui. Elle soupire. Décidément, ils ne pourront pas s'éviter pour le reste de la soirée. Elle se lève et passe à côté de lui sans rien lui dire, elle l'ignore complètement. Elle attrape la poignée de la porte et la tire mais le métal ne bouge pas d'un centimètre. Elle réitère son action une seconde fois pour être vraiment sûre de bien comprendre ce qui se passe. Mais elle est loin d'être stupide, elle comprend rapidement que la porte s'est bloquée de l'intérieur, sans doute un simple coup de malchance. Car combien de fois elle était venue prendre l'air dans cette petite cours sans y rester enfermée au moment de sortir. Elle tape alors sur la porte dans l'espoir que quelqu'un passe à côté et entende son appel de détresse. Ils sont  coincés ensemble ici pour un temps indéterminé. C'est bien sa veine. Le seul soir où elle n'a pas envie de lui parler « Génial. » dit-elle pour elle même. Elle pose sa main sur son front, atterrée par sa connerie. Elle n'a aucun moyen de lui échapper, maintenant. Elle se retourne donc vers Wes qui est assit en face d'elle sur une chaise. Elle ne veut même pas entendre ce qu'il a à dire. Elle soupire et lâche enfin la poignée de la porte, elle se tourne vers Wes et lui dit «  Tu prends ce côté, je prends celui-là. On est pas obligé de se parler. » Sa solution est ridicule pour deux raisons, premièrement, ils étaient tous les deux là, le savaient, il serait donc impossible de s'ignorer ou en tout cas très compliqué et deuxièmement, la cours était beaucoup trop petite pour mettre assez de distance entre eux. Une distance que chacun jugeait nécessaire. Têtue jusqu'au bout, elle s'éloigne pourtant le plus possible du jeune brun, se rendant jusqu'à l'autre extrémité de la cours. Bien déterminée à ne pas lui adressé la parole jusqu'à ce que quelqu'un vienne les sortir de là. Un silence gênant s'installe entre eux.
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MessageSujet: Re: no one can be everything you want them to be (w/Wes)   no one can be everything you want them to be (w/Wes) EmptyVen 30 Oct - 13:28

no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_nwomhpYY271up2dezo1_250“Thinking about her under your bed sheets, the way that she's whispering, the way that she's pulling you in. Lord knows I've tried, I can't get her off my mind. I want to taste her lips yeah, cuz they taste like you I want to drown myself in a bottle of her perfume.” (maeve and wes)
Ces cinq derniers mois avaient changé la donne. Ils avaient permis à Wes de comprendre bien des choses, mais ces choses-ci l’effrayaient. A tel point qu’il avait tout fait pour les saboter. Avouer qu’il pouvait ressentir quoi que ce soit pour une femme, et qui plus est pour sa colocataire était tout simplement inenvisageable pour lui. Parce qu’il était trop fier, parce qu’il ne faisait pas dans les relations sérieuses, qu’il n’avait aucune envie de se caser avec qui que ce soit, et qu’il savait qu’il serait absolument nul à cela. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de regretter ce qu’il avait fait. Il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il n’aurait jamais dû coucher avec Enea, aussi agréable que cela avait été. Pour la simple et bonne raison qu’il avait blessé Maeve. Il avait blessé la jeune femme et ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Mais finalement, qu’elle le déteste et ne veuille plus le voir était pour lui bien plus simple que d’affronter la réalité, celle qui était pourtant incontestable, il était fou de cette fille. Fou de cette petite brune qui avait littéralement changé sa vie ces cinq dernières années. Il n’avait jamais ressenti cela pour qui que ce soit, c’était une évidence. Jamais personne n’avait fait naître la possibilité pour lui de se ranger. Bien sûre, cela l’avait fait immédiatement flipper et il avait tout fait pour que cela n’arrive pas, mais le fait est qu’il avait réfléchi à cette possibilité. Parce que finalement, contre toute attendre, il aimait ces moments qu’il passait avec elle, rien qu’avec elle, il aimait être tendre avec elle, il aimait lorsqu’elle venait se blottir dans ses bras et qu’ils s’endormaient tous deux devant un film, aussi simple que cela puisse être. Et plus encore, Wes détestait la voir avec d’autres hommes, parce que dans son esprit étriqué, elle n’avait pas le droit de faire cela. Il n’avait pas envie de la partager ; alors que finalement, il n’avait aucun droit sur elle, parce qu’ils n’étaient pas un couple et qu’ils ne le seraient jamais tant qu’il ne se déciderait pas à affronter cette peur de l’engagement qui faisait parti de lui depuis toujours. Il avait pourtant atteint un âge où l’on souhaite se caser, fonder une famille, se marier. Mais ce n’était pas le cas de Wes. Il aimait sa vie de célibataire. Il aimait faire ce qu’il voulait quand il le souhaitait, s’envoyer en l’air avec n’importe qui sans devoir la revoir le lendemain et le surlendemain, il aimait le fait de ne rien devoir à personne et surtout, il aimait le fait de ne pas avoir à justifier chacun de ses actes auprès de la personne qui partagerait sa vie. Car c’était un fait, Wes draguait absolument tout ce qui bougeait et il lui était inconcevable d’envisager d’arrêter cela. Ca faisait parti de lui et il n’était pas question qu’il agisse autrement. Et pourtant, il avait presque envie de ces choses là pour Maeve. Presque. Car tout ceci lui faisait tellement peur qu’il n’était parvenu à sauter le pas. Alors il sabotait et jouait les parfaits goujats comme il savait si bien le faire. Aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. Car à l’instant où il avait vu sa colocataire, il n’avait pu résister à aller jouer les troubles faits pour empêcher tout rapprochement entre elle et le barman. La jalousie, toujours présente du jeune lorsqu’il voyait Maeve avec un autre homme. C’était un sentiment qu’il ne pouvait dépasser et qui l’avait poussé à lui faire une scène lorsqu’il était tombé nez à nez avec cet inconnu il y a quelques jours de cela. Il était pleinement conscient qu’il n’avait absolument rien à dire, puisqu’il était de toute évidence pas un modèle de vertu en la matière mais c’était plus fort que lui. Il avait besoin d’y aller de son commentaire et de l’empêcher d’entreprendre quoi que ce soit avec ce barman, ou n’importe quel homme en réalité. Cela pouvait sembler assez ahurissant quand on savait qu’il n’était pas le moins du monde capable de se rendre à l’évidence que si cette jalousie le poussait inlassablement à agir, cela voulait clairement dire qu’il ne ressentait guère que de l’amitié pour sa colocataire. Ou peut-être qu’il le savait mais que sa fierté le poussait à ne pas l’assumer. Oui c’était exactement ça. Maeve est bien entendu excédée par le comportement de Wes, cependant elle décide tout de même de l’ignorer. Mais la vérité est qu’il s’en fiche, parce qu’il est plutôt fier d’être parvenu à ses fins en empêchant le rapprochement entre Gary et Maeve. Maintenant, il allait pouvoir y aller de sa revanche en allant à son tour flirter avec la première venue. Il avait d’ailleurs repéré deux jeunes femmes charmantes à la table juste à côté de la sienne. Elles feraient l’affaire pour la soirée. Cependant, alors qu’il entreprend d’attraper les cinq verres d’un coup, Maeve réagit enfin. « Un jour je pense qu'il faudrait que tu renouvelles tes dragues lamentables. C'est pathétique. » Cette remarque le fait immédiatement sourire. Parce qu’elle vient là de lui prouver qu’elle est aussi jalouse qu’il ne l’est et qu’elle est agacée par ce qu’il s’apprête à faire. Certes, elle insulte ses techniques de drague –parfois douteuse avouons le- mais quand même. Et puis, Wes voyait cet affront comme une brèche possible de réconciliation. Elle ne l’ignorait pas totalement, cela voulait bien dire qu’elle finirait par lui pardonner. Wes s’arrête alors face à Maeve et hausse les épaules, ne quittant pas une seconde son sourire un peu trop fier. « Pathétiques peut-être mais efficaces. » Et c’était un fait. Il n’était pas un as de la drague subtile mais il avait fait ses preuves et s’en sortait plutôt pas mal finalement. Il suffisait de voir le nombre de filles incalculables qu’il pouvait ramener chez lui. Il l’assène d’un clin d’œil amusé avant de tourner les talons. Son sourire ne s’efface pas, car il sait qu’elle est agacée et il adore ça. Pousser Maeve à bout est son passe-temps favori et le fait qu’elle rentre dans son jeu ouvrait la possibilité au pardon, du moins c’est comme ceci que Wes le voyait. Avant qu’il ne parte rejoindre la table d’Aaron et Logan, Maeve ajouta même un autre commentaire. « Ma sœur n'était pas libre ce soir pour une partie de jambes en l'air ? » Dos à elle, il grimace. Car il sait que c’est là un sujet bien plus houleux qu’il n’y paraît. C’était ce même sujet qui avait créé une rupture entre les deux jeunes adultes il y a quelques jours de cela. Et depuis, ils ne s’étaient reparlés. Ce soir était d’ailleurs la première fois qu’ils s’adressaient la parole depuis ce fameux matin où ils s’étaient disputés et où elle lui avait balancé à la figure qu’il avait couché avec sa sœur et qu’il la dégoutait pour avoir fait une chose pareille. Conscient qu’il l’avait blessé, Wes avait prit le parti de ne plus lui parler de cette histoire. Mais c’était elle qui remettait ça sur le tapis. Que voulait-elle qu’il dise face à cela au juste ? Et puis, le fait est qu’il ne pouvait réellement se défendre sur ce fait puisqu’il ne pouvait dire l’entière vérité à Maeve sur le pourquoi du comment il avait fini par s’envoyer en l’air avec Enea. Elle était malade, atteinte d’un cancer et il avait simplement voulu la réconforter. Une chose en entrainant une autre, les choses avaient dérapé. Mais finalement, il ne devait rien à Maeve, et c’était tout ce qu’il se répétait lorsqu’il tentait de se défendre. Il ne lui devait rien, puisqu’ils n’étaient pas ensemble. Et ce même si, ces cinq derniers mois ils s’étaient tellement rapprochés, qu’on aurait facilement pu se méprendre en les regardant. Mais encore une fois, il lui était inconcevable d’avouer quoi que ce soit, et il fallait toujours qu’il joue la carte de l’insolence. Il fallait qu’il la blesse pour qu’elle le repousse, parce que cela était bien plus facile que de s’engager dans ce qu’il voulait finalement inconsciemment. Il se retourne alors, arborant une mine arrogante. « Non elle ne l’était pas, ce qui est bien dommage d’ailleurs. Du coup je me rabats sur autre chose, si tu vois ce que je veux dire ! » Wes était incorrigible, un cas désespéré. Parce qu’il avait déjà blessé Maeve en couchant avec sa sœur, mais il fallait qu’il en rajoute. Il était finalement pire qu’une fille au niveau de la complexité de ses sentiments. Laissant Maeve bouillir de rage, il s’éloigne pour rejoindre sa table, et pour discuter avec ces demoiselles dont il comptait bien se servir pour mettre en œuvre cette petite revanche des plus ridicules. Le fait est que Wes, qui était conscient qu’il avait tout de même blessé Maeve, ne mesure clairement pas toute l’ampleur de sa faute. Car s’il savait que sa colocataire tenait à lui, il ignorait si elle ressentait la même chose que lui. Il ignorait si cela était réciproque et s’il ne foncerait pas dans un mur en se dévoilant à elle. Et Wes détestait par dessus tout l’échec. Alors il préférait ne rien faire. C’était encore là un élément qui jouait contre le fait d’avouer quoi que ce soit, outre tous les autres. Alors il jouait les parfaits crétins, comme il faisait toujours avec elle. Si elle avait pu croire durant ces cinq derniers mois que Wes était différent de ce qu’il lui avait toujours montré, qu’il n’était finalement pas un simple goujat insupportable, qu’il pouvait être tendre et à l’écoute, qu’il pouvait se contenter d’elle et seulement d’elle, elle allait être bien déçue. Car si la blessure du garçon l’avait forcé à rester confiné et qu’il s’était finalement ramolli, il n’était pas question que cela dure. Wes ne faisait pas dans les sentiments ni dans la monogamie. Du moins, inconsciemment il le faisait, mais en avait tellement peur qu’il faisait son maximum pour qu’elle le croit incapable d’une chose pareille. Alors il draguait devant ses yeux ces femmes dont il n’écoutait quasiment aucune de leur parole, ces femmes dont il se fichait finalement éperdument. Cependant, son petit jeu ne dure qu’un temps puisqu’en lui jetant un bref coup d’œil, il la voit avec Tommy. Tommy, ce même homme qui lui avait certes sauvé la vie, mais qu’il ne pouvait s’empêcher de détester. Parce qu’il était bien trop proche de Maeve à son goût et parce qu’il en était persuadé, ne faisait que de conseiller à Maeve de s’éloigner de lui. Il bouillonne intérieurement et n’écoute absolument plus ce que celle qui devait s’appeler Mandy, Carly ou autre prénom dans le genre dont il se fichait éperdument. Il ne réagit même pas non plus lorsqu’elle dépose sa main sur son bras pour attirer son attention. Non, il est bien trop agacé par le spectacle qui s’offre à lui. Sa mâchoire se serre alors qu’il plisse les yeux. Il crève de jalousie, et encore plus lorsqu’il voit la main de Tommy venir se poser au creux du dos de la brune. A quoi jouaient-ils ? Il se mord la lèvre, s’empêchant de se lever et d’aller agir le plus stupidement possible. Personne n’avait le droit de toucher Maeve. Aaron, qui se trouve à ses côtés lui lance un regard entendu. Il avait compris ce qui l’agaçait et il suffit d’un regard pour que Wes comprenne ce qu’Aaron pensait de cela. Il hoche la tête, lui faisant comprendre qu’il ferait bien de se calmer. Il se détend quelques secondes, obéissant à son ami, avant d’avaler d’une traite le contenu de son verre et de redonner toute son attention à cette blonde qui ne l’intéresse pourtant pas le moins du monde. Il se rapproche d’elle et met en œuvre son parfait jeu de séduction, jetant quelques regards vers Maeve de temps à autre, ayant ce besoin évident qu’elle soit aussi agacée qu’il ne l’était actuellement en la voyant dans la bras de Tommy. Il passe une main sous la table, pour rejoindre celle de la jeune femme. Et pour cause, elle venait déposer sa main sur la cuisse du jeune homme. Et aussi agréable que cela était, il n’aimait pas ça. Cette fille était de toute évidence une fille facile. Il pourrait donc aisément la ramener chez lui le soir même et s’envoyer en l’air avec elle, parce qu’elle semblait déjà sous le charme. Mais, étrangement, ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Il s’apprête à lui retirer sa main, mais il remarque que Maeve regarde, alors il affiche un léger sourire provocateur avant d’entremêler ses doigts à ceux de la jeune femme. Mais dès l’instant où elle ne regarde plus, il se débrouille pour s’éloigner de la blonde, retrouvant ses deux compères de la soirée, Aaron et Logan. Si Wes parvint à faire redescendre sa colère et arrêter son petit jeu avec sa voisine de table, il ne peut s’empêcher de laisser l’énervement l’envahir à nouveau à l’instant même où il lève les yeux vers la piste de danse et assiste à un spectacle qui lui donne envie de se lever et de foutre son poing dans la figure de cet abruti qui se frotte actuellement à Maeve. « C’est qui ce crétin ? » dit-il immédiatement, plus pour lui-même que pour Aaron. Mais celui-ci entend et fonce les sourcils. Il pose son regard sur Maeve et secoue la tête. « S’il continue je vais … » Wes ignorait totalement qu’à ce moment même Maeve était en train de repousser cet homme un peu trop entreprenant. Non, d’où il se trouvait, il avait simplement l’impression qu’elle se payait sa tête et qu’elle n’allait pas tarder à s’envoyer en l’air sur la piste de danse avec cet abruti –sans la moindre exagération bien sûre. Et comme on peut s’y attendre, Wes déteste ça. Aaron l’assène d’un coup de coude, histoire de le faire redescendre. « Wes, calme toi, respire ! Il ne fait que danser avec elle. » Et c’était déjà trop pour Wes. Tant qu’il ne résiste par à la suivre lorsqu’il la voit s’enfuir de la piste de danse, abandonnant sans leur dire Aaron et Logan. Il en a tout simplement marre de la voir vouloir se taper la moitié du club. Elle pousse la porte pour entrer dans l’arrière cours, spécialement édifiée pour les fumeurs. Ce n’était pas un mal, Wes rêvait à cet instant d’une cigarette. Il pousse la porte après quelques minutes à lutter contre la foule de gens qui en sortait. Et il la voit là, seule. Un instant il avait eu peur qu’elle ne soit encore en charmante compagnie en train d’embrasser on ne sait quel crétin. Alors il soupire, définitivement soulagé. Il ne lui dit rien, venant simplement s’asseoir à côté d’elle, et de sortir une cigarette. Il avait la fâcheuse habitude de fumer plus qu’il ne devrait, mais il n’était pour lui pas question d’arrêter, cela lui faisait bien trop de bien lorsque sa colère prenait possession de lui. Car c’était un fait qui n’était un secret pur personne, Wes avait de vrais problèmes de gestion de colère. Moins maintenant qu’à une certaine époque, mais tout de même. Le fait que Maeve l’ignore l’agace. Parce que c’est bien ce qu’elle est en train de faire. Elle ne lui accorde le moindre regard, préférant soupirer à sa vue et tenter de s’enfuir. Mais par chance, Maeve ne semble pas savoir comment ouvrir une porte. Cela fait sourire le jeune homme qui recrache doucement de la fumée. Maeve s’y prenait mal. Elle n’avait pas tourné la poignée dans le bon sens, ou elle n’avait pas appuyé assez fort. Mais cela importait peu, car c’était une aubaine pour lui. Une aubaine parce qu’il n’était pas mécontent qu’ils se retrouvent là, tous les deux. « Génial. » Il ne peut s’empêcher de laisser échapper un léger rire. Parce qu’elle est trop mignonne lorsqu’elle est énervée et parce qu’il aimait voir tout l’agacement que cela représentait pour elle d’être coincée avec lui. Il prend une nouvelle bouffée de sa cigarette, en ne la lâchant pas du regard. « Tu prends ce côté, je prends celui-là. On n’est pas obligé de se parler. » Il arque les sourcils, presque amusé. L’arrière cours était minuscule, elle ne pouvait pas l’ignorer, c’était impossible. Et puis cette histoire d’avoir chacun son côté ressemblait davantage à un jeu d’enfants qu’à Maeve, vingt-six ans. Il hausse les épaules alors, la regardant faire. Elle va s’asseoir aussi loin qu’elle le peut de lui, ce qui n’est finalement qu’à seulement quelques mètres. Il écrase sa cigarette dans le cendrier prévu à cet effet avant de tourner la tête vers l’endroit où la jeune femme se trouve. « C’est ridicule Maeve. » Bien sûre que ça l’était. Cela allait même au delà du ridicule, mais si c’était ce qu’elle souhaitait, alors pourquoi pas. Wes s’en fichait pour ainsi dire totalement, parce que malgré ses paroles précédentes, il était bien décidé à ce qu’ils se parlent. Il laisse pourtant planer un silence entre eux où il prend le temps d’allumer une nouvelle cigarette. C’était assez effrayant de voir à quelle vitesse il pouvait les enchainer. Puis, sans la regarder, trop occupé à allumer sa clope, il reprend la parole. « C’était qui ce mec avec qui tu ‘’dansais’’ ? » Son ton traduisait de toute évidence le reproche. Parce que c’était un reproche. Il n’avait pas du tout apprécié la façon dont elle avait dansé avec lui. Il se fichait bien de savoir qui était ce mec, il avait juste envie d’entendre de la bouche de Maeve qu’il n’avait aucune importance pour elle. Il avait besoin d’être rassuré, aussi ridicule que cela puisse être. N’ayant aucune réponse de la jeune femme, Wes soupire, levant les yeux au ciel. « Est-ce qu’on va continuer à s’ignorer comme ça encore longtemps ? » Telle était la question. La vérité était qu’il était le seul fautif à cette ignorance. Il le savait, en était parfaitement conscient mais il était tiraillé entre plusieurs aspirations. Il ne voulait plus qu’ils s’ignorent, mais en même temps il ne voulait pas s’exposer face à elle. Il ne voulait pas lui avouer quoi que ce soit qu’il pourrait regretter. Alors il opte pour une solution intermédiaire. Une solution qui ferait qu’elle arrêterait peut-être de l’ignorer, qu’ils pourraient reprendre une vie normale ; mais qui ne l’exposait pas. « Ecoute, je suis désolé. » Wes ne s’excusait jamais. Pourtant, cela n’aurait pas été un mal puisqu’il abusait la plupart du temps dans ses paroles et dans ses actes. Mais le fait est qu’il ne s’excusait pas et avait bien du mal à concevoir le fait que l’on puisse constamment le faire, pour un oui ou pour un non. Pourtant aujourd’hui, il le faisait. Car il était bel et bien conscient d’avoir totalement dépassé les limites. Mais n’ayant pas envie de se montrer trop faible devant elle, il poursuit : « Je n’aurais pas dû coucher avec ta sœur… Ni recommencer après. » Maeve n’était pas au courant que cette histoire n’était pas une histoire d’une nuit, d’une seule fois. Car en effet, Wes et Enea avaient recommencé, à plusieurs reprises. Parce que cela semblait faire du bien à son amie et lui permettait d’oublier un instant ce qu’elle était en train de vivre. La décence aurait voulu que Wes ne lui dise pas. Il était assez bas dans l’estime de Maeve pour en rajouter. Mais Wes restait Wes. Il ne pouvait s’empêcher de tout saboter. Même ses propres excuses. « Mais pour ma défense, c’est elle qui en redemandait. » S’il dit cela sur le ton de la plaisanterie, il se rend compte à la seconde où il le dit qu’il dépasse encore certaines limites. Tant pis, cela permettrait à Maeve de comprendre que rien n’était possible entre eux, malgré tout ce qu’il pouvait ressentir pour elle. Wes était de toute évidence un terrible lâche lorsqu’il s’agissait de Maeve et des sentiments qu’il ressentait pour elle et qui transparaissaient pourtant par chacun de ses pores.
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MessageSujet: Re: no one can be everything you want them to be (w/Wes)   no one can be everything you want them to be (w/Wes) EmptySam 31 Oct - 17:09

no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_nuehiqry2m1up2dezo2_r1_250 no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_inline_mpfd3xI5pT1qz4rgpcare to explain how the hell we got here ?  Lorsqu'elle avait emménagé avec Wes, Maeve c'était jurée de ne jamais, ô grand jamais tomber sous son charme. Elle s'était interdite de ressentir quoi que ce soit pour son colocataire mise à part de l'amitié et de l'agacement face à son comportement. Et leur toute première rencontre avait donné le ton sur la personnalité du jeune brun et donc elle était sûre de ne jamais le voir autrement que comme son ami et colocataire. Les histoires foireuses, elle avait donné et puis elle n'avait aucune envie à l'époque de se replonger dans une histoire de quelque nature qu'elle soit.  Mais rien ne se passe jamais comme prévu. Ce que le cœur veut, il le fait vraiment. Il ne demande pas la permission. Il pousse à des actes que la raison rejette. Il brise les limites que l'on se fixe pour éviter tout problème. Pour le meilleur et pour le pire - dans le cas de Maeve elle ne sait pas si c'est pour le pire ou l'autre solution -  Et si Maeve avait pu s'en tenir à cette petite voix intérieure qui lui disait d'arrêter de voir Wes plus que comme un ami, si cette voix avait eu le dessus, elle n'en serait pas là aujourd'hui. Aujourd'hui, elle réalise qu'elle aurait peut être dû écouter Lola. Pourtant, les premières années, elle se fichait bien de savoir comment le jeune agent du FBI passait ses nuits et avec qui. Seulement, petit à petit, cette idée la contrariait de plus en plus. Elle se surprenait à être jalouse de ses filles sans aucune importance, qui ne faisait toujours qu'un bref passage. Mais c'était plus fort qu'elle. A croire qu'elle aime se compliquer la vie. Se disputer, c'est comme manger, dormir ou encore respirer. Tout le monde se dispute. Que ce soit en famille, entre amis, ou dans un couple - et encore plus dans un couple . Tout le monde se dispute souvent mais chacun à sa façon, et pour des raisons différentes qu'elles soient importantes ou anodines. Il paraît que la longévité d'une relation dépend de la faculté à résoudre les conflits. La manière dont les personnes se disputent à son importance. Et pourtant, bien souvent tout le monde cherche à éviter les conflits. Car c'est bien plus simple de fuir la réalité, de simplement ignorer les problèmes. Plus facile d'ignorer l'éléphant dans la pièce.  Mais parfois, ces conflits là sont inévitables, et avec Wes et Maeve c'était le cas. Peut être un peu trop souvent. Ils se prenaient la tête régulièrement pour un oui et pour un non, que ce soit par jalousie ou parce qu'un des deux laisse trainer ses affaires n'importe où. Mika plaisantait souvent le fait qu'ils ressemblaient à un vieux couple marié. Le problème avec eux c'est qu'à un moment donner ils n'arrivent tout bonnement plus à se comprendre sans procéder à l'auto destruction. Et cette dernière passe par rendre fou de rage l'autre en se rapprochant de d'autres personnes. Qui n'ont en réalité aucune importance et qui sont juste là pour servir un but bien particulier. Un comportement ridicule et qui ne règlerait bien entendu pas leur situation. Et aujourd'hui en était l'illustration parfaite. Deux adultes se comportant en véritable adolescents. Cela faisait un bon moment qu'ils tournaient tout les deux autour du pot et ça commençait à devenir lassant non pas qu'elle était excédée par cette relation qu'elle entretenait avec lui c'était juste qu'au fond d'elle, elle espérait plus. Et peut être d'avantage depuis ces cinq dernier mois. Mais elle avait mal interpréter les signaux que Wes lui envoyait, car visiblement, lui ne semblait pas vouloir que leur relation change. Et si le jour où Maeve a embrassé Wes, elle était décidé à tout lui avouer le lendemain. Peu importe les conséquences, elle était prête à prendre ce risque, à se jeter de la falaise. De faire ce saut dans l'inconnu, sans ma moindre garantie du résultat. Mais elle a fait marche arrière, encore une fois. La peur, le fait que le jeune homme ne fasse comme si de rien n'était. Et encore une fois, elle avait tout gardé pour elle. Elle n'en parlait à personne. Ne rien dire sur cette folle idée la rendrait alors irréelle. Ce n'était finalement que son imagination qui lui jouait des tours. Si elle n'en parle pas, les sentiments n'existent pas. On dit toujours qu'il faut tourner la page. Mais comment savoir quand il faut le faire? comment savoir quand abandonner? Parfois la décision est spontanée, d'autre fois elle est longuement réfléchie. Mais dans les deux cas, il est difficile d'oublier le passé, il est difficile de faire abstraction de ces sentiments. D'autant plus pour Mae, car elle n'est pas capable de mettre une certaine distance entre elle et Wes, car malgré elle, elle a besoin du jeune brun dans sa vie. Elle ne peut pas juste partir et continuer sa vie. Pourtant, cela serait bien plus simple. Elle pourrait alors tourner cette page. Ignorer Wes est bien plus difficile que prévu, peut être parce qu'ils ont les même habitudes pour les sorties, peut être parce qu'ils ont les mêmes cercles d'amis, peut être aussi parce que inévitablement ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre. Et ce soir c'est Maeve qui décide de lancer les hostilités, car oui elle aurait pu rester bien sagement à sa table avec ses collègues, mais sa fierté bien trop présente la poussée à faire avances au barman, qui n'est même pas son style. Maeve est impulsive, c'est un fait mais lorsqu'il s'agit de faire perdre la tête à Wes c'est encore pire. Et ce soir, elle a envie de le blesser comme elle a été blessée. Mais si sa décision première était d'ignorer le jeune homme, elle ne résiste pas bien longtemps face à son comportement plus qu'enfantin. Sans lui adresser un seul regard, elle critique ses techniques de dragues qu'elle trouve plus que lamentable  « Pathétiques peut-être mais efficaces. » elle déteste le sourire qu'il affiche. Ce sourire si fier de lui. A l'instant où elle demande pour sa sœur, elle le regrette. Même si elle veut lui montrer qu'elle lui en veut et qu'elle n'est pas prête à oublier cette histoire, elle regrette d'avoir attaquer Wes sur ce sujet. Non pas par peur de remuer le couteau dans la plaie mais simplement car en réalité elle ne veut rien savoir. Elle sait très bien qu'il ne pourra pas partir sans rien dire, et elle sait aussi qu'il va lui répondre à la manière du goujat qu'il est. Et cela ne tarde pas « Non elle ne l’était pas, ce qui est bien dommage d’ailleurs. Du coup je me rabats sur autre chose, si tu vois ce que je veux dire ! » malheureusement elle voyait très bien ce qu'il voulait dire et ça la rendait malade. Elle affiche une expression de dégoût, comment peut-elle être tombée sous le charme de Wes? Actuellement elle se pose réellement la question, il a ce comportement et ces paroles qui la révolte au plus haut point. Pourtant, elle connait le jeune homme par cœur, et elle ne devrait plus être choquée par ce genre de propos venant de lui. C'est tout simplement Wes dans toute sa splendeur. Si par le passé, elle n'en faisait pas vraiment cas, aujourd'hui sa vision des choses était un peu différente. Plus elle retournait le problème dans sa tête et plus cela avait le don de l'énerver, certes elle l'avait clairement pousser dans la friendzone mais il y avait tout de même une limite à ne pas dépasser. Mais dans l'histoire Maeve ne reproche pas seulement les faits à Wes, elle en veut tout autant à Enéa. Certes elle ne lui a jamais parlé de ses sentiments pour Wes mais elle aurait dû le deviner. Elle est sa sœur après tout, comment ne pouvait-elle pas s'en rendre compte? Si Maeve pouvait pardonner beaucoup de chose, cette histoire était réellement dure à avaler et elle n'était pas certaine de pouvoir un jour leur pardonner. D'autant que son comportement actuel n'aide pas la jeune brune a se calmer, et surtout cette attitude n'aide pas Wes pour regagner des points dans l'estime de sa colocataire. Pour reprendre ses esprits mais surtout pour essayer de se changer les idées, elle décide de s'éclipser à l'extérieur, car même sur la piste de danse elle ne peut pas être tranquille. Et à l'instant même où Wes met les pieds dans cette petite court, elle regrette de ne pas être allé s'enfermer dans les toilettes des filles. Elle aurait été tranquille là au moins. Bien décidée à ne pas lui adresser la parole ce soir, elle se précipite sur la porte qui par malchance ne veut pas s'ouvrir. Elle ne sait pas bien si c'est elle qui est trop stupide pour l'ouvrir ou si la porte est réellement coincée. Ou si inconsciemment, elle n'a pas souhaiter ouvrir cette fichue porte. La situation semble amusé Wes, au moins un sur les deux passent une bonne soirée. Et si habituellement restée seule avec Wes était ce qu'elle préférait le plus ces derniers temps, aujourd'hui elle n'avait qu'une envie s'échapper de cette situation qui la rendait presque mal à l'aise. Elle était contrainte de partager ce petit espace avec l'homme qu'elle aimait autant qu'elle le détestait. Le fait de vouloir délimiter l'espace pour simplement éviter qu'ils aient à se parler et idiot et elle s'en aperçoit dès qu'elle l'exprime à haute voix. Mais peu importe. Elle n'a pas vraiment envie d'être mature dans cette situation. Il ne l'était pas alors pourquoi le serait-elle au fond?  « C’est ridicule Maeve. » c'était peu de le dire. Mais tant pis. Elle ne voulait pas lui parler ou du moins plus lui parler pour l'instant Elle lui lance alors un regard noir quand il lui fit remarquer sa stupidité mais décide de l'ignorer de nouveau rapidement. Et comme si sa remarque avait fait l'effet contraire, elle croise les bras sous sa poitrine et se recule un peu plus pour lui montrer que son idée ridicule était néanmoins la seule qui lui convenait ce soir. Elle tourne même la tête de l'autre côté. Mais son regard se pose sur le mur, pas la meilleure vue mais au moins elle ne voit pas son visage. Maeve peut être une réelle enfant lorsqu'elle le décide. Sa grande sœur Eliane, lui reproche souvent son comportement enfantin lorsqu'elle n'obtient pas ce qu'elle veut. « C’était qui ce mec avec qui tu ‘’dansais’’ ? »  elle ne dansait pas avec, elle le repoussait en réalité parce que les gros lourds de service c'est pas son truc à elle. Bien sûr elle se retient bien de lui dire vraiment ce qui c'est passé avec ce type un peu plus tôt. Le ton employé par Wes la fait sourire discrètement. Elle est fière d'elle. Son petit jeu à marché, elle a attiré son attention et elle peut sentir une pointe de jalousie dans sa voix ou quelque chose qui s'y rapproche tout du moins « Est-ce qu’on va continuer à s’ignorer comme ça encore longtemps ? » elle hausse les épaules, elle n'a pas encore réfléchie à la longueur de la punition de Wes. Et le traitement du silence est la pire des choses qui puissent exister. Et Mae est assez douée pour ce genre de chose. Elle l'a toujours été. Et tant qu'elle n'aurait pas décidé si elle voulait lui pardonner ou non, elle lui imposerait ce silence. Son problème actuellement était se savoir si elle avait pouvoir passer outre le fait qu'il avait couché avec sœur. Maeve croit aux secondes chances, mais elle n'était pas certaine que Wes en méritait une.   « Ecoute, je suis désolé. » elle arque un sourcil et si elle était en train de boire à l'instant présent, elle se serait sans doute étouffée de surprise.  Wesley Oakley qui présente ses excuses? un jour à marquer d'une croix rouge sur le calendrier. Elle hésite à tourner la tête vers lui, mais il reprend la parole « Je n’aurais pas dû coucher avec ta sœur… Ni recommencer après. » c'était bien trop beau pour être vrai. C'est un fait Wes ne sait pas s'excuser, il ne connaît probablement pas même la définition de ce mot. Elle soupire et si Maeve était prête à flancher maintenant c'était définitivement mort. Savoir que ce n'était pas un acte isolé, le fait d'une seule fois, lui brise le cœur une seconde fois. Elle a l'impression de se prendre une gifle, cette impression qu'on lui plante le couteau dans le dos une seconde fois. Elle prend sur elle pour ne pas exploser, sa lèvre inférieure tremble, c'est encore pire que ce qu'elle pensait. Elle a envie de lui crier de se taire, d'arrêter de parler parce que cela ne faisait qu'accentuer sa colère et sa jalousie. Elle prend une grande inspiration et regarde droit devant elle « Mais pour ma défense, c’est elle qui en redemandait. » mais pourquoi ne peut-il pas s'excuser comme toute personne normale? Elle baisse la tête et tente de respirer profondément une nouvelle fois dans l'espoir que cela marche et qu'elle arrive à se calmer rapidement. Elle n'a qu'une seule envie pleurer. Elle n'est pas de ce genre de fille habituellement, elle se moque de ses filles qui se mettent à pleurer pour un oui ou pour un non. Mais là elle ne peut plus faire semblant. Sa vue se brouille. Elle lutte contre les larmes, elle ne veut en aucun cas lui donner satisfaction, et elle ne veut surtout pas paraître faible devant lui. Si elle pleure ici et maintenant, elle devra lui donner une explication plausible. Et elle ne peut pas lui dire la vérité, elle ne peut pas lui dire qu'il l'a réellement blessée car cela reviendrait à lui avouer - même à demi mot - qu'elle a des sentiments pour lui. Et si elle avait eu l'intention de le faire, une fraction de seconde. Avant qu'il ne gâche tout, aujourd'hui elle se répétait que c'était bien mieux comme ça. Tommy a raison. Et admettre que son ami et collègue a raison depuis le début la peine. Wes ne changera jamais, c'est un fait. Elle a espéré, elle a été naïve et elle s'est ramassée. Comme d'habitude. Pourtant elle a ce sentiment que si ça ne fonctionne pas avec lui, ça ne marchera jamais avec personne. Elle en vient d'ailleurs à se demander, si la raison pour laquelle ça échoue systématiquement, c'est parce qu'il y a un truc qui cloche chez elle. Oui il doit y avoir quelque chose qui cloche chez elle, elle ne sait définitivement pas choisir ses prétendants. Mais jamais elle n'avait été en compétition avec une des ses sœurs pour les garçons qui lui plaisait. Enfin sauf une fois, où un de ses petits amis s'était rapprochée d'elle dans le seul et unique but de pouvoir draguer Enéa. Mais c'était un crétin finit alors Maeve s'en était rapidement remise. Et sa sœur n'avait pas répondu à ses avances. Mais avec Wes s'était différent. « Tais toi. » elle murmure presque, comme si elle se parlait à elle même. Elle a juste besoin qu'il arrête de parler. Qu'il arrête d'en rajouter, qu'il arrête d'enfoncer ce couteau dans sa poitrine. Son ton est glacial comme jamais il ne l'a été avec lui. C'était toujours différent avec Wes au fond à cause de ses sentiments pour lui. « Est ce que pour une fois dans ta vie Wes tu pourrais la fermer? » elle élève la voix mais à la fin de phrase elle ne peut plus faire semblant. Sa voix se brise quand elle lui demande de se taire, elle n'a plus la force d'en entendre d'avantage sur lui et sa sœur. Elle impose un silence entre eux, elle a besoin d'un peu de temps. Juste une minute pour digérer ce qu'elle vient d'entendre. Au bout de quelques minutes, qui lui a semble durer une éternité, elle finit par lever les yeux vers lui. Elle espère qu'il ne remarquera pas qu'elle est proche de craquer, de s'effondrer sur place. Littéralement. Elle ne veut pas se montrer aussi vulnérable, pas ici, pas maintenant  « Tu ne te rend pas compte quand c'est le moment de s'arrêter hein? Il faut toujours que tu en rajoutes. » elle se lève et fait les quelques pas qui la sépare de la porte, elle pose main sur la poignée mais ne parvient toujours pas ouvrir la porte. Elle n'a qu'une envie partir d'ici et loin de lui. Elle a juste envie de .... elle ne sait pas de quoi elle a envie au juste mais elle sait qu'elle ne veut plus l'entendre parler. Elle soupire et se retourne vers Wes, peut être que c'est mieux qu'elle n'est pas pu ouvrir et regagner l'intérieur du club. Ils ont besoin de parler. « Tu ne peux même pas t'excuser normalement? Juste une fois. » elle ne demande pas grand chose, juste un peu de considération mais apparemment c'était bien trop dur pour le jeune brun. Elle se rapproche de lui Elle s'arrête avant d'être trop proche, elle a besoin de mettre une distance de sécurité avec lui. Mais elle est assez proche pour sentir son parfum. Un parfum qui la réconfortait, qui la ramenait à leurs bons moments passés ensemble. Un parfum qu'elle voulait sentir de plus près, blottie contre lui. Elle ferme les yeux et inspire l'air frais, chassant ces pensées de son esprit. Comment fait-il pour avoir un tel pouvoir sur elle? Pourquoi n'arrive-t-elle pas à le détester après tout ce qu'il lui avait dit et fait? Si elle doit rester dehors avec autant qu'elle lui dise ce qu'elle a sur le cœur. Peut être qu'elle sera soulagée après. Ou peut être pas « Tu me fais une scène parce que tu demandes comment je peux cautionner le couple de Lola et Tommy à cause d'Aaron, mais toi tu n'hésites pas une seconde à trahir ton super pote Mason dès qu'il a le dos tourné. » mêler Tommy à la dispute n'était pas nécessaire mais elle sait que rien que prononcer son prénom agacera Wes. Oui c'est mesquin mais peu importe. Et surtout cela lui permettait de ne pas directement lui dire qu'elle est en colère parce que ça la concerne, en réalité elle se fiche bien que Wes agisse dans le dos de Mason. Elle aime beaucoup son beau frère mais ce n'est pas de lui qu'il s'agit en réalité. Elle a pensé à plusieurs reprise à tout dire à Mason, juste pour se venger de Wes. Mais à chaque fois, elle se ravisait car cela ne ressemble pas. Elle n'est pas comme ça, elle peut être méchante mais pas à ce point. Elle n'avait pas envie de briser encore plus les possibilités de Mason et d'Enéa de se remettre ensemble. Non elle n'était pas aussi mesquine «  Et tu oses m'accuser d'avoir aucun respect parce que j'ai couché avec ce mec dans notre appartement? » ramener Robb dans la discussion n'était sans doute pas judicieux, mais elle savait parfaitement que cela allait agacer Wes. Elle devait avouer qu'elle avait proposé à Robb de venir chez elle, car elle espérait qu'il croise Wes le lendemain matin. Sur le moment, elle avait simplement envie de le mettre en colère. Et elle avait aussi envie de se prouver à elle même qu'elle ne ressentait rien pour Wes, que c'était juste parce qu'ils avaient passé beaucoup trop de temps ensemble. « Mais toi qui couche avec ma sœur c'est pas un manque de respect? c'est normal » elle sourit nerveusement, car la situation ne prête en aucun cas à un sourire. Elle tourne la tête pour essuyer discrètement une larme « Est ce que tu t'es posé la question de ce que ça allait me faire? Ne serait-ce qu'une seconde?  » elle se rapproche encore un peu plus de lui, elle plonge son regard dans le sien, elle veut une réponse à sa question « Mais je parie que comme d'habitude tu n'as pensé qu'à toi. » pourquoi aurait-il pensé à elle? Maeve était triste à l'idée que peut être c'était la fin de leur amitié, elle ne le souhaitait en aucun cas, mais elle ne savait pas s'ils pourraient surmonter cette histoire. Du moins si elle, elle pourrait le faire. Elle laisse tomber les bras le long de son corps et soupire. Elle lui pique sa cigarette et la porte à sa bouche. Elle n'est pas du genre grande fumeuse, mais là elle ressentait le besoin pour se calmer.
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Wes Oakley

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MessageSujet: Re: no one can be everything you want them to be (w/Wes)   no one can be everything you want them to be (w/Wes) EmptyLun 9 Nov - 20:57

no one can be everything you want them to be (w/Wes) Tumblr_nwomhpYY271up2dezo1_250“Thinking about her under your bed sheets, the way that she's whispering, the way that she's pulling you in. Lord knows I've tried, I can't get her off my mind. I want to taste her lips yeah, cuz they taste like you I want to drown myself in a bottle of her perfume.” (maeve and wes)


Wes n’était pas quelqu’un de foncièrement mauvais. Le fait est, qu’il était, dans le cadre de son travail un excellent agent, un homme respectable et respecté. Les gens, qu’ils soient victimes, témoins ou même de simples collègues semblaient lui faire confiance et lui donner du crédit. Pour la simple et bonne raison qu’il semblait être un homme bien, un homme sur lequel on pouvait s’appuyer et qui ne trahirait jamais qui que ce soit. Mais le fait est que l’agent qu’il était dans le cadre de son travail était différent de ce qu’il était en privé. Au travail, il était sérieux, terriblement sérieux. Bien sûr, il plaisantait de temps à autre avec ses collègues, et plus particulièrement avec Riley qu’il adorait embêter. Mais il savait faire la part des choses. Il savait exactement lorsqu’il pouvait se prêter à la plaisanterie et lorsqu’il était nécessaire de regagner son sérieux.  Etrangement, cette part des choses qu’il savait faire dans le cadre de son travail, ne s’appliquait pas le moins du monde lorsqu’il s’échappait de ses fonctions de police fédérale. Il n’était pourtant pas quelqu’un de mauvais, mais le fait est qu’il avait une difficulté toute particulière à s’ouvrir aux autres. Bien sûre, il n’était pas le moins du monde timide, pas le moins du monde solitaire. Il aimait être entouré, sortir, faire la fête, profiter de la vie. Mais il avait en permanence cette carapace qu’il arborait depuis sa plus tendre enfance. Depuis la mort de ses parents en réalité… Il ne s’ouvrait aux autres que de manière superficielle. Il jouait toujours les mecs amusants, détachés qui ne prenaient absolument rien au sérieux, que rien ne touchait et qui était incapable de montrer une part de sensibilité. Il n’y pouvait rien, c’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à faire autrement. Il se cachait derrière un humour et des remarques douteuses.  Derrière des sourires et des actions qui étaient finalement pourtant aux antipodes de ce qu’il pouvait réellement ressentir. Parce qu’il avait toujours dû se montrer fort enfant. A la mort de ses parents, il s’était lui-même érigé comme étant le fervent défenseur de sa petite sœur, June, comme étant son protecteur. Il la faisait constamment passer en premier. Parce qu’elle le méritait, parce qu’elle était si importante pour lui qu’il était prêt à absolument tout. Le fait est qu’elle devait probablement être la seule personne sur terre à réellement le connaître, à réellement pouvoir abaisser cette carapace et lire en lui comme dans un livre ouvert. Mais cela ne l’empêchait tout de même pas de tenter de résister. Elle était la prunelle de ses yeux et il ne concevait pas une vie sans elle, si bien qu’il avait au fil des années, appris à ne jamais lui montrer qu’il était lui aussi affecté par la mort de leur parent, parce qu’il ne voulait pas voir la tristesse grandir dans les yeux de June. Il avait appris à ne jamais lui dire quand quelque chose n’allait pas, pour la protéger, et il avait appris à toujours prendre les décisions difficiles à sa place. Oui il avait joué les grands frères protecteurs envers elle depuis toujours et cela continuait encore aujourd’hui, malgré le fait qu’elle était dorénavant une adulte qui pouvait faire face par elle-même à la dure réalité de la vie. Ceci étant, il avait agit ainsi depuis tellement longtemps, avec sa sœur et plus globalement avec le reste des personnes qu’il côtoyait –car il n’était pas question qu’il montre à qui que ce soit qu’au fond, lui aussi pouvait aussi souffrir de son passé-  qu’il avait bien du mal à se libérer de cette façade qui le protégeait de tout, de la tristesse, de la faiblesse et des sentiments. Il était, dès lors, évident que c’était là-dessous qu’il cachait ce qu’il pouvait ressentir pour Maeve. Car c’était un fait, si Wes crevait de jalousie lorsqu’il la voyait avec un autre homme, s’il ne supportait pas qu’elle tourne autour de Tommy ou qu’elle aille passer la nuit chez Casey, ce n’était pas totalement anodin. Il en avait conscience. Mais il ne voulait pas l’avouer, ni à Maeve, ni aux autres, ni même à la lui-même. Il voulait laisser ça bien camouflé sous cette carapace et ne jamais laisser une telle chose sortir. Parce que finalement, il n’était pas fait pour elle. Elle était bien trop belle, bien trop douce, bien trop sensible, bien trop sincère dans sa démarche pour lui. Car Wes le savait, il allait tout faire foirer. Si ce n’était pas maintenant, il gâcherait tout à un moment où à un autre et il la ferait souffrir. Ce n’était pas ce qu’il voulait. Il ne voulait pas qu’elle souffre à cause de lui, ni même qu’elle pleure. Alors il la repoussait, encore et encore quand il savait pertinemment que ce n’était au fond pas ce qu’il souhaitait. Mais en même temps, dès qu’elle s’éloignait de lui, il ne pouvait s’empêcher de retourner vers elle, un cercle vicieux qui finalement, les faisait tout autant souffrir. S’il agissait d’abord ainsi pour ne pas la blesser, c’était pourtant exactement ce qu’il était en train de faire. Mais n’était-ce pas mieux qu’elle souffre maintenant plutôt que dans quelques mois de relation après qu’il ait fait la connerie qu’il était prévisible qu’il ferait. Ou n’était-ce pas finalement que de la lâcheté ? Oui. Il était lâche et peureux. Voilà ce qu’il était. Il avait peur de s’engager dans quelque chose qu’il ne pourrait maîtriser. Il avait peur de devoir laisser entrer quelqu’un sous cette carapace qu’il s’était forgé et qu’il ne veuille plus qu’elle en ressorte. Puis, que finalement il vienne à lui-même souffrir. Il ne voulait pas souffrir, parce qu’il avait déjà trop souffert dans sa vie. Il ne voulait pas avoir à refouler à nouveau sa peine, à prendre sur lui et à sourire devant le monde entier, comme il l’avait finalement fait lors de la mort de ses parents, alors qu’il n’en pensait pas moins. Ce n’était pas pour rien qu’il n’en parlait que très peu et qu’il n’était pas aussi investi dans l’enquête de leur mort que pouvait l’être June. C’était du Wes tout craché. Il rejetait toutes les choses qui pourraient véritablement l’atteindre. Il préférait qu’on le déteste pour cela plutôt que de devoir y faire face. Le fait est, qu’en plus d’être un véritable risque pour lui de souffrir, s’ouvrir véritablement à Maeve, lui avouer ce qu’il pouvait réellement ressentir pour elle était invraisemblable. Parce qu’il n’était jamais resté avec une femme plus d’une nuit –sauf peut-être avec Amara, mais ça n’avait absolument rien à voir -et qu’aussi incroyable que cela puisse paraître, il ne s’était jamais engagé dans la moindre relation sérieuse. Il était célibataire et travaillait ce trait de sa personnalité dans les moindres détails. Il était un homme détaché et sans la moindre volonté d’aller plus loin dans ses relations. Il ne s’en était jamais caché, et le revendiquait parfois un peu trop. Seul Aaron ne semblait pas être dupe sur le petit jeu que jouait Wes. Un jeu des plus dangereux selon les dires de son ami, mais Wes n’avait pas la moindre envie de recevoir des conseils d’un mec qui s’était marié et avait eu un mioche à seulement vingt ans. Si cela avait été un bonheur pour Aaron, cela représentait tout ce que Wes détestait. Et il en était encore plus convaincu aujourd’hui lorsqu’il regardait l’état dans lequel son ami se trouvait. Ceci étant, Wes continuait. Il continuait ce jeu dangereux, il continuait de se protéger en agissant comme le dernier des abrutis, tout en sachant qu’un jour, il finirait par se brûler les ailes. Il laissait donc pour l’heure sa spontanéité légendaire prendre le dessus et déblatérer absolument n’importe quoi pour blesser le plus Maeve afin qu’elle le déteste tellement qu’elle ne veuille plus envisager quoi que ce soit avec lui. Car il n’était pas dupe, Wes savait pertinemment que Maeve attendait plus. Il l’avait compris à l’instant même où elle l’avait regardé, les yeux brillants et lui avait crié qu’elle ne voulait plus le voir parce qu’il avait couché avec Enea. Et si parfois, dans un moment de grande faiblesse, il se disait qu’il serait capable de se plonger là-dedans, à corps perdu, quitte à abaisser cette barrière qui dressait devant tout le monde, il finissait toujours par se raviser. Le fait est qu’il n’était finalement pas si fort qu’il le prétendait. Là, à quelques mètres de Maeve, la clope entre les lèvres, dans cette petite cour déserte, il ne peut s’empêcher de jouer les goujats, dans toute sa splendeur. Mais cette fois, peut-être était-il allé trop loin. « Tais toi. » Le ton que Maeve emploie ainsi que ses mots interpellent immédiatement Wes. S’il s’était attendu à ce qu’elle réagisse, il ne s’était pas attendu à cela. Il manque de s’étouffer avec la fumée de sa cigarette avant de la retirer d’entre ses lèvres. Il toussote légèrement avant de se tourner vers la jeune femme. Elle ne le regarde pas. Il arque un sourcil attendant de savoir quel était son problème, quand bien même cela était plus qu’évident.  « Est-ce que pour une fois dans ta vie Wes tu pourrais la fermer ? » De nouveau, il ne peut s’empêcher de l’interroger du regard. Venait-elle de se faire piquer ou était-elle vraiment en train de péter les plombs ? Si Maeve et Wes se disputaient plus que de raison, elle ne lui avait jamais parlé ainsi. Il ne remarque même pas que sa voix se brise à la fin de sa phrase, parce que tout ce qui l’intéresse à cet instant, c’est de comprendre pourquoi elle lui parle ainsi. Il détestait les ordres et ce depuis toujours. Et s’il aurait pu concevoir qu’il était allé trop loin, cela ne lui avait finalement pas traversé l’esprit. Encore une fois, il se protégeait de tout et la rejetait, sans même s’en apercevoir. Parce que c’était sa façon de faire et celle-ci lui était devenue si naturelle qu’elle en était incontrôlable. Il ne s’en rendait même plus compte. « Tout doux Stark ! » Il la regarde un instant avant  de retourner à sa première occupation, sa clope. Merde, qu’était-il en train de se passer ? Etait-elle en train de devenir folle ou était-elle vraiment en train de vouloir lui balancer ses quatre vérités ? Bien entendu, il le méritait. Il n’agissait que comme le dernier des crétins avec elle et il n’avait pas volé ce genre de remise à niveau, mais le fait est qu’il ne les supportait que très mal. Oui, Wes n’avait pas vraiment de scrupule pour blesser les gens, mais il détestait qu’on tente de le blesser en retour. Après tout, c’était tout ce qu’il méritait, mais il ne parvenait à l’accepter. Si bien que quand il la regarde et qu’il voit l’expression qu’elle arbore, à la fois si en colère, mais si peinée par la tournure que prenaient les choses, il ne dit et ne fait absolument rien. Il n’a plus envie. Il se referme totalement. « Tu ne te rends pas compte quand c'est le moment de s'arrêter hein? Il faut toujours que tu en rajoutes. » Il détestait ce qui était en train de se passer. Parce qu’elle le mettait clairement devant ce qu’il était, elle lui faisait comprendre qu’il n’agissait que comme un adolescent immature, un sale type qui refusait de grandir et de voir la vérité en face. Le genre de mec dont on ne supportait la condescendance et qui finirait probablement seul. Et aussi étrange que cela puisse paraître, cela le vexe plus qu’il ne veuille l’admettre. Il reste pourtant silencieux, se laissant peu à peu remplir de colère, bouillir de l’intérieur. Il l’entend se lever pour rejoindre la porte, mais le fait est qu’il n’a plus envie de la regarder. De toute façon, elle ne parvient toujours pas à ouvrir la porte. Alors bien entendu, puisqu’elle n’a surement rien d’autre à faire, elle continue. « Tu ne peux même pas t'excuser normalement ? Juste une fois. » Il hausse les épaules, avec une nonchalance folle, comme il faisait lorsqu’il était enfant et qu’il faisait preuve de cette mauvaise foi certaine lorsque sa psychologue l’interrogeait sur ses sentiments. Des excuses lui paraissaient bien loin à cet instant. « Tu me fais une scène parce que tu demandes comment je peux cautionner le couple de Lola et Tommy à cause d'Aaron, mais toi tu n'hésites pas une seconde à trahir ton super pote Mason dès qu'il a le dos tourné. » La réaction de Wes est instantanée. Il relève vivement la tête vers elle et  la fusille du regard. Et voilà que maintenant, elle invoquait Tommy, et pire encore elle parlait de Mason. Il serre immédiatement la mâchoire. « Ca n’a rien à voir, ils sont divorcés ! » Wes se trouvait des excuses. Comme d’habitude. Il se trouvait des excuses pour avoir couché avec Enea, alors qu’intérieurement, il avait culpabilisé d’avoir fait une chose pareille à Mason. Il se trouvait des excuses en rejetant Maeve et se trouvait encore des excuses en laissant place à la colère alors que finalement, elle ne faisait que lui exposer des faits qu’il ne voulait tout bonnement pas assumer. « Et tu oses m'accuser d'avoir aucun respect parce que j'ai couché avec ce mec dans notre appartement? » Il se mort la lèvre inférieure pour ne pas définitivement céder à la colère qu’elle provoque en lui. Il ne veut pas entendre parler de ce mec. Il ne veut pas qu’elle lui rappelle ce moment et, il ne veut pas qu’elle le mette face au mur. Il lui avait fait une scène alors qu’il avait lui-même de son côté fait bien pire. C’était d’un ridicule. « Mais toi qui couche avec ma sœur c'est pas un manque de respect ? C’est normal » Il avale difficilement sa salive alors qu’il refuse à nouveau de la regarder. Si bien qu’il ne la voit ni sourire de ce sourire si nerveux qu’elle pourrait craquer d’un moment à l’autre, ni même essuyer une larme discrètement. Il attend patiemment qu’elle ait fini ce qu’elle avait à dire en tirant nerveusement sur sa cigarette. Elle semble être la seule chose qui le rattache à un peu de satisfaction.  « Est-ce que tu t'es posé la question de ce que ça allait me faire? Ne serait-ce qu'une seconde?  » La vérité était qu’il n’avait pas réfléchi. Et que même s’il l’avait fait, il aurait peut-être entrepris exactement la même chose. Pour la simple et bonne raison qu’il foutait toujours tout en l’air sans même y penser une seule seconde, et que de toute évidence, il faisait passer sa meilleure amie avant bien des personnes, surtout dans les conditions qui étaient les siennes. Et puis, il fallait l’avouer, coucher avec Enea était le meilleur moyen pour blesser assez Maeve pour qu’elle se détache complètement de lui. Il la sent arriver près de lui. Si bien qu’il relève machinalement la tête vers elle, arborant un regard qui n’avait rien d’amical. Elle l’avait énervé. Et il n’était jamais bon de voir un Wes énervé. Il agissait de manière encore plus ahurissante qu’à l’ordinaire. « Mais je parie que comme d'habitude tu n'as pensé qu'à toi. » Elle était tout bonnement insupportable. Wes plisse légèrement les yeux et lorsqu’il s’apprête à lui répondre quelque chose, elle vient lui prendre sa cigarette qu’il a entre les lèvres. Elle venait de lui retirer la seule chose qui lui permettait de garder un temps soit peu son calme. Il se lève alors immédiatement du siège qu’il n’avait pas quitté pour enfin lui faire face. « Ca va peut-être t’étonner mais non je n’ai pas pensé qu’à moi dans cette histoire ! Et tu devrais vraiment avoir une conversation avec ta sœur à ce propos, tu comprendrais peut-être que ta réaction est totalement démesurée ! » Il a haussé le ton, un ton rempli de reproche. S’il ne comprenait pas pourquoi Enea ne voulait pas dire la vérité à sa petite sœur concernant sa maladie, il savait que ce n’était pour autant pas à lui de le faire. Cependant, il en avait assez de ne pas pouvoir se justifier comme il le souhaitait. Quand bien même il paraissait évident que l’excuse de s’envoyer en l’air parce qu’Enea était atteinte d’un cancer était ridicule et n’excusait pas le moins du monde ses actes. Mais, évidemment, Wes l’entendait ainsi et il était bien décidé à le faire comprendre à Maeve. D’ailleurs, il était décidé à la faire taire. Parce qu’il ne supportait pas qu’on lui parle ainsi, et qu’en plus de cela, il ne supportait que très peu qu’on lui balance ses quatre vérités de la sorte. « Tu n’es pas le centre du monde Maeve ! » Et voilà, il recommençait à être méchant. C’était à cet instant davantage la vexation qui parlait pour lui. Oui, il était vexé et énervé. Si bien que cela ne donnait un affreux mélange. A base de mauvaise foi, de mots durs et injustes. « Et redonne moi cette cigarette, ça ne te va pas de fumer ! » lui lance-t-il avant de récupérer la cigarette, sans la moindre précaution. Il  n’aimait pas quand elle fumait. Parce que ça lui donnait un mauvais genre et que ce n’était tout simplement pas la Maeve qu’il connaissait, pas la Maeve qu’il aimait … Enfin, de ce qu’il en restait. Parce qu’il était évident qu’il était à cet instant bien trop énervé contre elle pour songer à ce qu’il pouvait ressentir à son égard, au plus profond de lui. « Toi, tu ne t’aies pas demandé ce que ça pourrait me faire de tomber nez à nez avec ta conquête et de te trouver complètement nue dans ton lit ? » C’était un fait, si Wes jouait les hommes détachés et mettait un point d’honneur à rejeter Maeve, une partie de lui avait été touché d’assister malgré lui à ce spectacle, au moment où il s’y attendait le moins. Faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais. C’était probablement la phrase qui résumait le plus Wes Oakley. Il ne supportait de voir Maeve avec d’autres hommes quand lui ne se gênait pas pour organiser chaque jour un véritable défilé de femmes en tout genre. Mais c’était différent, car lorsqu’il s’envoyait en l’air avec la première venue, il profitait. Alors que lorsqu’il devait assister à un rapprochement entre Maeve et un autre homme, il subissait et devait faire face à cette jalousie dévorante qui le poussait à agir aux antipodes de ce qu’il souhaitait. Alors il continuait de le lui reprocher parce qu’il ne pouvait s’en empêcher. Il ne voulait pas la voir avec quelqu’un d’autre, ni aujourd’hui, ni jamais en réalité.  Et ce, même si de son côté, il se permettait bien des écarts. Il ne voyait clairement pas les choses d’une manière égalitaire. « Non bien sûre que non, alors ne me reproche pas ce que toi-même tu fais ! » L’hôpital qui se fout de la charité, puisque c’était exactement ce qu’il était en train de faire, mais à quoi bon, il ne parvenait à agir autrement. Oui, Wes pouvait parfois –souvent- se montrer égoïste, voir égocentrique. En face de Maeve, le jeune homme n’est plus capable de réfléchir correctement. S’il parvenait à se tenir de manière générale, depuis quelques temps, elle le rendait encore plus fou qu’à l’ordinaire. Elle le faisait chercher ses mots, le troublait en quelque sorte et il détestait ça. Et bien entendu, dès lors que Wes perdait le contrôle sur quelque chose ou finalement, sur lui-même, il paniquait et avait tendance à dire absolument n’importe quoi en laissant place à la colère. Colère qui était montée crescendo sans qu’il ait le temps de la canaliser. Lui qui pensait avoir réglé définitivement ses accès de colère, ce n’était de toute évidence pas le cas. Car il s’énervait encore pour des choses qu’il aurait dû prendre avec relativité et sérénité. Alors oui, il ne laissait plus place à ses poings pour transcrire son énervement- quoi que dans certaines situations, ça lui arrivait encore- mais il utilisait sans réellement en saisir l’ampleur, des mots qui dépassaient ses pensées et étaient clairement cruels. Il aurait dû assumer, il aurait dû s’excuser comme le font les gens normaux lorsqu’ils commettent une erreur et blessent leur entourage. Mais le fait est que ce n’était absolument pas dans les cordes de Wes… Non, lui il s’agaçait, lançait des phrases assassines, voir méchantes qu’il finirait pas regretter plus tard. La spontanéité légendaire du jeune agent du FBI, une spontanéité qui lui faisait parfois bien du tort. « Et puis finalement, qu’est-ce que ça peut te foutre que je couche avec ta sœur ? » Il l’interroge du regard, de ce regard dédaigneux qu’il n’utilisait que rarement avec Maeve d’ordinaire. « On est pas marié, je ne te dois rien. On est juste colocataire, rien de plus, je ne vois pas où est le problème ! » Si June avait été là, elle l’aurait probablement giflé de dire des choses pareilles. Parce qu’il était évident qu’ils n’étaient, à l’heure d’aujourd’hui, pas que de simples colocataires, mais la logique de Wes avait de toute évidence ses mystères que lui-même n’arrivait pas à déceler. Il écrase sa cigarette sous l’œil ahurit de sa colocataire, montrant là l’étendu de son agacement avant de relever les yeux vers elle et de renchérir. « Ta sœur est une grande fille, et je suis un grand garçon. Je n’ai pas besoin que quelqu’un vienne me faire des leçons de morale sur ce que j’ai le droit de faire ou non. » C’était un fait, s’il y avait bien une chose que Wes ne supportait pas, c’était bien qu’on lui dise quoi faire, comment agir et qui être. C’était surement pour cette raison qu’il était incapable de s’engager dans quoi que ce soit d’autre que dans son travail. Il n’était pas prêt à faire des compromis dans sa vie privée. Il était individualiste et avait une logique parfaitement contraire à celle d’un couple. Un célibataire qui était clairement endurci…  « J’ai passé l’âge d’être materné Maeve ! » Et il le pensait sincèrement. Mais le fait est qu’il mélangeait absolument tout. Il fait un pas de plus vers elle, afin de se retrouver si proche qu’il pouvait enfin voir avec précision la moindre de ses réactions. Quand bien même son regard était peiné, agacé, énervé, au bord de la rupture, cela semblait le cadet de ses soucis face à sa propre  fureur. Il marque un silence durant lequel il secoue nerveusement la tête, avant de reprendre de plus belle après un soupire las. « Tu vois, j’allais te dire que je plaisantais, que j’étais vraiment désolé d’avoir couché avec elle, et que j’espérais que tu comprendrais après avoir discuté avec ta sœur et que les choses pourraient redevenir ce qu’elles étaient entre nous, mais l’envie m’est complètement passée. » Les envies et les désirs de Wes, mêlés à une fierté bien trop souvent mal placée, encore une longue et laborieuse histoire lorsque Maeve était dans les parages. « Tout ça c’est complètement ridicule et je ne vois même pas pourquoi on se prend la tête pour des conneries pareilles ! » Il faisait des grands gestes, un brin brusques, parce qu’il en avait marre. Marre de devoir se justifier pour chacun de ses faits et gestes et surtout, il en avait marre de toujours se disputer avec Maeve. Il regrettait ces moments où certes, il devenait fou parce qu’il ne pouvait sortir de chez lui, ni travailler, ni entreprendre ce qu’il avait voulait quand il en avait envie ; mais lorsque l’entente entre eux était au beau fixe, qu’ils passaient leur soirée dans les bras l’un de l’autre devant un film sans pour autant vouloir mettre un nom à cela… Il regrettait ce temps là. Parce qu’aussi étrange que cela puisse paraître, c’était les moments qu’il avait préféré passer avec la jeune brune. « Si tu me fais ce genre de scène maintenant, je n’imagine même pas ce que ça pourrait être si on en venait à être ensemble ! » Sans même s’en rendre compte, Wes venait à demi-mots d’avouer qu’il y avait déjà songé. Qu’il avait déjà envisagé l’hypothèse de former un couple avec elle, de se ranger et de n’appartenir qu’à elle ; qu’elle n’appartienne qu’à lui... Et s’il l’avait véritablement envisagé, il ne s’était jamais ô grand jamais imaginé le lui avouer un jour. Parce qu’il n’était pas comme ça et parce qu’au fond, ça le faisait bien trop flipper. Mais encore une fois, sa spontanéité et son emportement faisaient ressortir en lui toutes ces choses qu’il voulait pourtant garder à l’intérieur. Après avoir affublé la jeune femme d’un dernier regard noir et de quelques soupires qui voulaient en dire long, Wes décida qu’il était grand temps pour lui de s’en aller. De cette satanée cour mais aussi de ce stupide club qui lui donnait terriblement chaud et lui donnait l’impression d’être pris au piège et d’étouffer –étrangement, la force liée à sa colère fit qu’il parvint de suite à ouvrir la porte. Il avait besoin de voir Aaron, là maintenant, de frapper dans un sac spécialement affecté à cet effet, de s’envoyer en l’air avec Enea, ou même avec n’importe qui, tant qu’il trouvait un moyen de se détendre. Maeve le rendait fou. Encore une fois.
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