things were all good yesterday

VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ Débarquer à Washington après avoir vécu toute sa vie à Seattle? C'est bizarre. Vous quittez Seattle pour rejoindre une ville un peu plus calme, une ville qui dort quasiment toute l'année. Au début c'est troublant, toutes les habitudes sont bouleversées, puis au final on finit par accepter, et on se dit que c'est pas plus mal, la vie est peut-être meilleur ici qu'ailleurs, ça personne ne le sait.  VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIR ✮ Demandez-lui d'évoquer son meilleur souvenir, sans hésité il vous parlera de ce fameux jour, de cette fameuse rencontre, sa plus belle rencontre, celle qui même après des années, il se souviendra encore et encore, jusqu'à sa mort. A l'inverse, parlez-lui de sa pire, il vous racontera avec réticence le jour où son père est partit, de toute manière, il y était préparé, c'était les risques du métier. JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ En dehors de sa petite personne, il faut savoir qu'Andy ne prendrait pas tous les risques pour sauver une autre vie que la sienne. C'est vrai que ça peut s'avérer égoïste, mais au fond, il sait qu'on a besoin de lui, et c'est pour ça qu'il ne prend pas tout ces risques. Par contre, tendez-lui la vie d'un de ses proches, et il pourrait s'avérer être le plus grand héros de tous les temps, c'est comme ça.  AVEZ-VOUS DEJA PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION ou AVEZ VOUS DÉJÀ ÉTÉ IMPLIQUE DANS UNE HISTOIRE AVEC LA POLICE ✮ Quand on est en relation avec Marie-Jeanne, tout ce que cette liaison peut vous apporter, c'est des problèmes. Alors oui, il a toujours eu la conviction qu'il avait merdé quelque part, et ça l'a entraîné à finir une fois au poste, seulement une. Après ça, il a cherché à éviter les problèmes, ne plus retomber dans cette merde et mener une vie normale, celle d'un bon citoyen. Il le fallait non seulement pour lui, mais surtout pour son avenir. LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ La question ne s'est jamais posée. Andy a toujours détesté les voisins. Il n'est pas associable, mais il vit très mal la cohabitation avec des personnes trop âgées et par dessus tout les types louches. Mais après, tant qu'on vient pas l'embêter, n'importe qui peut s'installer dans la maison voisine, surtout s'il ne s'agit pas d'un voisin avec un lourd passé criminel, sinon tout est bon. 20 CHOSES A SAVOIR SUR VOUS ✮ Réponse ici.

LUNDI 15 MARS 2004

 « Qu'est-ce tu fais là? » c'était un beau jour, du moins tout laissait penser que ça le serait. J'avais encore dix-neuf ans à ce moment-là. Il était dix-heures et on était en début de semaine ce qui signifiait que tous les étudiants du bahut devraient être là où ils devraient être, en classe. Pas moi, non. J'avais été encore viré de classe par la prof de littérature, sous prétexte que je ne respectais pas les grands classiques de Shakespeare, moi j'pense surtout que c'était parce qu'elle pouvait pas voir ma tête. D'une manière ou d'une autre, ça m'arrangeait, je détestais la littérature, je détestais cette vache de madame Hillsbourg, qu'elle aille se faire voir. Déjà blasé de ce début de journée, je ne comptais pas la passer en étude en attendant que l'heure passe. Je comptais bronzer, et quoi de mieux pour bronzer sous ce beau soleil que de s'asseoir sur un banc dans la cour. Le fait est, que mon banc fétiche était déjà occupé par quelqu'un. C'était une jeune fille. Au premier regard, j'ai n'ai pas forcément eu l'occasion de voir son visage, juste son dos et ses longs cheveux. Au fur et à mesure que je m'approchais du banc, je me sentais un peu stressé, va savoir pourquoi. Une fois à proximité de celui-ci, je sautais par dessus et finit par m'asseoir au côté de la jeune fille, elle fut un peu surprise de ma question et de mon petit saut venu de nul part. En l'espace d'une seconde, elle se croyait seul au monde, puis voilà qu'un con s'est décidé à la faire chier. Je ne l'avais jamais vu, ou du moins je ne la connaissais tout simplement pas. Nouvelle, ou ancienne élève, tout comme moi elle n'avait rien à faire ici, et c'est ce qui été intriguant. « Oh, la routine, virée de cours. » lorsqu'elle eut prononcé sa phrase, je fus prit d'un fou rire instantannée. Certes je ne connaissais pas cette fille, mais je l'aimais déjà. En plus de cela, elle était vraiment pas dégueulasse. « Je t'avais jamais vu ici, avant ». Elle tourna alors sa tête en ma direction et je put alors contempler son visage. Pas de doute, elle était vraiment belle. « Ça m'étonnerait pas, j'suis nouvelle. » Une preuve que je n'étais pas encore totalement fou. Je souriais, elle aussi. Puis sans que je ne demande quoi ce soit, elle me tendit sa main « Sasha. » je saisis alors sa main et la lui serra. Je n'avais pas l'habitude de saluer une fille de cette manière, mais c'est ce qui me fit le plus rire chez elle. Et Sasha.. je trouvais que c'était un beau prénom. « Et toi, c'est quoi? » « Andy. Enchanté, Sasha. ». Je regardais Sasha comme si j'avais la Joconde en face de moi. Je venais juste de faire la connaissance de cette fille, mais elle me fascinait tellement. « Alors, qui a eu l'honneur de te virer pour ta première journée ici? » Parce qu'aussi étrange qu'il n'y parait, on ne se fait pas virer le premier jour ou du moins ça n'arrive que très rarement. « Le professeur de sciences, je me rappelle plus de son nom. Tu sais, gros chauve, la quarantaine à tout casser, une vraie tête à baffer. » Sur le coup, j'éclatais de rire. La façon dont elle avait de décrire le prof de sciences me faisait vraiment marrer. C'est fou comme en ne faisait que très peu, cette fille me passionnait. « Et toi? » « La prof de littérature, tu sais, petite vieille, la cinquantaine, je te souhaite de pas l'avoir. » elle souriait, avant de passer une mèche derrière l'oreille. L'endroit était tellement calme, que nous avions l'impression qu'il n'y avait plus que nous deux au monde, elle, et moi. Histoire de rendre cette petite heure agréable, je sortis de la poche de mon sac mon paquet de cigarrette et en retire une clope. Je la porte à ma bouche et sort de la poche de mon jean mon briquet avec lequel j'allume ma clope avant de le rentrer à nouveau. Mon père, en bon pompier détestait l'idée que je fumais. Mais j'm'en moquais un peu. À cette époque là, rien ne m'importait vraiment. Sasha me regarda d'un air hautain lorsqu'elle vit que je fumais. Je pensais qu'elle n'aimait pas ça, qu'elle n'aimait pas les fumeurs. D'un côté, si je comptais la coucher dans mon lit prochainement, sur le coup je pensais que c'était un peu raté, et là je remis en question l'idée que rien ne m'importait, peut-être que si, peut-être que l'avis de cette inconnue m'importait plus que celui de mon père.  « Tu ne devrais pas fumer. » je retirais alors la cigarette de ma bouche pour la regarder. Je ne comprenais pas vraiment, et si j'avais eu l'occasion d'avoir un miroir en face de moi, j'aurais certainement rit de la tête que je faisais lorsqu'elle m'interdit de fumer. Immédiatement, elle me la saisit des mains. Je pensais qu'elle allait la jeter, et l'écraser comme un cafard, mais non. Elle la porta à sa bouche. Puis elle me la tendit à nouveau en me remerciant d'un sourire « Tu ne devrais pas fumer sans partager, Andy. » Ouais. Juste elle, et moi, seuls au monde.