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 #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam

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#20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam Vide
MessageSujet: #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam   #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam EmptySam 28 Juin - 23:05


 
gilliam et arizona ≈ les salauds, les saints, j'en ai jamais vu. rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne. les hommes et leurs âmes c'est pareil ... t'es une âme grise, joliment grise, comme nous tous. ▶ play

Le boulot et encore le boulot. Ari en avait assez. Des fois, elle rêvait simplement de tout lâcher, adieu monde merdique, adieu société pourrie et partir loin, avec son fils, découvrir le monde. Seulement, faudrait-il encore avec le porte feuille de Bill Gates et ce n'était pas du tout le cas pour elle. D'ailleurs, il ne voudrait pas lui faire don d'un peu de ses millions ? Après tout, il ne devrait même pas le sentir sur son compte en banque. La belle si. Doux rêve. La jeune femme souffla un bon coup, reprenant son boulot. C'est à dire : laver cette table avec son chiffon. Je sais ce que vous vous dîtes, Cendrillon. Mais non. Elle n'avait pas du tout l'allure d'une fausse princesse. Ari avait abandonné l'idée du prince charmant sur son beau cheval blanc depuis un moment. 23 heures. Débauche. Et autant dire qu'elle était plus qu'heureuse que ce soir, il n'y est pas foule. Bon certes, ce n'était pas bon pour le chiffre d'affaire mais ça lui permettait de partir plus tôt. La jeune femme fila à son casier et pris sa veste, direction son petit deux pièces. Les rues, encore à cette heure-ci, semblaient bondées de monde. Pas toujours de bonnes fréquentions, surtout dans son quartier, mais Ari s'en foutait. Elle avait un toit sur la tête et c'est tout ce qu'il comptait. Elle marchait avec hâte sur le sol légèrement humide de Washington. Il avait plu un peu aujourd'hui. Elle n'avait qu'une chose en tête, embrasser son fils et boire un chocolat chaud. Son petit péché mignon puis se détendre dans son canapé. Parler à Gilliam aussi. Oui, parce qu'il était là ce soir. Sachant que la baby-sitter avait eu un empêchement de dernière minute, elle avait supplié son ami de bien vouloir la dépanner pour une soirée. Mais bon, Ari n'avait pas eu besoin de faire le forcing trop longtemps, Gilliam adorant son fils. Elle avait une confiance aveugle en ce type. Elle le suivrait sans doute partout. C'était un bon ami de Thomas aussi. Mais, problème, c'était un mauvais garçon. Seulement, Arizona pensait qu'il n'y avait pas réellement de mauvaises personnes. Les gens ont tendances à juger une personne sur ses actes et non sur son vécu. On a tous des blessures. C'est ce qui nous fait. Thomas en était la preuve vivante. Il n'était pas un mauvais garçon, il a simplement fait ce qui lui semblait le mieux pour ses proches. Ari ne pourrait jamais lui en vouloir. Quoi qu'il en soit, histoire de ne pas répéter deux fois les même erreurs, il avait envoyé en soutien Gilliam. Au début, la belle n'avait pas du tout confiance en lui. Il inspirait simplement la peur. Seulement, on apprend à connaître les gens puis notre vision change. C'est ce qu'il s'était passé.
Arizona fut rapidement dans le hall de son immeuble. Il n'était pas majestueux, ni clean mais elle s'y sentait bien. En à peine deux minutes, la jeune femme se trouvait déjà devant sa porte qu'elle ouvrit doucement. A cette heure-ci, Nolan devait dormir depuis longtemps. L'appartement était dans le noir, seule la lumière de la télé allumée éclairait les lieux. Elle se glissa dans son deux pièces, tout en fermant doucement la porte. Allongés sur le lit, Gilliam et Nolan en train de dormir. Un petit sourire de tendresse fit apparition sur son visage et Ari s'approcha d'eux. Doucement, elle attrapa son fils, veillant à ne réveille personne, pour aller le coucher dans son lit.

Une fois fait, la belle revint dans son salon. Bon, comment faire maintenant ? Oui parce que son appartement n'était qu'un deux pièces, ce qui voulait dire que le salon, était sa chambre et Gilliam dormait, tout étalé, dans son canapé qu'il n'avait même pas prit la peine de déplier en lit en plus. La belle roula des yeux jusqu'à ce que son regard ne croise le robinet. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Mais tant pis. Elle commença à rire légèrement, plaquant sa main droite sur sa bouche. La belle attrapa, par la suite, un verre, qu'elle remplit d'eau et la connerie commença. Trop puéril ? Oh on a tous le droit d'avoir des moments enfantins. Parole de Teddy ! Et Ari suivait à la lettre les recommandations de son ami, histoire de retrouver un peu de bonheur dans sa vie. Pas d'hésitation, non, il ne fallait pas. La belle jeta le verre d'eau sur Gilliam, qui ne mit pas une seconde à s'agiter dans tous les sens. Arizona se mit à rire à ne plus pouvoir s'arrêter, posant par moment sa main devant sa bouche, histoire de ne pas réveiller son fils. « Eh beau blond, je crois pas t'avoir inviter dans mon lit ! » finit-t-elle par dire, le sourire aux lèvres. Ari inspira un bon coup par la suite, pour se remettre de ses émotions et roula des yeux vers Gilliam. « Alors, vous vous êtes bien marrés ce soir ? T'as appris à mon fils à devenir un dur ? » Là, elle fit des signes de poings, comme si elle était en train de se battre, tout en rigolant légèrement. Ce soir, Arizona Lancaster avait envie de rire et ce n'était pas tous les jours comme ça !
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MessageSujet: Re: #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam   #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam EmptyDim 29 Juin - 20:05



Lorsque le mal s'insinue en l'homme, c'est un poison qui se distille, il n'est bientôt plus possible de le drainer. Tout ce qu'il faut faire c'est l'écarter au plus vite des autres avant qu'il ne propage son propre venin. Le mal est contagieux, ma chère, et nous en sommes les porteurs. .▶ play


La sonnerie hystérique de son téléphone portable le fit sortir d'un coma presque léthargique. Il mit un certain moment, sans doute plusieurs minutes, à sortir de son demi-sommeil. Sa main était déposée sur l'épaule du petit bout dont il avait la responsabilité. Chaque fois qu'il posait ses prunelles sur l'enfant qui avait entouré ses petites mains autour de son corps meurtris par les coups de la vie, il se rappelait qu'il aurait pu avoir cette chance, serrer un fils dans ses bras, lui apprendre à faire de la moto, le déposer à l'école, le protéger, lui apprendre à séduire les femmes, à contrôler ses pulsions, mais il n'avait pas eu cette chance. La drogue avait prit son enfant qui n'était qu'un petit fœtus d'à peine six mois à l'époque. C'était une cicatrice qui ne diminuait pas avec le temps, un manque dont il ne pouvait pas rassasier, juste avancer, continuer à tenir debout pour sa sœur, pour le club, pour Arizona et pour ce môme. Le blond étouffait un grognement avec sa main encore libre, le corps engourdis et lourd, il laissait le portable sonner. Gil' savait que c'était le club, certainement une autre affaire à régler, mais pas maintenant, pas ici. Cet endroit était devenu sa bulle d'oxygène avec le temps, il s'y sentait en paix, il s'y sentait réellement bien, n'avait pas besoin de se cacher derrière ses clopes et sa veste. Seulement être un type banal qui gardait le gamin d'une amie, rien d'autre. Et ça lui faisait du bien, ça pansait ses blessures psychologiques.

Le Biker se redressa lentement, d'une douceur que peu lui connaissait, lui accordait, de peur de réveiller le petit garçon qui avait l'air de dormir paisiblement. Ça aussi, il n'y arrivait plus, ne sachant pas si c'était le sang qu'il avait sur les mains qui l'en empêchait ou tout simplement trop de responsabilité. Il ne savait plus réellement. Cette ambiguïté qui s'était creusée avec le temps le tiraillait, surtout ici dans ce petit studio miteux. Face à cette femme forte et indépendante qu'il admirait et aimait d'un amour presque indéchiffrable. Gil' ne savait pas quand il avait commencé à s'attacher, tout avait été normal, sans bousculade, juste une sincérité, quelques sourires et des attentions qu'il ne s'autorisait à donner qu'à de rares personnes. Il aimait la voir sourire, mais il le savait, cette cicatrice présente sur son cœur ne lui permettait de sourire que très rarement. C'était peut-être cette détresse qu'il avait aimé, touché du doigt, vouloir lui arracher et la voir vivre, respirer, rire à s'en exploser les poumons. Oui Arizona était importante pour le blond, elle était cette matérialisation de cette vie qu'il aurait pu avoir s'il n'avait pas été ce qu'il était. Malheureusement. Gilliam serra l'enfant contre lui, déposant un baiser sur le haut du crâne du petit bout. Son regard se posait sur ce qui l'entourait, Arizona vivait avec ce qu'il appelait, le strict minimum, peut-être qu'au fond, elle survivait juste. Un peu comme lui, mais d'une façon différente.

L'appartement, avait besoin de travaux et intérieurement, il s'était fait la promesse d'envoyer l'un de ces gars ici pour retaper au moins la peinture et quelques prises qui ne tenaient plus contre le mur. Le blond soupira longuement, laissant son visage tomber lourdement en arrière, il observait ce plafond nacre qui jaunissait doucement certainement à cause de la nicotine, la pollution. Ce genre de connerie qui prouvait que l'homme n'était qu'un animal. Obliger de détruire ce qui existe pour son propre confort. Et ses yeux azurs se fermèrent lentement, loin du bruit, loin de la souffrance, ses mèches blondes couvraient ses yeux, il se concentrait sur le rythme régulier de la respiration du petit d'Arizona. Ça l'apaisait, lui permettait de sombrer doucement dans son sommeil, de courir parmi les monstres qu'il cachait dans son placard, ça finirait par exploser un jour. Il le savait. Et il sombrait, doucement, profondément, pendant de longues heures, ignorant le bruit des voitures qui circulaient à l'extérieur, son portable avait fini par céder lui aussi, silencieux. Gilliam n'avait pas entendu, ni sentit la présence de la jeune mère de famille. Sa respiration était forte, presque bruyante, épuisé, il s'était laissé séduire par quelques heures de sommeil véritable.

Jusqu'à ce moment, où, l'eau froide lui inondait le visage, instinctivement, dans un geste vif, il s'était redressé. «-Bordel de merde!» Avait-il lâché sans réellement se rendre compte de la situation, l'esprit encore embrouillait par ses songes. Il lâcha un râle de déplaisir et le rire d'Arizona l'attira jusqu'à elle. Il la toisait, l'air dubitatif, presque idiot même. Les cheveux blonds inondés, son t-shirt blanc était devenu transparent, dévoilant le large tatouage qui prenait tout le dos du jeune Biker. Les cicatrices sous ses pectoraux étaient à présent visibles aux yeux de la jeune femme et pourtant, il avait oublié d'où il venait. Il s'était mis à rire en chœurs avec la petite brune qui se tenait debout non loin de lui. Et lorsqu'elle posa ses doigts sur sa propre bouche, il détourna son visage en direction de l'autre pièce. Le gamin devait dormir à cet instant et il fallait minimiser le bruit. Il était épuisé. « Eh beau blond, je crois pas t'avoir inviter dans mon lit ! » Gilliam passa sa main droite sur son front jusqu'à haut de son crâne afin de replacer ses longs cheveux humides. «-Et je crois pas t'avoir invité à un concours de t-shirt mouillé...belle brune. » Un large sourire en coin ponctuait sa phrase, tendit qu'il se redressa afin de tordre légèrement son t-shirt afin que ce dernier devienne convenable. Il avait reposé ses deux pieds sur le sol, même assis de cette façon, il dominait presque la petite brune de plusieurs têtes. Il l'observait, silencieux, tandis qu'elle inspirait, certainement pour se remettre de ses émotions. Il était rare de voir Arizona aussi joyeuse, aussi pétillante, habituellement, Gilliam la sentait mélancolique, triste, souffrant d'un mal qu'elle ne pouvait soigner qu'elle-même. « Alors, vous vous êtes bien marrés ce soir ? T'as appris à mon fils à devenir un dur ? » pouffa doucement de rire et se leva d'un bon, attrapant les petits poignets de la jeune femme. Elle était si mince, si fragile et elle lui rappelait ainsi Cassie. Plongeant ses prunelles azurs dans celles de la jeune femme, un sourire carnassier qui s'était affiché sur son visage aux traits épais. «-Dis donc, ce serait pas à toi que je devrais apprendre à devenir une petite dure ? Allez viens-là !» Il la tira contre lui, ses mains se placèrent sous les genoux de la jeune femme et il la porta un peu comme-ci il s'agissait d'un sac avant de la jeter faussement violemment sur le petit canapé lit dans lequel le jeune homme dormait il avait de cela quelques minutes.

Puis, il avait prit place à ses côtés, assis sur le vieux canapé, il posa son pouce sur la joue de la jeune femme et lui tira avec douceur la joue, comme il le faisait avec son fils. Cette fois-ci, ce fut un sourire tendre et chaleureux qui s'affichait sur le visage du Biker. «-Sinon, ton fils a pas besoin d'apprendre à être un dur, je pense qu'il a une maman assez forte pour ça nan ? Mais, il s'est bien dépensé et m'a même fait un super dessin... » Gilliam ôta son pouce puis il passa sa main contre sa propre nuque encore engourdis et légèrement humide. «-Sinon, t'es plutôt de bonne humeur toi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? T'as gagné au loto ? » Si seulement. Gilliam le savait, Arizona ne roulait pas sur l'or et il aurait aimé l'aider, lui passer un peu d'argent, mais la peur l'en empêchait. Qui voudrait d'argent sale ?



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MessageSujet: Re: #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam   #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam EmptyDim 29 Juin - 21:16


 
gilliam et arizona ≈ les salauds, les saints, j'en ai jamais vu. rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne. les hommes et leurs âmes c'est pareil ... t'es une âme grise, joliment grise, comme nous tous. ▶ play

La vie est pleine de surprise. Lorsque le jugement de Thomas avait été rendu et qu'il avait été condamné à trois ans de prison, Ari avait totalement perdue pied. Son monde tout entier s'était brisé et comme jamais, elle s'était sentis abandonnée. L'arrivée de Gilliam dans sa vie, avait quelque peu comblé ce vide. Sur pas mal de point, elle retrouvait son frère en lui. Et autant dire que sa présence lui faisait un bien fou. « Bordel de merde ! » Ari entrouvrit la bouche, riant de plus belle. Elle avait fait quelques pas en arrière, on ne sait jamais, sur un coup brusque. Les hommes ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent. Elle en avait eu la preuve avec Julian. Non pas qu'elle pensait Gil violant, mais la confiance et elle, ça ne marchait pas vraiment. La belle laissa vagabonder ses yeux sur le corps du jeune homme, levant un sourcil. Pas mal pas mal. Beh quoi ? On avait le droit de regarder quand même ! Ari remarqua ses cicatrices et pinça sa lèvre, relevant ensuite son regard. « Et je crois pas t'avoir invité à un concours de t-shirt mouillé...belle brune. » La jeune femme lui adressa un sourire entendu et finit par vouloir faire l'andouille. Oui ce soir, elle était de bonne humeur. La raison ? Thomas allait bientôt sortir et ce dernier lui manquait terriblement. Bien entendu, elle était passé le voir en prison, mais ce n'était pas pareil. Là, elle pourrait le serrer dans ses bras et lui dire combien elle le remerciait, pour tous.
Gilliam vint, par la suite, à sa rencontre, saisissant ses petites mains. Ce contact envoya une décharge électrique dans toute l'échine de la belle brune. Surprise, elle regarda les yeux azurs de Gil. Mais pas le temps de faire quoi que ce soit, que déjà, elle était sur l'épaule du jeune homme. Amusée, elle se mit à rire de nouveau, frappant doucement dans son dos. « Pose moi Gil ! T'es trempe en plus ! » Les mots avaient du mal à sortir de sa bouche, tellement elle riait. C'était étrange pour elle, de s'entendre rire ainsi. Des mois qu'Ari ne l'avait pas fait et soyons honnête, ça faisait un bien fou. Finalement, il finit par la déposer sur le canapé et la belle se laissa tomber, épuisée de rire. Son coeur battait la chamade, si bien qu'elle avait l'impression qu'il allait exploser. Sa respiration, haletante, soulevait sa poitrine en rythme.

La belle se redressa doucement, afin de prendre une position assise. Elle tourna les yeux vers Gil qui lui déposa son pouce sur sa joue. De nouveau, un courant électrique lui parcouru le corps. Elle en restait presque bouche bée. « Sinon, ton fils a pas besoin d'apprendre à être un dur, je pense qu'il a une maman assez forte pour ça nan ? Mais, il s'est bien dépensé et m'a même fait un super dessin... » Arizona lui adressa un sourire tendre avant de détourner le regard vers son sol. Un vieux parquet en bois sombre, pas très bien entretenu. Un bon coup de cire ne lui ferait sans doute, pas de mal. « Pas si forte que ça tu sais. D'apparence seulement. » La belle perdit soudainement son sourire, se perdant dans ses pensées. Elle songeait à son passé, Julian. L'affreux Julian. La jeune femme revoyait chaque scène de sa vie avec lui et elle ressentait encore, chaque coup contre sa peau. La belle ferma les yeux subitement , sursautant légèrement. Gil l'a sortit de sa torpeur. « Sinon, t'es plutôt de bonne humeur toi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? T'as gagné au loto ? » Arizona regarda de nouveau son ami et se remit à rire, ne pensant plus à tous ça. Elle fit plusieurs signes de tête négatif et lança un des coussins sur le visage du jeune homme. « Si j'avais gagné au loto, je crois que je serais déjà en train de faire mes valises ! Et en plus, je ne joue pas. » Elle souffla un bon coup et reprit. « Thomas sort bientôt. » La belle leva les yeux vers son plafond, souriant de plus belle à cette pensée. « Il me manque tellement. Tu me fais beaucoup penser à lui. » Sur ces paroles, la jeune femme planta ses yeux dans les siens et passa une main délicate sur sa joue. Un geste de tendresse pur et simple. Quelques secondes planaire, simplement et Ari finit par se relever de son canapé. « T'as mangé ? Moi j'ai une faim de loup et pas de chipotage, tu reste ici. Je te garde quelque temps. » Elle lui fit un clin d'oeil et finit par se diriger vers la cuisine. Là, elle trifouilla dans ses placards puis dans son frigo, essayant un maximum de ne pas faire de bruit. « Pâte à la bolognaise, mais, maison et c'est ça toute la différence ! » Arizona tourna les yeux vers Gil et lui souria de nouveau. Elle était plutôt bonne cuisinière et bien que l'heure soit tardive, elle avait envie de manger un truc bon. Puis pour une fois que le frigo était plein, elle pouvait en profiter. « Au fait, t'as de superbes tatouages ... » La belle laissa planer quelques secondes de tourner sa tête vers son ami, lui offrant un petit sifflement. Vraiment, elle était de bonne humeur ce soir. « Ah et j'ai des bières aussi. Bon, je vais pas vraiment en boire une tonne, je suis sûre qu'au bout de deux, je danse sur la table ! » Tout en riant, elle sortit un pack de bière du frigo, les déposant sur la table de la cuisine. Là, elle en prit une et la décapsula à l'aide du coin de la table. Rapide, on aurait dit qu'elle avait fait ça toute sa vie. Ari en attrapa une autre et l'a lança à son ami. La soirée promettait d'être bonne !
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MessageSujet: Re: #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam   #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam EmptyMar 1 Juil - 14:15



Lorsque le mal s'insinue en l'homme, c'est un poison qui se distille, il n'est bientôt plus possible de le drainer. Tout ce qu'il faut faire c'est l'écarter au plus vite des autres avant qu'il ne propage son propre venin. Le mal est contagieux, ma chère, et nous en sommes les porteurs. .▶ play


« Pas si forte que ça tu sais. D'apparence seulement. » Tout était une question d'apparence, que ce soit un sourire donné à un inconnu lorsqu'on a le coeur brisé ou tout autre comportement typiquement humain. Gilliam se souvenait de la façon dont il s'était écroulé lorsqu'il avait appris la perte de son enfant, un petit être qu'il n'avait pas eu le temps d'aimer, d'entendre hurler, rire. Il se souvenait que c'était le club qui l'avait fait tenir et aussi, qu'il avait changé d'une certaine façon et s'était endurci. En posant son regard sur Arizona, il remarquait cette fissure qui se dessinait sur son visage, le genre de fissure qu'on ne peut pas réellement réparer d'un coup de baguette magique. Il s'en voulait d'avoir été si maladroit, lui, qui était au courant des grandes lignes de ses malheurs, un môme sur les bras, une vie de couple chaotique principalement ponctuée d'alcool et de violence. Et Gilliam ne savait pas ce qui était le pire entre la situation d'Arizona et celle des femmes de Bikers. Le blond avait donc changé de conversation, essayant de lui rendre son sourire. Et il reçu quelques coussins sur son visage, il riait, doucement. Il aimait ça. Rire tout simplement. Il avait oublié ce que ça faisait, depuis qu'il avait détruit lui-même ses seules chances d'être pleinement heureux. « Si j'avais gagné au loto, je crois que je serais déjà en train de faire mes valises ! Et en plus, je ne joue pas. » Gilliam esquissa un fin sourire, du bout des lèvres replaçant les petits coussins sur le sofa, il posa ses coudes contre l'extrémité droite du petit sofa usé et fatigué par le temps. «-Dommage faut dire que même si on gagne c'est pas du luxe, quand on voit ce que l'état taxe.» Crachait-il amèrement. Faut dire que l'état, il ne l'avait jamais réellement porté dans son coeur et plus les années passaient, plus il côtoyait des ripoux, des pompiers corrompus, des agents du FBI prêts à tout pour gravir les échelons. Ça le dégoûtait. Hélas le tatoué n'eut pas le temps de s'attarder sur sa vision de la vie que déjà Arizona lui répondit du tac-au-tac. « Thomas sort bientôt. » Le visage de Gilliam s'illuminait d'une lueur presque enchanté. Il aimait bien Thomas, d'ailleurs, il l'aimait comme un frère ce qui expliquait sa présence ici, ce qui expliquait aussi que Thomas bénéficiait d'une protection en prison. Et savoir qu'il allait bientôt sortir rassurait Gilliam, même si cela signifiait qu'il ne verrait plus aussi souvent Arizona. Ça le rendait heureux de voir le visage de la jeune femme aussi reposé et saint.

« Il me manque tellement. Tu me fais beaucoup penser à lui. » Arizona avait ponctué son geste avec une main qu'elle posa tendrement sur la joue de Gilliam. Ça faisait mal. Un mal de chien à dire vrai, parce qu'elle se trompait sur toute la ligne. Thomas tuait par amour, Gilliam par loyauté. Et la nuance était grande dans ce milieu. Gilliam posa sa main sur celle de la jeune femme, ouvrit ses paupières et lui lâcha un faible sourire fatigué. Il éloigna doucement la main de la jeune femme, encrant ses prunelles azurs dans celles de la jeune maman. «-Crois-moi, Ari', ton frère est différent de moi, mais si tu le vois avant moi, dis lui de passer me voir au garage.» Elle se leva, arrachant cette vision que Gilliam aimait tant. Son regard doux et brisé. Il soupira silencieusement, plutôt une sorte de respiration trop forte pour n'être qu'une inspiration. « T'as mangé ? Moi j'ai une faim de loup et pas de chipotage, tu reste ici. Je te garde quelque temps. » Gilliam se mit à rire, le coeur lourd, haussant ses épaules, les mains en l'air. Il se leva, plongeant sa main dans la poche arrière de son jean. Il y sortit son téléphone portable. «-Laisses moi au moins prévenir la femme de ma vie que je ne serais pas là ce soir. » Cassie. C'était elle qui l'avait appelée et il s'en voulait à présent. Lui, qui se jurait chaque jour d'être là pour elle, n'avait été qu'un monstre d'égoïsme ce soir. Encore cette culpabilité qui s'était niché dans le creux de son ventre. Ses doigts caressaient l'appareil et après quelques secondes de concentration, un texto envoyé, il replaça l'appareil dans la proche arrière de son jean.

« Pâte à la bolognaise, mais, maison et c'est ça toute la différence ! » Gilliam reporta son attention sur la petite brune qui semblait enchanté de ne pas être seule ce soir. Son cœur se serrait à l'intérieur de sa poitrine. Gilliam avait beau être un bikers, un bandit, un briguant, un véritable anarchiste, il avait une famille constitué d'homme de confiance, il avait sa sœur en soit, il n'était jamais réellement seul. Arizona, avait l'air d'être souvent seule. Il esquissa un large sourire s'approchant d'elle et posa sa large main sur le haut de son crâne. Ébouriffant les longs cheveux de la petite brune qu'il dominait de toute sa hauteur. «-Je vais comparer avec celles de Cassie alors ! » Il avait dit ça avec un regard pétillant de vie, c'était toujours ainsi lorsqu'il pensait à sa petite sœur. Il était prêt à tout pour elle, pour qu'elle soit enfin heureuse. La voix d'Arizona l'avait sortit de ses pensées. « Au fait, t'as de superbes tatouages ... » Gilliam passa sa main sur sa nuque, prenant un air presque gêné, chaque tatouage représentait quelque chose pour lui. Que ce soit le plus énorme qui se situait sur toute la longueur et toute la largeur de son dos, celui sous son cœur qui était le prénom de son défunt bébé, celui sur son avant bras aussi représentait quelque chose, une phrase secrète qui lui rappelait la seule femme qu'il avait jadis aimé. Gilliam s'appuya légèrement contre la fenêtre, main dans une poche, toisant la jeune femme. «-Je te remercie, mais disons qu'ils sont plus les fantômes qui me hantent ces tatouages. » Un petit sourire en coin, légèrement triste. Contenir ses émotions était quelque chose qui était sa spécialité. Depuis toujours. « Ah et j'ai des bières aussi. Bon, je vais pas vraiment en boire une tonne, je suis sûre qu'au bout de deux, je danse sur la table ! » Gilliam éclata de rire, un rire gras, signe qu'il fumait certainement un peu trop de clope par jour.

Il attrapa la bière que la jeune maman lui avait lancé, bière qu'il ouvrit avec son briquet avant d'en boire une grande gorgée. «-La grande Arizona serait-elle allergique à l'alcool ? J'aimerais bien te voir danser sur la table moi. » Une nouvelle gorgée, plus longue cette fois-ci et il ouvrit légèrement la petite fenêtre, déposant sa bière sur le rebord. Il s'appuya contre cette dernière et sortit une clope de son paquet qu'il glissa entre ses lèvres. « -ça te dérange si je fume ? » Simple question il tendit le paquet en direction de la jeune femme et de sa main libre alluma sa clope. Une longue taff, le regard qui toisait les gens d'en bas. Enfant il aimait être en hauteur, observer les humains qui s'activaient à faire leurs petites choses du quotidien. «-T'as besoin d'aide pour la cuisine ou bien ?» De nouveau, il vida une longue gorgée de bière. «-Tu sais qu'on se verra moins quand Thomas sera sortit de prison ? » C'était triste, mais il comprenait ça, en temps que grand-frère, il pouvait comprendre Thomas. Gilliam ne laissait pas n'importe quel homme approcher Cassie et il avait donné sa parole à Thomas. Il fit tourner le liquide dans la grande bouteille en verre puis tira une nouvelle taff, silencieux. «-Désolé je voulais pas te mettre de mauvaise humeur, mais je veux pas que tu me reproches de t'abandonner à ton sors, je suis pas totalement un connard. » Un sourire mélancolique. Les souvenirs de mots qu'il avait encaissé jadis pour protéger une fille importante, la protéger de lui-même. De ce qu'il faisait. «-Enfin je crois pas l'être. » Il vida la bouteille d'un trait et la déposa sur la table avant de se replacer devant la fenêtre, le regard toujours vague. «-Mais j'espère quand même continuer de voir ton gosse de temps en temps ! » Une nouvelle taff, la cendre qui semblait s'écroulait sur les passants.



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#20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam Vide
MessageSujet: Re: #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam   #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam EmptyMar 1 Juil - 19:48


 
gilliam et arizona ≈ les salauds, les saints, j'en ai jamais vu. rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, c'est le gris qui gagne. les hommes et leurs âmes c'est pareil ... t'es une âme grise, joliment grise, comme nous tous. ▶ play

« Dommage faut dire que même si on gagne c'est pas du luxe, quand on voit ce que l'état taxe. » Ari fit un signe positif de la tête, en accord avec les paroles de son ami. Son compte en banque était souvent à sec. Elle avait cumulé un nombre incalculable de crédit, notamment pour sa voiture. La belle pensait même qu'elle n'arriverait jamais à se sortir de son pétrin. Même si elle avait un boulot, difficile de survivre lorsque les dettes s'accumulent. Une roue sans fin. La pensée de son frère l'a fit sourire et sortir de sa rêverie maussade. Rien que son nom lui donnait chaud au coeur. Elle trouvait que Gilliam et lui se ressemblaient sur pas mal de point. Certes, ils n'étaient pas semblable mais Gil avait pansé ce manque. Il avait rebouché le trou dans le coeur de la belle Lancaster. Pas complètement, mais assez pour vivre durant ces trois années.  « Crois-moi, Ari', ton frère est différent de moi, mais si tu le vois avant moi, dis lui de passer me voir au garage. » Elle lui adressa un sourire tendre avant que le contact de sa main ne soit rompus. C'était étrange. Leur relation. La jeune femme aimait beaucoup Gilliam mais elle ne savait définir exactement comment. Une part d'elle était totalement attirée par lui. Ce look, ce caractère, cet homme. Il avait tout pour lui plaire, elle qui a toujours fondu pour les mauvais garçons. Mais une autre part lui disait que non, on ne va pas commettre les mêmes erreurs que dans le passé. Trop de violence, trop de sang, trop de tout. Ari avait envie de quelque chose de plus simple. Maintenant, elle voulait du stable, pour son fils surtout. Elle n'était plus toute seule la dedans, Nolan comptait trop. « Je lui dirais. Je suis certaine qu'il sera plus qu'heureux de te revoir. Il t'aime beaucoup tu sais ... » Sa phrase finit presque sur un murmure et subitement, la belle se leva du canapé. Son ventre criait famine. Il était temps de mangé. Elle proposa donc, naturellement, à Gilliam de rester pour le dîner. De toute façon, il n'avait pas vraiment le choix avec la belle. « Laisses moi au moins prévenir la femme de ma vie que je ne serais pas là ce soir. » Ari eut un léger rire, tout en se dirigeant vers sa cuisine. La femme de sa vie. Sa soeur. Il avait de la chance, dans un sens, la jeune femme l’enviait. Elle était là, toujours près de lui. Thomas ne serait sans doute pas H24 avec sa soeur et des fois, elle voulait simplement le garder enfermer dans une pièce, histoire qu'il ne disparaisse plus jamais.

« Je vais comparer avec celles de Cassie alors ! » Oula, le challenge semblait plus difficile là. Arizona grimaça légèrement tout en attrapant les tomates, les oignions et la viandes hachées. Elle commença à couper tout ça, sans être super douée non plus. Gilliam déposa une main sur son crâne, tout en ébouriffant ses cheveux déjà bien rebelles. La belle finit par faire une remarque sur ces tatouages. La belle en avait un aussi. Dans la nuque, le prénom de son fils. C'était Jimi qui lui avait fait quelques mois après la naissance de celui-ci. Le seul que la jeune femme avait. « Je te remercie, mais disons qu'ils sont plus les fantômes qui me hantent ces tatouages. » Ari le regardait, de ses grands yeux marrons. Elle finit par lâcher son couteau, lui tournant dos. Elle releva ses cheveux, laissant place au prénom de Nolan, marquait dans sa nuque. Seulement, les bras levés, son tee-shirt beige s'était relevé également, dévoilant la large cicatrice qu'elle avait dans le bas du dos. Un coup de Julian. Un coup de couteau. C'était plus effrayant à dire qu'à voir. Ari n'en parlait jamais. « Tu vois, j'en ai un aussi. » La belle tourna légèrement la tête vers Gilliam, le gratifiant d'un sourire amusée. Finalement, elle relâcha tout, revenant à son occupation. Elle décida d'aller chercher des bières, en prenant une pour elle et une autre pour Gilliam, qu'elle lui lança. Elle en bu une gorgée, tout en continuant sa cuisine. « La grande Arizona serait-elle allergique à l'alcool ? J'aimerais bien te voir danser sur la table moi. » La belle se mit à rire légèrement. C'était surtout le mot "grande" qui l'avait fait sourire. Grande ? Non, elle était minuscule. Un jeu de mot, sans doute. Mais elle ne fit aucune remarque la dessus. « Tu le regretteras. » Elle était très mauvaise danseuse et jamais ô grand jamais, elle ne lui montrerait ce talent qu'elle n'avait pas d'ailleurs.
« Ça te dérange si je fume ? » Arizona releva le regard et fit un signe de tête négatif. Bien sûr que non, elle fumait elle-même. D'ailleurs, en parlant de fumer ... La belle prit une clope dans le paquet de son ami qu'elle mit derrière son oreille, lui souriant comme remerciement. Elle finit par mettre tous les ingrédients dans une poêle, qu'elle mit sur le feu. Gilliam lui demanda si elle avait besoin d'aide pour la cuisine. Mais non, il n'avait plus qu'à attendre que cela cuisine. Rapidement, la belle mit les pâtes à cuire aussi et finit par rejoindre Gil près de la fenêtre, se plaçant en face de lui. Elle sortit un briquet de sa poche et alluma la cigarette, tirant deux taffes dessus avant de boire une gorgée de bière. « Tu sais qu'on se verra moins quand Thomas sera sortit de prison ? » Ari avala légèrement de travers lorsqu'il prononça cette phrase. Pourquoi ? Elle fronça les sourcils, le regardant avec incompréhension. De quoi il parlait ? « Je vois pas pourquoi tu dis ça ... » Déception. La belle baissa le regard vers le sol, tirant une nouvelle taffe. Bon dans un sens, ça pourrait être logique. Gil n'était là que pour la surveiller en l'absence de son frangin et lorsque celui-ci reviendrait, forcément, Gil ne serait plus d'une grande utilité. Mais Arizona n'avait aucune envie qu'il disparaisse de sa vie ou qu'ils se voient moins. Elle s'était attachée à lui, bien plus qu'elle ne l'aurait penser. « Désolé je voulais pas te mettre de mauvaise humeur, mais je veux pas que tu me reproches de t'abandonner à ton sors, je suis pas totalement un connard. » Elle bu une longue gorgée de bière, fixant Gilliam. Non, il ne l'avait pas mise de mauvaise humeur, elle ne voulait simplement pas que ça arrive. Ce n'était pas parce que Thomas était de retour que tout le reste en serait affecter. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. « Enfin je crois pas l'être. Mais j'espère quand même continuer de voir ton gosse de temps en temps ! » Elle finit sa cigarette, la jetant par dessus la fenêtre. « Bien sûr que tu pourras venir voir Nolan. Je pense que ça lui ferait bizarre de plus de voir. Et t'es pas un connard. » Elle finit sur cette phrase, déviant son regard vers le mur d'en face. A dire vrai, elle ne saurait dire dans qu'elle humeur elle était. Déçue, sans le moindre doute. Pourquoi lui avait-il dit ça aujourd'hui ? Elle avait l'impression que tout le monde finissait par l'abandonner. Que tout le monde n'était que de passage dans sa vie. C'est pour ça qu'elle préférait ne pas s'attacher aux gens. Mais avec Gil s'était trop tard. S'était trop en fait. Trop de sentiments et de sensations qui se bousculaient dans son petit être en sa présence.
D'un seul coup, elle avait l'impression de le perdre. C'était vraiment bizarre, la belle ne savait pas expliquer tout ce qui se bousculer dans sa tête. Elle finit sa bière, la déposant sur la table à son tour puis commença à revenir vers ses fourneaux. Un pas, deux pas, trois pas. Ari se stoppa net, fermant les yeux et inspirant légèrement. Les mains le long de son coeur, tremblaient. Stop. Une fraction de seconde plus tard, elle était revenue en face de Gil. Elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa ses deux mains sur les joues du jeune homme, prenant son visage en coupe. Doucement, la belle déposa un baiser sur ses lèvres. Mais voyant qu'il ne semblait réagir et surtout, trouvant cela maintenant stupide, elle se recula aussitôt, passant ses mains dans ses cheveux. « Désolée ... » Arizona n'osait même pas le regarder, totalement honteuse. Quel merde ! Abrutie ! Elle se sentait conne, si bien qu'elle revint vers la cuisinière, sans un mot, le regard baissait vers sa poêle. Pourquoi avait-elle fait ça ? Une pulsion. Une envie. Un désir. Un manque. Un espoir secret, qu'il revienne vers elle pour lui rendre ce baiser.
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MessageSujet: Re: #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam   #20 ≈ thank you for being here, to be you w/gilliam EmptyMer 9 Juil - 17:01



Lorsque le mal s'insinue en l'homme, c'est un poison qui se distille, il n'est bientôt plus possible de le drainer. Tout ce qu'il faut faire c'est l'écarter au plus vite des autres avant qu'il ne propage son propre venin. Le mal est contagieux, ma chère, et nous en sommes les porteurs.  .▶ play


« Tu vois, j'en ai un aussi. »  Oui. Il l'avait vu. Et son regard n'avait pas pu se détacher de la cicatrice qui la suivait depuis des années. Des cicatrices Gil' en avait des tonnes, une véritable oeuvre d'art faite de cicatrice, stigmate de certaines transactions qui s'étaient mal déroulées. Elle. C'était différent, c'était l'oeuvre d'un homme, d'un monstre qui était aujourd'hui mort en enterré, toutefois ça lui tordait le coeur de voir ça. De comprendre que dans la finalité, Arizona ne pourrait jamais tourner définitivement la page, car chaque fois qu'elle devait poser les yeux sur cette cicatrice elle devait certainement encore sentir la douleur affligeante qu'un être humain peut ressentir lorsque l'être aimé vous trahit et vous détruit. Hanna l'avait fait d'une certaine façon et lui-même avait brisé la seule femme qu'il avait aimé et qu'il aimait encore aujourd'hui dans le simple but de la protéger de lui et de ce qui l'entourait. On ne pouvait pas dire qu'il regrettait, mais on ne pouvait pas dire qu'il avait réussi à passer à autre chose avec le temps. Depuis plus de quatre ans, Gilliam ne faisait que fouler le sol sans but réel, fort heureusement il avait Cassie, il avait ses amis, ses hommes et aujourd'hui il avait Arizona, une amie précieuse.

Mais les bonnes choses ne durent qu'un temps et Gilliam n'était pas homme à se bercer d'illusion, bientôt Thomas reprendrait son rôle auprès de sa famille et le blond n'avait ni la force, ni l'envie de se mettre en travers de cet homme qui avait tué pour le bonheur de sa soeur. Et ce constat, il l'avait établi à haute voix, ancrant ses prunelles dans celles de la jolie Arizona. Puis portant son regard sur la cigarette de la belle qui s'était écrasé contre le bitume. « Bien sûr que tu pourras venir voir Nolan. Je pense que ça lui ferait bizarre de plus de voir. Et t'es pas un connard. » Les mots de la brune le rassurait un peu et pourtant il savait qu'il en était un. Un véritable connard capable de briser une femme avec des mots, de rendre une femme enceinte si désespéré qu'elle s'en droguait, à cause de ses absences, à cause de ce qu'il était, à cause de celle qui hantait ses nuits. Et ce désespoir qui le tiraillait chaque matin, il ne pouvait pas l'imposer à Arizona. Encore moins à son fils. Il tira une dernière taff sur sa cigarette, le jetant à son tour par la fenêtre et il but une gorgée de bière. Reposant la bouteille presque vide sur le rebord de la fenêtre, il soupira longuement, le regard perdu. «-Crois-moi je suis pas vraiment un enfant de coeur. » C'était un fait, quelque chose qui ne le dérangeait pas dans le fond, car contrairement à d'autre Gil savait où était sa place, comment finirait sa vie. Mal certainement. Mais il avait ça dans le sang, il avait ce besoin de terreur, il aimait les boutades amicales avec ses amis, il aimait rouler à plus de deux-cent sur une route limitée à cinquante. Il aimait ce sentiment de n'appartenir à rien d'autre que la route. Du coin de l'oeil il observait la mère de famille qui semblait être un lion en cage.

Elle tournait encore et encore sur elle-même et sans que Gilliam ne puisse réagir il s'était retrouvé avec ses lèvres contre les siennes. Les yeux grands ouverts, sous le choque, il ne fit rien. La voyant se détacher sans un mot, ressentant ce mal qu'il infligeait à une autre femme. Maudissant l'amour qu'il portait toujours à une autre et cette peur de ne jamais réussir quoi que ce soit d'autre que la destruction. Malgré tout, ce baiser était agréable, lui rappelant qu'une femme, une véritable femme honnête n'était pas si rare après tout. Mais c'était tout. Rien d'autre ne lui venait à l'esprit. Le Biker se redressa, laissant toute sa masse imposante tomber lourdement sur le vieux sofa, son visage penché en avant, ses mains plongées dans la toison d'or du Biker. Il ne s'était pas approché d'elle, pas plus que d'habitude, pas parce qu'il avait peur d'elle, mais parce qu'il avait peur de lui-même. Elle était belle, attirante et bien qu'homme de principe, il restait un homme. Arizona ne méritait pas d'être traité comme ces nombreuses femmes qui froissaient les draps du bandit. «-Arizona, je t'aime tu sais, mais je t'aime comme j'aime Cassie. Je peux pas faire ça, non pas que tu ne sois pas attirante, non pas que mon corps ne réagisse pas à ton baiser, juste...j'ai pas envie de t'infliger ça. » Le silence ponctuait ses mots. Il releva son visage, toisant le dos de la jeune femme, il avait envie de fuir à cet instant, d'oublier tout ce qui venait de se passer. Mais, elle avait le droit de savoir pourquoi, elle avait le droit de savoir la vérité.

«-écoutes, ça n'a rien à voir avec toi, en fait si j'avais été quelqu'un d'autre, je t'aurais aimé à en crever, mais je peux pas t'imposer le bordel dans ma vie. Tu mérites un mec qui t'aimes sincèrement, quelqu'un qui pourra t'offrir une vie descente, pas un bandit qui mettrait ta vie en danger. Pas moi Ari. » Son regard s'était porté sur le parquet usé de l'appartement, parce que ce qu'il allait dire à cet instant, ça lui brûlait l'âme à vif, ça lui embrumait les yeux, noyait son cerveau d'une masse de souvenir qu'il voulait oublier. Hanna, Becca, son défunt enfant, tout ça c'était ses erreurs, son fardeau, sa croix qu'il ne pouvait pas oublier. «-J'ai faillit être papa, mais c'était pas voulu, à cause de mes absences, à cause de mon amour et mon putain d'instinct de protection pour une autre, la mère de mon gamin a recommencé à se droguer, résultat elle est morte et lui aussi.... » Sa gorge se nouait tandis que ses mains se posèrent sur son large visage. «-Je peux pas être avec quelqu'un. Pas depuis Rebecca, j'ai pas envie de te détruire comme j'ai détruit Hanna. T'as un fils et crois-moi ton gamin vaut bien tous les mauvais garçons du monde. » Ses poings se fermèrent sur son propre visage, tandis qu'il étouffait un râle déplaisant. Parce qu'elle le hantait cette fille, parce qu'il aurait aimé être quelqu'un d'autre, parce qu'il revoyait les larmes de Becca lorsqu'il lui avait brisé le coeur et que cette image le hantait. Pourtant, il voulait juste la protéger. Naïvement.



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