#PRAYFORPARIS

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 Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!

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MessageSujet: Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!    Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!   EmptySam 19 Juil - 5:38




Hit me with your best shot

Don't you know in the end you're no stronger of hand. You are no stronger of heart. Don't you know in the end, we'll be tragically torn apart if we can't control the storm


Petite, j’avais adoré les fêtes en tout genre. J’étais toujours la première debout ces jours-là, sautant dans le lit de mes parents, excités comme une puce. J’avais adoré me balader dans les rues  bondées en observant avec des yeux pétillants les héros que l’on décorait. Je trépignais d’impatience à l’idée de faire un  tour de carrousel ou de manger une glace avec mon père. Mais c’était avant. Les choses changent. Aujourd’hui, ces fêtes n’étaient là que pour meubler, pour animer un peu la ville l’espace de quelques jours. Amuser les enfants qui n’avaient plus d’école jusqu’en septembre. J’associais trop souvent les festivités avec la douleur, avec des souvenirs que je préférais oublier. C’était également le cas avec les fêtes de fin d’année, avec Thanksgiving, Halloween… et tous ces trucs qui devaient se fêter en famille. J’en étais venue à détester mon propre anniversaire, l’oubliant la plupart du temps, si on ne me le rappelait pas. C’était généralement le rôle de Jack, ça. Ou de ma grand-mère, bien que cette dernière commençait à avoir de sérieux trous de mémoire. Les festivités de la journée ne faisaient pas exception à la règle.  Lorsque Genesis m’avait demandé de les accompagner, elle et Priam aux activités pour enfant, je n’avais pas vraiment répondu, prétextant avoir un papier à rendre pour le lendemain, lui disant que je verrai si je terminais un peu d’avance. En réalité, ce papier avait été remis deux jours plutôt. Je m’en voulais un peu de lui avoir menti. Après tout, la blonde était ma meilleure amie. J’avais simplement du mal à reprendre la vie que j’avais délaissée en quittant la ville. Tout me semblait si familier, mais si différent. Même le boulot. Un boulot qui était identique à celui que j’avais à San Francisco et pourtant, je peinais à écrire. Je me disais que je devrais me donner du temps. Qu’éventuellement, les choses deviendraient moins chaotiques.

Ce n’était pas comme si les évènements suivant mon retour avaient été faciles à digérer. Quelques heures à peine après mon retour, j’étais tombée sur un ex-petit-ami pour qui j’éprouvais encore des sentiments. Un ex-petit-ami qui n’avait pas hésité à me plaquer contre un mur et faire jouer ses lèvres sur ma peau. Une sensation que je peinais à oublier, des souvenirs qui m’empêchaient de dormir la nuit. Puis, il y avait eu Genesis. La confrontation avec la belle blonde m’avait fait un choc. Si ma colère à son égard s’était évaporée aussi rapidement qu’elle était venue, il n’en restait pas moins que je supportais toujours très mal le fait qu’elle m’avait caché l’existence de son fils alors que ce dernier m’appelait « tata» comme si on se connaissait depuis toujours alors qu’il m’avait vue pour la première fois la semaine dernière. Je faisais de mon mieux tout en ne sachant pas trop comment réagir à tout cela. Il y avait une partie de moi qui souhaitait ne jamais être revenue à Washington, les choses étant tellement plus faciles à l’autre bout du pays, loin de toutes ces émotions contradictoires qui venaient par vague ici. Je me sentais tout de même soulagée d’avoir mes proches autour de moi. Je savais qu’en cas de besoin, Genesis et Jack étaient tout près. Ma solitude me pesait un peu moins, sauf lorsque je refermais la porte de ma maison dans mon dos. Jusqu’à une certaine mesure, j’étais même soulagée de vivre dans la même ville que Rickon. Je ne l’aimais pas particulièrement, mais c’était un visage familier. Quelqu’un que j’avais côtoyé pendant des années. Soupirant, je refermai le livre que je tenais entre mes mains depuis des heures sans en lire une page, m’extirpant du sofa pour filer sous la douche, me disant que ce n’était pas en rester placardé dans cette maison trop grande que j’empêcherais mon esprit de tourner en rond. Vingt minutes plus tard, j’étais dans l’entrée de ma demeure, vêtue d’une petite robe blanche toute simple, des sandales plates de la même couleur au pied, essayant tant bien que mal d’attacher la laisse au collier de Dakar. Le chien trop excité à l’idée de partir en balade pour rester tranquille.

Il me fallut plusieurs minutes pour gagner le centre-ville, manœuvrant ma voiture tant bien que mal dans le trafic. Je finis par abandonner le véhicule à plusieurs pâtés de maisons du centre, décider de marcher la distance restante, la laisse de Dakar dans ma main. La masse humaine était aussi étouffante que la chaleur. Mes chances de tomber sur Genesis dans ce bordel étaient plus que minimes, mais cela m’était égal. Enfin, tant que je ne tombe pas sur Gilliam. Il était sans doute la seule personne que je n’avais pas envie de croiser aujourd’hui, ignorant comment je pourrais réagir si je venais à le voir sous la lumière du soleil. Ce qui s’était passé dans le garage continuait à ressembler à un rêve pour moi, étouffé par la noirceur et le côté irréaliste de la chose. J’avais un peu de mal à comprendre ce qui s’était réellement passé, mais qu’important. C’est en essayant de chassé ces idées pour la centième fois depuis mon réveille que mon corps entra en contacte avec une autre masse mouvante.  « Pardon, je …» Je relevai finalement le visage vers la personne que je venais de percuter. Le visage taillé à la serpe, des pommettes hautes, des lèvres fines, des cheveux sombres, des petits yeux clairs. Une stature haute et musculeuse sans être massive. « Rickon…» lançais-je en guise de salutation, l’air parfaitement neutre. Un peu surprise néanmoins. Je jetai un coup d’œil autour de lui afin de repérer la silhouette de monstre de son président. Rien. « Tu n’as pas changé, ma parole, tu es toujours aussi….» Je fis mine de réfléchir au mot qui le qualifiait laissant le chien renifler les chevilles de l’homme qui me faisait face.  « Désolée, j’ai beau essayer, y’a rien de sympa qui me vient à l’esprit.» Finis-je par dire avec un sourire de peste sur mon visage. Nos joutes verbales étaient monnaie courante. Une habitude que je n’avais visiblement pas perdue avec les années. Je finis par tirer sur la laisse de Dakar pour qu’il cesse de lécher le jeans du Biker. Je n’avais pas trop envie que mon chien se retrouve avec une balle dans la tête.



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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!    Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!   EmptyLun 6 Oct - 13:08


"On éprouve une douleur particulière quand quelqu'un formule nos propres peurs et nous dit que non seulement toutes les pensées noires qu'on a sur soi-même sont réelles, mais que les autres peuvent les avoir aussi. Une douleur qui nous tire les larmes des yeux et nous enserre le coeur dans une barrière de fer, et nous fait comprendre que, oui, être seul, c'est terrible, mais que ce ne sera jamais aussi difficile que ce sentiment-ci. "Robin Benway

HIT ME WITH YOUR BEST SHOT

Les fêtes foraines ça n’avait jamais vraiment été son truc à Rickon. Voir tous ces gosses heureux, fanfaronnés et se jeter sur les premières attractions à sensations qu’ils voyaient. Le pire était sans doute de voir ces mains, fortes et emplie d’amour, de ces parents qui ne voulaient pas voir leur gamin leur échappé trop vite. Lui n’avait jamais rien connu de tel durant son enfance. Il n’avait même pas tenté de savoir ce que ça faisait. Chaque membre des Sons of Anarchy avaient veillé sur lui d’une façon dont on n’imagine même pas, l’entourant de leur manteau de cuir, de l’odeur de cigare et des morts qu’ils répandaient aux quatre coins de la ville. Ca ne l’avait pas dérangé plus que ça au fond et chaque jour il remerciait sa mère pour ne pas l’avoir seul, dans une famille adoptive où il n’aurait pas été à sa place… Pourtant, une partie de lui aurait pu donner n’importe quoi pour savoir ce que ça faisait, l’espace d’un instant, que d’avoir des parents qui veillent à ce que vous soyez le plus heureux des enfants. Mais on ne refait pas la vie, et quoi qu’il en coute, le mieux est de continuer à avancer.

Ce matin, Gilliam avait cru bon que tous les Sons se rendent à cette fichue fête des héros. Il disait que ça permettaient d’avoir un pied ancré au sein de la ville et qu’ainsi, en se montrant à la vue de tous, ils n’avaient rien à se reprocher. Rickon avait alors suivie le mouvement et lorsqu’il avait pénétré dans ce lieu rempli de cris, de joie, de douceur, et de gourmandise, son cœur s’était emballé un poil trop vite. Qui sait qui il pouvait rencontrer ici… D’un mouvement de tête, il prévenait Gilliam qu’il allait se diriger dans le sens opposé, préférant s’écarter de la troupe et observer de loin si une magouille pouvait avoir lieu ou pas. Après tout, lorsque l’on faisait partie d’un club, le mieux était de protéger ses arrières, même en cas de jour de fête comme celui ci.
D’un geste habituel, il extirpa de la poche intérieure de son cuir une vieille cigarette au tube déjà bien abimé. Tout en l’allumant il songea à cette fameuse journée pluvieuse où il l’avait revu… Gen s’était invité au garage, pensant y trouver son oncle lorsqu’elle était tombée sur le seul membre présent, lui. Plutôt que des retrouvailles heureuses, ça n’avait été qu’accusations et regrets. Rickon savait leur relation difficile, mais sans doute pas à ce point. Quoi qu’il en dise, cette fille lui collait à la peau d’une façon qu’il lui était impossible de se défaire mais lorsqu’il tentait un pas dans sa direction, cette dernière en faisait deux en arrière. Ou était-ce l’inverse… Il l’avait alors laissé là, seule sous le bruit assourdissant de la pluie cognant contre la taule du bâtiment… Quel homme aimant une femme agirait de cette façon ?
L’ambiance autour de lui commençait à se faire lourde, pesante, douloureuse. Rickon avait l’impression que sa cage thoracique se contractait de plus en plus sur son faible cœur. Et putain qu’est ce que ça faisait mal… Pensant à la cigarette et ses effets néfastes, il laissa tomber cette dernière à moitié consumée tout en l’écrasant avec le talon de sa chaussure. Cet alors qu’il ressenti un violent choc contre son épaule droite.  « Pardon, je …» Retrouvant petit à petit ses esprits, Rickon prit soin de détaillé la jeune femme qui venait de lui foncer dedans. Brune, assez petite, avec un corps frêle et fragile qui se mouvait dans une robe d’un blanc immaculé. Il fronça alors les sourcils devant ces traits qui n’étaient pas sans lui rappeler quelqu’un… Cependant, ce fut elle qui du le reconnaitre en premier : « Rickon…». Et bien fallait croire que les deux meilleures amies s’étaient donné le mot… « Rebecca », avait-il alors amèrement lâché. Elle trainait le plus souvent dans les pattes de Genesis, s’accrochant à Gilliam comme une sangsue l’aurait fait. Ca n’avait pas été le coup de foudre entre eux deux, et cela ne le serait sans doute jamais, mais pour Gen et Gil ‘, Rickon ne l’avait jamais trop « abimée ». Rebecca semblait alors inquiète, jetant des coups d’œil un peu partout avant de retourner sur Rickon : « Tu n’as pas changé, ma parole, tu es toujours aussi….». Un rire froid s’échappa de ses lèvres, attendant la fin avec impatience. « Désolée, j’ai beau essayer, y’a rien de sympa qui me vient à l’esprit.» Et c’est alors qu’il revint six années en arrières, lorsqu’ils étaient tous réunis, ici à Washington, s’impatientant d’un destin qui leur semblait déjà tout tracé… Mais rien de ce qu’ils n’avaient pu rêver s’était réalisé. A croire que la vie pouvait être une sale chienne quand elle le voulait. « Et toi, toujours aussi abjecte j’ai l’impression ». Bien entendu, Rickon aurait pu tracer son chemin, la laisser planté là comme il l’avait fait avec Gen quelques jours plus tôt… Mais bien qu’il détestait ce bout de femme qu’était Rebecca, il pouvait sentir ce sentiment d’apaisement qui était en train de naitre au fond de lui et cela faisait bien longtemps qu’il n’avait rien ressenti de tel. Le Bikers sentie alors quelque chose d’humide sur son jean, et lorsqu’il baissa le regard il s’aperçu qu’il n’avait même pas remarqué le chien qu’elle tentait en laisse et qu’elle tenait de faire obéir. « J’vois qu’tes aussi douée avec lui qu’avec Gilliam lorsqu’il s’agit de t’imposer. » Ca n’avait été qu’un pic de plus, quasiment anodin, un de ce qu’il aurait sorti auparavant. Il ne se doutait pas que cela aurait pu la blesser en son fort intérieur, mais presque maladroitement il se rendit compte qu’il n’était pas mieux… Gen l’avait bien abandonné, lui aussi, il y a trois ans de cela. Voulant se rattraper, et en nostalgie de ces années passées, il tenta de savoir ce qu’elle faisait ici et surtout si elle l’avait revu… Gilliam ne lui avait pourtant rien dit quant à son retour possible. « Qu’est ce que t’fiches ici Becca ?»
(c) crackle bones

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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!    Hit me with your best shot ∞ Rickon / Ouvert!   EmptyMar 14 Oct - 18:19




Hit me with your best shot

Don't you know in the end you're no stronger of hand. You are no stronger of heart. Don't you know in the end, we'll be tragically torn apart if we can't control the storm


Je n’étais pas idiote. Je savais que je n’avais pas ma place dans ce monde de violence et de cruauté qu’était celui des Sons of Anarchy.  Je savais que c’était ce que pensaient tous ces motards que j’avais un jour croisé au garage, même à l’époque où j’étais au bras de Gilliam.  Ce sentiment n’était jamais très fort ou alors il ne durait jamais bien longtemps, sauf lorsque je me trouvais en compagnie de Rickon. Sauf lorsque je plongeais mon regard dans le sien et y lisait tout le mépris qu’il ressentait à mon égard. Je savais sans qu’il n’ait besoin de le dire qu’il n’avait jamais vraiment apprécier ma relation avec son meilleur ami, qu’il avait l’impression que j’étais un boulet pour Genesis. Et pour le bien de ses deux personnes que j’affectionnais plus que tout je me contentais de l’ignorer, de me dire qu’il faisait partie des meubles, ne pas y prêter attention. Dans ma vie, Rickon n’avait pas plus d’importance que cela. Il était là, c’était tout. Je l’évitais tant bien que mal, je faisais comme s’il était transparent, seulement pour ne pas déclencher une guerre diplomatique.  Ça n’avait jamais vraiment fonctionné jusqu’à présent et je savais que ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer quelque chose. « Rebecca ».  Il avait prononcé mon prénom comme si j’étais quelque chose de néfaste, comme s’il avait quelque chose d’amer dans la bouche. Je ne m’en formalisai pas. Me contentant de fermer les yeux sur ce détail qui était quelque chose de commun entre nous.

Je l’observais en silence un moment. Il n’avait pas réellement changé en cinq ans, si ce n’était que certaines rides s’étaient creusées sur son visage, au coin de ses yeux principalement, ce qui était étonnant, puisque je ne l’avais jamais vu sourire. Son visage aux traits taillés à la serpe était tous sauf rassurant, comme la façon qu’il avait de se mouvoir. Je m’étais toujours demander ce que cet homme portait comme fardeau, comment il en était arrivé-là. Au final, voulais-je vraiment le savoir? C’était la grande histoire entre lui et moi. Nous ne savions irien l’un de l’autre. Je ne savais rien de son enfance, de son passé, de la façon dont il avait rencontré Gilliam et il n’en savait pas plus sur moi. Je n’avais jamais voulu creuser non plus en réalité et j’imaginais sans mal que c’était réciproque.  Au final, ça importait peu.  « Et toi, toujours aussi abjecte j’ai l’impression » Je relevai le regard vers lui, un regard qui se voulait froid. Malgré tout, ces paroles, malgré le caractère de l’homme qui me faisait face, je n’arrivais pas à le détester complètement. Juste partiellement. Il y avait quelque chose de rassurant chez lui, quelque chose que je qualifiais comme un sentiment  familier.  Il avait beau ne pas être la personne avec qui je m’attendais le mieux, je savais que contrairement à mes proches, lui,  il ne pourrait me blessé qu’avec des mots. Que superficiellement. Que ce ne serait rien qui pourrait m’empêcher de dormir le soir venu, rien qui me lacerait le cœur. Au final, ce ne serait que des piques acides et des paroles blessantes. Et ça, contrairement à l’attitude contradictoire de Gil, contrairement aux cachoteries de Gen, je pouvais vivre avec.

Je baissai les yeux vers mon animal de compagnie qui s’amusait à lécher le jeans de l’homme qui me faisait face. Tirant sur la laisse, je le fis revenir vers moi en lui ordonnant d’un ton sans appel de s’asseoir à mes pieds. Ce que le gros chien blanc fit, la langue pendante  hors de sa gueule, l’air excité par l’idée de continuer sa balade à travers la foule. «  J’vois qu’tes aussi douée avec lui qu’avec Gilliam lorsqu’il s’agit de t’imposer » J’encaissai le coup sans broncher, serrant seulement la laisse plus fortement dans ma main, jusqu’à ce que mes ongles s’enfoncent dans ma chair. Je ne m’attendais pas à autre chose de lui que ça, à vrai dire. C’était là la base de notre relation, c’était ce qui définissait tout ce que nous étions. « Au moins, il ne m’a pas plaqué après une seule nuit.» À peine les temps paroles quittèrent mes lèvres que je les regrettai. Un visage adorable et une tignasse blonde me revint en mémoire et je sentis mon cœur se serrai à l’idée que l’homme en face moi ignorait qu’il était père d’un petit garçon de trois ans.  Je n’y pouvais rien, je me sentais mal pour l’homme qui me faisait face. Coupable de savoir quelque chose qu’il méritait de savoir et de ne rien pouvoir dire. Malgré tout,  ce fut lui qui reprit la parole, comme pour se reprendre de sa pique plus douloureuse qu’il ne l’avait jugé aux premiers abords. «  Qu’est-ce que t’fiches ici Becca ? » Qu’est-ce que je fichais ici? C’était une question que je me posais moi-même depuis que j’avais revit mit les pieds à Washington. Une question qui n’avait aucune réponse. « J’en avais marre du soleil de la Californie.» Ou de la solitude oppressante que l’on pouvait ressentir lorsque l’on était loin de ceux que l’on considérait comme sa famille. Et malgré mes conflits perpétuels avec Rickon, il faisait également partie de cette famille que je m’étais bâti avec le temps. Il était un peu comme le frère avec lequel on ne s’entend jamais. Ce membre de la famille qui nous remettait toujours en question et qui nous faisait sortir de nos gongs à tout bout de champ. Mais il était quand même un membre de cette famille dysfonctionnelle. « J’ignorais que les Sons avaient un truc pour les foires, encore moins toi.»



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