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 with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june

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June Oakley

June Oakley
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AFFAIRES CLASSEES ↦ : 1475
ADRESSE ↦ : #67, FOGGY BOTTOM


MY LITTLE BLACKBOOK
MY PLAYLIST: Your Guardian Angel - THE RED JUMPSUIT

MY NOTEBOOK
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PRIORITIES AND FEARS
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with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june Vide
MessageSujet: with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june   with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june EmptyDim 29 Nov - 14:43

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Sometimes I feel like he has one hundred and seventy three different ways to break my heart — and as hard as I try not to, I’m always willing to let him try a new one »»» robb enfield and june oakley





« June, faut que tu mange quelque chose. » Voilà la seule phrase qui la fait sortir de ses dossiers, tous amoncelés les uns sur les autres et qu’elle parcours depuis plusieurs heures déjà, plusieurs jours. Elle devait s’occuper l’esprit, et elle ne connaissait qu’une seule solution à cela : travailler. Ce plonger corps et âme dans son métier, et si la dernière affaire qu’on lui avait donné était close depuis deux jours déjà, elle avait une autre enquête qu’elle menait elle même depuis des années. Le meurtre de ses parents n’étaient toujours pas prouvé, toujours pas expliqué et elle avait passé le plus clair de sa vie à essayer de le résoudre avec un peu trop d’aplomb de la part de certaines personnes de son entourage. Et depuis un an elle avait prit du recul, parce qu’elle avait eu sa mission, parce qu’il y’avait eu Robb … C’était à lui précisément qu’elle ne voulait pas penser. Elle ne voulait pas repasser dans sa tête les choses qu’il lui avait dîtes, ni même le baiser qu’ils avaient échangés parce que c’était mal. Elle était encore là dans le bâtiment du FBI, avec pour connaissance le nom de l’homme qu’ils recherchaient activement depuis plusieurs années maintenant, et elle ne leur donnait pas. Si Wes savait … Si il savait, il serait le premier à l’engueler, et certainement le premier à ne pas comprendre. Parce qu’elle en était certaine, dans cette situation il aurait su quoi faire. Alors qu’elle était sans solutions, la peur au ventre et complètement perdue. Depuis son retour elle n’avait pas arrêté de faire des recherches sur Robb, sur sa vie et sur tout ce qu’il ne lui avait pas dit. Mais aujourd’hui elle ne voulait pas le faire, parce que c’était encore penser à lui, c’était encore passer des nuits blanches à essayer de comprendre pourquoi il avait fait tout ça, pourquoi il avait tant changé. De plus elle ce sentait mal, mal d’avoir autant délaissé ses parents quand elle c’était promis plus de dix années auparavant, de ne jamais lâcher l’affaire jusqu’à ce qu’elle ai trouvé leur meurtrier. Hors c’était ce qu’elle avait fait, elle les avaient abandonnés pour ce concentrer sur lui, elle abandonnait tout pour lui … Elle relève les yeux vers la jeune femme qui se trouve devant elle, les bras croisés sur sa poitrine et qui ne semble pas bien contente de la voir encore ici, à l’endroit précis ou elle l’avait laissée quelques heures auparavant. « Ca va, je t’assure. » elle disait ça à chaque fois, trop occupée par ses recherches elle ne pensait plus à manger, ni à boire. Riley secoue la tête, visiblement pas du même avis et la jeune femme s’apprête à lui assurer de nouveau qu’elle va bien, quand quelque chose lui saute aux yeux derrière sa meilleure amie. D’un coup elle ce lève, ignorant volontairement les fourmis qui s’agitent dans ses jambes et dépasse Riley pour rejoindre le tableau électronique qui se trouve derrière elle. Ce tableau était en partie composée de ses dernières recherches, de dossiers au nom de ses parents et d’une autre partie elle avait ressortis les affaires de Wes. Elle faisait toujours ça, elle avait toujours un oeil sur ses affaires résolues tout comme lui devait toujours en avoir un sur les siennes. D’un mouvement elle agrandit le dossier qu’elle n’avait pas encore prit le temps de lire, et parcours rapidement les lignes du rapport écrit par son frère avant de ressortir une photographie. Sortant de sa transe, elle pointe le suspect du doigt et ce tourne vers Riley qui l’a observé faire sans vraiment comprendre ou elle souhaitait en venir. « Vous avez relâché ce type ? » sa voix est brusque, comme lorsqu’elle mène un interrogatoire et cela semble refroidir la jeune femme. Elle connaissait June depuis assez longtemps maintenant pour ne l’avoir jamais entendue lui parler ainsi, à aucune personnes de son entourage en tout cas. Riley décroises ses bras, s’avance à ses côtés avant de déclarer « Sullivan ? C’était mon indic sur cette affaire. » June quitte de nouveau du regard sa meilleure amie, et observe la photo du jeune homme qui se trouve là devant elle. Rapidement elle tape son nom dans la base de données, retrouve des informations banales comme sa date de naissance, le lieu ou il vivait il y’a deux ans, son cassier judiciaire … De nouveau elle ce plonge complètement dans ses recherches. « Qu’est ce que tu à trouvé ? » Riley est maintenant à ses côtés, lisant ce qu’elle lit. Elle sait à quel point cette affaire est importante pour la jeune femme, elle à d’ailleurs parfois apporté son aide avant de finalement décider de ne pas décourager June en lui avouant que c’était une cause perdue. Wes en avait fait de même, et June ne lui en voulait pas … Enfin au début si, cela avait déclenché une dispute qu’ils n’avaient encore jamais eu, mais aujourd’hui elle ne lui en tenait plus pour compte puisqu’elle avait fait comme lui finalement. June arrête finalement le défilement d’information, car l’information qu’elle cherche se trouve là, ses derniers déplacements. « Vous le suivez toujours ? » c’était le protocole, un indic était toujours suivit quelques jours après la clôture de l’enquête, par précaution. Riley hoche la tête sans vraiment comprendre ce que June souhaite faire avec ce type, après tout il n’avait aucun rapport visible et direct avec ses recherches. June lui sourit, et s’active en l’espace de quelques secondes. Son téléphone à l’oreille elle contacte un analyste qu’elle connaît bien, et qui lui doit quelques petits services en lui demandant de retracer le dernier chemin utilisé par Sullivan. De sa main libre elle attrape sa veste et son arme, qui rejoint rapidement le holster vide près de son insigne. Et en quelques secondes elle est hors de la pièce, dans le couloir elle aperçoit la personne qu’elle s’apprêtait à récupérer sur son son passage. « Swarek, on y va. » le jeune homme relève la tête, alors que son interlocuteur était en pleine conversation avec lui. Il s’apprête à lui demander ou ils vont, mais il n’en à pas le temps puisque June est déjà sur le chemin de la sortie. Aujourd’hui elle à pu ce garer au parking souterrain, et tandis qu’elle ouvre la porte de son SUV gris, Tevan vient de finir de descendre les escaliers. A peine entrée, elle dépose son téléphone pour qu’il ce connecte au bluetooth de la voiture et la voix de Sheppard résonne dans la voiture « Watergate Complex, je t’envoie sa photo. » elle le remercie avant de terminer la conversation tandis qu’ils se retrouvent à présent dans les rues de Washington. Pendant quelques secondes Tevan ne dit rien, parce qu’en soit il n’a rien à dire et que si il est avec elle c’est parce qu’elle ne peux pas partir sans lui, il est son co-équipier. June à toujours été seule, et à toujours apprécié l’être alors elle avait mal vu l’arrivée du jeune homme à ses côtés. Mais il faut croire qu’il à su trouver la corde sensible chez la jeune femme, puisqu’elle apprécie aujourd’hui sa présence. « Tu vas me dire pourquoi on va là bas ? » sa voix est calme, posée et il sait que c’est comme ça seulement qu’elle lui donnera une réponse. S’arrêtant au feu rouge, elle soupire et ce tourne vers le jeune homme. « Ce type. » déclare t-elle en lui montrant la photo maintenant présente sur son téléphone, « Est le fils du dernier homme qu’a arrêté mon père. » C’était ça. Elle en était sûre elle tenait là une piste. Elle connaissait par coeur toutes les affaires de son père, les hommes qu’il avait arrêté, ceux qu’il n’avait pas réussit à avoir, les collègues qu’il avait perdu, elle connait les détails de chacune de ses opérations ou en tout cas celles auxquelles elle avait un accès. Christopher Sullivan, était le dernier homme que son père avait mit sous les barreaux avant que celui-ci ne mette fin à ses jours pour ne pas divulguer le nom de ses complices. Présumé comme étant proche d’un baron de la drogue, et un trafic d’arme dont elle n’avait pas pu avoir le nom, ce type était une vraie pourriture. Alors elle était obligé d’en déduire cela : peut être que tuer son père était un signe de représailles … Ce n’était peut être pas forcément cela, le mec qu’elle allait chercher dans cet hôtel n’était peut être pas son fils mais elle devait chercher. Son partenaire hoche la tête, recevant à présent la même photographie sur son téléphone. Il ne connaissait pas toute l’histoire, mais il savait que ses parents étaient morts dans un incendie et qu’elle ne croyait pas qu’il s’agissait d’un accident. Arrivés à l’hôtel, ils suivent le même rituel qu’ils ont toujours suivit : insigne à la main, portable dans l’autre ils demandent à la réceptionniste ou ce trouve la personne sur la photo ou si elle l’a déjà vue. Parfois ça prend du temps, mais pas aujourd’hui puisqu’elle assure lui avoir indiqué quelques minutes plus tôt la chambre 312 au nom de Nathaniel Baker. Rapidement les deux agents prennent l’ascenseur, rapidement ils parcours le couloir, cherchent les possibilités des sortie et une fois arriver devant la porte en question prennent leurs armes en mains, prêt à dégainer si il le faut. Pour ne pas effrayer le jeune homme, Tevan commence par simplement frapper à la porte. Il est inutile de dire qu’ils sont du FBI, au risque de le perdre. Ils attendent quelques secondes, et alors qu’ils s’apprêtent à défoncer la porte celle-ci s’ouvre. Ils font cela plusieurs fois par jours, ils sont habitués à ce genre d’arrivée, à tout. Ils s’attendent à bien des choses, bien des gens, mais June ne s’attendait certainement pas à ça. « Les mains en l’air ! » s’écrit Tevan, forçant l’entrée dans la chambre et poussant l’homme ce trouvant en face de lui. Ce dernier l’écoute, lève les bras sans pour autant quitter June des yeux. Il est bien coopératif ce qui ne lui ressemble absolument pas … June le tient en joue, tandis que Tevan commence à chercher dans la chambre la moindre trace de la personne qu’ils cherchent. June quand à elle ne bouge pas d’un pouce, parce qu’elle ne sait pas comment faire. Finalement, sans pour autant lâcher le jeune homme des yeux elle demande d’une voix autoritaire « Ou est Sullivan ? » Robb fait semblant de ne pas comprendre ce qu’elle lui demande, et cela la met sur les nerfs. Tevan déclare qu’il n’y à rien à signaler et revient dans la pièce principal. Robb secoue la tête « Je ne vois pas de quoi vous parlez. » sa voix semble sincère, terriblement sincère. Mais elle sait qu’il ment, comment n’y avait-elle pas pensé avant ? La colère qui l’anime à ce moment est plus forte que jamais. Mais elle ne peux rien laisser paraître, pas devant Tevan en tout cas … « Ne mens pas Baker. » Tevan agit comme il devrait agir quand June en est incapable. Baker … Les yeux de Robb la lâche finalement pour ce tourner vers Tevan, elle comprend que le jeune homme ne lui est pas inconnu. Elle ne sait pas comment il à fait, mais il sait qui il est elle ne est certaine. « Il n’y à que moi dans cette chambre. » affirme t-il de nouveau, ce qui ne semble pas convenir à son partenaire. Mais avant qu’il ne pousse trop à bout Robb, June prend la parole « Tevan fouille le couloir, donne moi accès aux vidéos de surveillance de l’hôtel. Je m’occupe de Monsieur Baker. » comme à chaque fois qu’elle doit donner des directives, la voix de June est froide, dénuées de toutes émotions malgré le fait que ce soit la guerre dans sa tête. Un instant Tevan ne comprend pas pourquoi elle souhaite rester là, mais il ne dit rien et s’exécute.  A peine a t-il quitté la pièce, que June range son arme, et prend l’initiative de fermer la porte avant de finalement d’inspirer et de ce tourner de nouveau vers Robb qui est en train de ce servir un verre. « J’ai besoin de savoir ou il est Robb. » cette situation allait arriver un jour, elle ce l’était imaginé, mais pas si tôt, et encore moins avec un homme comme Sullivan. Parce qu’elle avait vraiment besoin de lui, et que si il s’agissait d’un homme de Robb, ça allait être compliqué … Le jeune homme ce tourne finalement vers elle, l’observant complètement comme si il était incapable de la quitter des yeux. June quand à elle est incapable d’oublier la sensation de ses lèvres contre les siennes, la chaleur de son corps serrant le sien contre lui. Mais ce n’est pas ça qui importe maintenant. « C’est un de tes hommes c’est ça ? » elle savait la réponse, elle avait seulement besoin d’une confirmation de sa part. Elle savait qu’il avait des hommes à Washington, puisqu’ils en avaient arrêtés quelques uns. Seulement elle aurait du ce douter que ce type là en faisait partit, elle aurait du comprendre. « Tu sais qu’il à donné des informations au FBI ? Tu sais qu’il est dans nos dossiers ? » sa voix est accusatrice cette fois. Elle ne sait plus sur quel pieds danser, doit-elle laisser sa colère dépasser le reste, doit-elle le brusquer pour obtenir des informations sur ce type qui était son derniers recours dans l’affaire de ses parents ? Ou alors s’inquiéter que ce type puisse mettre en péril la couverture de Robb ?
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Robb Renfield

Robb Renfield
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AFFAIRES CLASSEES ↦ : 655
ADRESSE ↦ : hôtel, Watergate Complex, chambre #312

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MessageSujet: Re: with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june   with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june EmptyDim 29 Nov - 19:48

with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june Tumblr_ns3lk7p00R1up2dezo4_r1_250 with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june Tumblr_ns3lk7p00R1up2dezo2_r1_250
I remember all those crazy things you said, you left them running through my head. You are always there, you are everywhere. But right now I wish you were here. »»» june oakley and robb renfield


Robb regarde sa montre et soupire. Qu’était en train de foutre Sullivan ? Cela faisait près de dix minutes qu’il aurait dû se pointer et Robb commençait à perdre patience. La patience n’était pas sa qualité première, c’était un fait, un fait qui ne faisait que s’accroitre ces derniers temps, tout autant que son humeur massacrante. Nina le lui avait d’ailleurs fait remarquer le matin même à la réunion qu’ils avaient organisée dans des locaux désaffectés repérés par Bran. Bien sûre, elle ignorait pourquoi il était dans un état tel de nervosité, car oui, pour une fois, il y avait une véritable raison à sa mauvaise humeur et cela allait au delà de son manque cruel mais quotidien d’amabilité. Il ne faisait que cogiter, que penser, que se torturer l’esprit depuis quelques jours. Depuis ce moment où les lèvres de June étaient venues retrouver les siennes en réalité. Il avait essayé de ne pas y penser, d’évacuer ce moment d’égarement de son esprit, afin de se consacrer pleinement à son job et aux nombreux soucis auxquels il faisait en ce moment face, mais c’était plus fort que lui. Il revoyait encore et encore cette scène. Il la revoyait se hisser sur la pointe des pieds pour venir s’accrocher à ses lèvres, il sentait à nouveau cette chaleur qui s’était immiscée dans la totalité de son corps sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, de cet enivrement, de cette sensation de bien être retrouvé, et de son cœur qui battant à un rythme si rapide qu’il avait cru un instant perdre pied. Sentir à nouveau ce contact, le goût de ses lèvres, la chaleur de ses mains au creux de sa nuque l’avaient fait se sentir une fraction de seconde terriblement vivant, plus qu’il ne l’avait jamais été en réalité. Parce qu’il avait perdu cette étincelle dans ses yeux depuis bien longtemps, depuis quinze années maintenant, mais à chaque fois que celle-ci pouvait à nouveau s’entre-apercevoir, June en était la cause. Elle le rendait certes fébrile et totalement faible, mais elle faisait naître en lui des émotions qu’il pensait avoir oublié, qui étaient totalement bannies depuis bien longtemps. Parce qu’il avait été formé, presque même formaté pour ne plus rien ressentir et pour créer une véritable rupture avec l’homme qu’il était. C’est ce qu’il avait fait et été parvenu à faire pendant très longtemps, jusqu’à ce que June entre dans sa vie et fiche absolument tout en l’air. Face à elle l’homme puissant, sans scrupule et violent devenait petit, humain et sincère. C’était un véritable fléau. June était un fléau, son fléau, celle qui le faisait craquer à chaque fois et ce malgré cette lutte acharnée contre lui-même qu’il opérait à chaque fois qu’elle s’immisçait dans ses pensées ou dans sa vie. Comme maintenant, à cet instant où il est en train d’attendre Sullivan. Il ne peut s’en empêcher. Parce qu’elle est finalement la seule chose à laquelle il pense dès qu’il a un moment de battement ou d’attente où il peut souffler. Mais le fait est qu’il fuit ces derniers jours comme la peste ces moments, pour la raison évidente qu’il ne veut pas qu’elle vienne hanter son esprit. Parce qu’elle y prend trop de place et transforme l’homme qu’il est. Il se rappelle alors les mots de son mentor, qui lui avait un jour conseillé de ne jamais se laisser avoir par une femme extérieure à leur milieu. Parce qu’elle allait l’affaiblir, elle allait le transformer et pire encore, elle allait avoir un véritable contrôle sur ce qu’il était et pourrait devenir. Il ne voulait pas que June ait ce pouvoir sur lui, ni qui que ce soit. Parce qu’il ne voulait pas devenir un autre homme, pas même pour elle. Il voulait être libre de chacune de ses actions, de chacun de ses ressentiments. Il était fier de ce qu’il était aujourd’hui, aussi illégal que cela puisse être et il n’échangerait sa vie pour rien au monde. Il était le chef, le boss, celui qu’on redoutait et craignait, celui devant lequel on s’abaissait et qu’on écoutait. Et c’était ce à quoi il avait toujours aspiré. Il aimait détenir le pouvoir, avoir de l’influence et de l’autorité sur ces personnes. Il aimait leur inspirer le respect et la peur. Il aimait ça. Parce que c’était ce qu’il était et il ne voulait pas changer. Quand bien même il avait bien du mal à ne pas flancher devant elle. Mais comment pouvait-il faire ? Elle l’avait embrassé, alors qu’elle était censée le détester. Ils s’étaient dits toutes ces choses lourdes de sens. Puis elle était partie. Elle l’avait embrassé, tendrement, puis fougueusement et avait tout arrêté, net. Sans lui accorder le moindre regard, sans tenir compte de ce que ce baiser pouvait signifier. Elle était partie et l’avait laissé là, planté comme un parfait idiot. A cette pensée, l’air lui manque et l’agacement monte. Il a encore plus envie d’étrangler Sullivan, car ce moment d’égarement est entièrement sa faute. Il s’était pourtant juré de ne pas penser à elle. A croire qu’elle avait une emprise sur lui même lorsqu’elle n’était pas dans les parages. Ce qui le sortit de sa rêverie passagère furent les trois coups portés sur la porte. Il soupire alors, ce n’était pas trop tôt. Lorsqu’il ouvre la porte, Sullivan se tient là, arborant une mine déconfite. Robb n’y fait absolument pas attention, il se fiche pas mal des remords du garçon. Il lui attrape alors avec une virulence folle, le col de sa chemise qu’il empoigne avec force, avant de l’entraîner dans sa chambre. Il jette un coup d’œil au couloir, s’assurant que personne n’est présent et ferme la porte. Il avait tout gagné, il l’avait énervé. Il lui passe dans un premier temps un savon, pour être aussi irrespectueux des horaires qu’il impose, avant de s’entretenir avec lui sur une affaire sur laquelle il avait été mis. Une affaire à laquelle s’était mêlée la police. Et si Robb n’était pas peu fier de ce que son agent avait entrepris en parvenant à mener les flics sur des pistes qui les éloignaient de leur cartel, il n’avait pas la moindre envie de le féliciter. Il se contente donc de hocher la tête lorsque l’homme lui énonce son rapport. Mais au beau milieu de leur conversation, le téléphone de la chambre d’hôtel se mit à sonner. Il avait expressément stipulé à la réception qu’il ne souhaitait en aucun cas être dérangé. Ni à sa porte, ni même au téléphone. Cependant, il avait entrepris un petit jeu de séduction clairement intéressé avec cette petite brune aux yeux verts qui travaillait à la réception, afin qu’elle lui rende quelques services. Ceux-ci n’étaient pas bien compliqués. Elle devait simplement l’avertir en cas de présence de personnes demandant à le voir. Il décroche alors le téléphone interrompant Sullivan dans son récit. « Merci Santana. » lui lance-t-il poliment après quelques mots de sa part. Il raccroche et se tourne immédiatement vers Sullivan. Il attrape son arme posée sur le lit, quelques liasses de billets qui trainent et une série de documents qui pourraient aisément les incriminer. « Des flics, il faut que tu partes avant qu’ils arrivent. » Le regard qu’arbore Sullivan à l’entente des mots de Robb frôle la panique. Robb lève les yeux au ciel, ne comprenant pas pourquoi certains de ses hommes sont de vrais trouillards. Il fourre tout ce qu’il a dans les mains dans le coffre-fort de sa chambre d’hôtel dont lui seul a le code avant de le refermer. Il jette alors un regard entendu à Sullivan. S’il ne voulait pas se faire prendre, il allait devoir déguerpir d’ici et rapidement. Le regard de son boss doit le ramener à la réalité, parce qu’il bouge enfin et quitte immédiatement la chambre, après avoir écouté attentivement les indications de Robb, sur le moyen parfait pour quitter les lieux avant que ces deux abrutis de flics ne parviennent à son étage. Une fois débarrassé de Sullivan, il jette un œil à sa chambre. Elle est dans un bordel monstre, mais rien ne semble pouvoir l’incriminer, sauf peut-être les quelques mégots qui trainent sur le rebord de la console alors qu’il était spécifiquement interdit de fumer à l’intérieur. C’était le cadet de ses soucis pour le coup. Il jette un regard vers le lit, dont les draps sont en pagaille. La femme de ménage n’était pas passée et ne passait jamais, pour la simple et bonne raison qu’il avait refusé ses services. Et s’il était habituellement un tantinet maniaque, il s’était ces derniers jours totalement laissé aller. La veille, il avait ramené une pauvre fille dont il ignorait totalement le nom dans sa chambre. S’il s’était refusé de le faire jusqu’à maintenant, mais il en avait pourtant eu besoin. Il avait eu besoin de s’envoyer en l’air avec la première venue pour se prouver à lui-même qu’elle ne comptait pas, que June ne comptait pas… Bien entendu, ça n’avait pas marché, mais au moins, il avait pu profiter de cette fille pour assouvir certains de ses besoins. Il replace rapidement la couette, jette les mégots dans la poubelle, tout en sachant pertinemment que l’odeur de tabac froid le trahirait et s’arrête au milieu de la pièce. Il n’a pas le temps de faire quoi que ce soit de plus. Ils sont là, derrière la porte. Il inspire longuement, fermant quelques secondes les yeux, avant d’arborer cette expression qu’il n’a jamais. Celle du mec parfaitement clean, qui n’a absolument rien à se reprocher et qui joue presque les victimes. Il arbore ce sourire faux puis ouvre la porte. Et ce qu’il voit derrière celle-ci fait immédiatement tomber son sourire. June. « Les mains en l’air ! » crie l’espèce d’abruti qui est à ses côtés, le forçant à s’écarter pour entrer dans la pièce. Immédiatement, Robb obtempère et lève légèrement les mains, se décalant pour le laisser entrer. Mais s’il fait cela, il ne la lâche pourtant pas des yeux. Un instant, il est déstabilisé. Il ne s’attendait pas à la voir là et il ne comprend pas vraiment ce qu’elle vient faire. S’il aurait pu croire qu’on venait enfin l’embarquer, il comprend rapidement que ce n’est pas le cas, car elle semble tout aussi étonnée qu’il ne l’est de la voir là. June braque son arme sur lui, mais pour le coup, cela ne lui fait le moindre effet. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’elle le faisait. Il jeta un bref regard vers l’autre homme qui inspecte chaque pièce de sa suite. Il ne trouvera rien, ni personne. Parce qu’il n’y a ici rien à trouver et qu’il est seul. Il regarde June, encore et encore. Il ne tressaillit pas. Il ne veut pas, pas encore. Il reste de marbre devant elle, quand bien même il cherche tout de même à lire dans ses yeux une explication. Le fait que son collègue de s’intéresse absolument pas à lui, lui fait rapidement comprendre qu’ils ne sont pas venus pour lui. « Où est Sullivan ? » demande June d’une voix autoritaire qu’il ne connaît absolument pas, comme si elle avait lu dans ses pensées. Il affiche un léger sourire, presque moqueur. Il ignorait ce qu’elle essayait de faire, mais ce ton ne marchait absolument pas sur lui. Il abaisse alors les bras sans qu’elle ne lui en ait donné la permission et hausse les épaules. « Je ne vois pas de quoi vous parlez. » Il mentait bien entendu. Et si son petit jeu d’acteur aurait pu marcher avec n’importe qui, il savait que June ne prenait pas, qu’elle ne le croyait pas. Parce qu’elle savait bien trop de chose sur lui pour penser qu’il puisse être sincère et n’avoir absolument rien à voir là-dedans. Ca ne pouvait décemment pas être un hasard de tomber sur lui dans une affaire telle que celle sur laquelle les deux flics étaient. Il fourre ses mains dans ses poches, arborant une attitude totalement nonchalante. Il savait que cela allait énerver June, mais aussi son chien de garde qui revient après avoir fait chou blanc. Deux armes sont braquées sur lui, mais il reste parfaitement stoïque. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans une telle situation et il sait parfaitement quoi faire. Il connaissait à la fois sa couverture, sa situation et ses droits. « Ne mens pas Baker. » Entendre ce nom le fait à nouveau sourire. Il jette un regard entendu vers June qui voulait de toute évidence en dire long sur l’étendu de son insolence aujourd’hui. Il ignorait comment il parvenait à faire cela alors qu’elle se trouvait à côté de lui, mais il reflétait là, l’homme qu’il voulait être. Peut-être était-ce dû à ces deux flingues rivés sur lui, à l’adrénaline. Il n’aimait de toute évidence pas cela. Et il n’aimait pas non plus le fait qu’elle soit venue ici accompagnée. Il abandonne un instant le regard de June pour se tourner vers Tevan. Celui-ci lui fait signe de retirer ses mains de ses poches et de relever les mains, mais Robb l’ignore. « Il n’y a que moi dans cette chambre. » dit-il le plus simplement et calmement possible, ce qui ne plait de toute évidence pas à Tevan. Mais pour le coup, Robb s’en contrefiche. « Tevan fouille le couloir, donne moi accès aux vidéos de surveillance de l’hôtel. Je m’occupe de Monsieur Baker. » Robb se tourne vers la voix devenue de nouveau autoritaire de June. La voir mener son partenaire à la baquette ainsi le fait sourire. Il serait mentir que d’affirmer qu’il n’aimait pas la voir ainsi, bien au contraire. Il jette un bref regard vers Tevan. Celui-ci ne semble pas vraiment d’accord avec les directives de la brune mais il finit tout de même par s’exécuter. Une fois qu’ils sont seuls, June abaisse son arme qui vient retrouver son holster. Elle ferme la porte sous l’œil intrigué de Robb. Mais il reste parfaitement silencieux. Il avait tellement été faible devant elle à leur dernière rencontre qu’il était bien décidé à ne pas se faire avoir cette fois-ci. Il n’était pas question qu’il s’abaisse devant elle comme il l’avait bien trop souvent fait. Il n’était pas question qu’il laisse des sentiments inexplicables prendre le dessus. Il était convaincu qu’il pouvait y arriver, mais pour combien de temps ? Il l’ignorait. Mais pour l’heure, il tenait bon. Pendant qu’elle s’évertue à fermer la porte, lui, attrape la bouteille de Whisky qui trône la console depuis des jours et se serre machinalement un verre. « J’ai besoin de savoir où il est Robb. » Dans un premier temps, il l’ignore, se concentrant sur son action. Elle doit bien se douter qu’il ne lui dira rien. Il relève alors les yeux vers elle et lui fit un signe, afin de savoir si elle souhaitait ou non un verre. Cette attitude est arrogante et totalement déplacée, il le sait, mais il adore jouer sur ce terrain. C’est d’ailleurs sur celui-ci qu’il joue la plupart du temps lorsqu’il parvient à être lui-même. C’est à dire pas devant June. Alors oui, il ne fait l’ombre d’un doute qu’elle ne doit pas être habituée à le voir agir ainsi. « C’est un de tes hommes c’est ça ? » Il hausse les épaules, avant d’avaler une gorgée du contenu de son verre. « Je n’ai pas de réponse à vous fournir, agent Oakley. » dit-il avec une pointe de sarcasme dans la voix. Il prend appuie sur la console et croise les bras après avoir posé son verre. Il la regarde alors. Si un instant il croit se perdre dans ses yeux bleus, il se ressaisit immédiatement. Pas question qu’il flanche. Elle s’avance alors vers lui, arborant une expression étrange, mêlée de colère, d’un certain trouble et d’une once d’inquiétude. « Tu sais qu’il a donné des informations au FBI ? Tu sais qu’il est dans nos dossiers ? » Immédiatement, Robb sourit. Il savait tout ça. Pour la simple et bonne raison qu’il était celui qui lui avait donné l’ordre de le faire. Faire avancer une enquête en vendant d’autres cartels ne lui posait aucun problème, dès lors que ça pouvait les éloigner du sien. « Je sais. » Robb se redressa et fit quelques pas dangereux vers June. Il s’arrête à une hauteur suffisante pour ne pas être trop près et par conséquent pas être tenté. Sa détermination était à cet instant sans faille. « Je vais d’ailleurs te donner une information qu’il ne t’a pas donné et qui va beaucoup d’aider ! » Sa voix est calme, parfaitement calme et illustre à la perfection toute la fierté de son action. Il avait doublé ces abrutis de flics et n’en était pas peu fier. Il les avait mené exactement là où il le souhaitait. Et oui, il avait de toute évidence quelques coups d’avance sur elle. « Toutes les informations qu’il vous a donné étaient soit voulues, soit complètement fausses. ». Arrogance puissance 1000, voilà ce qui s’échappait du moindre de ses mots et de l’entièreté de son comportement. Un instant, un silence s’empare de la pièce où il se perd dans ses yeux. Il se perd comme il se perdait autrefois, lorsqu’ils n’étaient que tous les deux, à Los Angeles et qu’ils ignoraient finalement tout l’un de l’autre. Mais il ne flanche pas, parce qu’il ne flanchera pas devant elle. Parce que son idiot de partenaire allait surement revenir et qu’il était bel et bien déterminé à se jouer d’elle. Comme elle s’était jouée de lui tout ce temps, lui cachant qu’elle était un agent du FBI sous couverture. Il détourne le regard lorsqu’il sent qu’il peut la faire craquer. Aujourd’hui, c’est à son tour de flancher, pas au sien. Il veut la pousser à bout, dans ses retranchements. Et quoi de mieux que l’impertinence pour cela. Il fait quelques pas, s’éloignant d’elle et retournant auprès de son breuvage. « Qu’est-ce que tu fais là June ? » lui demande-t-il sans pour autant la regarder. Il est impatient d’entendre ce qu’elle va répondre à cela. Quelle excuse elle va lui fournir ou quelle idiotie sans nom elle va encore formuler. Il avale d’une traite le contenu de son verre avant de reposer ses yeux sur elle. « Pourquoi avoir envoyé ton sous-fifre faire le sale boulot et avoir fermé la porte hein ? » Il savait pertinemment que ces questions n’allaient pas lui plaire. Parce qu’au delà d’être insolant, il jouait les parfaits innocents. Il savait comment mener sa barque et était pleinement conscient que passer sous silence leur dernière rencontre, faire comme si rien ne s’était passé allait l’agacer. Après tout, il n’était pas fier d’avoir été faible devant elle. « Si tu voulais qu’on soit seul, il suffisait de venir sans ta garde rapprochée, pas besoin de te trouver des excuses. » Il arque les sourcils fièrement avant de revenir vers elle. Il jouait son jeu à la perfection. Il allait la faire craquer comme elle l’avait fait craquer ce dernier soir. Il s’approche d’elle, si prêt qu’il est obligé de lutter contre lui-même pour ne rien ressentir et pour garder son expression condescendante sur le visage. « Tu n’as pas arrêté d’y penser hein ? » Il fait là référence au baiser, à ce contact qu’ils ont eu l’autre soir, en se mettant un parfait voile devant les yeux, en se cachant derrière son cynisme, lui faisant croire que finalement, c’était elle qui avait craqué, c’était elle qui avait été faible et qui mourrait d’envie de recommencer, pas lui. Alors que lui-même savait que c’était parfaitement faux.
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MessageSujet: Re: with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june   with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june EmptyDim 29 Nov - 20:58

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Sometimes I feel like he has one hundred and seventy three different ways to break my heart — and as hard as I try not to, I’m always willing to let him try a new one »»» robb enfield and june oakley






Encore aujourd’hui, June ne pouvait pas dormir la nuit sans faire de cauchemars … Toute sa vie elle à eu peur de la nuit, peur du feu, peur de tout perdre. Aucun enfant ne devrait voir ses parents mourir, aucun grand frère ne devrait attraper sa petite soeur et la sortir des flammes en sachant pertinemment que ses parents derrière lui ne reviendront jamais. Personne ne devrait jamais vivre ça. On leur à dit que c’était un accident, le grille pain aurait sauté et les plombs auraient pris feu. Elle n’y à jamais cru, et n’y croira jamais. Et depuis qu’elle avait commencé son enquête, les pistes devenaient toutes de plus en plus faibles, elle était consciente qu’il y’avait aujourd’hui prescription, après tout 21 années étaient passées. Seulement aujourd’hui elle avait une piste, une rare et unique piste alors que depuis deux ans maintenant c’est le calme plat. C’est pourquoi elle ce jette la tête la première là dedans, sans pour autant réfléchir à ce qu’elle fait, elle y plonge complètement comme elle le fait à chaque fois. Et à chaque fois ce n’est pas ça, à chaque fois elle revient au point zéro, à chaque fois elle souffre plus encore … Si son frère avait été là quand elle a quitté le bureau, il l’aurait rattrapé pour l’empêchée de le faire. Pour prévenir la souffrance qu’allait suivre ce nouvel échec. Lui mieux que personne savait à quel point cela pouvait la détruire à chaque fois, parce que c’était lui qui était là pour recoller les morceaux. Mais il n’était pas là pour l’arrêter, alors elle c’était retrouvée dans cet hôtel prête à avoir de nouvelles informations, prête à comprendre ce qui c’était passé. Un peu trop prête d’ailleurs … Tevan ne comprenait que la moitié des choses qui étaient en train de ce passer, il ne connaissait pas l’avancée de son enquête et ne connaissait pas grand chose non plus sur la famille Oakley. Tout ce qu’il savait c’était ce que June avait bien voulu lui dire, donc peu. Mais il l’avait suivit et finalement en ouvrant cette porte, elle aurait préféré qu’il ne l’ai pas fait. Elle c’était préparé à tout, parce que c’était toujours ce qu’il fallait faire, être capable de réagir en toutes circonstances … Mais elle n’était définitivement pas prête pour celle-ci. Quand Tevan s’enfonce et suit le protocole, June elle reste de marbre face à la personne qu’ils viennent de trouver dans cette chambre, sous le pseudonyme de Nathaniel Baker. De toute évidence il ne s’agit pas de Baker, pas du tout. Il s’agit d’un homme qu’elle ne connaît que trop bien, et dont le dernier souvenir est encore chaud sur ses lèvres. Ce qu’elle à toujours craint est en train de ce dérouler, là sous ses yeux, elle vient d’entrer dans une chambre d’hôtel avec son collègue et d’y retrouver Robb … Bien sûr ils n’étaient pas là pour lui, parce qu’elle ne ce doutait pas qu’il s’y trouve, mais le fait est qu’ils étaient quand même là. Pendant plusieurs minutes June ne sait rien faire d’autre que de le fixer de ses yeux bleus, incapable de savoir comment agir. Elle ne voulait pas qu’il soit là, elle ne voulait pas qu’il connaisse Sullivan, elle ne voulait pas que ce type travaille pour lui parce qu’elle ne voulait pas qu’il comprenne cette partie d’elle. De l’avis de beaucoup June était une femme forte et indépendante, ses collègues s’amusaient parfois à lui dire qu’elle était plus un mec qu’une fille, et certains d’entre eux avouaient que leur première impression n’avait pas été la bonne, qu’elle les avaient fait trembler. C’était une remarque générale qu’elle avait toujours eu, maitrisant son image d’une main de fer, elle apparaissait toujours plus comme une femme prête à tout détruire sur son passage que la bonne copine avec qui l’ont rigole pendant des heures. Robb avait vu d’autre facettes, certaines étaient fausses, d’autres étaient vraie et d’autres encore minimisés. Elle lui avait avoué avoir perdu ses parents dans un incendie, avait certifié qu’il s’agissait d’un accident, et qu’aujourd’hui si ça faisait toujours mal, elle allait mieux. Mais c’était un nouveau mensonge, couplé à une nouvelle vérité. Elle avait perdu ses parents dans un incendie certes, à l’âge de huit ans, mais elle ne s’en était jamais remise. Pas encore aujourd’hui, quand elle démarrait au quart de tour dès que quelqu’un disait quelque chose de travers, ni même quand son psychologue essayait de lui faire avouer être incapable de tourner la page. Parce qu’elle en était incapable, elle ne voulait pas les oublier, elle ne voulait pas faire comme tout le monde et admettre que ce n’était qu’un regrettable accident. La seule pensée de ses parents la fait trembler, et à chaque fois elle ce retrouve dans sa chambre en flamme, les yeux affolés de son père tentant de la rassurer. Ses émotions sont à vif, et le fait que Robb soit ici et maintenant n’arrange pas les choses. Ce n’est que lorsque Tevan revient, qu’il accuse le jeune homme en face de lui de mentir, que Robb arrête de la regarder et ce tourne vers son partenaire. Elle sait comment il est, et elle connaît assez bien Tevan maintenant pour comprendre que le résultat d’un affrontement entre ses deux là ne serait bon pour personne … C’est pourquoi elle intervient avant que ça ne dégénère et l’envoi ailleurs. Elle n’aurait jamais du venir avec lui, parce qu’il venait de ce retrouver en face de Robb. Quand il est enfin partit, elle range son arme parce qu’elle ne l’utilisera pas sur lui, et qu’il le savait, alors pourquoi la garder dehors ? La nonchalance dont il à fait preuve une nouvelle fois, l’irrite. Parce qu’elle avait fait en sorte d’éviter de pensé à lui, d’évité de penser à cette allée, à ce baiser … Avec le départ de Tevan, Robb retrouve ses aises dans sa suite, et part ce servir un verre de whisky ignorant volontairement les propos de June. Celle-ci refuse de boire quoi que ce soit, la situation était déjà bien compliquée comme ça pour qu’elle ne rajoute d’autres complications. Si elle n’était pas habituée à le voir ainsi, elle ne pouvait pas dire qu’elle ne c’était pas attendu à ce qu’il ai une facette comme ça dans sa poche. Parce qu’elle l’avait entre aperçue le soir ou il l’avait confronté. Il aimait avoir le contrôle sur toutes situations, être en contrôle, dominant. Elle n’aurait pas du aimer cette version de lui, qu’elle ne connaissait pas mais le fait est que c’était tout l’inverse. Elle appréciait le découvrir comme ça, tout comme elle le détestait. Encore plus lorsqu’il refusait de répondre à ses questions, il la défiait avec jeu et elle n’avait pas le temps pour ça. « Je n’ai pas de réponse à vous fournir, agent Oakley. » le sarcasme cinglant de Robb ne la déstabilise pas, et l’agace plus encore. Elle était habituée à ce qu’on l’appelle ainsi, à ce que l’on en abuse pour plaisanter ou bien qu’on le dise avec des sous entendus. Elle n’était pas toute jeune dans le métier comme on pouvait parfois le croire, elle avait de l’expérience et avait eu affaire à des personnes peu commode. Alors oui on avait utilisé son nom, son statut de bien des façons mais celle de Robb était celle qui la touchait le plus. Lui rappelant que tout ce qu’ils avaient eu ensembles, n’était que tromperie et mensonge. Elle n’était pas encore habituée non plus à ce qu’il connaisse sa vraie identité, ni même son nom de famille qui lui tenait tant à coeur. Et il continue son jeu, s’appuyant sur la console et croisant ses bras comme si ils avaient là une conversation des plus banales à propos du temps. Bon sang qu’elle détestait ça … Elle détestait qu’il agisse ainsi, elle détestait être complètement déstabilisée par le moindre de ses gestes, être attirée par le moindre de ses gestes. Elle était là comme une adolescente incapable de savoir ce qui était en train de ce produire en elle, perdant le contrôle. Elle avait toujours le contrôle, et elle détestait le perdre. Elle prit la décision ne pas entrer dans ce jeu là, ils pourraient le faire si il le voulait, mais pas maintenant pas quand elle était sur cette affaire. Malgré tout une inquiétude voile son regard, ce petit con qu’elle était en train de chercher avait couru vers le FBI à la première occasion; il avait mit en péril l’identité de Robb. Mais le sourire qu’il arbore, lui fait comprendre qu’il savait déjà, qu’il était la raison de ce fuitage. « Je sais. » et cela l’énervait encore plus. Il décroise finalement ses bras pour ce relever, avant de finalement s’avancer vers elle. Il devrait savoir pourtant qu’il ne faut pas faire ça, il oubliait déjà ce qui c’était passé la dernière fois ? « Je vais d’ailleurs te donner une information qu’il ne t’a pas donné et qui va beaucoup t’aider !  » il était d’un calme olympien, ne prenant pas de gants, il menait la danse et voulait qu’elle le sache. Elle le fixe un instant, attendant ses propos même si elle les devine. « Toutes les informations qu’il vous a donné étaient soit voulues, soit complètement fausses.  » la révélation qu’il lui fait semble lui faire un plaisir fou, lui montrant qu’il jouait avec le système avec perfection, et qu’il adorait ça. Leurs regards semblent incapable de ce lâcher, jouant le jeu alors qu’on ne leur demandait pas. Elle aimait ce perdre dans le regard de Robb, avant c’était là qu’elle trouvait le calme dont elle avait besoin. Quand elle pétait un plomb, il lui suffisait de regarder Robb pour aller mieux. Avant … « Bravo Robb, tu à fait mumuse avec les flics. » répond t-elle finalement, cinglante. Lui non plus ne connaissait pas June Oakley, tout comme elle ne le connaissait pas vraiment. Elle c’était complètement ouverte à lui quelques nuits auparavant, mais elle n’était pas là pour ça ce soir. « N’importe qui aurait pu suivre sa trace jusqu’ici, c’est inconscient. » mais dans un sens elle en voulait à Wes et Riley d’avoir été aussi négligents, de ne pas avoir été capable de ce rendre compte que Sullivan ce moquait d’eux ouvertement, envoyé par son patron pour faire le sale boulot. Finalement, Robb la quitte des yeux et retourne vers son verre, prenant le partit de ne plus la regarder. A croire que cela lui faisait le même effet qu’à elle … « Qu’est-ce que tu fais là June ? » elle inspire profondement face à cette question. Ce qu’elle faisait là ? Elle tentait de trouver des réponses. Et Robb avait certainement aider à ce qu’elles ne disparaissent. Car elle en était certaine, Tevan ne mettrait pas la main sur Sullivan, et c’était de la faute de l’homme qui ce tenait en face d’elle. « J’ai besoin de parler à Sullivan. » déclare t-elle finalement, elle savait que ce ne serait pas assez, tout comme elle savait que Robb ne lui donnerait pas son homme. Et en même temps elle ne voulait pas lui parler de ses parents, elle ne voulait pas une fois de plus lui montrer qu’elle était abimée, qu’elle était complètement cassée. Elle pose de nouveau son regard sur lui, tandis qu’il finit son verre. Cette attitude qu’il avait là, devait faire peur à certain, et en faire tomber certaine. Et elle n’aimait pas beaucoup cette idée … Elle n’aimait pas savoir qu’il pouvait avoir sur d’autre, le même effet qu’il avait sur elle. « Pourquoi avoir envoyé ton sous-fifre faire le sale boulot et avoir fermé la porte hein ? » elle détestait sa façon de parler, sa façon d’être sa façon de faire, mais si les circonstances avaient été différentes elle n’aurait pas tenu bien longtemps face à lui. Encore plus quand il ce rapproche d’elle à nouveau, « Si tu voulais qu’on soit seul, il suffisait de venir sans ta garde rapprochée, pas besoin de te trouver des excuses. » Il s’approche d’elle à nouveau, et elle sait que ce qu’il fait là est franchement dangereux. Parce que lorsqu’il est si près elle perd les pédales. Elle ne sait plus ou donner de la tête et elle fait n’importe quoi. Il baisse de nouveau son regard vers elle, et si il n’exprime rien elle sait qu’il n’en mène pas large lui non plus, au contraire de ce qu’il veux lui faire croire. « Tu n’as pas arrêté d’y penser hein ? » involontairement ses yeux fixent les lèvres du jeune homme, qu’elle souhaiterais attraper de nouveau pour ne plus jamais les laisser. Mais si elle avait mit un terme à tout ça la dernière fois c’était parce qu’elle ne pouvait pas ce permettre de perdre complètement pieds. Elle ne pouvait décemment pas craquer, pas encore. Un sourire vient s’installer sur ses lèvres tandis qu’elle relève les yeux vers Robb. Il est si près qu’elle pourrait facilement imaginer le contact de sa peau contre la sienne, qu’elle sent son souffle ce percuter contre elle. « Ne prend pas tes rêves pour une réalité Renfield. » déclare t-elle finalement, sans pour autant perdre cette voix qu’elle prenait toujours pour donner des directives, cette voix qu’elle avait toujours finalement mais qu’elle n’avait jamais eu avec lui. Elle le défis du regard un instant avant de reprendre. « Ca n’arrivera plus. » elle ne le quitte toujours pas du regard, dépose une main sur le torse du jeune homme et s’y attarde quelques secondes tout en ce mordant les lèvres. Elle pouvait jouer elle aussi. Finalement elle le repousse, et lui tourne le dos parcourant du regard la suite, pour la première fois. Elle remarque un joyeux bazar qui ne lui ressemblait pas, car lorsqu’ils étaient ensembles il était si maniaque qu’elle avait du mal à imaginer qu’il ai pu lui mentir sur ça. La première chose qu’elle voit est le lit, fait si rapidement et de façon si négligée qu’elle imagine que cela lui tire une grimace. Elle ne voulait même pas imaginer ce qui c’était passé dans ce lit, et encore moins avec qui … Quelques secondes elle sent un pincement lui tirer le coeur, une envie de vomir qu’elle arrête au moment ou elle tourne de nouveau le regard vers lui. « Je ne suis pas là pour discuter, j’ai besoin de parler avec Sullivan. Cinq minutes suffiront, je te le rendrais en état de fonctionner. » un instant elle s’arrête avant de reprendre. « Peut être. » parce que si il était l’homme qu’elle pensait qu’il était, sa colère serait certainement instoppable. Elle imaginait avec aisance qu’il ne lui donnerait pas les informations qu’elle voulait, en tout cas pas volontairement et elle était prête à tout pour les avoirs. Robb était le seul obstacle ce dressant sur son chemin …
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Robb Renfield

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MessageSujet: Re: with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june   with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june EmptyDim 6 Déc - 12:27

with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june Tumblr_ns3lk7p00R1up2dezo4_r1_250 with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june Tumblr_ns3lk7p00R1up2dezo2_r1_250
I remember all those crazy things you said, you left them running through my head. You are always there, you are everywhere. But right now I wish you were here. »»» june oakley and robb renfield


Robb pensait tout savoir. Il pensait avoir la science infuse et toujours un coup d’avance sur tout et tout le monde. Cependant, parfois, ce genre d’attitude, un brin trop confiante lui jouait des tours. Il avait beau s’approcher la plupart du temps de la vérité, d’avoir cette capacité assez impressionnante d’obtenir toutes les informations qu’il souhaitait et de manipuler à sa guise les gens mais aussi les évènements afin qu’ils tournent à son avantage, il lui arrivait d’être surpris. Parfois, l’arrogance se faisait vaincre par l’inattendu, et parfois certaines personnes le devançaient. C’était le cas d’Alba Malone, qu’il n’avait de toute évidence pas vu venir ; mais aussi et surtout de June. Il ne s’était absolument pas attendu à la voir là, débarquer dans sa chambre d’hôtel avec un parfait inconnu de flic. Son partenaire. Il ignorait pourquoi, mais il avait ressenti pour cet homme, à peine avait-il vu son visage, une aversion sans bornes. Il ignorait la relation qui liait actuellement June et cet homme mais il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas savoir qu’elle passait la plupart de ses journées avec lui, et parfois même ses nuits lorsqu’elle devait rester en planque pendant des heures jusqu’au petit matin. Il n’aimait pas le fait qu’ils puissent avoir une complicité, professionnelle certes, mais qui laissait bien trop place à l’imagination débordante de Robb. Il n’était pas d’une nature paranoïaque, mais lorsque cela concernait June, il avait tendance à dépasser tout entendement. Lui-même était conscient du ridicule de ce sentiment qui s’était immiscé en lui à peine avait-il posé les yeux sur cet homme mais c’était plus fort que lui. Il avait eu envie de lui mettre son poing dans la figure. Bien sûr, il s’était retenu. Parce qu’il aurait été parfaitement stupide d’envenimer la situation sans véritable raison. Il aurait été idiot de commencer une guérira simplement pour faire comprendre à qui voulait l’entendre que June était à lui, rien qu’à lui. Robb avait un vrai problème de possessivité et surtout, un véritable soucis pour partager. Il n’aimait pas partager, que ce soit dans les bons ou dans les mauvais moments, pour les choses agréables, et même désagréables. Il voulait tout encaisser, il voulait tout, absolument tout. Il voulait June, toute entière et rien qu’à lui. Mais de toute évidence, il ne pouvait l’avoir. Parce qu’au delà de tous les hommes qui devaient probablement tomber à ses pieds, un barrage bien plus important s’était dressé entre eux : leur job respectif. Elle était flic, il était truand, elle était le bon et lui le mauvais, l’ange et le diable. Et pourtant. Pourtant elle ne cessait de l’attirer comme un véritable aimant. S’il détestait cette sensation, ce sentiment, il savait qu’il ne pourrait pas le repousser encore longtemps. C’était pourtant couru d’avance, ils ne pourraient jamais être ensemble. Alors pourquoi continuait-il d’emprunter cette voie qui courrait de toute évidence à sa perte ? Il l’ignorait. Ou du moins, il faisait semblant de l’ignorer quand il savait pertinemment que tout ceci était dû à un seul et unique facteur : il était irrévocablement et irrémédiablement amoureux de June Oakley. Oui, Robb Renfield, chef de cartel, meurtrier à ses heures perdues, roi des glaces prônant le plaisir de la chair sans sentiment, était amoureux. Fou amoureux même de cette petite brune qui se trouvait juste là, à ses côtés. Tant qu’il en devenait fou. Nina l’avait bien remarqué. Oh bien sûr, elle ignorait toute l’étendue de sa démence mais il ne faisait l’ombre d’un doute que June lui faisait complètement perdre les pédales, comme il les avait littéralement perdu devant elle il y a quelques soirs de cela. Et si là, aujourd’hui, devant elle il avait décidé d’abattre une nouvelle carte, la carte qu’il abattait la plupart du temps face à ses ennemis, il n’était pas totalement sûr de lui. Bien sûr, il ne montrait rien. Toujours rester impassible était sa devise. Parce qu’à la seconde où l’on montre une once de faiblesse, un tremblement, un tic de nervosité, une hésitation quelconque, on est foutu. Littéralement foutu. Robb se savait déjà condamné. Parce que face à elle, il savait qu’il ne pourrait jouer la comédie pendant encore longtemps. Mais ce n’était pas faute d’essayer. Il se le devait. Il se devait de reprendre le dessus et de montrer à June mais aussi à lui-même qu’il n’était pas faible, qu’avec une véritable lutte, il parviendrait à aller au delà de ses sentiments qui le rongeaient littéralement de l’intérieur sans qu’il ne parvienne à les stopper. Il avait surtout besoin de se rassurer, de voir qu’il n’était pas le seul à flancher. C’était pour cette raison qu’il avait entrepris ce jeu de l’insolence avec elle. Il voulait l’agacer, l’énerver, la pousser à bout jusqu’à ce qu’elle craque. Jusqu’à ce qu’à son tour, elle lui montre qu’elle tenait un peu trop à lui, et ceci malgré leur position respective. Il était celui qui était devenu fou la dernière fois qu’ils s’étaient vus, il était celui qui avait littéralement perdu les pédales. Et il ne voulait pas être cet homme à nouveau, ou du moins, il ne voulait pas être le seul dans ce cas. Devant lui, l’expression de la jeune femme semble le rassurer, car il le voit immédiatement, elle est agacée. Elle doit probablement bouillir de l’intérieur, parce qu’il la sent perdre le contrôle. Face à ce jeu dangereux qu’il est actuellement en train de jouer, elle flanche, doucement certes, mais il la sent flancher. Il se rend compte à cet instant qu’il la connaît bien plus qu’il ne l’aurait pensé, qu’elle n’était finalement, au delà de tous ces mensonges, pas une parfaite inconnue. Cela fait naître un sourire sur le visage du jeune homme. Malgré le fait qu’il aime par dessus tout mettre à genoux ses interlocuteurs, il sait que si cela l’agace autant, c’est parce qu’il compte pour elle, bien au delà de tout ce qui devrait les séparer. Alors il continue. Pourquoi s’arrêter si près du but après tout. Il continue de jouer, il continue de la pousser jusque dans ses retranchements, s’amusant avec elle, mais aussi avec ses collègues flics qu’ils ont su, avec le jeu d’acteur parfaitement bien ficelé de Sullivan, duper. Il était fier de cela, comme il était fier de chacune des grosses ventes qu’ils parvenaient à faire. Oui, Robb était un homme fier, un peu trop fier d’ailleurs. « Bravo Robb, tu as fait mumuse avec les flics. » La voix de June est cinglante, ce qui fait à nouveau sourire le garçon. Il ne la connaissait pas ainsi, et pour être tout à fait honnête, il aimait cette partie d’elle. Il a toujours eu un faible pour les femmes de caractère, les femmes fortes, les femmes qui parvenaient à se dresser devant lui, lui tenant tête. C’était paradoxale, car il détestait absolument qu’on défie son autorité ou que l’on croit un instant pouvoir avoir le force et l’envergure de se dresser devant lui, mais chez elle, il aimait ça. Il ne la lâche pas des yeux, parce que son regard bleu océan est hypnotisant mais aussi parce qu’il aime voir cet agacement dans son expression. Bien sûre qu’il s’était joué des flics, bien sûre qu’il en était fier, et ce même si June ne pensait à l’évidence pas de la même manière que lui. « N’importe qui aurait pu suivre sa trace jusqu’ici, c’est inconscient. » En soit, elle n’avait pas tout à fait tort. Il n’avait pour le coup, pas été très prudent et savait qu’à peine il se serait débarrassé de June et de son sous-fifre, qu’il devrait changer d’hôtel mais aussi d’identité. Parce qu’il s’était un instant mis totalement à découvert et que ça pourrait très bien lui porter préjudice. Tevan connaissait dorénavant son visage et cette fausse identité qu’il avait fournie à la réception ; mais aussi et surtout qu’il était lié de près ou de loin à Sullivan, qui semblait être dans les radars des flics du FBI. Alors oui, il n’avait pas été des plus prudents, mais il savait pertinemment qu’il pourrait aisément se sortir de cette situation. Changer d’hôtel et d’identité n’était un problème pour lui. Il l’avait fait tellement de fois que cela relevait aujourd’hui davantage d’une simple formalité. Il hausse alors les épaules, en arborant un sourire un peu trop amusé. « Serait-ce de l’inquiétude que je me fasse coincer que je vois là, Oakley ? » Il s’attarde un instant sur le visage de la jeune femme, ne se rendant même pas compte qu’il fixe ses lèvres. Mais il se reprend immédiatement, décidant qu’il est grand temps pour lui de s’éloigner et de rejoindre son verre qu’il avale d’une traite. Il sent des picotements lui brûler brièvement la gorge ce qui le rappelle définitivement à l’ordre. Il avait un but aujourd’hui, la faire flancher elle, et ne surtout pas flancher. Reprenant son jeu, il cherche à savoir ce qu’elle fait là. Elle inspire profondément à sa question. « J’ai besoin de parler à Sullivan. » Il la regarde un instant, se demandant bien ce qu’elle pouvait lui vouloir. Car au vu de l’étonnement qui avait pu se lire lorsqu’elle avait vu apparaître derrière cette porte le visage de Robb, il n’était clairement pas ici question de l’enquête liée à son cartel. « Tu peux passer par moi, je transmettrais. » finit-il finalement par lâcher le plus naturellement possible. La vérité était qu’il était curieux de savoir de quoi il en retournait. Mais une chose était sûre, quoi qu’il s’agisse, il n’était pas prêt de lui livrer son homme. Abandonnant son verre vide, Robb revient vers elle, curieux de connaître la véritable signification de ses actes. Pourquoi avait-elle envoyé Tevan faire on ne sait quoi, pourquoi elle avait fermé la porte afin qu’ils se retrouvent tous les deux seuls ? Elle aussi prenait finalement des risques en agissant ainsi. Et il voulait croire que tout ceci était dû à cette attraction qui demeurait entre eux, à ce baiser qu’ils avaient échangé. Il voulait croire qu’elle n’avait cessé d’y penser comme ça lui avait lui-même hanté l’esprit depuis lors. Il se rapproche encore, et encore un peu, pleinement conscient du jeu qu’il jouait. Ce n’était clairement pas la décision la plus réfléchie qu’il prenait, mais il tentait de camoufler cette légère fébrilité qui prenait possession de lui à mesure qu’il s’approchait d’elle. Il était doué pour cacher ses émotions, pour les bloquer et même les rejeter. Pourtant, il savait que quelque part, June allait le voir, car c’était une évidence, il s’était bien trop ouvert à elle et les secrets qu’il avait pour tout le monde, ne l’étaient plus vraiment pour elle. Lorsqu’il fait référence à ce baiser, il tente de capter quelque chose dans son regard. Elle reste pourtant de marbre, le laissant un brin confus. Etait-elle insensible à sa présence, se fichait-elle réellement de ce baiser ou était-elle littéralement paniquée de l’intérieur par ce qu’il était en train de se passer. Son manque cruel de réaction le fait douter. Mais lorsqu’elle prend la parole, il comprend qu’il n’y avait finalement pas lieu de douter. « Ne prends pas tes rêves pour une réalité Renfield. » Si sa voix est de nouveau autoritaire et qu’elle le défie du regard, cela semble clair pour le brun. Il affiche un nouveau sourire. Elle était troublée. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, malgré tout ce qu’elle pouvait dire. « Ca n’arrivera plus. » Pour le coup, cette phrase provoqua un rire des plus spontanés chez Robb qui ne la croyait pas une seule seconde. Car de toute évidence, il n’avait pas envie que cela n’arrive plus, et qu’il était bien décidé à lui prouver, par tous les moyens, qu’elle ne saurait résister bien longtemps. Si près l’un de l’autre, il sent son souffle se heurter contre sa peau, malgré le fait qu’elle soit bien plus petite que lui. Il pourrait flancher, là maintenant. Parce qu’il ne rêve que d’une chose, venir à la rencontre de ses lèvres qui sont devenues pour lui, une véritable drogue. Mais il est déterminé. Il est déterminé à la faire craquer avant qu’elle ne craque. Sa respiration est pour autant un peu plus saccadée qu’à l’ordinaire. D’autant plus lorsqu’elle vient poser une main sur son torse. Elle doit probablement capter l’allure folle à laquelle bat son cœur. Il tente de se calmer, pour ne pas se trahir lui-même, se concentrant sur tout autre chose mais il n’est pas persuadé que cela marche réellement. Il se met alors un voile devant les yeux qui l’empêche de réellement la voir. Il la regarde sans la regarder, et ne prend même pas en considération le fait qu’elle se morde les lèvres de cette manière bien trop sensuel. C’était certain, dans d’autres circonstances, Robb aurait craqué. Elle vient rompre ce contact qu’ils ont en le repoussant et en lui tournant le dos. Ce n’était de toute évidence pas une mauvaise chose, au vu de l’état de nervosité dans lequel il commençait à être. Il soupire regardant ailleurs, histoire de reprendre ses esprits. Il ne fait alors pas attention au fait qu’elle est à cet instant en train de scruter sa chambre. Elle le connaît et sait pertinemment qu’il déteste par dessus tout le désordre, ce qui ne se traduit de toute évidence absolument pas par l’état actuel de sa chambre. Il se maudit de ne pas l’avoir rangé plus soigneusement car il sait que ça pourrait traduire une certaine forme de faiblesse de sa part. Ce n’est que lorsqu’elle se tourne à nouveau vers lui, lui jetant un regard mauvais qu’il lui prête attention, littéralement perdu dans ses pensées. « Je ne suis pas là pour discuter, j’ai besoin de parler avec Sullivan. Cinq minutes suffiront, je te le rendrais en état de fonctionner. » Il arque un sourcil, très peu convaincu par sa dernière phrase. Elle avait beau être flic, elle avait beau jouer les reines des glaces et se montrer autoritaire, et posséder une arme, il ne donnait pas cher de sa peau contre Sullivan. Quoi qu’elle puisse penser. Sullivan était l’un de ses plus anciens hommes et il connaissait parfaitement ses manières de faire. Le petit gabarit de la jeune femme ne ferait absolument pas le poids. « Peut être. » Cependant, ce qui retient l’attention de Robb à cet instant, est la détermination dont elle fait preuve. Elle aiguise définitivement sa curiosité. « Il n’est pas là, je pense que c’est assez visible non ? » dit-il simplement en faisant un geste vers l’étendue de la chambre dans laquelle ils se trouvent actuellement tous les deux, seuls. « Donc si tu as quelque chose à lui dire, il faudra passer par moi. » Parce qu’il n’était pas question qu’il lui livre Sullivan mais aussi et surtout parce qu’elle avait de toute évidence piqué sa curiosité au vif et qu’il mourrait d’envie de savoir ce qu’elle pouvait bien lui vouloir. Après tout, elle n’était absolument pas en charge de l’enquête sur laquelle Sullivan avait fourni des informations. « Je sais ce n’est pas ce que tu espérais, mais il faudra t’en contenter. » Il affiche de nouveau son mince sourire rempli d’insolence. Celui qui ne plaisait de toute évidence absolument pas à June. Faisant un pas vers elle, il réduit le peu d’espace qui s’était à nouveau formé entre eux. « Ou partir. » Il hausse les épaules et fait un mouvement de sourcils qui veut en dire long. Elle n’avait pas vraiment le choix. Si elle souhaitait obtenir quoi que ce soit de Sullivan, elle allait devoir passer par Robb, que ça lui plaise ou non. Parce qu’il n’était pas assez idiot pour les laisser tous les deux seuls, pour le bien de June mais aussi pour celui de Sullivan ; et qu’il détestait ne pas être au courant des choses qui se tramaient de les maîtriser totalement. Patientant qu’elle crache enfin le morceau, il pose son regard sur elle, observant cette nouvelle femme qu’elle était. Il n’avait pas l’habitude de la voir ainsi, vêtue de noire et arborant fièrement l’insigne du FBI. Non, lui l’avait vu tout autrement, optant pour des shorts bien trop courts et des vêtements bien plus féminins. Il la connaissait blonde avec les cheveux bien plus sauvages. Mais étrangement, c’était ainsi qu’il la préférait. Car son apparence actuelle reflétait davantage la personne qu’il avait connu. Il tend sa main vers elle, effleurant le haut de son bras avant de s’en emparer. Sans crier gare il le saisit et l’attire de manière presque virulente vers lui. Leur deux corps se collèrent l’un contre l’autre malgré elle. Il mourrait d’envie de faire cela depuis la seconde où il l’avait découverte derrière sa porte, mais il ne faisait l’ombre d’un doute que Robb avait une idée derrière la tête. Il n’était pas question pour lui de laisser place à ses désirs sans les contrôler. Il avait le contrôle, il était celui qui manoeuvrait et qui allait la faire flancher. Sans lui laisser le temps de réagir ni même de le repousser, il l’attire contre la paroi du mur de la chambre. Elle est prise au piège. Elle ne peut plus s’enfuir. Il tente de calmer sa respiration qui se fait plus rapide, pour ne pas se trahir alors qu’il la plaque contre le mur. Il relâche son bras pour venir faire glisser une main au creux de son cou, s’emparant de sa nuque, sans la moindre douceur. Plus qu’il n’en avait envers ses conquêtes d’un soir dont il se fichait éperdument, mais bien moins qu’un homme normal. C’était un fait, Robb ne connaissait pas la douceur et était bien trop souvent brutal. Déformation professionnelle peut-être. Il la regarde un instant, affichant ce sourire un brin trop fier. Fier de son jeu, fier de cette supériorité qu’il avait actuellement sur elle. « Ca n’arrivera plus tu dis ? » dit-il à voix basse en la défiant à son tour du regard. Il rapproche ses lèvres des siennes, définitivement déterminé à ce qu’elle baisse les armes avant lui. Il frôle ses lèvres sans jamais venir les toucher, conscient qu’il joue là un jeu très dangereux. Il était faible devant elle, terriblement faible et il ne donnait pas cher de sa détermination si elle entrait dans son jeu. Cependant, il tenait pour l’heure les rênes et était bien décidé à tenir bon. Alors que la main qui tenait fermement sa nuque vint glisser dans le dos de la brune, il retient son souffle pour se rapprocher de son oreille, abandonnant quelques secondes cette proximité déstabilisante de leurs lèvres respectives. « Le mensonge ne vous va définitivement pas Agent Oakley. » Elle craquerait, elle allait craquer, ce n’était qu’une question de minutes, voir de secondes, il en était persuadé.
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June Oakley

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MessageSujet: Re: with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june   with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june EmptyMer 16 Déc - 21:58

with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june FYhfT7p with shortness of breath, i’ll explain the truth ~ robb and june ZtJRDyV
Sometimes I feel like he has one hundred and seventy three different ways to break my heart — and as hard as I try not to, I’m always willing to let him try a new one »»» robb enfield and june oakley






Qui était-elle pour définir la limite entre le bon et le mauvais ? Elle n’était personne. Pendant longtemps elle c’était persuadée d’avoir raison, sur toute la ligne, par rapport à tout ce qu’elle faisait. Mais aujourd’hui elle perdait de cette certitude … Et c’était de sa faute à lui. C’était parce qu’il c’était immiscé dans sa vie, d’une façon qu’aucun autre avant lui n’avait réussit à le faire. Et elle n’aimait pas ça … Tout d’un coup elle disait adieu à ses principes, sans même vraiment en prendre compte, et sans même vraiment y réfléchir. L’évidence n’était pas agréable à accepter, elle faisait mal et elle était pas jolie mais c’était ainsi. Robb était en train de la changer. Elle ne voulait pas changer, elle ne l’avait jamais voulu parce que selon elle, elle était bien comme elle était. Parfois un peu trop sèche, parfois un peu trop dur mais c’était comme ça qu’on l’appréciait ou on passait son chemin. Tout comme elle détestait qu’on lui cache des choses, elle détestait les surprises. C’était un fait … D’ailleurs ses amis l’avaient rapidement compris, Casey le premier quand il avait décidé plus jeune de lui préparer un anniversaire surprise et qu’elle l’avait découvert bien avant. Elle préférait ce préparer à toutes éventualités, elle l’avait toujours fait. Ne pas savoir comment agir, ne pas savoir quoi faire était ce qui la faisait le plus trembler. Elle aimait contrôler les choses, parfois même contrôler les gens et la seule personne qui avait la chance de ne pas être victime de ses habitudes presque tortionnaires était son frère. A croire que Wes avait plus de chance que les autres, puisqu’il était le seul capable de la remettre en question. En tout cas jusqu’à maintenant … Pour une fois depuis plusieurs mois maintenant, elle trouvait de quoi lui changer les idées. Enquêter sur la mort de ses parents n’étaient pas son activité favorite, mais son activité principale avant son départ, avant d’être devenue June Harper. Elle avait tout abandonné, et de reprendre ou elle c’était arrêté lui avait laisser penser, qu’elle reprenait un semblant de vie normale. Mais ce n’était pas le cas, une vie normale était loin d’être une vie ou l’on cherche sans relâche le meurtrier de ses parents, et encore moins une vie dans laquelle on ce précipitait la tête baissé. Au fond c’était de sa faute, elle aurait du ce renseigner un peu plus avant de suivre la piste de Sullivan avec autant de vivacité. Ce n’était pas la bonne chose à faire, c’était ce qu’on leur avait apprit à Quantico, et ce qu’elle avait toujours exécuté jusqu’alors. Mais elle était différente, elle changeait et ce n’était donc visiblement pas pour le mieux. Alors oui, elle n’avait qu’elle à blâmer, pour son travail bâclé, pour le fait de s’être retrouvée dans la chambre de Robb. Malgré leur dernière rencontre ses sentiments n’avaient pas changé, au contraire c’était encore plus confus qu’auparavant, pire encore … Elle ne savait plus sur quel pieds danser, quelle attitude adopter et ça devenait de plus en plus compliqué pour elle. Compliqué de mentir au quotidien aux personnes qui lui sont proches, compliqué de ne pas le dénoncer à ses supérieurs quand elle savait que cela mènerait à stopper bien des drames. Il était son talon d’achile, et elle détestait ça. Pourtant face à son coéquipier elle ce garda bien de montrer une quelconque faiblesse, toujours dans le but de préserver l’identité du jeune homme. Peut être était-elle idiote de faire ça, en fait oui elle l’était, mais l’amour vous fait souvent faire des choses qu’on n’aurait jamais fait avant. C’était de ça qu’il s’agissait, c’était pour ça qu’elle avait envoyé Tevan ailleurs, pour cela encore qu’elle avait fermé la porte. Parce qu’elle ne voulait pas plus attirer l’attention sur Robb qu’elle ne l’avait déjà fait, parce que lorsque son devoir lui dictait de le balancer aux loups, elle faisait tout pour l’en tenir éloigné. C’était un gros risque qu’elle prenait là, mais elle n’avait pas le choix. Elle c’était longtemps imaginé que dans cette situation elle agirait autrement, elle agirait comme elle l’avait toujours fait en le dénonçant. Mais la vérité était de toute évidence complètement différente, à l’opposé même. Mais elle n’y pouvait rien, elle était finalement aujourd’hui résignée, apte à comprendre que ses sentiments c’étaient emparés d’elle … Pourtant si elle avait aujourd’hui prit conscience, elle ne voulait pas pour autant trop ce dévoiler auprès du jeune homme. Jamais elle n’avait été aussi sincère avec quelqu’un que lors de la conversation qu’ils avaient échangés, mais elle avait été faible beaucoup trop faible et elle ne voulait pas que ça arrive à nouveau. Parce qu’elle n’était pas faible, jamais en public en tout cas et qu’elle ne voulait pas que cela change. Mais à l’instant ou ils c’étaient retrouvés seuls tout les deux, dans cette chambre d’hôtel elle avait comprit que ça allait être compliqué, plus compliqué encore qu’elle ne l’avait initialement prévu. Parce que malgré tout les mensonges sur lesquels c’était construit leur relation elle le connaissait, il ne lui donnerait jamais Sullivan et qu’elle ne voulait pas s’étendre sur le sujet avec lui aujourd’hui, elle lui avait déjà dit bien trop de choses à son propos. L’arrogance de Robb l’irrite au plus au point, elle connaissait ce trait de sa personnalité, mais elle ne le connaissait pas aussi développé le voir ainsi ce réjouir d’avoir duper l’équipe que formait Riley et son frère la rendait presque malade et dans un autre sens … Elle était masochiste. Comment pouvait-elle être attiré par lui, quand il ne faisait que ce tenir là devant elle traitant presque les personnes qui comptaient le plus pour elle de pauvres idiots. Il avait faussé toute leur affaire, et il s’en réjouissait tout en ne sachant pas son regard, c’était ce qui devait lui faire le plus plaisir au fond. De pouvoir observer chacune des réactions de la jeune femme, à chaque paroles qu’il pouvait prononcer … Mais il oubliait une chose importante, il faisait peut être le fier mais il ne semblait pas avoir pensé à tout, puisqu’elle était aujourd’hui présente dans sa chambre d’hôtel. Elle ce réjouissait presque que ce fut elle finalement, car elle n’osait imaginer quel scène ce serait dérouler si Wes avait débarqué à sa place. Elle inspire à cette idée, de Robb et Wesley face à face, et cela ne lui plaît pas. « Serait-ce de l’inquiétude que je me fasse coincer que je vois là, Oakley ? » Elle ne voulait pas que ce soit ça. Elle ne voulait pas que l’inquiète s’immisce en elle, mais elle n’avait pas le choix parce que sentiment semblait refuser tout à coup de la quitter quand le prénom de Robb faisait surface dans son cerveau. Elle pince les lèvres avant même de ce rendre compte qu’il était en train de les regarder, elle les relâchent finalement pour ne pas ce laisser emporter dans de nouvelles idées, dans de nouveaux souvenirs … « Je parlerais plus d’inquiétude pour les personnes qui t’auraient trouvés. » son frère, ou sa meilleure amie en particulier. Elle le fixe du regard, pas de cette façon qu’elle avait de faire lorsqu’ils n’étaient l’un et l’autre qu’une image de leurs mensonges, pas comme elle l’avait fait ce soir là dans la nuit, mais plutôt comme une jeune femme plus lucide qu’elle ne pouvait bien penser l’être. Car si ce n’était pas elle qui était entré aujourd’hui, si ce n’était pas elle qui c’était précipité sans pour autant vraiment laisser penser de ce qu’elle allait faire, d’autres ne seraient peut être plus là. Elle savait de quoi Robb était capable, encore plus quand cela consistait à le protéger. Elle ne veux pas s’attarder sur ça, elle ne veux pas que leur histoire viennent empiéter sur le principal : Sullivan. Il était surement la dernière personne vivante, capable de faire avancer l’enquête, capable de répondre à toutes ses questions qui la hante depuis toujours. «  Tu peux passer par moi, je transmettrais. » bien qu’elle savait qu’elle allait venir, elle n’aimait pas cette réponse, du tout. Il ne semblait pas comprendre, ceci n’était pas la solution dont elle avait besoin. Elle secoue la tête, passe une main sur son front avant de reprendre de sa contenance. « Je ne peux pas passer par toi. » c’était aussi simple que ça, elle avait besoin de voir Sullivan. Elle avait besoin de lire dans ses yeux quand il essayerait de lui mentir, elle avait besoin de voir le visage de cet homme, de reconnaître dans ses yeux verts la lueur qui animait celle de son père sur les derniers enregistrements de lui qu’elle avait. Cet être vicieux et avide de sang, qui avait misérablement prit la vie de ses parents … Cet homme qu’elle détestait de tout son être sans pour autant être certaine que c’était bel et bien lui qui avait commandé la mort du couple Oakley. La logique était que son boss l’avait commandé, mais quoi qu’il en soit ce type était la souche de cette affaire jamais résolue, jamais commencé par qui que ce soit d’autre. Alors oui, elle avait besoin de Sullivan, et Robb n’était pas une alternative qu’elle acceptait. Elle était prête à tout, peut être un peu trop à tout … « Ecoute, je n’ai pas besoin de l’amener au QG. » cela lui faisait mal de dire ça, dans ses veines elle savait que ce n’était pas la bonne solution. Mais si c’était la seule pour obtenir des réponses elle la prendrait. Son cerveau ne fonctionnait plus comme il faut, toutes confidences faîtes par Sullivan ne seraient pas recevable dans le cadre de l’enquête si elle ne passait pas par le QG, mais elle avait besoin de réponses. Et si Robb ne semble pas prêt à coopérer, il ne semble pas non plus occupé par simplement aborder ce sujet. Elle le voit avancer vers elle, mettre en place ce jeu qu’il aimait tant et qu’elle aimait elle aussi. Il voulait qu’elle craque, ce n’était pas compliqué à deviner mais cela n’arriverait pas, encore moins aujourd’hui. Elle bouillonnait de l’intérieur pour bien des raisons, parce qu’elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait, ce dont elle avait besoin et parce qu’elle ne pouvait pas être celle qui craquerait. Elle avait besoin de sentir sa présence auprès d’elle, de sentir son souffle sur sa peau, de sentir la chaleur de ses lèvres contre les siennes, mais elle ne pouvait définitivement pas craquer. Et elle comptait bien lui faire comprendre … Ca ne devait plus arriver, ça n’arriverait plus. A ses propos Robb ce met à rire, car de toute évidence il est loin de croire un mot de ce qu’elle était en train de dire. Pour être franc, elle n’y croyait pas vraiment non plus … La tension entre eux à changé en quelques secondes seulement. Beaucoup trop vite en somme. Posant sa main sur le torse du jeune homme pour maintenir une distance qu’il semble prêt à briser, elle sent des frissons la parcourir tandis que le coeur de Robb bat de plus en plus fort dans la poitrine de Renfield. Rapidement elle perd le fil, beaucoup trop rapidement d’ailleurs. Elle qui était venu avec un but, certaine que rien ne lui ferait changer d’avis, avait bien tord. Il suffisait que Robb ce trouve là, à quelques centimètres pour qu’elle perde complètement le fil de ses pensées. Finalement il est celui qui la fait revenir dans le monde réel, en s’éloignant d’elle en lui tournant le dos et si il lui faut un certain temps pour redescendre elle regarde son dos quelques secondes avant de reprendre, elle n’avait besoin que de cinq minutes. Cinq minutes avec Sullivan. « Il n’est pas là, je pense que c’est assez visible non ? » répond t-il finalement en montrant sa chambre. C’était plutôt visible oui. Tout comme deux verres étaient visibles sur sa table de nuit, visiblement la trace de rouge à lèvres prouvait que ce n’était pas avec Sullivan qu’il avait partagé ce verre, ni même ce lit. « Donc si tu as quelque chose à lui dire, il faudra passer par moi. » Pourquoi fallait-il qu’il soit si obstiné ? Elle ne pouvait pas s’aventurer sur ce chemin, elle ne pouvait pas une fois de plus lui avouer ses faiblesses. « Je sais ce n’est pas ce que tu espérais, mais il faudra t’en contenter. » Et ce sourire qu’il lui lance, l’irrite plus encore que tout le reste. Elle serre sa main, sentant ses ongles entrer dans la paume de sa main et le défis du regard. Finalement il revient vers elle. « Ou partir. » Son haussement d’épaule, son regard, ses sous entendus … Ses yeux ne la quitte toujours pas. Et elle déteste ça, que d’un seul regard il soit capable d’obtenir d’elle tout ce qu’il veux. Et puis elle ne le regarde plus, elle ne parle jamais de ce qui c’est passé, elle ne parle jamais d’eux … Et pourtant avec lui elle l’a fait, partiellement, mais elle l’a fait. « Mes parents. » murmure t-elle finalement. Cela lui faisait même mal de prononcer ses simples mots que tous prononçaient tout les jours. Les dire lui faisait un mal de chien, parce qu’au fond elle ne ce souvenait pas d’un jour ou elle ai pu raconter un souvenir, une anecdote avec eux, parce qu’elle était bien trop jeune pour s’en rappeler. Un enfant commence à ce créer des souvenirs à partir de l’âge de six ans, mais elle n’en avait plus aucun. Tout les moments qu’elle avait pu passer avec eux, semblaient avoir disparus. « C’est à propos de mes parents. » répète t-elle, avec cette fois un peu plus d’aplomb que la précédente. Mais à peine vient t-elle de répéter cela qu’elle le regrette déjà. Elle lui livrait à nouveau une partie d’elle, et elle ne voulait pas faire ça. Tandis qu’elle reporte son regard bleuté sur lui, le jeune homme vient glisser sa main sur le haut de son bras. Et si ce contact la surprend d’abord, elle n’a pas le temps de l’apprécier qu’il l’attire contre elle. Si n’importe qui d’autre que Robb avait fait ça, elle aurait réagit, elle ce serait débattue mais ce n’est pas ce qu’elle fait. Car elle ce retrouve tout à coup contre lui, retrouvant cette chaleur qui lui avait tant manqué. Retrouvant les parties de son corps qui allaient si bien avec le sien. Les choses ce passent si vites, qu’au bout de quelques secondes à peine elle ce retrouve collé au mur de la chambre. Leur souffles ce rencontrent, et si il relâche le bras de la jeune femme, sentir sa main s’aventurer dans son cou ne fait qu’accélérer le respiration de June qui ce détend sous son toucher malgré elle. Robb n’était pas doux, Robb n’était pas le genre d’hommes qu’elle fréquentait habituellement et c’était peut être ça la différence. Elle fondait dans ses mains malgré elle. Et quand elle ce rend compte qu’elle a fermé les yeux, quand elle les ouvrent à nouveau pour apercevoir son sourire satisfait elle regrette. « Ca n’arrivera plus tu dis ?  » quand il rapproche son visage, ses lèvres son si proche qu’il ne faudrait que quelques centimètres pour que celles de June les retrouvent. Son souffle vient les caresser, les appelant presque. Sa main vient glisser sur ses reins, la rapprochant en peu plus de lui. Il n’y avait plus un seul centimètres d’air entre leurs corps respectifs, et elle savait ce qu’elle voulait. Elle voulait succomber, là tout de suite. Son souffle vient finalement chatouiller ses oreilles, « Le mensonge ne vous va définitivement pas Agent Oakley.  » C’était tout. Il n’en fallait pas plus. Elle rejette la tête en arrière, cherchant ou trouver de l’air tandis que la bouche de Robb ce retrouve sur ses tempes. Finalement elle tourne la tête laissant sa joue frôler celle du jeune homme, son odeur lui fait tourner la tête, sa force ainsi appuyé contre elle lui fait perdre la raison. Elle vient de nouveau ce mordre les lèvres, prête à ce perdre complètement, prête à le laisser gagner. Les lèvres toujours serrées l’une contre l’autre, elle vient à son tour les placer contre celles de Robb. Sa langue humidifie finalement ses lèvres présentes là à quelques millimètres seulement, prête à s’abandonner, prête à devenir complètement douloureuses sous les baisers de Robb. Finalement elle les laissent glisser, ce décoller et les entrouvent. Elle ne voulait plus que ça, elle ne voulait plus que ce laissait aller, complètement. Et quand elle s’approche, quand elle est prête à perdre elle s’arrête tandis que ses lèvres sont à l’aube de découvrir de nouveau celles de Robb. Dans un murmure, dans un espace si fin que lorsqu’elle commence à prendre la parole, ses lèvres caressent celle de Robb elle vient briser tout ses espoirs. « Certainement pas quand ton lit, porte encore le parfum bon marché de ta dernière conquête. » Croyait-il vraiment qu’elle ce laisserait duper ? Qu’elle ne comprendrait pas le désordre ambiant, ses draps à moitié par terre ? Elle n’était pas idiote. Et avant qu’il ne comprenne ce qui lui était en train d’arriver, elle esquisse un sourire. Elle n’était pas celle qui allait perdre aujourd’hui. Quand bien même laissait-elle parler sa jalousie, elle ce sentait capable de la contrôler. Ou tout du moins, de lui montrer qu’elle la contrôlait car cela lui faisait plus mal qu’elle ne voulait bien le laisser croire.
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