#PRAYFORPARIS
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:11


crédits : FYMila Kunis.

Marilyn Jane Grayson
Better to remain silent and be thought a fool than to speak out and remove all doubt.

NOM(S) ✮ La seule chose positive à porter ce nom de famille est sa petite soeur, sinon si elle pouvait changer de nom de famille : Grayson, ne serait qu'un mauvais souvenir ! Cependant, elle vit avec et tente de le faire percer dans son domaine actuel. PRÉNOM(S) ✮ Longtemps surnommée Mary, rares étaient les personnes qui connaissaient son pseudonyme complet : Marilyn. Elle trouve en ce prénom, une certaine délicatesse, un hommage à la belle Marilyn Monroe, enfin c'est ce qu'elle aime se dire. Quant à son second prénom, Jane, il fut le prénom destiné à toutes les aînées de la lignée Grayson. DATE DE NAISSANCE & AGE ✮ La neige tombait en abondance, mais des cris se firent entendre dans cette salle d'accouchement. Marilyn vit le jour le 02 février 1985, elle vient de fêter ses 29 ans. L'âge est un sujet de conversation qu'il faut éviter d'aborder en sa compagnie. LIEU DE NAISSANCE ✮ Elle aurait tant aimée quitter cette ville à de nombreuses reprises, pourtant Washington reste sa ville natale. Elle a beau partir quelques semaines, elle revient toujours ici. STATUT CIVIL ✮ Ses relations amoureuses furent un véritable désastre, cela ne va pas en s'arrangeant ! Elle est célibataire depuis quelques mois, son ancien compagnon ne supportait pas le fait qu'elle soit si souvent absente, constamment à la caserne, entourée d'hommes. ETUDES/MÉTIER ✮ Elle n'a jamais été douée pour le domaine scolaire. Ayant commencé par des études de droit, elle a finalement quitté les bancs de l'école afin de s'engager dans l'armée et devenir un soldat, une jeune femme prête à tout pour sauver son pays. Mais son besoin de changement constant lui a permis de donner un nouveau souffle à sa vie et commencer une formation afin de devenir une jeune femme du feu : pompier. Elle exécute ce métier depuis deux ans à peu près. TRAITS DE CARACTÈRE ✮ Spontanée ✰ Honnête ✰ Ambitieuse ✰ Distante ✰ Compétitive ✰ Compliquée ✰ Loyale ✰ Maligne ✰ Mature ✰ Passionnée ✰ Patiente ✰ Persévérante ✰ Méfiante ✰ Secrète ✰ Forte de caractère ✰ Franche ✰ Fragile ✰ Froide....GROUPE ✮ Réponse ici.
Now is always temporary

VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ Cette ville est un mélange d’émotions ! Si je devais retracer tous les moments que j’ai passé ici, mes avis seraient mitigés. J’ai connu de bons moments, comme de mauvais, pourtant je sais que cette ville sera toujours une petite partie de moi. Je suis née ici et je ne compte pas y partir de sitôt. Lorsque j’étais enfant, puis adolescente, je voyais Washington comme une ville affreuse, je cherchais un échappatoire à ces lieux, ne plus devoir revenir et pouvoir me perdre dans les méandres de longs voyages. Pourtant en grandissant, j’ai réussi à mettre un nom à mes malheurs et la ville n’y était pour rien, peut-être utilisais-je la facilité pour nourrir ma haine. Je connais les rues de cette ville par coeur, je pourrais m’y promener les yeux fermés. Cependant, je peux totalement comprendre que certaines personnes ne s’y trouvent pas à leur place. Un code, des principes, certains modes de vie sont encore perçus négativement ici. Cependant, j’ai décidé d’être prête à donner ma vie pour cette ville et surtout les habitants de Washington. VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIR ✮ Je pense que mes mauvais souvenirs sont très nombreux ! Si je ne devais en retenir qu’un seul, il remonterait à l’époque de mon enfance, de mon début d’adolescence. Ces flashs me reviennent constamment en mémoire, je n’oublierais jamais les fois où ma mère exerçait un autre pouvoir que celui d’une maternelle, à mon égard. Le nombre de fois où elle m’obligeait à rester enfermée dans ce placard, dès que l’envie lui prenait. Ces fois où je tentais d'appeler à l’aider, j’ai longuement attendu que l’on vienne à moi, m’éloignant de cette emprise. Face à tous, je vois encore le regard rassurant qu’elle me porte, cette face angélique qu’elle prenait dès que nous étions en société alors que mes bras montraient les traces des siennes. Mon esprit n’était plus vraiment présent, je pleurais chaque soir, espérant survivre au lendemain, personne ne s’en était rendu compte. Cependant, cette ville n’a pas que de mauvais côtés, les moments passés auprès de ma soeur, les moments où mes examens furent une véritable réussite, le moment où j’eus une réponse favorable de l’armée. Je n’oublierais jamais cette joie présente en moi lorsque je tenais, en main, cette convocation, m’incitant à entrer dans les rangs. Il y en a tellement d’autres, les moments où Miles jouait mon sauveur tout en conservant cette attitude de jeune homme intouchable, mes anciennes relations amoureuses aussi ! JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ En choisissant ce métier, j’étais consciente des risques que cela allait engendrer. Certaines personnes ne pensent qu’aux avantages de ce métier, qu’à la fierté éprouvé lorsqu’une femme vient à nous remercier. Cependant, pour ce métier, pour cet honneur, pour sauver une vie, je serais prête à perdre la mienne. Dans ma carrière, j’ai déjà risqué plusieurs fois ma vie, lorsque j’étais militaire, que je partais en mission et que le seul honneur serait ‘mort pour la patrie’. Pourtant, cela me donnait la force nécessaire pour continuer à faire partie des meilleures, ne pas flancher et tenter de combattre mes peurs. Si cela devait arriver un jour, je serais prête à combattre les flammes, d’entrer au cœur d’un endroit enflammé, si une vie en dépendait. Alors, on peut dire de moi que je suis intrépide, sans peur, inconsciente parfois ! Mais ces adjectifs sont nécessaires si l’on veut devenir meilleur ! AVEZ-VOUS DÉJÀ PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION ✮ Malgré cette carapace de jeune femme froide et sans peurs, il m’est déjà arrivé de perdre mon sang froid. A présent, cela est bien plus rare à présent ! Je me souviens de ce jour-là, mon entrée à l’école de pompiers s’était faite quelques jours auparavant. L’alarme se fit entendre au sein de cette caserne, pour une fois je n’allais pas être qu’une simple spectatrice, mais être aussi actrice de cette intervention. En retrait, je devais respecter les consignes et ne faire en sorte d’être aussi discrète que possible. Arrivés sur les lieux de l’intervention, je vis les flammes s’étendre dans cet appartement, les appels à l’aide de ces personnes apeurés. Je pris mon courage à deux mains et me voici plongée au plein cœur de l’action. Nous tentions de maîtriser les flammes lorsque je vis cet enfant courir vers mois, ces larmes coulèrent le long de ses jours, elle voulait entrer dans le bâtiment en hurlant ‘maman’ constamment. Ce jour-là, je n’étais plus vraiment moi, sa mère n’avait pas survécu et le sang froid présent en moi s’éteignit en même temps. Je laissais la jeune femme intrépide que j’étais tenter de retrouver la mère de cet enfant, je n’étais plus vraiment moi, je m’étais laissée submergée par l’émotion sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit. Cette erreur a faillit m’être fatale ! LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ Je pense que le comble serait que le voisin soit un pyromane, voire un tueur. Avec le côté froid présent en moi, dont je perpétue la tradition, je ne suis pas très sociable avec mes voisins, donc cela ne m’étonnerait pas que certaines rumeurs s’étendent à mon sujet. Je refuserais, aussi, catégoriquement, que ma mère soit ma voisine. Je pense que là, ce serait moi la meurtrière. Par contre, je ne supporte pas ceux qui passent son temps à épier les autres, le genre de voisines qui connaissent mon emploi du temps, mieux que moi et qui se tuent à vouloir m’inviter constamment. Plusieurs refus ne sont pas le signe d’un désintérêt total de me tenir en leur compagnie ? 20 CHOSE A SAVOIR SUR VOUS ✮ Claustrophobe, elle tente de se soigner, les espaces clos l’angoissent. Elle a besoin de savoir qu’une fenêtre, qu’une sortie est quelque part afin de ne pas céder à une crise de panique, cela est très compliqué dans certaines interventions. ✰ Pouvant paraître froide aux premiers abords, elle cache sa véritable personnalité derrière une carapace de jeune femme froide, forte, insensible. ✰ Elle n’est pas une grande adepte des enfants, elle ne supporte pas les entendre brailler constamment. ✰ Tous les matins, elle a ses petites habitudes et ne peut pas commencer la journée sans avoir bu un café noir et effectué son jogging matinal, les écouteurs aux oreilles afin de pouvoir faire le vide dans son esprit. ✰ Malgré son activité professionnelle, elle sait se montrer féminine et arbore des talons hauts dès lors qu’elle se trouve hors de la caserne. ✰ Amatrice de moto, elle en a possédé quelques unes avant de tomber sur celle qu’elle possède depuis quelques années. ✰ Ne supporte pas les musiques actuelles, qu’elle trouve totalement dénuées de sens et préfère écouter de bons vieux tubes comme les Gun’n’roses. ✰ Le café fait partie constante de sa vie et ne peut pas concevoir une journée sans ça. ✰ N’a pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil afin d’être en forme, mais n’étant pas du matin, il faut éviter d’être trop brusque avec elle. ✰ Après sa formation à l’armée, elle sait se battre, se défendre. ✰ Passe son temps libre dans un refuge pour animaux car elle considère les animaux comme de véritables êtres humains. ✰ En tant que véritable autodidacte, étant plus jeune, elle s’occupait en apprenant les langues étrangères, elle parle quatre langues différentes. ✰



Partners in crimes

PRÉNOM/PSEUDO ✮ Sophia, mais plus connue sous le pseudonyme de MishMish. COMMENT TU ES ARRIVÉE ICI? ✮ Bonne question ! Je vous laisse deviner et j'ai vraiment hâte d'écouter vos idées... CONNEXION ✮ Bien que je ne pourrais pas pondre un RP toutes les deux heures >< Je peux me connecter tous les jours, particulièrement le soir. TON DERNIER MOT ✮ Je suis certaine que ce forum va déchirer sa grand mère en string.  angry   



Dernière édition par Marilyn Grayson le Dim 8 Juin - 16:15, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:11

The only easy day was yesterday
 



✻✻✻✻
“Sister is probably the most competitive
relationship within the family, but once the sisters
are grown, it becomes the strongest relationship.”
Le soleil commençait à pointer le bout de son nez, déjà la chaleur semblait bien présente. Une petite fille fit irruption dans cette immense cuisine. A cette époque là, le sourire, les rires résonnaient dans les quatre coins de cette demeure. Une famille unie, un portrait idéal aux yeux de tous. Une pointe de malice dans le regard, Marilyn n’avait de cesse de faire rire tout le monde, elle était considérée comme le pitre de service alors que son ambition première était de paraître la plus sérieuse possible. Sa maladresse légendaire ne lui permettait pas d’être aussi discrète qu’elle le souhaitait. Ses parents furent lents et discrets, elle tentait de cacher son entrée dans le calme d’un moment, cependant il suffit d’un pas de travers pour qu’un cri sortit de son être. Elle venait de heurter ce meuble et des injures sortirent de sa bouche, elle ne pouvait pas les retenir. Elle n’avait qu’une dizaine d’années pourtant ! Ces quelques mots firent leur effet, elle vit ses parents se retourner vers elle, sa mère semblait offusquée d’entendre des paroles ainsi sorties, alors que dans les yeux de son père, elle y trouvait une certaine colère qui cachait une envie de rire au fond. Ses joues devinrent rouges et elle se plier aux excuses attendus avant de pouvoir quitter la cuisine et grommeler quelques paroles inaudibles. Ses pas se firent plus rapide, cherchant une occupation, elle trouvait un prétexte afin de pouvoir monter les escaliers rapidement et se précipiter dans la chambre de sa petite soeur. Seulement trois années séparèrent les enfants de la famille Grayson, une complicité inébranlable unissait les deux jeunes filles. Devant l’entrée de la porte, elle vit Maeve tentait de dessiner, tout en laissant sa colère l’empêcher d’agir. Un petit caractère bien trempée, déjà à cet âge. La jeune Marilyn s’approchait doucement de sa petite soeur, puis prit place sur son lit, comme à son habitude. Sa petite soeur ne fit que jeter, brièvement, les yeux vers elle afin de constater sa présence avant de reporter son attention sur ce dessin. « Mae’, tu veux pas laisser ce truc un peu, si on jouait à un jeu tiens ?  » Marilyn venait d’attiser la curiosité de sa petite soeur. Celle-ci fit mine de réfléchir l’espace de quelques instants, se mit à lâcher le crayon afin de laisser tout en plan et sauter dans le lit, aux côtés de sa soeur. « Ça dépend, de toute façon je suis sûre de gagner ! Mais tu veux jouer à quoi ? On sort ? Attends, tu as une idée en tête toi !  » Cela n’était pas faux, Marilyn pouvait se montrer très expressive et elle ne pouvait rien cacher à sa petite soeur. Une pointe de malice présente sur son visage, elle levait les yeux au ciel quelques secondes avant de se replacer correctement face à Maé, ne plus se tenir affalée sur ce lit. « Quand je suis allée dans la cuisine tout à l’heure, maman et papa ont arrêté de parler, si on jouer au détective un peu ? » Elles se comprenaient tellement bien toutes les deux qu’elles ne furent pas obligées d’expliquer les règles du jeu pour être partantes. Les deux jeunes femmes possédaient ce petit côté curieuses qu’ont toutes les petites filles. Avant de se lancer dans une enquête, elles prirent la peine de se vêtir d’un accoutrement, dont elles ont honte à présent, spécifiques avant de descendre les escaliers très lentement et venir se poster dans le couloir menant à la cuisine. Maé restait là alors que Marilyn tentait un subterfuge, par le salon elle se frayait un chemin afin de pouvoir atteindre le mur de l’autre côté. Tentant de masquer leur rire, les deux jeunes filles se trouvaient de part et d’autre de l’entrée de cuisine. Marilyn tendit l’oreille. « Et alors, pense un peu aux filles, comment elles vont prendre le fait que tu t’en ailles comme ça ? Sans raison valable en plus. - Il y a une raison Jeanne et tu l’as connais, alors cesse de te faire passer pour une victime ! » Ce n’était pas une conversation anodine que les enfants viennent d’entendre, mais une dispute entre leur créateurs. Les regards des deux enfants se croisèrent alors que Marilyn fut bouche bée, elle crut rêver, son idéal familial allait prendre place dans une simple conversation. Marilyn ignorait tout de l’issue de cette conversation, mais elle fit signe à sa soeur de continuer à se taire afin de pouvoir suivre le reste de la conversation. « De toute façon, ne compte pas garder les filles ! Je vais demander la garde que tu le veuilles ou non ! - Si tu crois que je vais te laisser faire ! » Ses parents avaient tenté de conserver le calme afin que les filles ne puissent rien percevoir, cependant le secret était rompu. D’un signe de tête, elles comprirent qu’il fallait frapper en retrait et elles reprirent la direction de la chambre, sans qu’aucune parole ne vienne rompre ce silence. Conservant cet accoutrement, Marilyn eut du mal à assimiler ce qu’elle venait d’entendre, mais il suffit qu’elle pénétrait dans la chambre pour que Maé vienne contre elle. « Je ne veux pas être séparée de toi Mary ! » Cette peur commençait à naître dans l’esprit de Marilyn. A l’école, nombreux sont ses amis dont les parents avaient divorcé et qui vivaient difficilement ce moment. Elle resserrait l’étreinte exercée sur sa petite soeur, tentant de ne rien laisser paraître. « Je te promets que jamais personne ne viendra se mettre entre nous, malgré tout ce qu’il pourra se passer, tu seras toujours ma petite soeur !  » L’une contre l’autre, elles tentèrent de se rassurer l’une et l’autre, mais ce moment fut de courte durée. Sans s’y attendre, la voix de son père résonnait dans les escaliers, demandant aux enfants de descendre, la discussion allait être lancée ! [...] Malheureusement elle ne put tenir sa promesse, c’est une chose que Marilyn ne se pardonnera jamais. Elle avait promis à sa petite soeur de rester avec elle, de prendre soin d’elle, d’être une ombre derrière elle, prête à la soutenir dès qu’elle en ressentirait le besoin. La procédure de divorce avait été lancée depuis plusieurs mois, elle allait prendre fin, le verdict était tombé ! La séparation serait imminente, les enfants allaient être séparés pour de bon. Maeve devait quitter sa soeur, lui dire au revoir, quitter le logement familial afin d’aller vivre avec leur père, alors que Marilyn devrait rester là, seule en compagnie de leur mère. Plus rien n’allait être comme avant. La jeune fille considérait sa petite soeur comme un pilier dans sa vie, elle était celle qui réussissait à la calmer lorsque sa colère était décuplée. Elle n’avait de cesse de répéter qu’elle représentait un tout à ses yeux. En cet instant, la peur de s’éloigner, de paraître comme deux inconnus, victimes d’un manque d’amour entre deux êtres, perdre cette complicité qui leur permettait d’être constamment présente l’une pour l’autre. Heureusement pour elles, les deux restaient vivre dans la même ville, mais un changement d’école dut s’opérer, des habitudes à perdre. Marilyn fit une nouvelle promesse à sa soeur, l’appeler constamment, être présente pour elle malgré la distance entre elles.   


✻✻✻✻
“Strength of character means
the ability to overcome resentment against
others, to hide hurt feelings, and to forgive quickly.”
Des yeux cernés par le manque de sommeil, un visage dont le sourire s’est éteint et cette mine pâle à en faire peur. Cette adolescente errer dans les couloirs de l’établissement scolaire, tenant fermement les livres dans ses mains. Elle vivait constamment les moqueries de ces camarades, un faux sourire tentait de percer sur son visage, mais son esprit mourait d’envie de crier. Crier toute la colère qu’elle ressentait au plus profond d’elle ! Ses heures de cours s’enchaînaient, elle traînait, tenter d’être la meilleure, d’accumuler les options facultatives afin de retarder le moment où elle franchirait le seuil de chez elle. Ses journées étaient longues, mais son désir de fuir le domicile familial lui permettait de tenir le coup. Malheureusement, il était temps pour elle de laisser les bancs de l’école et d’emprunter ce chemin menant jusqu’au logement de son bourreau. Comment un état d’esprit peut-il changer en quelques années. Dans ses souvenirs, elle arrive à se perdre dans la nostalgie des moments où ils formaient une famille unie, aimante. Quelques pas séparaient la jeune femme de ce logement, elle entrait sans prévenir de sa présence et partit immédiatement jusqu’à sa chambre, son refuge. Elle se tient souvent, ici, repensant à ce qu’avait été sa vie si c’était elle qui serait allée chez son père, mais au fond, jamais elle n’aurait souhaité que sa soeur puisse vivre la même chose ! Assise sur ce bureau, elle terminait de réviser pour ses examens de fin d’années alors que la porte de sa chambre s’ouvrit brusquement. « Tu aurais au moins pu prévenir que tu étais rentrée ! Regarde-moi quand je te parle !  » Marilyn levait son nez de ses bouquins afin de le poser sur elle, sur sa mère, cette femme qui lui avait donné tant d’amour dans le passé, pour laisser la colère et la vengeance prendre place dans son coeur. Mary se mit à baisser le regard, tout en s’excusant. « De toute façon, tu ne sais dire que ça, tu es comme ton père ! Aussi minable que lui, je t’ai élevé, donné tout mon amour et c’est comme ça que tu me remercies, alors maintenant tu te lèves de ce satanée bureau et tu vas aller me chercher des courses. Depêche-toi !  » Sans prendre la peine de pouvoir ranger ses affaires, Marilyn s'exécutait. La même rengaine s’exerçait chaque jours, sa mère avait pris cette fâcheuse tendance à rabaisser cette adolescente plus bas que Terre. Elle lui reprochait constamment les choses, Marilyn ne comptait plus le nombre de fois où sa mère lui a annoncé qu’elle était une bonne à rien, que sa vie consisterait à se marier, faire des enfants, qu’elle ne savait faire que ça. Ses paroles étaient tellement présentes dans son quotidien, qu’elle finissait par y croire, cependant une pointe d’ambition sommeillait en elle. Elle refusait de croire que sa vie se résumerait à une accumulation de préjugés, de propos aussi péjoratifs, elle comptait bien lui prouver qu’elle se trompait et que sa vie serait merveilleuse. [...] Un sourire se fit percevoir sur le visage angélique de a jeune Grayson. Entourée de deux de ses amis, elle tentait de masquer les apparences et venait de passer un après-midi magnifique en leur compagnie. Cependant, sa mère ignorait totalement la destination de sa fille, pour elle elle se trouvait à l’école. Marilyn avait trouvé en ce mensonge, un moyen de pouvoir respirer, de pouvoir se changer les idées, d’arrêter d’être effrayée dès qu’une personne passait à ses côtés. En voyant l’heure tournée, le sourire de cette jeune adolescente se dissipait petit à petit, il était déjà l’heure pour elle de rentrer chez elle. Ce moment, en dehors de chez elle, a permis à Mary de pouvoir se ressourcer et de posséder les ressources nécessaires pour affronter une nouvelle soirée, aussi affreuse soit-elle. Cette fois-ci, Marilyn signalait sa présence dès qu’elle eut franchi le seuil de la porte, elle avait encore le sourire aux lèvres. Sa mère vint alors à l'appeler, ce qui ne présageait rien de bon en temps normal. Après avoir pris soin de retirer sa veste, elle se rendit dans le salon où cette femme se tenait, assise dans ce fauteuil comme pourrait l’être un juge face à un coupable. Sa cigarette tenait entre ses doigts et l’odeur de tabac froid régnait dans cette pièce, un verre d’alcool se tenait à ses côtés. « Alors comment s’est passé l’école ?  » Un air interrogateur prit place sur le visage de Marilyn, jamais elle ne s’était inquiétée pour elle, peut-être avait-elle décidé de changer ? Surprise par cette question, Marilyn se plaisait dans son mensonge, elle arborait cette voix douce. « Oui, comme d’habitude.» Le regard toujours baissé vers le sol, elle le relevait quelques instants et suivait sa mère du regard, chaque geste qu’elle entreprenait, comme celui de se lever. Ses gestes étaient lents et réfléchis, ses talons résonnaient sur le parquet de cette maison, elle prit place face à la jeune Grayson, plantant son regard dans le sien. « Tu oses me mentir Mary !  » Cette voix douce avait laissé place à un aspect plus démoniaque de son être et la colère commençait à surgir dans l’énonciation de sa phrase. « L’école a appelé, tu n’y es pas allée, je veux une raison !  » Marilyn fut comme pétrifiée, plus aucune parole ne réussit à sortir de sa bouche, la réaction de sa mère fut sans attendre et ses mains parlèrent à sa place, laissant le visage de la jeune adolescente tentait de reprendre ses esprits. Les larmes de Marilyn restèrent bloquées, comme habituées par cette situation. D’une poigne de ferme, elle se mit à saisir le bras de sa fille. « Je vais t’apprendre à mentir, à devenir une sale petite menteuse comme ton père ! » L’entraînant avec force, elle vint la place dans cette salle, enfin si l’on peut appeler ça ainsi. A de nombreuses reprises, cette scène se répétait, ce n’était qu’une exceptionnel, mais aussi souvent que possible. Assise, les jambes recroquevillés sur elle, dans cette pièce où le noir régnait, ce placard où seules quelques affaires usées y étaient exposées. Pendant plusieurs années, elle a dut délaisser sa vie d’adolescente, de jeune femme devant profiter de la vie en créant ses propres expériences, au profit d’une vie de tristesse et de malheur. Elle n’avait de cesse de penser que sa vie ne serait qu’un amas de déception, qu’elle ne pourrait pas retrouver une vie heureuse. Les journées s’enchaînaient, la colère qu’elle ressentait vis-à-vis de sa génitrice ne fit que s’accentuer de jours en jours. Elle laissait la haine l’envahir, à de nombreuses reprises elle s’est surprise à vouloir fuir, quitter tout ça et fuguer ! Personne ne sait réellement ce qui s’est passé pendant toutes ces années. Marilyn n’a jamais eu le courage d’en parler à qui que ce soit, cette peur que la colère de sa mère n’en soit que décuplée. [...] Dans ces bras, elle se sentait bien, ses larmes coulaient le long de sa joue et seul le silence avait trouvé refuge entre eux. Elle ressentait cette étreinte protectrice l’incitant à rester contre lui, ne plus bouger. Laissant son désespoir parler, elle venait de se confier à Miles, lui raconter tout ce qu’elle endurait depuis toutes ces années, elle pouvait lire la tristesse et l’incompréhension se lire sur son visage. « Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Pourquoi, tu m’as caché ce que tu endurais depuis toutes ces années ? » La seule réponse qu’offrait Marilyn fut un regard de jeune fille blessée, apeurée, torturée par une vie qu’elle démarrait à peine. Miles ne la lâchait pas du regard, mais jamais de la pitié vint se glisser entre eux. Il allait devenir un véritable soutien pour elle, comme un sauveur à ses yeux. Miles s’apprêtait à lui donner le soutien nécessaire afin qu’elle puisse tout arrêter. La main dans la sienne, la nuit ayant pris possession du ciel de Washington et les deux jeunes personnes se lançaient à travers la ville, avec un seul objectif : mener la jeune femme jusqu’au domicile de son père. Les minutes furent longues, mais qu’à cela ne tienne, il était hors de question que Marilyn puisse retourner dans les mains de sa marâtre. Sur le perron de la porte, elle tentait de chercher du réconfort dans les yeux de Miles, comme pour se donner le courage de frapper à cette porte et avouer ces années de souffrance à son géniteur….


✻✻✻✻
“None but an armed nation
can dispense with a standing army. To keep
ours armed and disciplined is therefore at
all times important.”
Ce cauchemar revenait sans cesse, dès qu’elle fermait les yeux elle manquait de s’étouffer, son oxygène diminuait petit à petit, comme si elle se retrouvait de nouveau enfermée dans ce placard. Depuis quelques mois, elle avait élue domicile chez son père, elle se souviendra toujours du regard qu’il lui a lancé lorsque sa révélation fut faite, il avait laissé la colère, la rage et la tristesse l’envahir. Ce n’était pas une chose facile à entendre pour un père, mais comment pouvait-il se douter que la femme qu’il a aimé pendant toutes ces années, que celle qui lui a offert deux merveilleuses filles, puissent les faire souffrir un jour. Comment aurait-il pu se douter qu’elle puisse rejeter le divorce sur l’unique fille qui restait chez elle. Marilyn omettait trop de détails afin de ne pas faire souffrir son père, elle ressentait la culpabilité dans la manière d’étreindre sa fille. Jamais il ne pardonnerait à cette femme d’avoir pu faire vivre ces souffrances, pendant toutes ces années. Cependant, une certaine incompréhension se lisait en lui, pourquoi Marilyn n’est-elle jamais venu le voir ? La peur ! La peur de n’être qu’un pantin dans les mains d’un bourreau, elle pensait que la justice l’obligerait à retourner dans ce donjon. Il ne faut pas plus d’une journée pour que le père de ces deux enfants prennent la décision de prévenir la justice pour maltraitance d’enfant, néanmoins je n’étais pas prête à témoigner malgré tout et l’affaire en restait là. Cette femme, qu’elle a aimé autrefois, avait interdiction de s’approcher d’elle. Les bras rassurants de Maeve vinrent se poser autour d’elle, elles allaient enfin pouvoir récupérer cette complicité qu’elle possédait autrefois. [...] Ce sourire s’était estompé, non pas par les souffrances qu’elle endurait dans la vie, mais pas cette obligation professionnelle. Cette main plate présente sur le front en guise de salut, elle se tenait droite, figée, face au colonel donneur d’ordre. Il avait été temps pour elle de dire adieu aux obligations scolaires et tenter de donner un sens à sa vie. Malgré le fait qu’elle soit sortie diplômée de l’université, il était temps pour elle d’apprendre à vivre, de pouvoir se fixer un objectif. Cette idée de s’engager dans l’armée lui est venue simplement. Il a suffit d’une fois où elle assistait à une conférence, quelques paroles ont suffit à éveiller la patriote qui sommeillait en elle. L’excitation de cette journée, du moment où elle a annoncé ça à son père, sa soeur, son meilleur ami, elle avait enfin retrouvé le sourire et ne comptait pas le perdre de sitôt. En plein milieu de la caserne, c’est une toute autre jeune femme rencontrée, la demoiselle en talon haut, en jean et dont les cheveux retombaient en cascade, avait laissé place à une jeune femme en treillis dont le chignon laissait découvrir chaque trait de son visage. « Soldat Grayson ! » A peine ce nom fut-il prononcé que Marilyn se tenait prête à recevoir des ordres. Ces premières journées furent laborieuses, les entraînements intensifs et chaque jour le meilleur devait ressortir en elle. Après plusieurs années, l’armée était devenue sa maison, son refuge, elle connaissait la caserne militaire sur le bout des doigts. Malgré ce monde d’hommes, Grayson avait réussi à se faire un nom et se faire respecter parmi eux. Ce fut, cependant, avec une hargne inaliénable qu’elle passait ces tests afin de devenir lieutenant et être à la tête de quelques hommes, pouvoir leur prouver qu’une femme pouvait aussi diriger. Lors d’une permission, la jeune femme arrivait chez elle et tombait nez à nez avec sa soeur. « Devine qui est là !  » Un cri se fit entendre et les deux jeunes femmes s’enlacèrent, cette mission venait de durer six mois, malgré les courriers envoyés, il était évident qu’elle ressentait le besoin de voir sa soeur. Pour l’occasion une fête a été organisée, Marilyn eut, à peine, le temps de prendre une douche et d’enfiler une tenue correcte que sa soeur l’emmenait déjà dans ce restaurant. Elle eut le droit à un véritable accueil, son père, Miles, ses amis, tout ceux qu’elle aimait là et un véritable sourire envahissait son visage. Le repas commençait et son père commence alors à se lever. « Votre attention, je dois dire quelques mots pour ma fille. » Cessant toutes autres discussions, Marilyn posait son regard sur son père et elle commençait à poser ses mains sur son visage, comme un présage que cette annonce allait éveiller ce trop plein d’émotions présents en elle. « Bon avant de commencer, je compte bien te refaire un discours le jour de ton mariage hein. » Un léger rire se fit entendre parmi les personnes présentes. « Mais aujourd’hui, on est tous là, car ça fait six mois que l’on a pas vu la maxi Grayson » Il avait cette fâcheuse tendance à la surnommer ainsi, Maeve était la mini, à ses paroles, Mary ne put s’empêcher de grimacer, mais jamais elle ne pourrait en vouloir à son père. « Ne me regarde pas comme ça, je continuerais de t’appeler comme ça toute ta vie. Enfin, juste pour te dire que tu nous as manqué et que je pense que tout le monde sera d’accord avec moi, pour te dire que nous sommes très fiers de toi, de la femme que tu es devenue.» De la fierté se lisait dans le visage de son père et ce fut des larmes de joie qui commencèrent à arriver aux yeux de la belle Marilyne. Elle se levait doucement afin de pouvoir enlacer son père, ainsi que les autres personnes présentes afin que la soirée puisse perdurer et que le sourire puisse reprendre possession de son visage. Chaque permission qu’elle avait était comme une bouffée d’air, elle profitait de toutes ces personnes, de toutes celles sans lesquelles elle ne serait pas aussi forte à présente. La jeune femme apeuré, blessée, torturée était encore présence au plus profond d’elle, mais la jeune femme forte, intrépide et indépendante tentait de prendre le dessus constamment.


Dernière édition par Marilyn Grayson le Dim 8 Juin - 20:45, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:11


✻✻✻✻
“Confidentially, the type of male
I find most enjoyable for a friend
is one who has enough fire and assurance
to speak up for his convictions.”
Une vie au coeur de l’action, un besoin d’adrénaline constant, Marilyn refusait de vivre dans l’ombre d’un homme qui saurait l’entretenir, lui offrir tout ce dont elle rêve. Elle ressentait ce besoin d’indépendance, ne démontrer à qui que ce soit qu’une femme possédait des qualités inébranlables, qu’une femme puisse effectuer un métier honorable. Après sa carrière militaire, ce besoin de changement a envoyé cette brune vers une autre carrière, un changement de vie. Un extrême, dans un but commun : sauver des vies, protéger la ville ou la patrie. Une période creuse s’est ouvert devant elle, la laissant dans une profonde dépression, le fait de ne rien faire, de ressentir cette impression de paraître inutile est une chose qu’elle déteste par dessus tout. Un matin, un réveil, dans son esprit tout s’est éclairci, elle ne pouvait plus rester là, à ne rien faire. Sans prendre le temps de réfléchir plus longuement, elle prit la direction de cet organisme, le changement allait s’opérer, ce n’étaient que de simples formalités administratives, mais elles allaient avoir des répercussions sur sa vie future. Le reste de sa journée fut égayée, comme si un sourire ne voulait quitter ce visage angélique, elle s’était trouvée un nouveau but dans la vie. Marilyn est une jeune femme d’une complexité inaliénable, elle refuse de croire qu’une personne puisse être inutile et elle se refuse de l’être. Le soleil avait envahit le ciel de Washington, il était l’heure pour elle de commencer une nouvelle vie et mettre tout en oeuvre pour y arriver. [...] La journée commençait à peine, la nuit n’avait pas encore laissé place aux premiers rayons du soleil, mais une jeune femme vêtue sportivement, les cheveux attachés, déambulait dans les rues de cette ville. Ce parc lui offrait les ressources nécessaires pour pouvoir retrouver la quiétude et le calme de ces instants. Une seule voix vint percer cette paix ambiante. « Allez, plus vite, tu crois vraiment que c’est comme ça que tu vas montrer à ces hommes qui est la meilleure !  » Comme un automatisme, il arrivait à trouver les mots qu’il fallait, ceux qui forceraient Marilyn à se surpasser, montrer qu’elle voulait réussir, qu’elle était motivée et que rien ni personne ne l’empêcherait de réaliser son but. Miles se tenait là, non loin d’elle, lui donnant ce courage nécessaire pour se surpasser, pouvoir devenir une jeune femme persévérante. La journée était commencée lorsque l’entraînement fut terminé, Miles tendit cette bouteille d’eau alors qu’elle tentait de reprendre une respiration normale, après une séance de sport intensive. « Il ne me reste que trois mois afin d’être totalement prête !  » La jeune femme continuait de marcher, afin de ne pas perdre le rythme. Son inscription avait évolué, de la simple formalité en était ressorti une date de concours écrit, une visite médicale, enfin des démarches pour l’évolution de ce projet, seul le test physique lui permettrait de pouvoir entrer dans cette école. Heureusement pour elle, son expérience dans l’armée lui a permis d’instaurer ce côté sportif chez elle, de pouvoir lui donner cette maîtrise du sang-froid, cette gestion du stress et ce besoin de se surpasser constamment, nécessaire chez elle. Aux côtés de Miles, elle ressentait ce soutien qu’il dégageait, cette envie de l’aider et de la soutenir quoi qu’elle puisse décider, une sensation très agréable. « Ne t’en fais pas pour ça, ce n’est qu’une formalité pour toi, allez viens je t’offre le café ! » Son bras se mit à passer autour de cette jeune femme, l’amenant doucement contre lui alors que leur pas se mêlèrent dans une danse parfaite, les menant jusqu’au café le plus proche. Marilyn ne pouvait pas commencer sa journée, sans un café noir, comme si cela est une drogue à ses yeux. Ce moment allait être un moyen de pouvoir profiter un peu de son meilleur ami, tenter d’évoquer autre chose que son envie d’entrer parmi les pompiers. Les langues se délièrent et les conversations allaient bon train, tout y passait, le monde autour d’eux n’existait plus, seul ce moment était important pour la jeune Grayson. [...] Des uniformes se firent percevoir au centre de cette caserne, la caserne 33 était devenue son nouveau point d’ancrage. Sa candidature avait été acceptée, il était temps pour cette jeune américaine de leur prouver ce dont elle était capable. Marilyn ne comptait pas laisser ses peurs, son passé s’ancrer dans son esprit et l’empêcher de réussir sa nouvelle carrière. Cet homme, à la carrure imposante, prit la parole : « Si vous vous tenez là, aujourd’hui, c’est que vous avez décidé de devenir un homme du feu. Vous êtes prêts à donner votre vie pour en sauver une. Je vous avertis que vos journées dans cet endroit ne seront pas de tout repos. Tout ceux qui ne seront pas assez forts se verront refuser l’accès à ce métier. Ce n’est pas pour vous faire peur, mais seuls les meilleurs sont retenus !  » C’est sur ces paroles que la journée s’achevait et que les recrues furent priées de rentrer chez elle, mais à son plus grand bonheur, une tête blonde se tenait là, non loin, adossée sur une voiture. Toujours vêtue de son uniforme, Marilyn s’approcha d’elle avant de pouvoir l’enlacer tendrement, Maxyne, sa meilleure amie, se tenait là devant elle. « Alors comment s’est passé ta première semaine ? » Marilyn fit mine de grimacer avant de reprendre son sourire. « Franchement, c’était super, mais j’ai vraiment hâte de passer à la pratique là. » Reculant de sa voiture, Maxyne se mit à passer l’un de ses bras autour de son ami, conservant ce sourire angélique sur son visage. « Personnellement, je trouve que tu as bien besoin d’un verre.  » Adoptant cet air faussement offusquée, elle se tournait vers elle. « Mais comment tu sais ça ? Bon allez, je file me changer et j’arrive.» La jeune femme acquiesça d’un simple hochement de tête, quelques minutes suffirent à la jeune femme afin de se métamorphoser en femme fatale, laissant ses talons résonner sur le sol de la caserne et pouvoir monter dans la voiture de son amie. Une fois dans ce bar, les jeunes femmes se retrouvèrent et parlèrent de tout et de rien, tous les sujets furent évoqués. « Bon alors, tu as repéré quelques hommes canons dans ta formation ? » Cela fit rire Marilyn qui fit mine de réfléchir avant de répondre. « Humm, je n’ai pas forcément fait attention, mais j’avoue que les pompiers sont canons.  » Les conversations s’enchaînèrent jusqu’en fin de soirée. Malgré le fait qu’elles se voyaient régulièrement, elles avaient toujours certaines choses à se dire et c’est une chose qu’elle appréciait tant chez elle !



✻✻✻✻
“There is no need for temples,
no need for complicated philosophies.
My brain and my heart are my temples;
my philosophy is kindness.
Ne pas se retourner, garder la tête haute et le sourire au quotidien. Ne jamais montrer ses faiblesses afin que celles-ci ne puissent, jamais, se retourner contre elle ! Arpentant les couloirs de cette caserne, l’esprit de cette jeune femme ne fut qu’un amas de souvenirs, une nostalgie la gagnant petit à petit. Elle a construit son petit bout de chemin afin de devenir une jeune femme accomplie, aujourd’hui. La jeune militaire, la jeune femme vivant reclue dans un appartement délabré laissait place à cette jeune brune, dont les cheveux tirés en arrière affinait ce visage angélique. Ses pas se dirigeaient, lentement, vers cette salle de garde alors que l’alarme retentit dans la caserne, sans prendre une seule seconde pour elle, elle refermait cet uniforme et se mit à sauter sur cette barre afin de rejoindre l’étage inférieur. Sans prononcer le moindre mot, elle prit place dans ce camion, afin d’écouter les directives, tout en laissant échapper quelques petits sourires, aussi discrets soient-ils, à certains de ses collègues désireux de laisser la taquinerie prendre place. Quelques minutes suffirent à l’équipe, afin d’être présents sur les lieux et prêts à mettre tout en oeuvre pour que cette personne puisse se dégager de ces décombres. « Il faut que vous restiez calme, nous allons vous sortir de là !  » Une voix masculine venait de transcender cette rue, certains habitants étaient sortis afin de générer cette foule de curieux, ne voulant qu’assouvir leur soif de commérages. Cet effet avait le don d’agacer Marilyn qui sentit son bras retenu, en arrière. « Grayson, viens par-là ! C’est toi qui va te faufiler, tu es la plus mince d’entre nous.  » Au fond, il n’avait pas tord, être une femme pouvait se montrer un avantage considérable, dans certaines situations. Celle-ci s’y prêtait, un infime espace régnait entre cette femme, dont la voix tremblait et la respiration trahissait la souffrance, mais elle ne pouvait sortir seule. Acquiesçant aux prérogatives, Marilyn se faufilait à travers ces débris, ses collègues veillaient à sa sécurité et certains agents de police protégeaient les lieux. Tout ne fut pas d’une simplicité fulgurante, la jeune victime fut dégagée et dégageait, elle la fit passer avant elle, tentant de soulever le bas de son corps pendant que ses collègues la soulevait par le haut. Cette jeune femme était à présent en sécurité, avant de sortir de ce lieu, Mary prit une grande inspiration et un sourire apparut sur son visage, cependant, s’apprêtant à sortir de cette voiture, des cris de ses collègues se firent retentir. « Mary, sors, sors ! » Une légère fumée se dégageait à l’arrière du véhicule, pouvant exploser à tout moment. Elle n’attendit pas plus longtemps pour commencer à s’extirper de cet habitacle ! Après quelque pas de fait, la voiture prit feu laissant cette explosion propulser la jeune Grayson un peu plus loin. [...] « Mary, Mary, tu m’entends ! » Un bruit, à peine audible pour cette brune, une lumière filtrant peu à peu dans son regard. Marilyn tentait d’ouvrir les yeux et lutter contre l’envie de continuer à dormir, encore, cette explosion lui a fait perdre connaissance, mais rien d’alarmant était à déplorer. Ses yeux trouvèrent le chemin nécessaire et dès qu’ils furent ouvert, les prunelles de ses yeux furent plongés dans un regard azur, un regard qu’elle connaissait bien. Se relevant légèrement, elle cherchait sa soeur du regard, la trouvant un peu plus loin ce qui ôtait toute hésitation dans son regard. La jeune femme portait, de nouveau, son attention sur Andreas, se laissant guider par lui. Ses bras vinrent l’encercler, afin de l’aider à se relever et la mener jusqu’à l’entrée de cette ambulance, où il la forçait presque à s’asseoir. « C’est bon je vais bien !  » Une grimace se dessinait sur le visage de ce secouriste. « Tu vas arrêter de jouer ta rebelle et te plier aux règles un peu ! » Il avait laissé échapper un rire à ces paroles, comme s’il connaissait, parfaitement, cette jeune femme. Les yeux de la belle se levèrent en l’air avant de lâcher ce soupir, grognon, comme à  son habitude, avant de le laisser faire son travail. Cependant, son regard ne cessait pas un instant de chercher le sien, comme si elle comptait y trouver du réconfort, une épaule sur laquelle se reposait après cet instant, seule sa fierté l’obligeait à conserver cette apparence sans failles. « C’est bon, je peux ? » Il vint prendre place, juste face à elle, afin de pouvoir la bloquer et l’empêcher de s’enfuir le temps qu’il se plie aux examens obligatoires, de circonstance dans ces situations avant de se décaler légèrement et de lancer ce signe de la main, lui indiquant qu’elle pouvait y aller. Marilyn attrapait sa veste, prête à rejoindre son équipe, son bras fut tiré en arrière une nouvelle fois. « Mary, je pense qu’il va falloir que nous parlions et ne me refais plus jamais ça, sois prudente, s’il te plaît. » Sa fin de phrase fut perçue comme des suppliques, le visage froid de la jeune femme du feu laissait place à ce sourire, discret, rassurant, elle fit comme si le début de sa phrase ne fut pas présente. « Ne t’en fais pas Andy, ne compte pas te débarrasser de moi si facilement !   » Cette point de malice finalisait la phrase et ses pas se lançaient en direction de son unité, qui ne manquèrent pas d’enlacer la jeune Grayson, rassurés qu’elle n’ait rien de plus qu’une inconscience provisoire. Dans le camion les menant à la caserne, les paroles du secouriste résonnèrent dans son esprit. De quoi voulait-il parler ? De ce fameux soir où leurs lèvres se sont frôlées, se sont cherchées, se perdant l’une contre l’autre et laissant l’alcool désinhiber leur envie ? Cela n’est pas aller plus loin qu’un baiser, dans un bar, dans ce couloir étroit à l’abri des autres membres de la caserne. Mais si cela présageait autre chose, un autre désir enfoui ? Au plus profond d’elle, Marilyn connaissait cet homme, il était le meilleur ami de sa soeur, son binôme, elle savait à quel point ses conquêtes furent nombreuses et refusent n’être qu’un nom à ajouter sur une liste, déjà complète. Elle passe son temps à faire comme si, ce baiser, n’était rien de plus qu’un effet indésirable de l’alcool, alors qu’elle pouvait encore ressentir, à certains moments, l’ivresse de ce moment. Elle ignorait ce que cet acte signifiait pour lui, mais pourquoi percevait-elle de la colère dès qu'elle se montrait à la caserne avec un homme à son bras...


Dernière édition par Marilyn Grayson le Dim 8 Juin - 21:07, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:14

Que tu es canon hehe
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:19

Les pompiers sont tous canons.  ouah :hehe2: 
Revenir en haut Aller en bas
June Oakley

June Oakley
----------------------------------------
we all have the potential to be heroes

AFFAIRES CLASSEES ↦ : 1475
ADRESSE ↦ : #67, FOGGY BOTTOM


MY LITTLE BLACKBOOK
MY PLAYLIST: Your Guardian Angel - THE RED JUMPSUIT

MY NOTEBOOK
:

PRIORITIES AND FEARS
:
MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:36

Ma meilleure amie c'est la plus belle de toutes d'abord amour
J'ai trop hâte de découvrir ta fiche  ouah
Revenir en haut Aller en bas
http://foolish-blondie.tumblr.com

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:41

Nous faudra un lien entre pompier d'ailleurs I love you (si on en a pas déjà un je me souviens plus shame on me :hide: )
Et moi aussi j'ai hâte de lire ta fiche I love you I love you
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 16 Mar - 21:48

Ma meilleure amie est encore plus canon Max'.  ouah :danse: :dance3 
Roman, non nous n'en avons pas, puis vu le lien avec Maxyne et le métier de Marilyn, le lien est plus qu'obligatoire.  omfg 
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyLun 17 Mar - 11:49

:check: :dead: :dead: :dead: :dead: :hehe2: :hehe2: :hehe2: ouah ouah ouah ouah 
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 8 Juin - 21:13

Comment ta fiche est plus que parfaite mon canard  ouah ouah ouah ouah 
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 8 Juin - 21:49

OHHHHHHHH Contente que tu l'aimes.  ouah ouah ouah ouah ouah 
Revenir en haut Aller en bas
Maeve Stark

Maeve Stark
----------------------------------------
we all have the potential to be heroes

AFFAIRES CLASSEES ↦ : 1348
ADRESSE ↦ : Adams Morgan # 26 - Colombia Road w/ Wes Oakley


MY LITTLE BLACKBOOK
MY PLAYLIST: Couting stars by One Republic (+) Kiss me by Ed Sheeran (+) Say something by Big great world

MY NOTEBOOK
:

PRIORITIES AND FEARS
:
MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 8 Juin - 21:54

ouah ouah ouah ouah ouah :dead: :dead: :dead: :dead: :dead: :dead: :check: :check: :check: :check: 
Revenir en haut Aller en bas

Invité
----------------------------------------
Invité


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 8 Juin - 21:54

Ma petite détective préférée.  ouah ouah ouah ouah ouah ouah ouah 
Revenir en haut Aller en bas
Maeve Stark

Maeve Stark
----------------------------------------
we all have the potential to be heroes

AFFAIRES CLASSEES ↦ : 1348
ADRESSE ↦ : Adams Morgan # 26 - Colombia Road w/ Wes Oakley


MY LITTLE BLACKBOOK
MY PLAYLIST: Couting stars by One Republic (+) Kiss me by Ed Sheeran (+) Say something by Big great world

MY NOTEBOOK
:

PRIORITIES AND FEARS
:
MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  EmptyDim 8 Juin - 21:57

Maxi Grayson et Mini Grayson  :check: :check:  team de choc  :excited: :excited: :excited: 
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
----------------------------------------


MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Vide
MessageSujet: Re: MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.    MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» MARILYN ✰ Better to remain silent and be thought.
» when does the sky fade back to blue (w/ Marilyn)
» party girls don't get hurt
» sometimes it lasts in love but sometimes it hurt instead (Logan)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
UNTIL WE BLEED  :: 1ère version :: archives fiches-
www. bazzart
www. topsite obsession
www. topsite prg
www. topsite bazzart
CONTEXTE
REGLEMENT
BOTTIN DES AVATARS
SCENARIOS
PRESENTATION
INVITES
les membres du mois
MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  724985AMBY MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  795465stephenamell MARILYN ✰ Nobody can hurt me without my permission.  666591emmastonekristenbell