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 if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)

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Enea Stark

Enea Stark
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we all have the potential to be heroes

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ADRESSE ↦ : Incapable de garder la maison qu'elle partageait avec son mari, elle à acquit un superbe Loft dans le quartier de Capitol Hill au numéro 33


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MessageSujet: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptyDim 27 Juil - 22:03



“ Give your all to me,
I'll give my all to you”

❋❋❋

« Heather ? » la jeune femme reste interdite un instant, des informations affluent à son cerveau assez vite, prenant peu à peu leur importance. Quand elle relève les yeux, Cyrus la regarde un peu inquiet. Depuis quelques temps elle est différente, et si personne ne lui a fait de remarques au vu de son comportement récent elle sait que certaines personnes n’en pensent pas moins, et Cyrus entre autres. « Oui oui, désolée je me remettais doucement de ce que tu viens de me dire. » Cela faisait la une des journaux dans le monde entier, un avion civil avait été abattu en Ukraine. Elle aurait du le savoir, elle aurait du être réactive en apprenant cela mais pourtant elle n’en savait rien. Chez elle, elle gardait toujours les chaines d’informations allumées, et chez Miles aussi mais il faut croire que lorsqu’ils étaient tout les deux ils avaient du mal à ce concentrer sur ce qui pouvait bien ce dire. Si ce n’était pas un ‘problème’ relevant de leur juridiction, il n’en était pas moins qu’ils allaient devoir garder la face. « Il à prit la parole ? » Si le président avait déjà prit la parole, c’était l’enfer, elle était impardonnable et pouvait dès à présent songer à s’exiler sur une île déserte. Elle était impardonnable, elle le savait mais voir le blond en face d’elle secouer la tête lui haute un poids de la poitrine « Non pas encore, mais cela relance les conflits d’intérêts de l’Amérique qui à fournit des armes aux Russes. » Elle savait parfaitement ce que cela allait entrainer, les Républicains avaient pris la décision de soutenir les Russes lorsque ses derniers leur avait demander de nouvelles armes, et Heather comme tout les Démocrates avait été contre. Le président en avait décidé ainsi, comment aller à son encontre ? Elle comprenait la démarche, elle comprenait ce choix mais ne pouvait s’empêcher de penser à cet instant précis, que c’était de la faute des républicains si ils en arrivaient là aujourd’hui. « Qu’est ce qui est prévu ? » Et dire qu’elle venait seulement d’arriver, elle avançait en même temps que lui pour aller jusqu’aux bureaux, la nuée de photographes et journalistes au bas de l’immeuble ne l’avait pas tant étonné cela arrivait souvent. Son café à la main, elle sent ce dernier ce refroidir, elle ce sent encore tellement sous le choc qu’elle le sait, elle sera incapable de le finir. Elle entre avant son meilleur ami dans l’ascenseur tandis que ce dernier appuie sur le bouton indiquant leur étage avant de reporter son attention sur elle, « Un débat dans deux heures. » C’était une évidence même, les démocrates devaient sauter sur l’occasion. Depuis le début ils avaient montré leur positions, ils étaient contre comme la plupart du temps mais avaient des arguments qui tenaient la route selon certains habitants de l’état, et beaucoup de monde derrière eux. Les rancunes contre la Russie avaient beau être vieilles de plusieurs années, elles étaient toujours là tapis dans l’ombre attendant tranquillement de refaire surface et c’était maintenant ou jamais. En entendant cela elle hoche la tête avec sérieux, elle sait déjà comment les choses vont ce dérouler : ils ne peuvent pas envoyer n’importe qui sur ce sujet, après tout les républicains ce sentiraient fort d’avoir eu raison sur ce coup là et voudraient du sang. Envoyer Jenna serait une erreur, et ceci même si c’était elle qui s’occupait de ce conflit depuis un an maintenant. Elle était parfaite dans ce rôle, elle avait toujours su tenir un discours représentant parfaitement le parti, elle ne les avait jamais laissé tombé ni fait honte mais cette fois c’était différent. « Tu pense qu’ils vont mettre qui ? » Ce genre de conversation était habituelle entre eux, elle aimait avoir son avis avant de ce jeter dans la gueule du loup. Mais aujourd’hui c’était différent, elle avait besoin d’entendre à haute voix ce qu’elle savait déjà. Elle savait parfaitement que son patron voudrait que ce soit elle qui prenne le relais, c’était une évidence puisqu’à l’époque c’était elle qui avait dirigé les discussions, qui avait eu le rôle de faire accepter cette décision au grand public. Donc il était évident qu’elle devrait être celle qui dirigerait le dossier, il était d’ailleurs assez affreux de considérer cela comme un dossier alors qu’il s’agissait d’une réelle catastrophe, arrivée dans les bureaux elle entends en fond sonore les télévisions allumées, elle entend déjà plusieurs personnes prendre la parole, des professionnels de l’aviation, des militaires, tous vont de leurs théories. Elle reconnaît certains d’entre eux, tentant de défendre que le missile en question n’était pas fournit par les américains et ce rappelle mentalement qu’elle devra le remercier la prochaine fois qu’elle le verra. « Il leur faut un bon orateur, ils ont fait une connerie et doivent rattraper le coup, alors il leur faut un beau parleur, quelqu’un qui endormira les tensions … » Elle sait parfaitement de qui il parle, elle inspire avec difficulté tout à coup. Ils ne ce sont pas retrouvés face à l’autre depuis quelques temps déjà, ou tout du moins pas dans un débat. Et si leur dernière rencontre télévisée avait été un succès pour elle, ça n’avait pas été le cas pour lui, et elle savait que l’on en parlait toujours aujourd’hui. « Ils sont dans de beau draps, à leur place j’enverrais Miles Appleby. » De manière générale ce genre de paroles auraient fait naître, un sourire en coin chez la jeune femme, voyant là une autre possibilité de rouler Miles dans la boue. Mais c’était différent aujourd’hui, elle ne pouvait pas faire ça, elle en était d’ailleurs incapable. Lorsqu’elle s’arrête au milieu du couloir, et qu’elle prend la parole elle à l’impression de laisser sa place à une autre personne « C’est parfait. » C’était le genre de nouvelle qui la faisait stresser, mais aussi le genre de situation qui selon tout le monde au bureau leur était bénéfique, elle était en dehors de Griffith la personne la plus amenée a faire face au jeune homme, et leur dernier débat en était la preuve concrète. Alors c’était établit dans tout les esprits dès le début, elle serait celle qui ferait le débat ce n’était pas même la peine d’en discuter. D’ores et déjà elle pouvait sentir peser sur ses épaules un poids bien trop lourd, il était évident qu’elle était du bon côté des choses, les Républicains avaient tout les torts et les Démocrates allaient en tirer partit. Mais était-ce vraiment ce qu’elle voulait ? Elle n’en était pas si certaine, il aurait pu s’agir de n’importe lequel de leur porte parole qu’elle y serait aller, les armes aux poings mais il s’agissait de Miles. « Si tu vois Jenna, tu pourrais lui dire de venir dans mon bureau ? » Cyrus lui sourit, tandis qu’elle avance déjà jusqu’à son bureau à grandes enjambées. Pressée de retrouver un environnement rassurant, qui l’aidera peut être a calmer ses nerfs. Elle dépose rapidement son sac sur le divan, et une fois assise à son bureau prend à nouveau une grande inspiration. Quand son téléphone sonne indiquant le numéro de Griffith Appleby, elle sait comment les choses vont ce dérouler. Il lui demande de prendre la parole pour le parti, il lui demande d’être aussi performante que la dernière fois et à ce moment là elle lui en veut. Heather l’a toujours admiré, a toujours admiré son parcours, elle sait maintenant que si c’est elle qu’il à choisit pour faire face à Miles c’était pour affaiblir ce dernier, il n’avait pas beaucoup de faiblesse mais il c’était laissé faire face à elle et au fond, elle en était certaine, Griffith savait que ça allait ce passer ainsi. Pourtant elle lui assure qu’elle est prête, qu’elle prendra le débat en main, qu’elle enfoncera les Républicains. Et quand Jenna entre dans son bureau, c’est ce qu’elle lui annonce, elle lui annonce qu’elles iront ensembles sur le plateau mais que la jolie rousse ne pourrait jamais prendre la parole, que c’est elle qui dirigerait tout. Et quand elles quittent ensembles les bureaux pour rejoindre le plateau, c’est ce qu’elle a prévu de faire malgré tout. (…) Comme bien souvent dans ce genre de situation, elle n’a pas une seconde pour respirer, fiches en main elle laisse les professionnels la maquiller et la coiffer, les vêtements sont déjà tout choisis elle porte un de ses tailleurs Chanel lui allant à la perfection, hors de question qu’elle choisisse dans leur garde robe. Rapidement les présentateurs qui géreront le débat viennent la saluer, et ont sent que eux aussi ne sont pas dans leur assiette, cette nouvelle tragique a chamboulé tout le monde. Quand on la laisse enfin tranquille dans sa loge, elle ce regarde une dernière fois devant le miroir, elle n’est pas certaine de reconnaître le reflet qu’elle renvoie. Elle sait que malgré toute la bonne volonté qu’elle y mettra, malgré le fait qu’elle sait d’avance que Miles ne pourra rien dire qui la ferrait reculer dans ses tranchées, elle n’à pas envie d’en arriver là. Elle sort dans le couloir, celui-ci est relativement vide puisque les nouvelles viennent de commencer et qu’elle doit passer dans une heure, Jenna n’est pas là, peut être en train de ce faire maquiller à son tour. Quand elle s’aventure dans les couloirs, elle sourit à certaines personnes prétextant avoir besoin de prendre l’air, téléphone en main ce dernier vibre affichant un message Rejoint moi sur le toit! soulagée que Miles ai vu son message à temps, elle prend le chemin des ascenseurs. Elle ne sait pas ce qui va ce passer, elle ne sait pas comment cela va se terminer entre eux mais elle sait qu’elle ne peux pas ce lancer sur ce plateau, sans l’avoir vu avant. Lorsqu’elle pose un pied sur le sol bétonné du toit, il se tourne vers elle, les traits aussi tirés que les siens. Elle s’avance doucement quand son téléphone vibre à nouveau dans sa main, « Je suis sortie prendre l’air, ne t’en fais pas Cyrus je revient dans quelques minutes. » Elle raccroche rapidement, glissant son téléphone dans sa poche après l’avoir mis en silencieux et ramène son regard sur Miles qui se trouve à présent près d’elle. Le matin ils ne ce sont pas vus, elle a quitter son appartement assez tôt pour aller courir en lui laissant un mot. Elle lui sourit et si l’envie de l’embrasser lui vient soudainement comme a chaque fois elle ne le fait pas, la situation est trop délicate pour ça. « Salut ... » chuchote t-elle. Un stress particulier l'habite tout à coup, car elle sait qu'un dilemme ce pose devant elle, et qu'elle ne sait pas quel chemin prendre.
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MessageSujet: Re: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptyJeu 31 Juil - 16:00



❋❋❋

« Appleby, dans mon bureau ! » Miles relève immédiatement les yeux de sa paperasse. Cela fait plusieurs heures qu’il est arrivé au bureau malgré l’heure excessivement matinale à laquelle le président du parti se présente devant lui. Miles a en effet pris le soin d’arriver plus tôt. Et pour cause, les récents évènements dont est témoin et surtout victime le monde, laisse peu de temps à fainéantise et tout simplement au temps libre auquel Miles profitait un peu trop ces derniers temps. Miles le sait, et c’est donc naturellement qu’il s’est rendu très tôt au QG républicains, comme chaque matin ces derniers jours. S’il doit se rattraper de ne pas avoir été dernièrement un partisan modèle, il sait surtout que s’il gère ce coup-ci, il sera probablement celui qui sera mis sur le devant de la scène pour les débats et interventions publics. Il le sait, malgré le fait qu’il déplore et condamne ce qu’il est actuellement en train de se passer, c’est aussi un moyen de faire un coup politique et de se faire reconnaître que davantage de ses potentiels futurs électeurs. L’ambition du jeune Appleby parlait décidemment d’elle-même. Sans broncher le moins du monde Miles abandonna donc ses dossiers et suivit son supérieur dans son bureau, un léger sourire aux lèvres. Et bien oui, il jubilait de l’intérieur car au moment même où il avait vu le ton grave de son patron et que ce dernier lui avait ordonné de se rendre dans son bureau tout en continuant sa marche à un rythme effréné, il avait compris. Il avait compris que c’était lui qui allait représenter le parti, que c’était lui qui allait être mis sur le dossier russo-ukrainien. Il retrouve sa mine grave et sérieuse une fois qu’il entre dans le bureau. « Je vous écoute. » Miles vient d’entrer dans le bureau de celui qu’il a toujours considéré comme son mentor. Il ferme alors la porte et reporte toute son attention vers cet homme qui est sur le point de lui annoncer la nouvelle qu’il attend depuis déjà un certain temps. Il faut dire que depuis sa dernière apparition télévisuelle, il a quelque peu été mis sur la touche. Si la confiance envers sa personne est restée intacte, il est clair que sa capacité à toute épreuve à garder la tête froide et à répondre d’accusations en tout genre a été mise à mal par Heather Gabe. Mais ce qu’ignorait bon nombre de personne, c’est que le travail qu’il avait fourni pour ce débat était aussi prodigieux que les autres. Sa perte d’équilibre, de conscience n’avait donc absolument rien à voir avec le fait qu’il soit apte ou non à se défendre et à faire entendre l’opinion républicaine devant des caméras. Bien au contraire. Il avait simplement été affaibli par la présence d’Heather juste en face de lui. Il détestait l’admettre mais il s’était laissé embarquer par ce flot de sentiments et n’était à l’évidence parvenu à maîtriser quoi que ce soit. Il s’était senti idiot, ridicule voir médiocre après ce débat. C’est pourquoi, il avait juré à qui veut l’entendre que ce genre de dérapage ne se reproduirait plus. Jamais. Après tout, Miles était humain, il avait lui aussi droit à l’erreur. Et ça, le président du parti semblait l’avait compris, à son plus grand soulagement. Ce dernier venait de prendre place derrière son bureau majestueux. Il consulta quelques feuilles volantes avant de redonner à Miles toute son attention. « Débat ce soir sur le dossier 413 ! » Et voilà, les choses étaient en voie de se confirmer. Le dossier 413 était le dossier sur lequel Miles travaillait depuis des mois. Et ce débat allait surement découler de ce fameux dossier. D’autant que l’abattement récent de deux avions ukrainiens par des missiles russes venait clairement rouvrir le dossier. Celui de la mise à disposition et la vente d’armes de guerre à la Russie de Vladimir Poutine. Miles reste cependant modeste, quand bien même son cœur vient de s’emballer immédiatement. Oui, il le sait, ce soir, c’est lui qui animera ce débat et ce soir, il brillera comme à chacune de ses interventions, excepté une, malheureusement. En face, son supérieur semble en colère par les nouvelles qu’il apprend à la fois via son téléphone, ou par les fax qu’il reçoit en permanence.  « Ces crétins de démocrates osent nous blâmer pour la destruction des avions ukrainiens par les missiles russes ! » Le président républicain soupire, souffle bruyamment à plusieurs reprises. Il est excédé. Miles, en face, reste parfaitement calme, sachant pertinemment que ceci était à prévoir. A l’époque où ces missiles avaient été fournis, il n’était guère au poste qu’il avait aujourd’hui et donc guère en charge de ce dossier, mais il avait pris la relève et s’était imprégné de la moindre parcelle de l’affaire. Il la connaissait, sur le bout des doigts et savaient que cette accusation était parfaitement vide de sens, que certes, l’Amérique avait vendu des armes à la Russie, mais pas les missiles en question. Et quand bien même l’aurait-elle fait, comment aurait-elle pu connaître le futur de l’utilisation de ces armes ? Le parti n’était pas à blâmer, Miles en était persuadé et refusait qu’aucun citoyen n’ait cette vision de la présidence républicaine d’antan. De plus, les dirigeants républicains n’étaient plus ceux d’autrefois et le parti avait évolué, rajeuni. Miles secoua donc la tête, aussi exaspéré que son interlocuteur par les accusations démocrates. « Je sais que tu es capable de gérer ça Miles, comme d’habitude ! » Il ne put s’en empêcher, il laissa un léger rictus s’afficher sur ses lèvres. Voilà qui était dit, voilà qui était officiel, il allait être le représentant républicain du débat, il allait pouvoir faire entendre son opinion et défendre leur cause. Et malgré le fait qu’il avait envie de crier de joie, et surtout d’appeler à la seconde Juliet Scott, pour la narguer de la charge que l’on venait de lui confier, il resta parfaitement stoïque, d’un calme olympien, le genre qu’il avait en toute circonstance lorsqu’il s’agissait de boulot. Et c’était probablement pour cette raison qu’il avait été choisi pour animer le débat. Il savait y faire pour apaiser les tensions, pour faire entendre raison à qui le veut, et surtout pour renverser la tendance à l’évidence démocrate sur le sujet. Un brin manipulateur, sa voix douce et ses mots parfaitement adaptés à sa ferveur pour le parti créaient une atmosphère parfaite pour convaincre les millions de citoyens devant leur poste de télévision et noyer le poisson. « Aucun problème, je m’en charge, je connais déjà le dossier, je vais simplement retravailler des fiches avec Ashbury et tout ira bien. » Miles est confiant et son hochement de tête parfaitement courtois semble apaiser l’angoisse du président du parti. Il affiche alors un sourire en coin. Il aurait pu remercier son poulain, mais il n’était pas ce genre d’homme. « Parfait ! Alors bon courage Appleby, on vous fait confiance. » Lâcha-t-il tout en lui serrant la main. Oui, il lui donnait une pression supplémentaire en lui parlant de confiance mais, cette pression ne faisait guère peur à Miles. Elle le stimulait. Il était prêt, prêt à prendre sa revanche et prêt à écraser quiconque serait sur son passage. Et alors que Miles s’apprêtait à faire demi-tour, histoire de rejoindre son bureau pour aller travailler ledit débat, le président l’arrêta en levant le doigt, afin qu’il patiente. Il venait de recevoir un communiqué qu’il parcourrait actuellement des yeux.  « Ah au fait, je viens de recevoir un communiqué, ils ont mis la petite Gabe en face, évite de fondre comme neige au soleil comme la dernière fois, on compte sur toi ! » Miles déglutit. Pour le coup, ça, il ne s’y attendait pas. En face de son patron, il garda tout de même la tête haute en acquiesçant seulement. Mais il écourta rapidement la conversation. Il avait actuellement grand besoin de se retrouver seul dans son bureau. Une fois chose faite, il laissa malgré lui échapper un soupire. « Et merde. » Il le savait, ce débat allait être à double tranchant. Il posa son visage dans ses mains, s’abandonnant quelques minutes à une réflexion bien au delà du contenu du débat, qu’il maîtrisait déjà à la perfection. Heather. Étaient-ils en train de le tester ? Miles ne comprenait pas bien, Heather n’avait à l’évidence par le même statut que lui à l’intérieur de son parti, alors pourquoi la mettaient-ils face à un débat aussi important ? était-ce parce qu’ils pensaient qu’il s’agissait là d’un débat gagné d’avance par les démocrates ? Ou bien justement parce qu’ils savaient que Miles n’était plus que l’ombre de lui-même en face d’Heather Gabe ? Le jeune homme releva la tête et la secoua frénétiquement. C’était idiot, complètement idiot. Il n’était pas question qu’il se laisse atteindre de la sorte par qui que ce soit, et encore moins par les démocrates qu’il détestait plus que tout. Pas même par Heather. Il avait fait l’erreur une fois, il n’était pas envisageable une seule seconde qu’il puisse la faire deux fois. Il ferma les yeux, tentant de se décontracter. Mais il n’eut pas réellement le temps puisque Sally arriva comme une furie dans son bureau pour préparer le débat. Ce n’était pas plus mal, il oublia le temps de cette préparation, qu’il allait se retrouver devant Heather d’ici quelques infimes heures. L’heure du débat arriva à grands pas. Miles avait retrouvé toute sa détermination et tout son calme l’espace d’un instant. On pouvait dire ce qu’on voulait sur lui, il s’en fichait. Aujourd’hui, il allait prouver à l’Amérique entière qu’ils avaient tord et qu’il pouvait parfaitement assumer une telle charge et ce, même devant Heather Gabe. Et de toute évidence, les choses n’étaient plus ce qu’elles étaient autrefois. Cette fois, il était au courant qu’il allait se retrouver face à elle, ce n’était pas une surprise. Cette fois, ils n’avaient plus la même relation ambiguë et tordue. Certes, ils étaient en couple et cela semblait à première vue pire, mais Miles se fichait à ce moment précis parfaitement de la relation qu’il avait avec elle. Il remporterait ce débat, qu’il soit devant elle ou n’importe qui d’autre. Sur les lieux du débat, Miles s’enferma dans sa loge pour se concentrer. Sally réglait les derniers détails en lui énumérant les points qu’il ne devait oublier. Il l’écoute sagement, assimilant chacune de ses paroles. De temps à autre, des maquilleurs et coiffeurs viennent le déranger pour arranger son teint, son costume pourtant parfaitement bien taillé et ses cheveux qui, il faut l’avouer, ont cette affreuse tendance à faire absolument n’importe quoi. A ce moment, Miles se fiche bien de toutes ces fioritures. Il est concentré. Cependant, il n’arrive pas à se sortir de la tête Heather. C’est elle qui va être son adversaire. S’il est pour lui inenvisageable de perdre à nouveau pied, il déteste le fait de ne pas avoir pu en parler avec elle avant. Il soupire. A ses pensées, il ne se sent pas bien. Il a l’impression d’étouffer dans cette loge et la voix stridente de Sally commence à l’agacer. « Je vais prendre l’air. » lâche-t-il simplement sans plus de détail à une Sally qui, quand bien même, a l’habitude de ses sautes d’humeur, bougonne qu’ils n’ont pas le temps pour ça. Mais il ne l’écoute pas. Ce n’est pas le moment de le contredire. Miles se rend sur le toit, il y va fréquemment lorsqu’il ne se sent pas forcément à l’aise pour un débat. C’est ici qu’il peut aisément goûter à nouveau à l’air frais et surtout qu’il peut retrouver toute sa concentration. Sur le toit, il fait les cent pas. Il inspire et expire bruyamment. Il sent son téléphone vibrer dans la poche intérieure de sa veste. Avec tout ce stress, il avait complètement oublié de checker ses messages. Il en a une bonne dizaine. Aucun ne l’intéresse, sauf peut-être celui d’Heather, qui semble autant à bout de nerf qu’il ne l’est. Il arrive à le ressentir à travers ce message de pourtant, seulement quelques mots. Il lui propose alors de le rejoindre sur le toit, pensant naïvement que de la voir, le rendra moins nerveux. Elle ne tarde pas à le rejoindre. Lorsqu’il entend la porte, suivit de talons claquant sur le sol bitumé, il se tourne vers elle. Il note qu’elle est parfaitement bien apprêtée, elle est magnifique, comme d’habitude, mais ce n’est à l’évidence pas le moment de penser à ce genre de détail. Et alors qu’elle se dirige vers lui, elle s’arrête et amène son téléphone à son oreille. « Je suis sortie prendre l’air, ne t’en fais pas Cyrus je reviens dans quelques minutes. » Immédiatement, le jeune homme soupire. Il déteste Cyrus, comme il déteste chacun des hommes qui sont sortis ou qui ont un lien un brin trop étroit avec la jeune femme. Et allez savoir si c’est parce qu’il était sous pression ou parce qu’il détestait qu’elle ne parle devant lui de ce Cyrus, mais le jeune homme laissa la colère l’envahir en une fraction de seconde. Parfois, il avait presque l’impression qu’elle le faisait exprès, alors que finalement ce n’était pas le cas. Il partait au quart de tour, il en était conscient, mais il ne pouvait s’empêcher d’être irritable de la sorte aujourd’hui. C’était un jour important et il ne voulait pas se laisser déstabiliser par des sentiments, comme il s’était laissé faire à leur dernier débat. Il ne voulait pas que sa relation avec Heather vienne lui mettre des bâtons dans les roues… Elle s’avance vers lui, sans qu’il ne bouge mais elle s’arrête quelques pas avant d’être à bonne distance, à la distance normale à laquelle devrait être un couple. « Salut ... » chuchote-t-elle avec un mince sourire. Le jeune homme la regarde et fronce les sourcils. Ils ne se sont pas vus le matin-même, étant partis chacun de leur côté à des heures différentes. C’est pourquoi, il semble surpris qu’elle ne vienne trouver ses lèvres, même furtivement. Et comme chaque geste, chaque parole qui ne va pas directement dans son sens aujourd’hui, il le prend mal et devient irritable. « Et tu ne m’embrasses pas parce qu’on va se retrouver l’un face à l’autre dans quelques minutes et que tu as peur que je me ridiculise à nouveau devant toi, car je suis trop faible pour te faire face ? » Son ton est rapide et un brin froid. Il lui jette un regard terriblement glacial et accusateur. Il sait que finalement ce n’est pas justifié de se montrer tel qu’il est avec elle aujourd’hui, qu’elle ne le mérite pas mais il est terriblement irritable et il voit le mal partout. Il est clairement stressé, sous tension et c’est malheureusement comme ça qu’il l’évacue. En s’en prenant injustement à Heather, en passant ses nerfs sur elle sans aucune raison. Il s’approche d’elle avec ce même regard menaçant et croise les bras. « Je ne vais pas faire deux fois la même erreur Heather, je ne suis pas un débutant ! » Oui, cette histoire était encore au travers de la gorge du garçon, quand bien même il était conscient qu’elle n’était absolument pas fautive et qu’il était le seul responsable de son échec. Mais, finalement, ils n’avaient jamais reparlé de cette histoire car Heather l’avait surement compris d’elle-même, elle était terriblement difficile à encaisser pour Miles, et ce, encore aujourd’hui. « Je connais le dossier sur le bout des doigts, j’aurais aucun problème à répondre aux attaques infondées de ton parti ! » reprit-il alors, tentant probablement de la déstabiliser. Il savait parfaitement que ce débat serait en temps normal presque une banalité pour lui, mais le fait est qu’il allait se retrouver à nouveau devant Heather et qu’il avait au fond de lui, terriblement peur de perdre ses moyens. Alors il l’attaquait sans la moindre raison pour se faire croire à lui même qu’il pourrait y arriver, pour se convaincre qu’il n’était pas aussi faible devant elle qu’il n’en avait l’air.  « A partir du moment où on entrera sur ce plateau, il n’y aura plus de toi et moi, il n’y aura plus de couple ou de je ne sais quel sentiment. » lâcha-t-il sans le moindre sentiment dans sa voix. Il n’était pas conscient de la froideur de la dureté de ses paroles. Non, il ne pensait guère à ce qu’en face Heather pouvait ressentir, bien trop occupé à se focaliser sur sa petite personne. Miles montrait qu’il n’avait finalement guère changé depuis cette histoire de mariage arrangé dont il s’était révolté tout seul, sans penser une seule seconde à s’allier avec Heather. Parce que, finalement, c’était ce qu’il avait toujours fait, il avait toujours été individualiste et un brin égoïste. Et il le prouvait encore aujourd’hui, sans même s’en rendre compte. « Je ne verrais en toi qu’un énième démocrate ignorant que je prendrais plaisir à écraser. » Il afficha un léger rictus, ressemblant vaguement à un sourire parfaitement faux. Heather allait détester ce genre de comportement, car finalement c’était ce qu’elle détestait le plus chez lui. Mais il s’en fichait. Pour l’heure, il avait besoin de se prouver et de prouver à la terre entière qu’il pouvait parfaitement oublier ses sentiments pour son job. Il vint poser avec une arrogance folle sa main sur l’épaule Gabe, comme pour lui souhaiter bon courage et la contourna, afin de retrouver les locaux, Sally et surtout ce débat qui les attendait d’ici une bonne demi-heure.
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Enea Stark

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MessageSujet: Re: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptyJeu 31 Juil - 21:49



“ Give your all to me,
I'll give my all to you”

❋❋❋

C’était ce qu’elle avait redouté depuis le début, qu’ils se retrouvent l’un contre l’autre. Heather n’attachait pas d’importance à ce genre de choses en général, elle ce fichait que la personne à démolir en face d’elle soit quelqu’un qu’elle connaissait ou qu’elle appréciait, elle était certaine qu’avec n’importe qui d’autre cela n’aurait eu aucune importance. Mais ce n’était pas n’importe qui, c’était Miles. Le souvenir de leur dernier débat était toujours à chaud dans son esprit, elle avait eu de la chance car elle avait emmagasiné tellement de colère et de rage à son égard qu’elle avait réussit à ne pas craquer une seconde, mais cela avait été difficile. Elle avait eu le temps de ce préparer en sachant qu’il serait face à elle, lui avait eu la surprise de la découvrir là et les choses avaient mal tournées. Elle avait réussit à avoir le débat à son avantage, et avait prévu de péter un plomb au moment ou elle irait le voir dans sa loge, histoire de l’achever. A ce moment là elle était dans sa fierté, elle était aveuglée, elle ce fichait pas mal de comment les choses avaient tournés en vérité, elle voulait du sang et ce n’était pas ce qu’elle avait eu. Il avait eu l’audace de l’embrasser, leur premier baisser en réalité, celui qui avait marqué le début des hostilités … Jamais on ne l’avait embrassé de cette façon, jamais on avait déclenché en elle de tels sentiments, et tout avait changé. Plus tard on l’avait félicité d’avoir cloué le bec à Miles Appleby, et c’était devenu sa plus belle prestation et si tout le monde la félicitait elle n’était pas du même avis qu’eux. Cela ne prouvait rien, elle connaissait les compétences de Miles et elle savait qu’avec une autre situation il aurait pris le dessus. Car il était plus expérimenté qu’elle, en devenant procureur Griffith lui avait donné plus de responsabilités, certaine dépassant l’appellation de son métier et elle assurait c’était pourquoi il lui donnait toujours plus de libertés. Mais la mettre face à  Miles avait été à ses yeux d’une inconscience totale la première fois, ils avaient eu de la chance voilà tout. Mais son patron voyait les choses autrement, il voyait là une victoire cuisante et comptait l’utiliser autant de fois que cela marcherait. Il était évident qu’il la choisisse pour être en face de son fils à nouveau, non seulement parce qu’elle connaissait le sujet sur le bout des doigts, mais surtout parce qu’il comptait qu’elle le déstabilise à nouveau. C’était une stratégie peu honorable mais bien courante dans le milieu qu’il fréquentait, il suffisait de montrer une faiblesse une fois pour qu’on l’exploite jusqu’à épuisement. Seulement elle ne voulait pas se retrouver face à lui, elle le connaissait et elle ce connaissait, ils avaient l’un et l’autre un égo qui faisait des dégâts considérables, et chacun était attaché à son parti coute que coute. Alors c’était d’une évidence même, face à cette situation la meilleure solution était de mettre leur couple de côté et d’y aller franco, seulement elle le savait une fois le débat terminer elle aurait du mal à agir comme si rien ne c’était passé. C’était pour ça qu’a la seconde ou elle avait comprit qu’elle devait ruser, elle avait appeler Jenna et pendant tout le temps qu’il leur été resté, elle l’avait formé. Jamais elle n’avait donné autant de ficelles ou d’astuces à quelqu’un, elle avait décidé de former une version d’elle en espérant que celle-ci soit assez compétente pour diriger le débat. Dans les faits elle prétexterait une autre affaire plus urgente, elle ne savait pas encore mais elle trouverait bien quelque chose pour que Jenna puisse s’en sortir. Ce n’était pas un mauvais plan aux premiers abords, les Républicains avaient tort dans cette affaire ce serait une affaire rapide a régler. Pourtant jusqu’au dernier moment elle n’avait pas révélé sa stratégie une seule fois, Jenna ne comprenait pas pourquoi Heather continuait de lui dire qu’elle viendrait en plateau mais ne parlerait pas, a quoi avait servit tout ce boulot ? Elle n’avait pas prévenu qu’elle avait un empêchement, rien, le débat était dans une heure et elle n’avait toujours pas mis son plan à exécution. Cette situation la rendait nerveuse, elle n’arrivait pas à avaler quoi que ce soit, elle était plus stressée que jamais. En plus de la tragédie qui les amenaient ici … C’en était trop, et elle devait prendre des choix conséquents. Devait-elle sacrifier son couple ? La réponse était évidente, elle en était incapable. Elle qui avait toujours privilégié le travail sur le reste de sa vie se retrouvait à un tournant, ou elle était incapable d’abandonner l’un ou l’autre. Car si elle mettait Jenna en place, elle savait que cela finirait très mal. Parce que Miles était un requin, parce que rapidement il prendrait les devant et trouverait les façons de la déstabiliser, et la pauvre petite se retrouverait muette et incapable de riposter. Et elle ne pouvait décidément pas se résoudre à laisser Jenna ce faire bouffer. Elle avait besoin de le voir, elle avait besoin de voir Miles pour en parler avec lui car elle avait besoin d’entendre son avis, elle avait besoin de l’entendre dire que cela ne changerait rien entre eux, qu’ils affrontaient cela ensembles comme un couple. Que si les Démocrates venaient à remporter le débat c’était un fait qu’ils accepteraient, tout comme si c’était le Républicains. Elle espérait sincèrement que ce soit possible, tout en sachant que cela révélait de l’impossible, elle n’accepterait pas que les Républicains remporte le débat tout comme lui n’accepterait jamais que ce soit les Démocrates. Mais dans son état, elle avait besoin de l’entendre la rassurer, alors elle lui donna rendez-vous. S’éclipser de son équipe n’est jamais chose aisée, pourtant elle à fini par le faire assez rapidement, prétextant mourir de faim. Cyrus avait sauté sur l’occasion, puisqu’elle n’avait pas avalé un bout de la journée si elle avait faim, elle devait manger. Et elle avait rejoint Miles sur le toit. Le simple fait de le voir lui avait fait un bien fou, elle avait eu envie de retrouver son étreinte en l’espace de quelques secondes, car si la dernière fois qu’elle c’était retrouvé dans ses bras était le matin même elle avait l’impression que cela faisait une éternité. Mais le visage de Miles trahissait d’autre émotions, lui aussi semblait aux prises avec un dilemme, surement le même qui lui occupait l’esprit à elle aussi à partir du moment ou on lui avait annoncé la tragique nouvelle. Elle ne sait plus comment agir, elle ne sait plus tout à coup si elle peut l’approcher, si elle peut venir le retrouver. Soudainement timide, elle s’approche vers lui avec un sourire chaleureux sur le visage. Elle ce sent comme une étrangère qui ne sait plus comment faire, parce que trop de choses sont sur le point de les séparer. « Et tu ne m’embrasses pas parce qu’on va se retrouver l’un face à l’autre dans quelques minutes et que tu as peur que je me ridiculise à nouveau devant toi, car je suis trop faible pour te faire face ? » La réflexion la frappe de plein fouet, avec une violence telle qu’elle en perdrait presque l’équilibre. Le ton qu’il utilise à son égard lui glace le sang, car si ils ce sont disputés plus d’une fois au cours de ses dix dernières années, jamais il n’a osé lui parler de cette façon. Alors elle comprend, elle comprend qu’il ne la rassurera pas, qu’il ne fera pas en sorte que leur couple ce sorte indemne de ce débat. Et tandis qu’il est déjà contre elle, elle commence à ce braquer à son tour. Il avançait des choses qu’elle ne pensait pas, elle savait qu’il n’était pas faible, elle savait qu’il était capable de bien des choses et c’était ce qu’elle avait craint. Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu’il croise ses bras en continuant glacialement. « Je ne vais pas faire deux fois la même erreur Heather, je ne suis pas un débutant ! » L’homme qui se trouve à ce moment là en face d’elle lui est totalement inconnu, ce n’est l’homme dont elle est tombée amoureuse. Rapidement tout change en elle, elle ce sent rejetée a nouveau comme lorsqu’il avait agit seul lors de l’accord entre leurs parents manigançant un mariage, lorsqu’il avait partiellement gâché sa vie. Ils c’étaient l’un et l’autre ouvert au fil des semaines, ils avaient montré qu’ils ne voulaient pas perdre ce qu’ils avaient, c’était bien pour ça qu’ils avaient commencé leur idylle en la cachant aux yeux de tous non ? C’était bien pour ça, qu’elle mentait à tout le monde, pour qu’ils puissent être ensembles et ce foutre du reste. Elle n’avait jamais eu besoin d’être rassurée dans sa vie, mais elle avait tellement peur de le perdre que c’était tout ce dont elle avait eu besoin à cet instant. Et il avait été incapable de lui donner ça … Jamais elle n’avait reparlé de ce débat devant lui, mais peut être aurait-elle du lui dire le fond de sa pensée avant, peut être aurait-elle du lui avouer qu’elle savait que les choses auraient été différentes si il avait su qu’elle allait se trouver en face de lui. « Je connais le dossier sur le bout des doigts, j’aurais aucun problème à répondre aux attaques infondées de ton parti ! » Les attaques infondées ? Bon sang. Est-ce qu’il était vraiment en train de faire ça ? Est-ce qu’il était vraiment en train de lancer un débat avant le débat ? Elle ce trouva si idiote sur le coup. Debout là devant lui, prenant les claques les unes après les autres. Elle avait cru … Peu importait ce qu’elle avait cru à présent, il était évident que les choses allaient ce déroulées de la pire des façons. Elle allait être impartiale, elle n’allait pas prendre des pincettes. Elle ne ce laisserait pas ainsi rabaisser, pas par un homme qu’elle reconnaissait a peine. Elle était celle qui avait ouvert le dossier en premier lieu, alors personne n’était mieux placé qu’elle pour en parler. Les attaques n’étaient pas infondées, il avait beau prétendre connaître le sujet, il n’en était pas à l’origine. Et les attaques ne venaient pas de son parti, elles venaient d’elle directement. « A partir du moment où on entrera sur ce plateau, il n’y aura plus de toi et moi, il n’y aura plus de couple ou de je ne sais quel sentiment. » Et c’est cette phrase là qui lui fit le plus de mal. Elle avait passé son temps a trouvé comment faire, comment faire pour que cela n’arrive pas. Parce qu’au final c’était ce qui avait semblé le plus important à ses yeux, leur couple, lui et elle, et le fait qu’elle l’aimait. Elle avait été prête a sacrifier sa place, à relayer le dossier à une personne qui avait la moitié de son expérience, elle avait été prête a recevoir les foudres de Griffith. Elle n’était qu’une idiote. Retenant les larmes de rages qui s’apprêtaient à monter en elle, elle ne pu empêcher sa main droite de rejoindre la joue de Miles. La baffe qu’elle lui donna claqua autour d’eux, « Tais toi ! » Elle ne voulait pas en entendre plus, c’était déjà trop jusqu’à présent. Elle ne le quitte plus du regard, si il pensait l’avoir vu en colère ce soir-là a la galerie, ce n’était rien comparé à aujourd’hui. La colère n’était pas la seule émotion habitant la jeune fille à ce moment là, elle était déçue mais pire encore elle était blessée. Elle mord sa lèvre comme elle le fait a chaque fois qu’elle s’empêche de pleurer, et s’éloigne de lui presque dégoutée « J’ai passé ma journée a penser à ça, à penser à nous, aux sentiments qui n’ont aucune importance à tes yeux. Et quand je pense à ce que j’allais faire … » Elle ce met à rire nerveusement, au final c’est d’elle même qu’elle est le plus déçue. Elle savait que ça allait arriver, elle savait qu’il agirait de cette façon et pourtant elle n’avait pas fait attention. Elle c’était décarcassée pour que ça n’arrive pas, elle avait été prête a ce sacrifier pour eux alors qu’il n’en avait rien à faire. « Tu est un salop Miles ! » souffle t-elle finalement. Personne ne lui avait jamais dit ce genre de chose, personne ne lui avait fait aussi mal en l’espace de quelques secondes. Et ce n’était pas encore le pire … « Je ne verrais en toi qu’un énième démocrate ignorant que je prendrais plaisir à écraser.. » Il la tapota sur l’épaule, comme si elle n’était rien d’autre qu’une personne insignifiante à ses yeux. S’en était trop pour elle, elle se tourne au moment ou il commence à retourner vers les ascenseurs. Parce qu’en plus de ça, il compte s’en sortir comme ça ? Pas d’accord pour un sou elle le suit. Il était hors de question qu’elle pleure, elle serait incapable de l’expliquer aux autres et encore moins à Cyrus. Et puis il était hors de question qu’elle ce montre faible à ses yeux, pas maintenant qu’il avait officiellement déclaré la guerre. Elle allait quand à elle déclarer la fin du monde. « Une démocrate insignifiante hein ? » répète t-elle pour attirer son attention. Elle hoche la tête en pinçant ses lèvres, avant de finalement continuer d’avancer pour finalement ce retrouver à son niveau, plus proche finalement qu’au moment ou ils ce sont retrouvés. « Je savais que ça allait arriver, mais je me suis leurrer en me disant que jamais tu ne me ferais ce coup là. Mais j’avais tort. » Finalement cela faisait deux fois qu’elle assumait avoir eu tort devant lui, c’était un exploit. Mais c’était aussi une démonstration claire et précise, qu’elle ne ferait pas deux fois la même erreur. Elle ne le regarde finalement plus dans les yeux, incapable de soutenir son regard. Elle prend une inspiration avant d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Elle ne pensait pas avoir a prononcer ses mots mais pourtant elle était sur le point de le faire. Il lui avait fait le coup une fois, cette fois était de trop. A quoi s'attendait-il en l'attaquant ainsi ? Il pensait qu'elle sourire en lui disant qu'il avait raison ? Sa voix qui ce voulait ferme et sans détour lui fait défaut, si elle sait que c’est la meilleure chose à faire, elle sait que ce n’est pas la plus simple. « En sortant de ce plateau, il n’y aura plus de toi et moi, tu peux laisser les sentiments aux oubliettes. » Si elle le pensait sincèrement sous le feu de la colère, elle savait que cela allait être difficile a assumer par la suite. Pour l’heure, elle savait ce qu’elle devait faire, elle devait le battre à plates coutures une seconde fois. Malheureusement pour Jenna, elle n’ouvrirait pas la bouche une seule fois, car Heather était a présent plus remontée que jamais.
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if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) Vide
MessageSujet: Re: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptyVen 1 Aoû - 14:08



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Comment cela était-ce possible ? Comme un amour naissant si fort et si beau pouvait se transformer en l’espace d’une fraction de seconde en un véritable drame hollywoodien ? En une scène de ménage digne des plus grands films à l’eau de rose ? Il y a encore quelques jours, Heather et Miles vous auraient probablement ris au nez si on leur avait prédit une dispute monumentale telle quelle, des mots à l’évidence démesurés et très mal employés et surtout, une rupture des plus mélodramatiques. Miles n’avait clairement pas réfléchi une seule seconde avant de parler. Mais il n’en était pas conscient, du moins pas encore. Il pensait comme à l’accoutumé, avoir raison, être parole d’évangile et que chacune de ses phrases, chacun de ses mots pouvaient être défendus et surtout approuvés par n’importe quelle personne extérieure au débat. Il se trompait lourdement. Il avait laissé parlé la colère et surtout son égo. C’était toujours la même histoire. Miles avait un égo si démesuré qu’il ne parvenait à ne pas le laisser prendre le dessus en permanence. Il n’était pas question pour lui de baisser les armes, d’avouer avoir tord, de calmer le jeu. Non, il fonçait dans le tas sans réfléchir une seconde aux conséquences. Il disait toutes ces choses sous un coup de sang qui allait se révéler fatal pour lui, sans s’en rendre compte. Impulsif, voilà ce que Miles était dans sa vie privée. C’était étrange, car devant une caméra, lors de débats télévisés ou autres interventions publiques, il était toujours d’un sang froid exemplaire. Il était celui qui parvenait à adoucir n’importe quelle tension. Certes il était très engagé et impliqué dans ce qu’il faisait ; et même parfois virulent avec certain de ses adversaires, mais il pesait chacun de ses mots. Il les choisissait avec finesse et réflexion. Alors pourquoi laissait-il constamment parler cette autre facette de lui, celle qu’Heather tentait aveuglement de ne pas constater, lorsqu’il se retrouvait au pied du mur devant elle ? C’était évident, Miles avait un caractère bien trempé, un caractère difficile à cerner et surtout à maîtriser. Il avait cet égoïsme constant chez lui qui faisait des ravages. Il avait besoin de prendre ses décisions seul, de tout faire sans que personne n’interfère, il n’avait confiance en personne, sauf en lui. Les restes de sa rébellion contre son père faisait encore partie intégrante de lui-même, et ce, même dix années après. Il ne parvenait à se reposer sur quelqu’un d’autre que lui-même. Et c’était là son plus gros problème. Autant dire que pour mener à bien une relation amoureuse, en ne voulant s’appuyer, ni même se reposer de temps à autre sur son partenaire, relevait de l’impossible. C’était bien pour ça qu’aucune de ses relations n’étaient parvenue à donner quelque chose de bien. Il était nul en relation amoureuse, il ne savait pas y faire, voilà tout. Et s’il parvenait à embobiner n’importe quel citoyen dans sa cause par de belles paroles, avec Heather, il n’y parvenait pas. C’était clair, il n’arrivait absolument à rien avec elle. Et si c’était ce bordel monstre qu’elle provoquait en lui à chaque fois qu’il la voyait, qui lui avait plu et surtout qui l’avait rendu fou amoureux, il savait que cela pourrait aussi être la cause de leur rupture. Elle le rendait fou, et lui faisait faire n’importe quoi, à commencer par réagir sans la moindre demi mesure. Il s’était lancé dans cette romance secrète aux yeux de tous sans imaginer une seule seconde qu’il viendrait tout gâcher à peine quelques semaines plus tard. Mais cela, Miles n’en avait pas encore conscience. Non, il était plongé dans cette colère, cette rage qui le transperçait de long en large. Il était aveuglé par la blessure béante de son égo qui ne s’était guère refermée après leur précédent débat. Ils n’en avaient jamais reparlés, il n’en n’avait jamais ressenti le besoin, souhaitant par dessus tout que tout le monde oublie ce moment ultime de faiblesse. Mais finalement, il aurait peut-être été mieux pour tous les deux, pour leur couple d’en parler. Car oui, Miles avait été touché par son échec, et par ce que les gens avaient pu raconter sur sa personne. Il se vantait souvent de n’avoir que faire de ce qu’on pouvait dire de lui, mais il se mentait à lui-même. S’il se fichait des ragots sur ses multiples conquêtes et ses problèmes de famille, mais il ne supportait pas qu’on remette ses capacités de représentant du parti en question. Il s’était battu une bonne partie de sa vie pour arriver où se trouvait actuellement. Il avait tout donné, tout offert et avait finalement tellement souffert pour en arriver là, que la moindre remarque de ce type le touchait en plein cœur sans qu’il ne parvienne à l’avouer. Non, il préférait jouer les durs impénétrables et froids. C’était bien plus facile. Il se détestait pour avoir perdu le contrôle devant tant de caméras et il haïssait son père pour l’avoir poussé au vice, pour avoir blessé de la sorte son propre enfant, et surtout de remettre le couvert aujourd’hui en mettant à nouveau Heather en face de lui. Il le savait, tout ceci était parfaitement calculé et c’était finalement ce qui le rendait le plus fou. Fou, c’est ce qu’il était devenu, là, en face d’Heather, là à lui dire des horreurs sur ce toit, simplement pour se prouver à lui-même qu’il n’était pas faible, qu’il était bon dans ce qu’il faisait et que jamais ô grand jamais son père ne pourrait l’atteindre à nouveau, pas même en utilisant Heather. Alors, il préférait sacrifier son histoire, car il ne s’en rendait pas compte mais c’était exactement ce qu’il était en train de faire. Il sacrifiait son couple pour une histoire de fierté mal placée, comme il l’avait toujours fait. Il avait l’impression qu’inconsciemment son père voulait à nouveau gâcher tout bonheur qu’il pourrait avoir, pour le punir de l’avoir quitté. Il en pouvait plus. Il était à bout de force, et c’était dans ce genre de moment qu’il était heureux d’avoir quitter sa vie d’antan. Et si bon nombre de personnes ne le rattachait pas ici, il aurait probablement mis les voiles, loin, afin de pouvoir exercer son métier sans plus aucune interférence incessantes de son père dans sa vie. Se tirer dans les pates faisait parti du jeu de la politique, mais là, cela relevait d’un tout autre domaine. C’était clairement personnel. Mettre Heather en face de lui était de la fourberie et était cruel. Miles ne pouvait d’ailleurs pas comprendre comment elle pouvait accepter de se laisser traiter de la sorte, tout en sachant qu’il se servait simplement d’elle pour atteindre son fils en plein cœur, à nouveau. C’était finalement toujours la même histoire. Son combat contre son père lui prenait toute son énergie et passait finalement avant tout, même avant Heather … Aujourd’hui, Miles était déterminé. Il n’était pas question qu’il se laisse à nouveau tressaillir devant elle. Il devait oublier qu’il s’agissait là d’Heather, il devait imaginer à sa place, la pauvre petite Jenna qui ne parvenait jamais à dire le moindre mot en devant lui. Car oui, Miles n’était pas tendre. Il savait exactement où appuyer pour faire de son coup, un coup de maître mais il restait toujours très professionnel. Il ne se servait jamais de la vie privée de ses adversaires. C’était de la pure déloyauté ! Comme ce que faisait actuellement son père, et dont Heather était finalement complice. Toute cette colère, cette incompréhension et cette volonté de prouver au monde entier qu’il était capable de réduire à néant tout représentant démocrate sur une affaire qui s’avérait clairement aux désavantages des républicains ; le rendaient littéralement fou. Fou de rage, fou de colère. Il ne savait plus où donner de la tête alors, il laissait parler une partie de lui qu’il n’avait montré qu’une seule et unique fois à Heather, cette fois où il lui avait injustement craché qu’il ne comptait pas se marier avec elle, jamais et qu’il l’avait humilié devant des centaines de personnes, la laissant en plan, seule devant cette foule intransigeante qui se délectait de ce genre de drame. Oui, Miles avait été un crétin et l’était à nouveau aujourd’hui. Mais dès que la colère parlait pour lui, il ne se contrôlait plus vraiment. Il disait toutes ces choses si violentes et injustes. Il aurait pu réagir différemment. Il aurait pu la prendre dans ses bras, la serrer contre lui et lui caresser doucement les cheveux, lui assurant que tout se passerait bien. Qu’ils ne laisseraient rien ni personnes les atteindre. Oui, il aurait pu faire cela. Mais il ne l’avait pas fait, car finalement c’était le plus hypocrite des comportements à avoir. Ce n’était pas possible, il ne pouvait pas mener un débat comme si de rien était, gagner ou même être vaincu et retourner à sa vie normale sans vouloir fanfaronner de sa victoire, ou vouloir derechef exprimer son point de vu en cas de défaite. Il le savait, faire comme si de rien était, retourner à sa vie d’antan après ce qu’ils allaient vivre n’était pas envisageable. Et pas une seconde Miles ne s’était dit qu’il y avait une autre solution, celle d’empêcher le débat de se faire. Non, il n’avait pensé à cela, et n’y penserait finalement jamais. Il n’était prêt à laisser sa place à absolument personne, se pensant clairement bien plus apte et bien plus qualifié à prendre les reines. Pour lui, abandonner le navire n’était absolument pas envisageable. Il n’était pas le genre d’homme à abandonner. Il préférait mourir au combat plutôt que d’abandonner la bataille. C’était idiot, mais honorable. Mais ce qui était le plus idiot, c’était cette voie brumeuse qu’il avait choisi à défaut. Il avait choisi le parti de se montrer parfaitement exécrable, de n’être que l’ombre de lui-même et surtout d’agir comme le dernier des crétins. Il était hors de lui, et il ne parvenait à ne pas interpréter chacun des gestes de la blonde comme une pure manigance arrogante de sa part. Il devenait fou, il perdait le contrôle. Il l’attaquait sans le moindre scrupule alors que finalement elle n’était, elle aussi, que la victime de cette mise en scène. Il était si froid, si glacial, dénué du moindre sentiment, qu’il ne remarqua même pas la peine qu’il était en train de lui faire. Il se contentait de surenchérir alors qu’en face, elle restait silencieuse. Il ne cessait de reprendre la parole, ne lui laissant pas la moindre chance de s’exprimer. Il vint même mettre sur le tapis le contenu du débat lui-même alors que finalement, ce n’est absolument pas le sujet de discorde et n’avait rien à faire là. Certes, ils avaient tous deux un avis tranché sur la question, mais la crise qu’ils étaient actuellement en train de vivre allait bien au delà du conflit Russo-ukrainien. Pour ainsi dire, Miles se fichait bien de ces avions abattus à ce moment précis. C’était triste à dire et clairement sans cœur, mais c’était le cas. Non, le problème était bel et bien les retombées du débat précédent et du fait qu’il veuille prouver à tout le monde qu’il n’était guère faible devant elle. C’est pourquoi, il lui informa sans le moindre tact, sans la moindre finesse qu’il n’était plus question pour lui de sentiments, de couple. Le débat était une areine dans laquelle il oubliait tout autour. Il se bâterait pour son parti, coûte que coûte, car c’est ce qu’il avait toujours fait. Il faisait passer son boulot et surtout son égo en premier. Heather ne venait qu’ensuite. C’était malheureux, mais il avait toujours fonctionné ainsi et en voulant se montrer honnête sur sa manière de penser, il ne s’était rendu compte de la violence de ses propres mots et surtout de leur cruauté. Et cette dernière vient immédiatement trouver punition. En effet, alors qu’il ne cessait de vociférer des immondices en tout genre, Heather vint l’arrêter dans son beau discours de gentleman complètement raté. En effet, la main de la blonde vint s’écraser avec une violence à la hauteur de sa colère et sa déception sur la joue de Miles, ce qui eut pour effet immédiat de le faire taire. « Tais toi ! » surenchérit-elle pour bien marquer son geste. Il mentirait s’il n’avait été étonné de son geste. Bien sûre ce n’était pas la première fois qu’il se prenait une gifle de la sorte par une femme –les méfaits d’être un parfait goujat de temps à autre probablement- mais c’était la première fois qu’Heather allait si loin. Il ne l’avait clairement pas volé mais là, en face d’elle, nourrit par la colère, il n’avait pas cet avis sur la question. Et si ça l’a arrêté net de parler, ça n’a fait que gonfler sa fureur. Sa mâchoire est si serrée qu’on peut aisément sentir toute la haine qu’il ressent pour le monde entier à ce moment-ci. Il est si énervé qu’il n’est même pas capable de voir qu’en face, il vient de blesser profondément Heather, qu’il vient de lui montrer une facette de lui-même qu’elle détesterait et surtout qui pourrait provoquer un résultat sans le moindre retour possible… Elle le regarde d’une manière qu’elle n’a jamais faite, elle est écoeurée, dégoutée par celui dont elle était censée être amoureuse. Puis elle finit par s’éloigner de lui, pour marquer ce gouffre qui vient de se faire entre eux deux. Il a été trop loin. « J’ai passé ma journée à penser à ça, à penser à nous, aux sentiments qui n’ont aucune importance à tes yeux. Et quand je pense à ce que j’allais faire … » Le jeune homme secoue frénétiquement la tête. Ils n’avaient clairement pas la même vision de la chose. Elle était prête à abandonner ce débat, il ne l’était pas. Les sentiments qu’il pouvait éprouver pour elle n’avaient absolument rien à voir là-dedans. Et il ne comprenait pas pourquoi elle venait tout mélanger. Il était fou d’elle, complètement amoureux transis de cette femme qu’il avait pourtant mis tant d’énergie à détester, il n’y avait aucun doute sur ceci. Mais son job était important, plus important que tout le reste. Il détestait donc qu’elle remette en cause ses sentiments, pour la simple raison qu’il ne voulait pas déposer les armes, qu’il ne voulait pas abandonner comme le dernier des lâches, le débat. Mais cela ne voulait pas dire qu’il se fichait d’elle, pas du tout. Il entrouvrit la bouche mais il n’eut pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, elle reprit immédiatement la parole. « Tu es un salop Miles ! » Elle souffle. Elle semble à bout de force. Miles le sent, elle est en train de montrer des signes de faiblesses. Et si en temps normal, c’est à ce moment-ci qu’il aurait compris qu’il était grand temps de calmer le jeu, de s’excuser et de trouver un nouveau terrain d’entente, ce n’est pas le chemin qu’il prit. Hélas, la colère a définitivement prit possession de lui et il vient aggraver son cas en lui clamant qu’elle ne serait, sur ce plateau qu’une vulgaire démocrate qu’il prendrait plaisir à réduire en poussière. Miles avait l’habitude de dire ce genre de chose à ses adverses pour les déstabiliser. Mais il ne se rendait pas compte qu’Heather n’était pas n’importe qui. Il la réduisait à une personne insignifiante, ce qu’elle n’était clairement pas à ses yeux. Mais c’était ce qu’il laissait transparaitre avec une arrogance folle en lui tapotant l’épaule de la sorte et en quittant les lieux. Cependant, ce qu’il ignorait, était qu’Heather n’allait pas le laisser s’en tirer comme ça. Avant qu’il n’ait pu atteindre les ascenseurs, elle attira son attention. « Une démocrate insignifiante hein ? » Le ton de la jeune femme est différent de celui qu’elle arbore à l’ordinaire. Elle est mélangée entre une immense déception et une colère envahissante. Intrigué, Miles tourna les talons pour lui refaire face alors qu’elle s’avance vers lui avec menace. Il reste parfaitement stoïque pendant un moment. Oui, c’était bien ce qu’il avait dit, une démocrate insignifiante. Il avait toujours détesté les démocrates et plus encore depuis qu’il était en conflit avec son père. Pour lui, ils étaient tous pareils. La guerre faisait rage entre les démocrates et les républicains depuis toujours, et Miles était en première ligne pour les dénigrer, il l’avait toujours fait. Et ce n’était pas parce qu’il s’agissait d’Heather qu’il ne devait penser à elle d’une autre manière. Elle était démocrate et l’imaginer comme n’étant que l’un des membres lambda de son parti l’aidait, l’aidait à se dire qu’il pourrait aisément remporter ce débat. Oui, il avait à ce moment précis complètement oublié son couple car il pensait sincèrement que le meilleur moyen d’aborder ce débat était d’oublier complètement le lien qui l’unissait avec la blonde durant le temps de l’échange. Mais il ne se rendait pas compte à quel point il avait été loin dans sa réflexion, dans son oubli et surtout dans ses paroles. Il était arrivé à un point où il avait tellement blessé la jeune femme qu’il allait la perdre sans même en être réellement conscient. « Je savais que ça allait arriver, mais je me suis leurrée en me disant que jamais tu ne me ferais ce coup là. Mais j’avais tort. » Elle ne le regarde plus alors que lui a les yeux rivés vers elle. Il ne comprend pas, il ne voit pas bien où est-ce qu’elle veut en venir. C’est pourquoi il reste silencieux, l’interrogeant seulement du regard. Parlait-elle du fait qu’il fasse passer son boulot avant elle ? Il l’ignorait. Il suivit ses gestes du regard. Elle vint trouver le bouton de l’ascenseur, l’appelant pour probablement en finir de cette discussion qui allait à l’évidence signer l’arrêt de mort de leur couple. Et en attendant ce dernier, elle se tourne vers Miles et prononce ces mots, ces mots qui allaient créer un nouveau tournant dans leur vie. Ces mots qu’il ne pensait jamais entendre … « En sortant de ce plateau, il n’y aura plus de toi et moi, tu peux laisser les sentiments aux oubliettes. » Et elle monte dans l’ascenseur sans un mot de plus. En face, Miles est sous le choc. Elle venait de rompre, elle venait de le quitter. Ce n’était pas les femmes qui le quittaient d’ordinaire, c’était lui qui mettait un terme aux relations. Sauf peut-être avec Eden… Il secoua la tête, refusant de penser à elle dans un moment pareil. Il sentit son cœur se fendre en deux. Il était sonné, complètement. Ce n’était pas ce qu’il voulait. Il ne voulait pas que leur histoire s’arrête ici et de cette manière. Non. Qu’avait-il fait ? Pourquoi lui avait-il dit toutes ces horreurs ? Il se sentit comme le dernier des crétins alors qu’il sentait son cœur se briser en mille morceaux, pensant à nouveau à la manière dont Eden avait rompu avec lui à l’époque. Il avait l’impression de revivre la même histoire. Bien sûre, Heather et les sentiments qu’il avait pour elle n’avaient rien à voir avec ceux qu’il avait ressentit pour Eden. Heather comptait bien plus à ses yeux qu’il ne voudrait jamais l’admettre mais il était évident qu’il ne savait pas y faire avec elle. Il pensait naïvement qu’il pouvait se permettre de lui dire tout un tas d’horreurs sans qu’elle ne contrattaque. Il était crédule et complètement stupide. Il se croyait invincible et pensait que le monde était à ses pieds. Et il se rendait compte aujourd’hui à quel point on pouvait l’atteindre aussi facilement et que finalement il n’y avait rien de plus facile pour Heather. Elle pouvait le réduire à néant en moins de trente secondes. Un brin sonné, le jeune homme mis un temps conséquent à réagir. Ce n’est que lorsque les portes de l’ascenseur commencèrent à se refermer alors qu’il n’y était pas encore entré au contraire d’Heather, qu’il comprit qu’il ne pouvait pas la laisser le quitter de la sorte. Il bloqua l’ascenseur et pénétra sans plus attendre à l’intérieur, rejoignant Heather. « A quoi tu t’attendais ? » Son regard se durcit. Si l’espace de quelques secondes, il s’était dit que la meilleure des solutions seraient de s’excuser, de calmer le jeu, d’avouer avoir agit comme un crétin, il se souvint pourquoi il avait agit de la sorte et avait clairement choisi de s’enfoncer un peu plus dans son besoin de reconnaissance du grand public, son besoin de montrer à qui veut l’entendre qu’il n’était pas faible face à Heather Gabe et que plus jamais son père n’aurait d’emprise sur lui. Jamais. « Que je baisse les armes et que je refuse d’aller faire ce débat juste parce que c’était toi qui était en face de moi ? » Jamais il n’aurait fait ça. Il n’avait pas une seule seconde envisagé cette solution. Il n’abandonnait jamais, quelque soit la difficulté qui se présentait à lui. Il n’était pas un lâche. Dans cet ascenseur, tous deux confinés dans ce petit espace, ils étaient bien plus proches qu’ils ne l’étaient jusqu’alors. Miles la fusillait du regard. Il ne comprenait pas pourquoi elle n’essayait pas de le comprendre. Après tout, il avait toujours pensé qu’elle était la meilleure placée pour partager sa manière de penser sur la question. Il avait tord. Il soupira, las de cette conversation. « Tu sais que mon job c’est ma vie Heather ! Tu le sais, tu me connais, tu le savais bien avant qu’on se mette ensemble ! Tu savais dans quoi tu t’embarquais ! » lui reprocha-t-il en fronçant les sourcils, ce qui lui donnait un regard menaçant et un brin sans cœur. Il lui reprochait presque d’avoir laissé une chance à leur couple alors que finalement c’était lui qui avait proposé cette idée folle de relation secrète. Il avait l’impression, au plus profond de lui, de se retrouver face à une étrangère qui ne le connaissait finalement pas. Cela faisait dix ans qu’elle le voyait évoluer dans sa vie personnelle, elle devait se rendre compte que son travail avait une place prédominante dans sa vie et qu’il avait cette fâcheuse tendance à tout faire passer après. Qu’il avait besoin de faire ses choix seul, qu’il ne parvenait à se reposer sur qui que ce soit, pas même elle, et qu’il devenait littéralement fou lorsque son père venait interférer dans sa vie encore aujourd’hui, même si ce n’était qu’indirectement. Il fait un pas vers elle, réduisant cette proximité pourtant infime. Mais il ne la touche pas, ne la frôle même pas. Il n’a pour l’heure pas envie d’un quelconque contact entre eux. Elle vient de rompre avec lui et s’il est blessé, il est aussi en colère. Elle ne le comprend pas, elle ne l’a jamais compris. Alors à quoi bon ? « Jamais je n’aurais abandonné, pas même en face de toi et à ses sentiments que je ressens pour toi. Je n’aurais abandonné en face de personne ! » Il insista sur le mot ‘personne’. Il voulait qu’elle comprenne, quand bien même il avait saisi, grâce à cet échange qu’elle n’y parviendrait surement jamais. « Je t’interdis de dire que notre couple n’avait aucune importance à mes yeux ! Crois-tu que je me serais embarqué dans une telle galère si je n’étais pas fou de toi ? » Miles se trahissait lui-même, il parlait déjà de leur couple au passé. Quand bien même il le savait, il savait qu’il n’avait jamais ressentit autant de choses envers une femme, qu’envers Heather, il venait aussi de se rendre compte que leur histoire de pouvait marcher dans ces conditions. Peut-être s’étaient-ils finalement trompés. Peut-être que les sentiments n’étaient pas suffisants pour faire fonctionner une histoire telle que la leur. Peut-être étaient-ils trop différents … Le jeune homme secoua la tête, il en avait assez, assez de cette conversation. Il jeta un regard vers le haut de l’ascenseur, qui lui indiquait le numéro des étages franchis, ils n’étaient pas encore arrivés. Il soupira. Il avait la nette impression d’être oppressé dans cet espace clos. Il reporta alors son regard vers Heather. « Mais si tu n’es pas capable de comprendre ça, il est clair qu’on avait rien à faire ensemble ! » Son ton est à nouveau si froid qu’on a presque l’impression que la température est descendue en dessous de zéro. Il reporte son regard vers le numéro des étages, plus qu’un et il allait pouvoir sortir d’ici, retrouver sa loge et sa tranquillité. « Alors si c’est ce que tu veux, nous deux c’est terminé, parfait ! » lâcha-t-il fermement alors que les portes venaient enfin de s’ouvrir. Il sort immédiatement et lui jette un dernier regard. « De toute manière, on avait aucun avenir ! » Il le savait, ce genre de phrase ne ferait que creuser encore plus sa tombe déjà bien profonde ; mais de toute évidence, c’était déjà bien trop tard. Il avait abandonné. Lui qui n’abandonnait pourtant jamais, il venait d’abandonner son couple, encore une fois… Il lui lança un dernier regard, qui n’avait pas la moindre once de gentillesse avant de tourner définitivement les talons et de rejoindre sa loge. Sur le chemin, il croisa Sally, son assistante qui semblait des plus affolée. « Miles, tu étais passé où, ça fait … » commença-t-elle mais Miles vint immédiatement la couper, visiblement très énervé. « C’EST PAS LE MOMENT SALLY, FICHE MOI LA PAIX ! » Il venait de lui hurler dessus, comme il ne l’avait surement jamais fait auparavant, ni envers Sally, ni envers personne d’ailleurs. Mais sa colère déjà omniprésente venait d’atteindre son plus haut niveau à ce moment. Il venait de perdre Heather, il n’avait plus envie de discuter, il n’avait plus envie de rien. Il voulait simplement profiter des dernières minutes qu’il lui restait avant le débat pour s’enfermer dans sa loge et décompresser. A vrai dire, la seule chose dont il avait actuellement envie, était de frapper de toutes ses forces sur quelque chose qui lui permettrait de se défouler. Hélas, rien ne semblait adéquat à cela. Enfin dans sa loge, il claque la porte qu’il verrouilla immédiatement avant de laisser évacuer sa colère, par de multiples vociférations et il n’hésita pas une seconde à envoyer balader la totalité de ce qui se trouvait sur la commode. Il en avait strictement rien à faire que tout ceci coûte des centaines d’euros, il avait besoin de se défouler, d’évacuer. Prêt d’une demie heure plus tard, après avoir laissé sortir toute sa rancœur dans cette loge qui ne ressemblait aujourd’hui plus à grand chose, Sally vint le chercher avec une timidité extrême qui ne lui ressemblait guère. C’était l’heure du débat. Dans le plus grand silence et sans traduire la moindre émotion, le jeune homme suivit le staff de l’émission. Il s’arrêta à l’entrée du plateau, attendant qu’on lui dise d’entrer. Il n’écoutait absolument rien autour, toujours sonné pas ce qui venait de lui arriver. Ce n’est que lorsqu’on lui tapa sur l’épaule pour lui ordonner de faire son entrée qu’il s’exécuta. Il ne prit pas la peine de sourire aux caméras. Il n’avait pas envie. Il s’installa sur un fauteuil à droite de la présentatrice et patienta. « … Heather Gabe ! » perçut-il dans le discours un brin trop long de la journaliste. Il patienta, le regard vide. Mais elle n’arriva pas. Alors qu’il entendait tout autour de lui des murmures incessants, il prit conscience que quelque chose n’allait pas. Il fronça les sourcils et interrogea la journaliste juste à côté. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Où est-ce qu’elle est ? » Avait-elle abandonné ?
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Enea Stark

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ADRESSE ↦ : Incapable de garder la maison qu'elle partageait avec son mari, elle à acquit un superbe Loft dans le quartier de Capitol Hill au numéro 33


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if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) Vide
MessageSujet: Re: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptySam 2 Aoû - 16:29



“ Say something,
I’m giving up on you”

❋❋❋

On dit que pour une relation marche il faut être à deux. Cela paraît complètement idiot parce que tout simplement logique, mais il faut croire que tout le monde ne voit pas les choses de cette façon. Heather et Miles sont plus semblables qu'ils l'ont toujours cru, ayant tout donné pour être là ou ils en sont aujourd'hui. Bien sûr ils n'ont pas le même parcours, n'ont pas connu les mêmes problèmes mais le résultat est le même : ils ce sont toujours donné à fond pour être les meilleurs. Heather a toujours été consciente malgré tout d'avoir eu de la chance, le fait que son père soit le meilleur ami de Griffith Appleby lui avait permis d'aller un peu plus vite que certains autres dans le système. Elle n’était pas dupe, c’était cette proximité entre eux qui l’avait beaucoup aidé mais depuis elle avait tout fait pour qu’on oublie qu’elle était la fille du juge Gabe. Si certaines personnes pouvaient convoiter une telle position, la plupart du temps Heather préférait qu’on oublie ses liens de parenté avec son père. Le problème ne venait en aucuns cas du fait qu’elle ne l’aime pas ou qu’elle en a honte, bien au contraire puisque son père était l’homme le plus important dans sa vie. Non cela venait du fait que l’on passait son temps à lui dire que son succès venait de lui, on ne parlait que rarement de ses compétences personnelles, mais plutôt du fait qu’elle était née du bon côté de la barrière. C’était cela qui l’agaçait, et qui la poussait chaque jour à donner un peu plus d’elle même, devenant la jeune femme qu’elle est aujourd’hui. Son travail à prit dans sa vie une importance majeure, le passant toujours au premier plan, le privilégiant à tout le reste. Et puis Miles est arrivé … Dans un sens il à toujours plus ou moins fait partit de sa vie, ils c’étaient déjà rencontrés plus jeunes mais cela semblait si loin qu’elle ne s’en souvenait pas tout comme elle ne ce souvenait pas de son dessin animé à cette époque là. Mais en y réfléchissant bien, il était ancré dans sa vie depuis bien plus longtemps que ne l’était sa raison de vivre : son boulot. Leur relation était unique en son genre, pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait jamais ressentit cela auparavant. Il semblait important, voir normal qu’ils parlent ensembles de ce qui allait ce passer, après tout ils étaient un couple et le débat qui allait se produire aurait une incidence direct sur leur relation. Car si elle croyait qu’ils s’aimaient assez pour vivre ensembles ce doux rêves, caché aux yeux de leurs amis et du reste du monde elle avait peur de ne pas pouvoir surmonter ce débat. Car Miles était têtu et fier, elle l’avait toujours su et c’était malgré tout un trait qui l’attirait chez le jeune homme. Elle aimait le voir agir sur plateau télévisé, elle aimait le voir travailler et prêt à tout abattre sur son passage pour avoir ce qu’il voulait. Et c’était ça aussi qui lui faisait peur, elle ne voulait pas qu’il soit prêt à l’abattre elle, de les abattre eux. Ce débat avait plusieurs importance pour l’un comme pour l’autre, parce que le parti démocrate avait l’occasion ici de donner un coup au parti républicain, et parce que Miles verrait là l’occasion de montrer qu’il était capable de mener à bien un débat et de ne pas reproduire l’erreur qu’il avait produit lors de leur premier débat. Car c’était une erreur, jamais il ne laisserait cela ce reproduire et elle n’attendait pas ça de lui de toute évidence. Elle attendait qu’il soit au top de sa forme, qu’il soit tout simplement lui et pas un homme prit au dépourvu, elle attendait de lui peut être presque autant que le parti républicain pouvait attendre. Il était d’une évidence même qu’il n’allait pas faire de quartier, qu’il n’allait pas prendre des pincettes parce qu’ils partageaient aujourd’hui plus qu’un plateau télévisé, elle le savait. Pourtant il sembla comprendre le contraire, comment pouvait-il agir de cette façon ? Elle pensait que Miles la connaissait mais ce n’était clairement pas le cas. Car jamais elle ne lui aurait demandé d’abandonner ce débat, elle savait que ce n’était pas une chose à lui demander et elle ne ce serait pas rabaissé à cela. Elle avait juste eu besoin d’entendre que tout ce passerait bien, que leur couple irait bien et il avait fait tout l’inverse, il l’avait achevée sur place. Qui faisait ce genre de chose ? Elle comprenait que son égo avait une part importante dans ses paroles mais cela n’était pas une excuse. Il était en train de la détruire sur place, sans scrupules apparents. Il était en train de ce comporter comme le parfait salop qu’elle avait connu une fois et appris à détester pendant des années, livrant bataille contre d’autres sentiments. Ce doux rêve qu’ils avaient vécu était en train de ce transformer en cauchemar, depuis le début elle avait eu peur de trop donner de sa personne dans cette histoire et d’en souffrir par la suite pourtant elle avait décidé d’ignorer cette peur dévorante et de ce lancer corps et âme. Quel erreur monumental … Il était entrain de tout détruire, d’un geste de main, car il était trop fier et arrogant pour voir qu’elle n’était pas venu en ennemie, que si elle lui avait demander de la rencontrer sur ce toit ce n’était pas pour tenter de le pousser à bout – et de tout manière il l’était déjà- que ce n’était là qu’un moyen de se retrouver avant de ce jeter dans l’arène, ce retrouver pour affronter ensembles cette épreuve, et en sortir indemnes. Mais Miles ne savait pas faire ça, il ne l’avait jamais su. Habitué à ce rebeller, à prendre le monde entier pour ennemi c’était ce qu’il avait décidé de faire avec elle à nouveau ne prenant peut être pas conscience qu’il était en train de tout massacrer ,qu’il était en train de les sacrifier. Car dans l’histoire il n’était pas le seul à être fier, bien plus discret chez elle que chez lui la fierté d’Heather en prenait un coup à ce moment là, et elle ne pouvait rester là sans broncher. Elle n’était pas n’importe qui, elle n’était pas de la même trempe que ses idiotes qu’il avait connues avant elle, et elle ne resterait pas là sans rien faire. La gifle était partie toute seule, il avait passé tant de temps à ne pas la laisser parler qu’elle avait trouvé là le seul moyen de l’arrêter même si cela ne l’avait pas réjouit. Sa main était partie toute seule, elle ne s’en était rendue compte qu’au moment ou il avait ouvert les yeux de surprise et que sa joue commençait à rougir. Elle n’avait jamais frappé personne, car les guerres qu’elle livrait à son frère ne comptait pas, et elle était presque aussi surprise que lui de l’avoir fait. Le visage du jeune homme changea directement, si elle pouvait auparavant y lire de la colère la haine venait d’y prendre une place considérable. Elle le vit serrer les dents, et elle commença à avoir peur. Si elle espérait que les choses ce calme entre eux, il était évident que maintenant cela semblait impossible. Elle regretta presque immédiatement de l’avoir ainsi frappé, non pas parce qu’il ne le méritais pas bien au contraire mais parce qu’elle avait laissé la colère la submerger, ce qu’elle tentait d’empêcher le plus souvent possible. Aveuglée par sa propre colère elle ne se pose plus de questions, elle ne ce demande pas pourquoi il à pour ainsi dire tout à coup changer de comportement. Il lui était presque impossible de croire que l’homme qui se tenait devant elle était le même que celui qu’elle avait eu le plaisir de voir à ses côtés le matin même. Elle lui demanda de ce taire, parce qu’elle ne pouvait plus l’entendre parler ainsi … Elle ne pouvait l’entendre dire toutes ses choses sans queue ni tête, tout à coup elle ne peux plus être à ses côtés, elle ne peux plus rester ainsi silencieuse parce que cet homme est un idiot. Elle savait qu’il n’abandonnerait pas, elle savait que ce n’était pas une option envisageable si bien qu’il lui était venu à l’esprit de le faire à sa place. Elle tenait tellement à lui qu’elle était capable de laisser ce débat lui passer sous le nez, si c’était ce qu’il avait fallut pour sauver leur couple. Tout du moins elle avait tout mis en place, elle n’avait pas encore fait comprendre au reste de l’équipe que ce n’était pas elle qui guiderait le débat, mais elle en avait eu l’intention. Si elle considérait son boulot comme l’œuvre de sa vie, et sa raison d’être les choses avaient considérablement changer pour la jeune femme depuis quelque temps. Mais ça, il ne le comprendrait surement jamais. Elle à beau lui dire qu’il est un salop, elle à beau lui faire comprendre qu’elle ne veux plus entendre ce qu’il à a dire, Miles ne s’arrête pas. Il est semble t-il en colère contre elle, pour une raison qu’elle ignore alors qu’elle et persuadée de son innocence dans cette histoire. Si il s’agissait là de la traduction de sa colère envers son père, elle ne comprenait pas ce qu’elle avait à faire ici car ce débat qui les opposaient aujourd’hui n’avait rien de stratégique comparé au premier. Elle était à la tête du dossier, c’était son œuvre alors Griffith n’avait même pas eu à faire un choix quand à savoir qui il allait envoyé devant le peuple Américain pour la parole, le choix était apparu comme une évidence. Ce n’était pas sa faute à elle si on l’avait envoyé lui aussi sur ce débat. En définitive, Miles plaçait sa colère sur la mauvaise personne et son erreur de jugement aller leur couter cher à l’un et à l’autre. Et contrairement à ce qu’il pouvait bien dire elle n’était pas n’importe lequel de ses adversaires, elle était le plus redoutable qu’il pouvait affronter elle le savait et lui aussi. Pire encore, elle était censée être sa petite amie et si cela n’était pas une excuse au moment ou ils allaient ce retrouver sur ce plateau télévisé, c’était une raison valable pour ne pas la traiter de la sorte à l’instant précis. Il l’abaisser au même niveau que n’importe quel autre membre du bureau et c’était ce qui au final venait lui faire le plus mal, il la comparait aisément à n’importe qui alors qu’elle pensait être plus. Il lui prouvait à l’instant présent qu’il n’en avait rien à faire d’elle, rien à faire d’eux, peut être avait-il proposé cette relation pour trouver là un moyen d’atteindre son père. Et elle s’en voulait parce que l’idée ne lui avait jamais traversé l’esprit jusqu’alors, et parce qu’elle avait été assez idiote pour s’investir complètement dans cette histoire, au risque pour le moment de ce faire briser le cœur. Si n’importe quel autre femme serait restée là sur ce toit à le regarder partir, pleurant déjà plus que de raison c’était oublié qu’elle n’était pas n’importe qui. Il était hors de question qu’elle le laisse s’en tirer ainsi, sa rage prenait une place t-elle qu’elle guidait ses mots tandis que le jeune homme prenait la fuite. Quand elle prend la parole elle même ne reconnaît pas sa voix, elle irait ce morfondre plus tard là n’était pas le moment, elle allait lui faire regretter ses actes. Quand il la regarde elle ne veux pas ce laisser aveuglée par son cœur qui appelle à le pardonner, à lui attraper le visage et l’embrasser jusqu’à ce que l’homme qu’elle aime reface surface, non elle ne sera pas faible comme elle l’est à chaque fois qu’il plonge son regard envoutant dans le sien. De manière évidente Heather ce plaçait toujours contre les Républicains, elle était née dans un milieu démocrate et ne changerait surement jamais de position. Pourtant cela n’empêchait pas qu’elle ai quelques amis n’ayant pas les mêmes avis politique que le sien, elle ne les détestaient pas tous au point d’en faire une insulte. Bien sûr la chose était différente quand elle ce trouvait en face des membres du bureau républicain, mais elle restait toujours respectueuse envers eux, ne faisait jamais sonner le nom de leur partis comme une insulte à la race humaine comme l’avait fait Miles quelques secondes auparavant en la traitant de démocrate insignifiante. Personne n’était insignifiant aux yeux d’Heather, chaque personne dans ce monde avait sa part de responsabilité et tout le monde comptait, alors l’entendre dire ça était pire qu’une simple insulte à ses yeux … Elle ne pouvait plus le regarder, cela lui paraissait complètement impossible à présent, il était aller trop loin dans ses accusations, dans ses paroles et elle ce rendit compte que jamais elle ne pourrait lui pardonner, s’en était trop et il n’y avait déjà plus rien à sauver. Elle ne sentit plus vraiment de pointe dans le cœur quand l’évidence s’imposa en elle, non elle était tellement en colère contre lui qui lui était impossible de comprendre qu’elle allait faire une bêtise qu’elle regretterait amèrement. Prononcer ses mots annonçant qu’il ne servait à rien qu’il vienne la trouver après ne semble pas faire aussi mal qu’elle ne le pensait sur le coup, pourtant à peine s’engouffre t-elle dans l’ascenseur qu’elle sent une douleur un peu trop importante la percer de toute part. Appuyant sur le numéro de son étage, elle serre ses poings pour s’empêcher de verser ne serait-ce qu’une larme. Elle en était persuadée maintenant, elle allait prendre la parole et lui faire regretter de n’avoir ne serait-ce qu’une seconde fait croire qu’il l ‘aimait, car c’était impossible pas avec ce qu’il lui avait dit. Elle savait déjà comment elle allait s’y prendre, mais pour cela il fallait qu’elle ce calme car elle ne voulait éveiller aucuns soupçons auprès de Cyrus et Jenna, ils ne devaient pas s’alarmer en voyant son visage, au contraire ils devaient voir la Heather conquérante pas celle qui était sur le point de s’effondrer de douleur. Seulement il entra a son tour dans l’ascenceur au moment ou elle pensait que les choses étaient finis, « A quoi tu t’attendais ?. » N’avait-il donc pas comprit un traite de mots de ce qu’elle avait dit ? Elle ne voulait plus avoir affaire à lui, c’était une évidence. Il ne voyait pas une seconde que cela était en train de l’achever ? Ne ce rendait-il pas compte du ton sur lequel il lui parlait, il devait la laisser tranquille avant qu’elle ne péte vraiment un plomb. Mais peut être était-ce qu’il attendait … Elle ne le regarde pas, fixant les portes de l’ascenseurs qui se ferment enfin et ne répond pas à sa question. Elle ne veut plus lui parler. « Que je baisse les armes et que je refuse d’aller faire ce débat juste parce que c’était toi qui était en face de moi ? » Alors elle ne peux plus l’ignorer elle ce tourne vers lui, excédée à nouveau. Il ne la connaissait pas, il ne savait pas qui il était sinon jamais il n’aurait pensé cela. « J’avais seulement besoin que tu me rassure Miles. » sa voix n’a pas changée, a son tour aucunes émotions ne percent. Il la fusille du regard mais cela ne lui fait plus rien, elle à déjà commencer a s’enfermer derrière une barrière qu’elle espère infranchissable sinon elle sera incapable de tenir debout. Cela ne change rien qu’ils soient ainsi confinés dans cette cage de métal, il n’aura plus jamais le dessus sur elle c’est tout. « Tu sais que mon job c’est ma vie Heather ! Tu le sais, tu me connais, tu le savais bien avant qu’on se mette ensemble ! Tu savais dans quoi tu t’embarquais » Elle ce fiche qu’il ai l’air menaçant, elle ce fiche du ton qu’il emploie. Elle ce fiche de tout à présent, osait-il encore lui jeter le tord ? Bien sûr qu’il n’allait pas abandonné c’était une évidence même, il était trop orgueilleux pour agir ainsi c’était évident. Et cela n’avait jamais traversé l’esprit de la jeune femme qui était bien plus lucide que ce qu’il semblait penser. Elle pensait qu’il la connaissait, qu’il savait qui elle était. Ils avaient réussit à ce comprendre si facilement auparavant, comment cela avait-il pu autant changer en quelques poignées de minutes ? « Tu ne me connais pas. » A quoi cela servirait-il de le traiter encore d’idiot ? Elle avait été claire la dessus, c’était fini. Elle n’allait pas perdre son temps à ce justifier, à lui dire qu’elle savait que ce job était toute sa vie, qu’il avait trop travailler pour le sacrifier, elle comprenait et savait tout cela. Elle savait dans quoi elle s’embarquait c’était évident. Et le fait qu’il puisse douter de cela était une souffrance de plus qu’elle voulait éviter. Elle n’aurait jamais du avoir à ce justifier, il aurait lui même du savoir que ce n’était pas ce qu’elle cherchait quand elle avait voulu le voir. Elle ne c’était pas attendu à ce qu’il ne ce donne pas à 100%, elle c’était attendu à ce qui lui dise que tout irait bien, elle n’aurait eu besoin que de ça avant de ce lancer dans l’arène, et finalement elle avait obtenu bien pire que ce qu’elle avait cru. Sa colère et sa déception sont si fortes que pour la première fois lorsqu’il s’approche, elle ne laisse pas son corps ni son cœur submergé par d’autres émotions. « Jamais je n’aurais abandonné, pas même en face de toi et à ses sentiments que je ressens pour toi. Je n’aurais abandonné en face de personne ! » Il mentait encore, parlait de sentiments qu’il avait à son égard alors qu’il avait clairement avoué qu’il n’en avait pas. Elle ne voulait plus le regarder, elle ce colla un peu plus contre la surface fraiche de l’ascenseur. Car tout à coup l’air semble lui manquer, elle à chaud et ne peux clairement plus tenir sur ses talons de douze centimètres. Son téléphone vibre dans sa poche mais elle n’a pas même la force de l’attraper, elle inspire tentant de ce convaincre que ce n’est rien. « Je t’interdis de dire que notre couple n’avait aucune importance à mes yeux ! Crois-tu que je me serais embarqué dans une telle galère si je n’étais pas fou de toi ? » Elle ne prend pas même la peine de le regarder ou de prendre la parole à nouveau, jamais elle n’avait dit que leurs couple n’avait aucune importance à ses yeux, elle l’avait pensé ça oui, mais ne l’avait pas dit clairement. Aussi cette affirmation le rendit-il plus coupable à ses yeux. Elle ne pouvait l’entendre lui dire qu’il était fou d’elle car elle ne pouvait plus croire ce qu’il avait à lui dire. « Tu ment. » chuchote t-elle finalement, peut être pour ce convaincre elle même de ne pas ce laisser avoir à nouveau. Elle passe enfin une main dans ses cheveux, ceux-ci son moites sur le dessus de son front alors que la climatisation de l’ascenseur mettrait presque l’endroit en compétition avec le pôle nord. Elle avait cru dur comme fer à tout ce qu’il lui avait dit jusqu’alors, elle avait cru en eux et il lui paraissait impossible alors d’avoir passer son dernier week end dans les bras du jeune homme. Comment avait-elle pu croire un instant qu’ils avaient un avenir ? Comment avait-elle pu être aussi naïve … C’était évident maintenant, son psy aurait du boulot après tout ça, et son épicier allait être heureux de la voir débarquer pour lui acheter toutes les bouteilles de rouge qu’il pouvait avoir, peut être même que la vodka serait au rendez-vous. Elle l’entendit soupirer, ne sachant pas si c’était parce qu’il avait entendu ses propos ou non mais ne portant plus autant d’importance à cela. « Mais si tu n’es pas capable de comprendre ça, il est clair qu’on avait rien à faire ensemble !   » Elle ignore son regard, mais sent dans sa poitrine une sorte de déchirement qui lui était jusqu’alors inconnu. Incapable de mettre un nom dessus, elle pose sa main contre la paroi presque certaine qu’elle ne tiendrait pas longtemps là. Elle était capable de comprendre tout ça, et lui était incapable de la comprendre elle, alors oui c’était évident, il avait raison. Ils n’avaient rien à faire ensembles. Depuis le début c’était perdu d’avance, et elle regrettait d’avoir eu à mentir à sa famille et à ses amis pour en arriver là. Elle serre ses lèvres et hoche la tête sans pour autant lui rendre un seul de ses regards. « Alors si c’est ce que tu veux, nous deux c’est terminé, parfait ! » Alors à cet instant, elle comprend qu’il n’y aura pas de retour en arrière aucun. Elle ne veut pas que ce soit terminé, elle n’a jamais demandé ça. Pourtant cela semble être la meilleure des solutions présenté comme ça, elle ne voit pas d’autre échappatoire. Les portes s’ouvrent enfin, la libération semble avoir sonné, elle a tout de suite besoin de s’éloigner de lui sinon elle sent qu’elle n’arrivera pas à tenir bien longtemps. Elle le sent bouger à ses côtés, alors elle relève les yeux et croise son regard toujours aussi froid qui arrive a lui couper le souffle, comment ont-ils pu en arriver là ? « Alors si c’est ce que tu veux, nous deux c’est terminé, parfait ! » Tandis qu’il sort, elle inspire à nouveau. Elle sent une larme perler le long de sa joue, et la chasse rapidement. Elle ce redresse finalement, tentant de rassembler ses forces et sort à son tour de l’ascenseur. Elle atteint doucement sa loge, et quand elle l’ouvre quatre paires d’yeux se tournent vers elle tous plus inquiets les uns que les autres « Ou est-ce que – Heather ça va pas ? » Rapidement Cyrus est à ses côtés, elle secoue la tête avec un sourire pour écarter tout inquiétude quand Jenna approche « Ca va bien, j’ai du manger quelque chose qui n’est pas passé. » Elle retrouve rapidement le fauteuil disposé prêt des miroirs, elle le sait elle doit avoir besoin qu’on prenne en charge son maquillage et sa coiffure qu’elle à du mettre en pagaille. Jenna lui tend une bouteille d’eau qu’elle accepte volontiers tandis que la maquilleuse et le coiffeur se remettent au travail « Heather tu n’a rien mangé depuis ce matin. » Affirme gravement son meilleur ami. Elle ne le contredit pas car elle sait qu’il à raison, son dernier repas remonte à la veille au soir avec … Elle ferme les yeux et prend une nouvelle inspiration. « Tout va bien je te dis. »  il continue de parler, apparemment à Jenna pour lui demander si elle l’a vu manger quelque chose mais choisit de l’ignorer. Elle à besoin de faire le vide dans sa tête, elle ferme les yeux en laissant tout le monde l’embellir car elle sait qu’ils doivent avoir du boulot. Elle vide sa tête, elle ne peux pas penser à ce qui vient de ce passer ou sinon elle ne s’y retrouvera pas entre ses mots et ses sentiments. Elle sait qu’elle ne devra pas perdre pied une seule seconde, qu’elle ne devra pas ce laisser avoir par la simple présence du jeune homme sur le plateau. Alors une voix lui indique qu’elle est prête et qu’on doit lui mettre des micros, elle observe son maquillage qui cache parfaitement les dégâts qui étaient apparents quelques minutes auparavant et lisse ses habits. Elle remarque qu’on à attaché ses cheveux et commence à croire qu’elle va mieux jusqu’au moment ou elle ce lève. Elle ce sent partir en arrière mais ce rattrape au bord avant de reprendre sa marche. Elle rejoint Jenna à qui l’on posse déjà les micros et des mains commencent à s’afférer autour d’elle « Jenna, tu restera sur ma gauche, je vais prendre le débat en charge. » La jeune femme la regarde un instant, et elle peux lire dans ses yeux un mélange de colère et de surprise. Elle avait passer sa journée a bosser comme une folle pour rien … Sur le plateau on applaudis, et elle entend que Miles vient d’entrer. « … Heather Gabe ! » finit-elle par entendre quelques minutes plus tard, lui donnant le coup d’envoie. Elle avance un peu avant de percevoir le regard de Cyrus, comme à leur habitude elle tente d’y puiser un peu de force mais rapidement le visage du beau blond n’est plus bien net et rapidement Heather sens le sol tanguer sous ses pieds. « Attrapez-là ! » Entend t-elle finalement avant que tout ne devienne néant.
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MessageSujet: Re: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptySam 2 Aoû - 21:27



❋❋❋

Plus la dispute avançait, plus Miles sentait qu’il était en train de tout gâcher. Si la colère et la fierté avaient clairement parlées pour lui et prit totalement possession de toute raison lors de leur altercation, il allait bien assez tôt comprendre son erreur. Pour l’heure il continuait à s’évertuer à lui crier dessus, à lui faire tout un tas de reproches qu’il jugeait lui justifiés mais qui n’avait à l’évidence pas le moindre sens pour Heather. Car oui, finalement leur dispute n’avait aucun sens car Miles n’avait clairement pas compris un traitre mot de ce qu’elle lui disait et il s’était lancé à corps perdu dans un réquisitoire contre Heather, fondé sur une mauvaise interprétation. Bien sûre, il ne s’en était pas rendu compte, malgré les signes évident qu’elle lui lançait et continuait de s’égosiller et de lui lancer ces regards menaçants dont lui seul avait le secret. Il n’avait pas compris, pas compris que si elle ne l’avait pas embrassé en le voyant, ce n’était juste parce qu’elle voulait que lui le fasse, pour calmer cette angoisse qui s’était immiscer en elle. Il n’avait pas compris non plus qu’elle ne lui demandait pas d’abandonner ce débat, car finalement, elle savait pertinemment qu’il ne le ferait pas. Car elle le connaissait, il n’était pas ce genre d’homme. Il n’abandonnait pas, même devant la difficulté. Non, elle ne voulait pas qu’il refuse le débat, pour la simple et bonne raison qu’elle allait elle-même le faire. Elle avait tout prévu et Miles était à des années lumières de s’imaginer ce qu’elle s’apprêtait à faire. Car pour lui, l’abandon n’était pas une solution, alors il était parti du fait qu’il en était de même pour Heather. Il était parti directement aux conclusions sans en chercher les raisons. Il ne connaissait pas Heather. Il s’était mis dans la tête qu’il l’a connaissait mieux que personne, que cet amour passionnel ne les liait avec tant d’intensité que cela voulait dire qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Miles se leurrait. Ils étaient bel et bien différents et ceci ne s’arrêtait pas à leur appartenance à un parti opposé. Elle était prête à refuser le débat pour préserver leur couple. Il ne l’était pas. Mais cela ne voulait pas pour autant dire qu’il n’en était pas moins amoureux d’elle. Miles ignorait comment agir en couple. Il n’avait eu qu’une histoire sérieuse et elle s’était mal terminée alors comment pourrait-il savoir comment agir alors qu’il n’était finalement absolument pas fait pour être en couple ? Car oui, pour être en couple, il faut être deux et avoir la même conception du couple. Miles n’en avait aucune. Il découvrait tout avec Heather. Et il découvrait qu’il était possible d’être fou d’une personne qui ne lui ressemblait guère en tout point. Après tout, il aurait été étrange de tomber sous le charme de son double féminin. Cependant, dans cet ascenseur, Miles n’avait pas encore pris conscience de toute cela. Il était encore buté dans sa vision des choses, refusant de s’apaiser et de réfléchir. Il s’acharnait, il s’acharnait sur elle alors qu’elle lui avait clairement fait comprendre que tout était bel et bien terminé, qu’elle ne voulait plus avoir à faire à lui. Elle avait été si déçue, s’était sentie si trahie et en colère contre Miles qu’elle voulait que les choses s’arrêtent là. Elle voulait en finir et définitivement. Miles, lui, n’était pas prêt à cela. Malgré tout ce qu’il lui disait, malgré tous les reproches qui lui faisait et malgré le fait qu’il continue de remuer le couteau dans la plaie, il ne voulait pas abandonner. Il ne voulait pas arrêter là. Il ne voulait pas partir, tourner les talons et la laisser lui échapper. Et même si cela se traduisait en de multiples reproches, il n’était pas prêt à la laisser lui échapper. Non, jamais. « J’avais seulement besoin que tu me rassures Miles. » Aucune émotion ne transperce la voix de la jeune femme, ce qui saute immédiatement aux yeux du jeune homme. Tant que cela lui coupe le souffle, lui coupe tout envie de parler. Il est en train de la perdre. Ce n’est qu’à ce moment-ci qu’il comprend qu’ils sont arrivés à un point de non retour, qu’elle ne lui pardonnera surement jamais. Mais il le sait, c’est trop tard. Le mal est fait. Il ne peut plus rien faire pour se rattraper qui lui permettra de sauver son couple. Mais finalement est-ce qu’il en a envie ? Pour être tout à fait honnête, à ce moment précis, Miles ne se pose pas la question. Il sait déjà que c’est trop tard, c’est pourquoi il décide d’abandonner, d’abandonner la bataille et surtout d’abandonner l’idée d’un quelconque plan de sauvetage. Ses propres mots se retournent donc contre lui. Il n’abandonne jamais. Sauf peut-être lorsque ça touche son égo. Il le sait, Heather doit probablement vouloir tordre le cou à cet égo insupportable. Mais en même temps, elle sait que ça fait parti de sa personnalité et qu’il ne pourrait en changer. Alors, quitte à ce que les choses soient fichues, il décide de surenchérir et de laisser aller toutes ces choses qui, mêlées à sa colère, ne viennent qu’aggraver son cas. « Tu ne me connais pas. » lui dit-elle sans même le regarder. Elle semble lasse de toute cette histoire. Elle semble ne plus rien ressentir. Mais Miles s’en fiche, il n’y prête plus attention. Il sait déjà que c’est fini entre eux, il sait déjà que toute est fichu, qu’il a tout foutu en l’air et que les choses ne redeviendraient surement jamais ce qu’elles étaient mais il a envie de terminer ce qu’il a à dire. Il en a besoin, et ce fiche que cela ne fasse encore plus de mal à Heather. Il se fiche même qu’elle ne l’écoute plus, car c’est en effet l’impression qu’elle donne. Elle semble tout à coup loin de lui, alors qu’ils sont pourtant tellement proches. Et alors qu’il sent habituellement le corps de la belle s’enivrer à chaque fois qu’il s’approche, il a cette fois, l’impression d’être en face d’un corps totalement inerte. C’est une confirmation qui lui déchire un peu plus le cœur sans qu’il ne s’en rende réellement compte, bien trop pris par l’adrénaline que lui provoque la colère. Il s’en rendra compte plus tard, lorsque le soufflé sera retombé et qu’il se retrouvera complètement seul face à ses conneries. Pour l’heure, il ose lui parler des sentiments qu’il a pour elle, ce qui provoque en elle un geste de recule évident. Elle se colle à la paroi de l’ascenseur, s’éloignant au plus qu’elle le pouvait de lui. « Tu mens. » chuchote-t-elle alors de manière presque inaudible. Il ne comprend pas pourquoi elle le coupe pour lui dire ça. Remet-elle en question ce qu’il ressent pour elle ? La colère remonte immédiatement en lui. Il sait qu’il n’a fait que crier et lui reproche tout un tas de choses ces dernières minutes, mais il ne supporte pas qu’elle vienne affirmer qu’il mentait. On pouvait finalement lui reprocher beaucoup de chose, mais Miles n’était pas un menteur. Il avait beaucoup de défaut, mais pas celui-ci. Il mettait d’ailleurs un point d’honneur à toujours se montrer honnête, que ce soit avec elle ou même de manière générale. Ceci lui avait d’ailleurs valu bon nombre de problème par le passé. Car oui, il était franc, mais manquait parfois de tact. Comme aujourd’hui. Il l’interroge du regard un instant. Comment pouvait-elle dire une chose pareille ? N’était-elle pas là lorsqu’il lui avait dit toutes ces choses, dans cette ruelle, lorsqu’il s’était ouvert à elle comme il ne l’avait jamais fait ? Et ne voyait-elle pas à quel point il était amoureux d’elle ? A quel point il mettait en péril toute une partie de sa philosophie presque sectaire de la vie ? Il secoue frénétiquement la tête et préfère ne pas relever ce qu’elle vient de dire, mais il n’en pense pas moins. Non, à la place il lance deux phrases assassines qui pourraient hélas faire encore plus mal. C’est une sorte de vengeance pour lui, histoire de lui faire comprendre qu’elle n’a pas le droit de remettre en cause ses sentiments, car ils sont bel et bien présents et se battent en permanence contre le reste du monde. Et ces mots signèrent la fin de leur conversation mais aussi et surtout de leur relation. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et Miles s’en échappe immédiatement. Il ne la regarde plus. Il n’a plus envie. C’est terminé. Et quand bien même c’est à contre coeur qu’il quitte semble-t-il définitivement Heather, il sait que c’est finalement mieux ainsi. Et puis, c’est elle qui a voulu en arriver là, c’est elle qui a rompu en premier. Il ne faisait que confirmer ce qu’elle voulait. Il ne voit pas ses larmes, et c’est tant mieux, car il sait qu’il aurait été immédiatement attendri. Il ne supporte par la voir pleurer, la voir dans cet état et encore moins à cause de lui. Il perd à nouveau la chance de pouvoir changer le cours des choses. Non il préfère s’échapper car il a besoin d’être seul. Il n’hésite d’ailleurs pas à le faire comprendre à Sally qui s’impatiente. Ce n’est pas le moment. Miles a toujours été comme ça, il est impulsif et ne mesure parfois pas ses mots lorsqu’il est en colère mais il parvient toujours à se calmer lorsqu’il se retrouver seul, face à lui-même. C’est ce qu’il tente de faire en se retrouvant dans sa loge. Mais au lieu de s’asseoir sagement et de reprendre son souffle, il préfère saccager la pièce. Il sait qu’en faisant ça, il est irrespectueux mais il s’en fiche, il enverrait un bon gros chèque plus tard pour compenser les dégâts. Pour l’heure, il a besoin de laisser toute sa colère s’évacuer, il a besoin de frapper dans cette pauvre console et il a un besoin vital d’envoyer tout balader. Il déchire même ses notes pour le débat. Il n’en veut plus. Il ne veut plus faire ça, il veut partir, rentrer chez lui. Il veut retrouver Heather, la prendre dans ses bras et lui dire qu’il l’aime. Mais c’est trop tard. Une bonne dizaine de minutes plus tard, une fois qu’il a bien tout détruit dans la loge, il finit par s’asseoir, à même le sol et par mettre sa tête dans ses mains. Il semble prendre conscience de ce qu’il vient de faire, et surtout de ce qu’il vient de perdre. Heather. Il a perdu Heather. Il ferme les yeux et vient finalement déposer sa tête contre le mur qui lui fait dos. Il soupire de manière longue et profonde. Il est idiot. Il n’est qu’un sombre crétin qui vient de foutre en l’air son histoire avec la femme qu’il aime juste pour une histoire d’égo mal placée. Tout semble enfin s’éclaircir. La colère qu’il a ressentit envers Heather se dissipe progressivement pour laisser une toute autre colère prendre place. Voilà que c’est contre lui-même qu’il a envie de crier. Pourquoi gâchait-il toujours tout ? Pourquoi était-il toujours obligé de se comporter comme un véritable goujat avec Heather ? Pourquoi fallait-il qu’il monte au créneau dès que quelque chose n’allait pas dans son sens ? Il se sentait ridicule. Ridule de lui avoir fait voir qu’il n’éprouvait rien pour elle, alors que finalement, c’était bel et bien tout le contraire. Il se sentait ridicule de lui avoir crier dessus de la sorte alors que finalement, il aurait pu prendre les choses avec calme et sérénité comme il le faisait à chaque fois. Non, il avait fallut qu’il laisse parler son angoisse qui s’était mêlée à bien des sentiments qu’elle ne connaissait que très peu de lui. Il était sanguin, impulsif et s’énervait comme jamais lorsque quelque chose le touchait. Il soupira. Il était idiot et tout était trop tard… Mais alors qu’il s’adonnait à une plaidoirie contre lui-même, quelqu’un vint frapper à la porte, afin de venir le chercher pour le fameux débat. Il n’avait pas envie d’y aller. Mais il était obligé, maintenant qu’il avait gâché toutes ses chances avec Heather, il ne pouvait pas gâcher de briller aux yeux de son supérieur. Alors il s’éclaircit la gorge et arbora une mine faussement conquérante. Il restait parfaitement silencieux et ne transparaissait la moindre émotion. Son visage était fermé et personne n’osait lui dire quoi que ce soit, pensant probablement qu’il se concentrait. Il ne tarda pas à entrer en scène, dans ce même calme olympien. Et une fraction de seconde après qu’il se soit installé, la présentatrice appela Heather… qui n’arriva pas. Les sourcils du jeune homme se froncèrent aussitôt alors qu’il interrogeait la présentatrice. Toujours en directe celle-ci se contenta dans un premier temps de lui sourire, se reportant immédiatement vers les caméras. Mais elle avait bien du mal à se concentrer. Un peu plus loin, à leur droite, dans les coulisses, les choses semblaient prendre une tournure inattendue. Toute le monde s’afférait et parfois, certain haussait le temps. « Attrapez-là ! » Au loin, la voix de Cyrus Barrie parvint aux oreilles aiguisées de Miles. Il se leva immédiatement de son siège, prit par une soudaine inquiétude. « Mais bon sang, qu’est-ce qu’il se passe ? » Hurla-t-il afin que quelqu’un ne daigne enfin lui répondre. Il jette un regard inquisiteur vers la présentatrice qui ne sait plus où se mettre, ni même quoi dire à son invité. Elle est partagée entre lui dire la vérité -ce qu’on lui transmet actuellement dans l’oreillette- ou tenter de le baratiner afin qu’il retourne sagement à sa place. « Asseyez vous Monsieur Appleby. On m’indique dans mon oreillette que mademoiselle Gabe ne se sent pas bien, elle va être remplacée par Jenna Jenkins ! » Elle opte pour une réponse intermédiaire, minimisant les soucis d’Heather. Mais Miles n’est pas né de la dernière pluie. Il sent que quelque chose ne va pas. Et puis, comment Heather pouvait laisser sa place à Jenna Jenkins, surtout après ce qu’il venait de se passer entre eux ? « Quoi ? Mais … » Il fronce les sourcils et sent son cœur battre si fort qu’il a l’impression qu’il va arracher sa poitrine pour en sortir. Son souffle se fait court, il est mort d’inquiétude. Qu’est-il en train de se passer ? Un peu plus loin, il voit un amas de personnes bloquant toute l’aile droite des coulisses. L’inquiétude laisse place à la peur. A ce moment-ci il a oublié toute rancœur envers Heather. Il se fiche qu’elle lui ait dit que tout était terminé entre eux, il se fiche qu’elle ne veuille plus le voir ou qu’il lui ait vociféré toutes ces horreurs. La dispute semble loin derrière lui, il veut savoir ce qu’il est en train de se passer. Il fait quelques pas vers le milieu du plateau alors que tout semble en latence. La présentatrice décide même d’envoyer la pub, prétextant des aléas du direct. Miles ne faisait pour ainsi dire, même plus attention aux caméras. Le jeune homme est arrêté par la foule. Il interroge alors un caméraman juste à côté. « Qu’est-ce qu’elle a ? » Ce dernier hausse les épaules. Toute cette mascarade semble être le cadet de ses soucis. Miles soupire et fait quelques pas à gauche, tentant tant bien que mal de voir quelque chose. « Pourquoi est-ce que tout le monde s’affère là ? » crie-t-il sans réellement s’adresser à quelqu’un en particulier. Il devient fou, véritablement fou. Il déteste ne pas maîtriser les choses et surtout être totalement dépourvu de toute utilité. Et c’est ce qu’il est en train de se passer actuellement. Il ignore totalement ce qui se trame dans les coulisses. Il est là, impuissant, ignorant. « Monsieur Appleby, regagnez votre siège s’il vous plait ! Tout va bien ! » La présentatrice commence sincèrement à l’agacer. Il lui jette un regard menaçant avant de reporter son regard vers la foule, cherchant désespérément à ce que quelqu’un ne daigne enfin lui donner une information. « Paraît-il que Gabe a fait un malaise, une aubaine pour vous n’est-ce pas ? » Un homme d’une quarantaine d’années aux allures de journalistes ratés lui jette un regard arrogant, le genre que Miles serait capable de jeter lui-même. Immédiatement, il le fusille du regard. Il déteste les journalistes et encore plus ce genre là. « Pousse toi de là ! » Instantanément, après avoir pousser le journaliste sans la moindre finesse, Miles sentit tous ses membres se raidirent. Heather venait de faire un malaise. Et il en était probablement la cause, ou s’il ne l’était pas foncièrement, il y avait contribué. Il eut à ce moment-ci envie de se gifler. Décidemment, il faisait tout de travers. Il s’engouffra dans la foule, comme gagnée par une énergie qu’il n’avait plus. Il se fiche des autres, il les pousse sans ménagement. Il veut voir Heather. Il veut lui dire ô combien il est désolé. Il veut lui dire qu’il s’en veut, il veut lui dire qu’il n’y a qu’elle qui compte, que ce débat n’est que futilité par rapport à elle. Il veut la voir, la serrer dans ses bras, la sentir contre lui et qu’elle lui pardonne. Son souffle est court, et il sent des goutes de sueurs perler sur le haut de son front. Il angoisse. Il déteste la foule, mais il est prêt à tout pour atteindre son but, celui de retrouver Heather. Et lorsqu’il pense enfin l’atteindre, un garçon qu’il ne connaît que trop bien vient l’arrêter. Il le stoppe dans son élan en le poussant en arrière. « C’est pas le moment Appleby ! » Cyrus, ce crétin qui sert de meilleur ami à Heather vient de lui barrer la route. Miles fronce les sourcils et alors qu’il reprend son souffle, il continue de crier inlassablement. « Je veux la voir ! » Il répète cette phrase à de multiples reprises, espérant que quelqu’un en viendrait à l’écouter et le laisserait passer. Mais rien y fait, Cyrus lui barre le passage, tout en gardant un œil un peu plus loin. C’est probablement là que se trouve Heather. « Pourquoi ? Pour te délecter de sa souffrance ? » Cyrus s’approche alors de Miles, le fusillant littéralement du regard. Peut-être veut-il lui faire peur ? Hélas ça ne marche pas. Il n’a peur de personne et encore moins de cet abruti, qui n’a jamais eu un dixième de la relation qu’il a actuellement avec Heather. Miles arbore exactement le même regard. Il est prêt à tout pour voir Heather, même à enfoncer son poing dans la figure de ce mec s’il le faut. Peu importe qu’elle lui en veuille après d’avoir amocher son meilleur ami, il veut la voir. « C’est rien, elle n’a juste pas beaucoup mangé ses dernières heures ! » finit-il par lâcher avec un ton des plus glacial comme chaque fois qu’il s’adressait à lui. Les deux hommes ne s’étaient jamais portés dans leur cœur et ce, parce qu’ils appartenaient à deux camps politiques différents mais Miles le détestait encore plus pour la relation qu’il avait avec Heather. La raison que Cyrus ne rassura pas Miles une seule seconde. En réalité, il se fichait bien de la raison pour laquelle elle s’était évanouie là, au beau milieu des coulisses. Non, la seule chose qu’il voulait, c’était la voir et se confondre en excuse. « J’en ai rien à faire, laissez moi la voir ! » s’écria-t-il en poussant l’abruti de garde du corps qui venait d’arriver droit sur lui. Étrangement, celui-ci ne résista pas trop, car il s’agissait quand même de Miles Appleby et il savait que s’il le cherchait de trop prêt, il avait l’influence suffisante pour le faire virer. « Dégage Appleby, tu as un débat à faire ! » S’il parvenait aisément à se débarrasser du monde autour, notamment des gardes du corps, il ne parvenait à se dépêtrer de ce Cyrus, qui commençait sincèrement à l’énerver au plus haut point. Il en avait assez de lui. Sa mâchoire se serra de la même manière qu’elle s’était serrée il y a peu alors qu’il se disputait encore avec Heather. Il attrapa Cyrus par le bras et le força à lui faire ça. « Ne me donne pas d’ordre ok ? » S’il voulait être menaçant, Miles pouvait tout autant le faire. Il plissa les yeux, histoire de rendre sa colère encore plus crédible et il finit par le pousser plus loin. C’est un garde du corps qui le rattrapa. On dit souvent que notre force est décuplée lorsqu’on a peur. C’est exactement ce qui était en train de se passer pour Miles. Un brin sonné et probablement étonné, Cyrus le laissa finalement passer. « J’en ai rien à faire de ce débat ! » s’écria Miles en poussant les quelques personnes qui se trouvait encore sur son chemin. « Laissez lui de l’air, ça va elle a repris conscience ! » Plusieurs pompiers spécialement postés aux entrées du plateau s’étaient déplacés vers Heather qui semblait étendue sur le sol. Miles ne pouvait encore la voir. Il ne voyait que ces stupides pompiers qui s’afféraient autour d’elle. « Laissez moi passer ! C’est bon, c’est ma petite amie, j’ai besoin de la voir ! » A l’écoute des paroles du jeune homme les pompiers le laissèrent immédiatement passer. Mais était-il réellement conscient de ce qu’il venait de dire ? Miles venait d’avouer devant des dizaines de journalistes, des centaines de témoins et surtout quelques caméras amateurs qu’Heather Gabe était sa petite amie. Autour de lui, les gens semblaient sous le choc. Tous chuchotèrent, allant de leur propre commentaire quant à la révélation qu’il venait d’offrir gratuitement à l’Amérique entière. Mais il se fichait bien d'avoir exposer son couple devant toutes ces personnes. Il se fichait des répercutions, il en avait tout simplement marre qu'on ne le reconnaisse pas comme quelqu'un d'important pour elle. Il voulait que tout le monde sache à quel point il l'aimait. Les messes basses qu’il entendit autour l’irrita aussitôt et ce n’était pas le moment. Il s’accroupit auprès d’Heather qui semblait avoir tout récemment repris conscience et après lui avoir jeté un bref regard, il fit définitivement taire les curieux. « Oui, moi Miles Appleby, je sors avec Heather Gabe, voilà vous êtes contents ? Comme ça tout le monde est au courant ! » Aussitôt avait-il confirmé ses paroles précédentes que les commentaires allèrent bon train. Cependant, cette fois-ci il n’écoutait plus. Il n’avait que faire de ce qu’on pouvait dire. Il verrait ça plus tard. Pour l’heure, il n’avait qu’une envie, retrouver Heather. Il passa ses deux mains sur les côtés opposés du visage de la blonde, lui replaçant quelques mèches de cheveux. « Heather tu m’entends ? » Son souffle était définitivement court. Il venait de livrer une bataille infernale pour arriver jusqu’à elle. Il lui caressa doucement la joue à l’aide de son pouce. Il n’avait qu’une envie, retrouver ses lèvres, sentir sa peau contre la sienne, ne plus jamais la quitter. Mais il savait qu’il ne pouvait faire cela, car elle venait de rompre avec lui et parce qu’elle venait de perdre conscience. Il ne voulait pas la brusquer, malgré le fait qu’il ne lui laissait pas vraiment d’air, là, ses deux mains encerclant son visage. Son regard n’avait plus rien à voir avec celui qu’il arborait il y a peu, lorsqu’ils se criaient dessus sur le toit. Non, il traduisait des émotions bien différentes : l’inquiétude, la sincérité, le remord, et surtout, l’amour. « Écoute je suis désolé, je suis un crétin ! Je t’aime. » Tout était sorti d’un coup d’un seul, sans qu’il n’ait réellement prévu quelque chose, de la manière la plus maladroite qu'il soit. Mais ce n'était pas ce qui comptait. Il venait de lui dire qu’il l’aimait. Il ne l’avait jamais fait auparavant …
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Enea Stark

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MessageSujet: Re: if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather)   if I just lay here would you lie with me and just forget the world? ✰ (miles and heather) EmptyDim 3 Aoû - 13:15



“ Say something,
I’m giving up on you”

❋❋❋

On ne pouvait pas dire qu’Heather était faible, au contraire il était parfois impressionnant de voir l’endurance qu’elle pouvait avoir. Il ne lui fallait que quelques heures de sommeil par nuit, et si elle ne dormait pas plus de quatre heures il était impossible de s’en rendre compte car elle était quand même la première a arrivé au boulot, et à être prête à attaquer la journée. C’était une capacité qu’elle avait héritée de sa mère, cette dernière s’en était plainte plus d’une fois lorsque sa fille était jeune car l’enfant était toujours debout avant tout le monde, mais elle utilisait souvent ce temps là pour monter des plans diaboliques contre son frère. La fatigue ne lui faisait donc pas peur, le travail n’était pas un problème non plus. En effet, travailler plus que d’habitude n’était pas un problème pour elle, elle adorait ça. Avec le temps elle avait appris à utiliser son aptitude à ne pas avoir besoin de beaucoup de sommeil pour travailler le plus possible quand son seul but était de satisfaire les demandes de son père. Alec n’était pas celui qui allait reprendre un jour le flambeau familial cela c’était avéré évident à la seconde ou il avait appris à parler, alors Marc avait toujours compté sur sa fille et celle-ci avait fait en sorte de ne jamais le décevoir. Elle n’avait pas peur non plus de s’engager dans quelque chose de fou, dans quelque chose dont elle n’était pas sur que ça aboutisse à 100%, non. Son pire ennemi dans tout cela était l’importance capitale que pouvait prendre son stress. Il était de loin celui qui lui bouffait considérablement la vie, avec le temps elle avait appris à l’apprivoiser consciente qu’avec le métier qu’elle visait elle ne pouvait clairement pas le laisser prendre le dessus. Il lui avait fallut des années pour le surmonter, pour presque le mettre aux oubliettes et c’était parce qu’elle ce donnait beaucoup de mal pour le faire disparaître qu’elle pouvait au jour d’aujourd’hui affronter les plateaux télévisés, les journalistes et autres. Jamais auparavant elle n’aurait réussit à parler devant une seule et unique caméra, pas même si il s’agissait de Lily en face d’elle qui la tenait et qu’il ne s’agissait là que d’un message destiné à ses parents. Elle en avait été incapable pendant des années, et pourtant aujourd’hui elle faisait cela presque tout les jours, a l’aise comme un poisson dans l’eau. Mais le secret était de tout garder sous contrôle, car elle savait comment les choses allaient ce passer et ainsi elle pourrait réagir en conséquence. Pour être à l’aise, pour être bien elle avait besoin de contrôler les choses. Hors le matin même elle avait comprit que ce ne serait pas le cas, elle avait compris qu’en plus de ce battre pour ne pas voir son couple battre de l’aile, de ce battre pour son parti elle allait devoir ce battre contre son stress et de tous c’était peut être lui qui lui faisait le plus peur. A peine les choses c’étaient-elles bousculées le matin même qu’elle avait été incapable d’avaler quoi que ce soit, pas même une goutte de café. Le stress l’avait envahie a la minute ou elle avait compris l’ampleur des dégâts, ou elle avait compris que beaucoup trop d’innocents avaient perdu la vie. Et cela c’était aggravé quand elle avait compris qu’elle allait devoir débattre face à Miles, à nouveau. C’était la goutte qui avait fait déborder le vase, car elle savait qu’elle n’aurait pas les cartes en mains et qu’elle serait incapable de monter au créneau en face de lui, les choses étaient différentes aujourd’hui et finalement elle ce savait incapable de le trainer dans la boue. Elle avait su que ça allait être mission impossible pour elle, et cela impliquait beaucoup trop de choses. Malgré tout elle avait su garder la face, elle avait réussit à former Jenna assez rapidement, elle avait réussit à tout mettre en place mais ce n’est pas pour autant qu’elle avait trouvé le temps de diminuer son stress, ni de ce calmer, ni de manger quoi que ce soit. Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, plusieurs fois elle avait vécu ce genre de situations lors d’examens importants à l’oral, lors de sa première prise de parole pour Griffith Appleby, lors de sa première rencontre avec le président des Etats Unis d’Amérique. Seulement à chacune de ses occasions elle avait été entourée, quelqu’un connaissant exactement son problème avait été là, la forçant à ce poser, ce calmer et surtout avaler quelque chose, utilisant parfois même la force pour qu’elle n’avale ne serait-ce qu’une miette. Mais les choses c’étaient calmées, elle avait semble t-il apprivoiser ce monstre qui lui gâchait la vie jusqu’alors. Mais cela était sans compter l’arrivée de sentiments bien plus grands encore … Quand elle avait posé son premier pied sur le bitume devant l’antenne de l’émission télévisée sur laquelle aurait lieu le débat, des journalistes l’avait assaillie lui posant des milliers de questions mais la plus importante était récurrente était-elle prête à affronter Miles Appleby à nouveau ? et a chaque fois qu’elle entendait cette phrase elle sentait son sang ce glacer. Ses gens là c’était focalisé sur ce combat plutôt que sur la catastrophe qui les amenait tous ici, et de manière générale elle les aurait rapidement mis sur le droit chemin. Sauf qu’elle n’était pas mieux qu’elle, parce qu’elle aussi avait fini par ce focaliser sur cela. Et quand Miles lui avait dit qu’il l’attendait sur le toit, c’était ce qui avait aidé a l’apaiser un peu, au final il était devenu celui sur qui elle pouvait compter, celui sur qui elle pouvait s’appuyer. Elle savait que c’était inconscient de ce sentir ainsi aussi rapidement mais elle n’était pas aux commandes de ses choses là … Seulement elle ne c’était pas douté une seconde que de le rejoindre causerait plus de problèmes encore. Jamais elle n’avait eu le cœur brisé, ou tout de moins elle avait cru à l’époque que quitter Tristan lui avait brisé le cœur. Elle avait vraiment pensé avoir traverser la pire des douleurs quand elle c’était éloignée de lui, quand elle avait compris qu’entre eux ce n’était plus possible. Mais ce qu’elle avait alors ressentit n’était rien comparé à ce qui était en train de s’abattre sur elle à l’instant ou Miles avait ouvert la bouche. Un cauchemar entier c’était déroulé devant ses yeux, elle c’était sentie humiliée, déçue, trahie, et avait comprit la réelle signification du cœur brisé. Petit à petit, Miles avait écrasé chaque partie de son être, allant de son amour à son égard à sa conviction, à sa compassion. Elle aurait pu comprendre que lui aussi était stressé elle aurait pu comprendre bien des choses si il n’avait pas continué, si il n’avait pas sortis toutes ses phrases qui l’avait détruite petit à petit.  Si il n’avait pas laissé la colère prendre une place si importante en elle. Jamais elle n’avait autant souffert, jamais quelqu’un ne lui avait fait autant de mal. Et bien des choses avaient commencé à prendre son sens au fur et à mesure qu’il était en train de lui faire des reproches infondés. Elle comprenait que l’on ne pouvait pas ce remettre d’avoir aimer quelqu’un à ce point, pas après que ce dernier vous ai détruit de la façon la plus déloyale qui soit. Elle avait comprit qu’elle ne pouvait pas le laisser continuer, quand bien même avait-elle eu envie de s’effondrer, quand bien même avait-elle eu l’envie de le supplier d’arrêter elle avait su qu’elle ne pouvait se résoudre à cela. Elle ne pouvait pas le laisser s’en aller ainsi, sans qu’il ne prenne ne serait-ce qu’une fois en compte l’ampleur de ses mots. Elle ne pouvait pas continuer ainsi, elle ne pouvait pas accepter non plus que quelqu’un agisse ainsi avec elle, peu importe si ce quelqu’un en question était l’homme pour qui elle avait été capable de prendre tout les risques. Elle avait été sur le point de revoir toute ses convictions, pour lui, pour eux et dans un sens c’était peut être mieux qu’il lui ai montré son jeu maintenant au moins elle aurait toujours le temps de ne pas perdre tout ce qu’elle avait risqué de perdre pour lui. Alors elle avait mis fin à leur relation, elle lui avait fait comprendre clairement qu’elle ne le laisserait plus agir de la sorte avec elle, convaincue qu’après tout c’était la meilleure solution a adopter. Et si pendant tout le reste du temps elle était restée stoïque, sans émotions apparente, a l’intérieur d’elle c’était une toute autre histoire. Car elle n’était pas sans cœur, elle n’était pas sans émotions. Tout cela était en train de la ravager, la manger de l’intérieur et prendre le peu d’énergie qui lui restait, mais aveuglée par la douleur elle refusait d’écouter son corps qui lui montrait peu à peu des signes de faiblesses. Si son stress était un monstre lui enlevant une part d’énergie considérable, ce qui venait de ce passer là avait été le couperet prêt a annoncer la fin. Et tout ce qui lui restait alors était la rage, l’envie de ne pas le laisser s’en aller comme ça, l’envie de vengeance. En entrant dans cet ascenseur elle avait su qu’elle devrait ce livrer à une bataille contre elle même mais était persuadée qu’elle avait encore des chances de gagner. Mais ça avait été sans compter sur les événements qui avaient suivit, et si la conversation que Miles et Heather avait partagé sur le toit c’était avérée houleuse, ce n’était rien comparé à celle qu’ils avaient échangé par la suite. A l’instant ou Miles avait quitté l’habitacle elle avait sentie qu’elle allait s’effondrer. A quoi cela servait-il de retrouver sa loge et ses notes ? A quoi cela servait-il maintenant ? Ses problèmes avaient alors dépassé la plus grande image, avaient dépassé ce désastre qui c’était produit à des kilomètres de là. L’espace d’un instant elle avait voulu tout abandonner pour de bon cette fois pour rentrer chez elle, retrouver sa sœur et tout lui raconter pour que quelqu’un comprenne, comprenne qu’elle n’allait peut être jamais s’en remettre finalement. Car elle c’était rendu à une évidence bien plus poignardante à ce moment là, elle venait vraiment de rompre avec Miles. Quelques secondes lui avaient suffit pour qu’elle ravale tout ça, pour qu’elle en suspend toute once de faiblesse présentes en elle et qu’elle ne ce donne force et courage pour les autres. Pour ses pauvres gens qui n’aurait plus jamais l’occasion de serrer dans leurs bras, leurs enfants, leur sœur ou leur père. Elle n’était pas la seule au monde à souffrir à l’instant présent, et si elle savait qu’il serrait dur de vivre sans lui, elle savait aussi qu’il était toujours là bel et bien vivant, quand d’autres personnes en Europe allaient devoir surmonter le décès d’êtres chers à leur cœur. Alors elle avait relevé la tête, elle avait avancé jusqu’à sa loge, prête a prendre la défense de ceux qui aujourd’hui avaient besoin d’elle, et peu importait que ce soit Miles envers elle. Elle devrait ravaler ses peines, elle devrait agir comme on attendait qu’elle agisse, même si cela paraissait bien plus facile à dire qu’à faire. Trop de choses étaient en train de la submerger, trop de choses accablantes qui lui faisait totalement oublier qu’elle n’avait pas mangé depuis trop longtemps, la sensation de faim n’existait même pas à ses yeux tout ce qui l’habitait n’était que stress, incertitude et souffrance il n’y avait pas de place pour le reste. Aussi quand Cyrus lui reprocha de ne pas avoir avalé quoi que ce soit, cela ne compta pas beaucoup à ses yeux car elle devait dès a présent ce concentrer sur tout autre chose. Cela lui était déjà arrivé auparavant, elle n’allait pas en mourir elle le savait, elle connaissait le problème. Pourtant jamais cela n’avait été aussi important, ce qu’elle venait de vivre était bien plus puissant que de rencontrer Barack Obama. Aussi ne c’était-elle pas attendue à tomber dans les pommes au moment ou elle allait entrer en scène. Elle avait entendu la voix de Cyrus, sentit des bras l’empêcher de frapper le sol et puis plus rien, le noir complet. Il est assez particulier d’expérimenté ce genre de situation, car un instant on est debout, prêt à livrer une bataille des plus sanglantes et la seconde d’après on n’est plus vraiment là, comme si tout à coup le corps décidait de prendre une pause. Un monde entier l’entourait, des caméraman, les ingénieurs du son, des journalistes présent dans les coulisses et trainant toujours par si par là, des membres du parti qui allaient rejoindre le public, Jenna qui la détestait en l’espace d’une seconde, Cyrus inquiet mais encourageant, la journaliste qui l’attendait, le peuple américain derrière son écran télévisé, et Miles. Il y’avait l’espace d’un instant tellement de monde, les yeux braqués sur elle et puis tout à coup le néant. Le blackout total. Plus rien. Elle n’était plus là, elle ne répondait plus et ne ce rendait pas compte de la pagaille que cela était en train de produire. Elle ne saurait jamais qui avait appelé les pompiers, en combien de temps ils seraient arrivés, pas même a quel point Jenna c’était sentie tout à coup coupable. Quand elle ouvrit les yeux finalement, un brouhaha qu’elle ne reconnu pas frappa ses oreilles en premier lieu et puis la lumière aveuglante se trouvant au dessus d’elle lui fit refermer automatique les yeux « Mademoiselle Gabe vous m’entendez ? » Elle ne connaît pas cette voix, mais la formalité qu’elle entend lui semble rassurante. Finalement elle ne sent plus la lumière planer au dessus d’elle et ce risque à ouvrir doucement les yeux à nouveau. Un regard bleu profond la fixe, en attente de sa réponse, elle tente doucement de bouger la tête pour dire qu’elle l’entend mais à du mal. Elle sent ses jambes engourdies, sa tête lui faire mal et elle sait qu’elle ne peut pas beaucoup bouger la tête. « Vous pouvez lui faire une perfusion. » Le visage disparaît finalement de son champs de vision, et c’est alors qu’elle ce remémore ou elle est, le plateau télévisé, le débat. Bon sang, que c’est-il passé ? Elle commence à paniquer un instant avant que le pompier ne revienne vers elle, un sourire bienveillant sur le visage « Vous avez fait un malaise Mademoiselle, vous ne vous êtes pas alimenter de la journée et votre corps ne pouvait plus tenir. Nous allons vous faire une transfusion pour combler le manque et - » la voix du jeune homme était déjà bien compliqué à entendre pour elle au travers des murmures pas si bas que ça qui ce faisaient autour d’elle. Mais un éclat de voix surpassa tout le reste si bien que le pompier tourna la tête en même temps que tout le monde « J’en ai rien à faire de ce débat ! » Heather reconnu immédiatement cette voix. Elle sentit son cœur battre la chamade, Miles était là ! A l’instant précis elle ce fichait bien ce qu’ils avaient bien pu dire l’un et l’autre, elle ce fichait de ce qu’elle avait cru ou non, elle voulait qu’il soit à ses côtés. Ce qui était elle le savait quasiment impossible. Elle savait que ce n’était rien, qu’elle avait un malheureux petit malaise de rien du tout, mais elle avait besoin de lui. « Une fois la perfusion mise en place on vas vous évacuer. » Elle aurait voulu lui demander d’attendre un peu, elle voulait juste le voir. Mais aucun son ne sortis de sa bouche bien trop sèche pour parler. Elle sentit une petite douleur dans le bras, prenant conscience qu’on venait de la piquer pour lui mettre la transfusion et pris conscience qu’elle ce trouvait déjà sur un brancard et non pas à même le sol comme elle l’avait d’abord pensé. « Laissez lui de l’air, ça va elle a repris conscience ! » Entendit-elle un peu plus près cette fois. Elle ne savait pas vraiment à qui ils étaient en train de parler, était-ce à Jenna ou bien à Cyrus ? Ou bien était-ce à Miles ? Elle sentit qu’on montait le brancard sur roulette, ce qui la secoua un peu réveillant son mal de tête. Elle prit conscience qu’il y’avait du monde autour d’elle. Et puis rapidement d’autre réalités était en train de la frapper, elle allait être amené à l’hôpital aux urgences surement ou Lily en la voyant ce ferait un sang d’encre. Elle n’avait pas choisit le meilleur endroit pour tomber dans les vapes, il y’avait beaucoup de gens ici qui allaient relayer l’info en lui donnant des proportions démuserées si ce n’était pas déjà fait. Elle imaginait déjà ses parents dans une grande panique apprenant que leur fille venait de faire un malaise, lisant qu’elle venait peut être de faire un AVC, qu’elle c’était faite tirer dessus ou toute autre idioties relayés par n’importe qui à l’instant présent. Alors qu’elle n’avait juste pas mangé de la journée ce n’était pas un drame. « Laissez moi passer ! C’est bon, c’est ma petite amie, j’ai besoin de la voir ! » Etait-elle certaine de ce qu’elle venait d’entendre ? C’était impossible … Elle devait être sous morphine, peut être lui avait-on donné quelque chose qui la faisait totalement délirer. Ce n’était pas Miles qu’elle venait d’entendre, et si c’était le cas, elle ne devait pas être la seule … Bon dieu, qu’avait-il fait ? Et qui plus est techniquement, ils n’étaient plus ensembles alors … Pourtant entendant les réactions alentours, elle comprit qu’elle n’avait pas rêvé à cause d’une dose trop forte qu’on lui aurait donnée. Miles venait vraiment de dire qu’elle était sa petite amie. Encore un peu sonnée mais pas complètement inconsciente pour autant elle comprenait l’ampleur des paroles du jeune homme. Elle le sentit près de lui, elle ne le voit pas toute suite mais elle sait qu’il est là, tout son corps est contracté en sa présence si proche. « Oui, moi Miles Appleby, je sors avec Heather Gabe, voilà vous êtes contents ? Comme ça tout le monde est au courant ! » Il l’avait dit, il aurait pu choisir n’importe quel autre moment mais il l’avait dit. Il ne devait pas savoir que ce n’était rien, qu’elle n’avait rien, qu’elle n’était pas entre la vie et la mort. Il avait du avoir peur pour elle … Une larme perle le long de sa joue, elle la sent couler doucement jusque dans son coup. Elle ce ficha royalement des messes basses, des commentaires que tout le monde donnait elle profitait de ce moment un instant avant que la réalité ne la frappe rapidement en plein figure. Elle ne voulait pas le quitter, elle voulait oublier cette scène abominable sur le toit, elle voulait retrouver ses bras. Elle était comme une droguée en manque, en manque de lui. Elle tourne alors son visage vers lui, tandis que dans un même mouvement il place ses deux mains fraiches sur le visage encore chaud de la jeune femme. Elle arrive à lire facilement dans ses yeux qu’il à eu peur, très peur. Elle souhaite le rassurer, lui dire que ce n’est vraiment rien mais il ne lui laisse pas le temps, elle le sent remettre en place des mèches de cheveux qui se trouvaient là sur son visage et le fait de retrouver son contact lui fait automatiquement un bien fou. « Heather tu m’entends ? » Bon sang comme elle s’en veut !! Il à l’air à bout de nerfs, surement à dut-il faire des pieds et des mains pour la rejoindre, il était évident que Cyrus ne l’aurait pas laisser approcher et c’était pour ça qu’il avait du ce justifier. C’est pour ça qu’il avait du dire la vérité, il était son petit ami. Ou tout du moins avant cette dispute il l’avait été, avant qu’elle ne lui dise que c’était finit et qu’elle lutte contre l’envie de lui d’oublier ses paroles, qu’elle ne voulait pas que ce soit finit entre eux. Elle lui fait un faible sourire, cherche son regard et quand elle le trouve enfin ce n’est pas le même regard qu’elle a du affronter quelques heures auparavant, il en est bien loin. Alors qu’il avait été si froid et distant avec elle, ce n’était plus le cas à l’instant. Elle ne peux pas vraiment bouger, mais de sa main non transfusée elle dépose sa propre main sur celle du jeune homme ce trouvant encore sur son visage. Elle ne peut pas la serrer, mais rapidement elle caresse le dos de la main de Miles pour lui indiquer que ça va. « Écoute je suis désolé, je suis un crétin ! Je t’aime. » Alors elle s’arrête. Jamais il ne lui à dit ça. Elle inspire avec difficulté, il l’aimait … Elle avait cru qu’il ce foutait d’elle jusqu’alors, qu’il n’en avait rien à faire de leur histoire et tout ce qu’il avait fait par la suite avait démontré le contraire. Elle le croyait, il l’aimait, c’était évident. Si elle souhaite lui répondre on ne lui laisse pas le temps de le faire, on pousse Miles sur le côté et ne plus sentir la pression de ses mains sur son visage devient tout à coup plus difficile de parler ! Elle entend les pompiers parler, on lui met un masque à oxygène sur le visage même si elle sait qu’elle n’en à pas besoin et on lui indique qu’on va la descendre jusqu’au camion et l’amener à l’hôpital. Alors elle attrape le poignet d’un des hommes se trouvant là, à pousser le brancard. « Il vient avec moi. » Ce n’était pas une question, mais plutôt un ordre qui semblait ne pas avoir beaucoup d’impact puisque sa voix était un peu faiblarde bien loin de celle qu’elle avait d’habitude. Le jeune homme hoche la tête, fait un signe de tête à un de ses collègues et tandis qu’ils s’apprêtent à entrer dans un ascenseur elle entend Miles passer au travers des hommes se trouvant à ses côtés, et rapidement il est là de nouveau. Ni l’un ni l’autre ne posent de questions, automatiquement leurs mains se retrouvent. L’ironie voulait qu’il soit dans le même ascenseur qu’ils avaient déjà partagé, celui qui avait signé les dernières heures de ce combat de coq qu’ils avaient livré avec brio. Quand ils arrivèrent en bas, elle ne fut pas surprise qu’ils ne passent pas par la porte d’entrée principale, il était évident que des journalistes seraient là prêt à attaquer de questions n’ayant pas leurs place maintenant et de photos qui seraient rapidement relayés. Elle ne pu s’empêcher de penser à sa sœur qui allait tomber dans les pommes en la voyant arriver aux urgences. Ils passèrent par le parking souterrain, et la mirent dans le camion qui attendait là, Miles ne demanda pas la permission pour monter à ses côtés sa main toujours fourrée dans celle d’Heather. Avec eux derrière un seul homme qui semblent tout faire pour qu’ils oublient sa présence. Bien sûr cela était impossible mais elle ce fichait bien qu’il soit là finalement, elle tourne sa tête vers Miles consciente qu’il lui a plus que jamais ouvert son cœur et qu’elle ne lui à toujours pas répondu. Il devait paniquer qu’elle ne soit pas dans le même état d’esprit que lui, après tout c’était elle qui l’avait quitté. Bien sûr il l’avait mérité et elle ne manquerait pas de lui rappeler et ce fichait que cela puisse créer une nouvelle dispute, parce que ça ne devait jamais ce reproduire. Il devait comprendre qu’elle n’était pas n’importe qui, qu’elle le connaissait mieux qu’il ne le pensait et que jamais elle ne lui demanderait de faire de choix. Elle ne lui avait pas demandé de tout dire, elle ne lui avait pas demandé de révéler leur relation et ne l’aurait probablement jamais fait. « Tu sais Miles, ce que tu à fait était idiot. » Elle tenta de garder son sérieux, mais il lui était impossible de garder son sérieux, elle semblait comme dans un autre monde. Et elle ne savait pas si cela était lié aux médicaments qu’on avait du lui donner, ou si c’était simplement parce que Miles lui avait dit qu’il l’aimait. Il s’approche un peu plus d’elle parce qu’elle ne parle pas bien fort, elle sait qu’elle le pourrait mais elle voulait qu’il s’approche plus. Elle n’était pas en sucre, elle n’allait pas se briser et il semblait l’ignorer. « Je vais bien, c’est juste un petit malaise, rien qu’un peu de nourriture ne saurait régler. » Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète plus, elle ne voulait pas qu’il ce ronge les os à ce demander si elle allait bien ou pas. Elle imagine qu’ils ont quitté le sous sol quand la lumière du jour commence a percer au travers des vitres l’éblouissant un peu. Le visage de Miles est prêt d’elle, aussi trouve t-elle la force de passer sa main dans le cou du jeune homme pour l’amener contre elle, enfouissant son visage dans le cou du jeune homme, retrouvant sa chaleur familière, retrouvant son odeur qui lui faisait tourner la tête. La bouche prêt de l’oreille du jeune homme elle s’apprête à parler, sans pour autant ignorer les battements de son cœur qui ce font plus présent contre sa poitrine. « Moi aussi, je t’aime. » Elle ne ce souvenait pas l’avoir dit à beaucoup de personne sur cette terre, et ne ce souvenait pas non plus avoir ressentit autant de choses en le disant. Au final elle ce rendit compte que c’était la première fois qu’elle le disait avec autant de convictions.
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