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 "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."

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crédits : Tumblr.

Amarok Kopus
 Les hommes ne sont pas prisonniers du destin, mais les prisonniers de leurs propres esprits. 

NOM(S) ✮ Kopus, nom hérité de son défunt père.PRENOM(S) ✮ Amarok, prénom d'origine indien. Sa mère l'affectionnait tant que son père n'eu pas son mot à dire. DATE DE NAISSANCE ✮ Né le premier août mille neuf cent soixante-dix-neuf LIEU DE NAISSANCE ✮ Comme tous les enfants issus des tribus amérindiennes, Amarok est né dans sa réserve natale de Colville. Elle est située à quelques kilomètres de la ville de Washington. STATUT CIVIL ✮ Officiellement célibataire. Même si Amarok affectionne les coups d'un soir, il ne se voit pas s'engager dans une relation pour le moment. ETUDES/METIER ✮ Comme pour la plupart des gosses de la réserve, naître avec une petite cuillère en argent dans la bouche n'est pas chose courante. Comme eux il a apprit le strict minimum en allant à l'école jusqu'à l'âge de ses seize ans, puis il a enchaîné les petits boulots (plutôt manuels) à la con. Aujourd'hui, il est l'homme à tout faire dans un hôpital de Washington. Autrement dit, il répare les choses cassées, il sort les poubelles, entretient les espaces verts, conduit parfois les malades jusqu'à leur domicile... Et lorsqu'il le peut il lui arrive d'être dans le trafique d'armes. TRAITS DE CARACTÈREMenaçant : si l'on devait définir Amarok en un mot, c'est bien celui-ci. Aux premiers abords, il n’apparaît pas comme quelqu'un dont ont aurait envie de s'approcher, ni même de connaitre. Mais quoi qu'on en dise, Amarok ne ferait rien pour compromettre cette vision de lui. Animal : il y a dans ses gestes, dans ses paroles, dans ses actions, cette impression que quelque chose de bestial l'habite. Lui même aime se dire qu'il ressemble à un vieux crocodile. Épiant du coin de l'oeil tous les gestes d'une personne pour l'attaquer au bon moment... Grincheux : Une journée qui commence mal ? Quelqu'un qui marche un peu trop sur ses plates bandes ? Et c'est comme si le monde entier était contre lui... Charismatique : Amarok possède cette faculté à vous influencer, à vous séduire en l'espace de quelques minutes. Et c'est sans doute l'une des principale raison pour laquelle il est si dangereux. Silencieux : Contre tout attente, Amarok est du genre plutôt discret. Il ne parle que lorsque cela est utile et privilégie les gestes à la parole.  Marginal : il vit à l'écart de la société, des lois, des hommes. Amarok n'est pas du genre à respecter quoi que se soit. Surtout si cela va à son encontre. Imprévisible : Un sourire peut très vite se transformer en coup de couteau dans le dos. Ne croyez jamais ce qu'il vous dit, ne lui faite pas confiance car lui-même, à la minute où il vous parle, ne sait pas s'il vous apprécie ou non.  Solitaire : depuis qu'il est enfant il a apprit à vivre seul. Et si au début ça le dérangeait, aujourd'hui c'est certainement ce qui fait sa force. Agressif : Ne vous attendiez pas à voir un gros nounours... Lorsque les choses ne lui conviennent pas, Amarok ne va pas passer par quatre chemins pour le faire comprendre. Il sortira alors tout l'arsenal dont il dispose sur le moment précis. Que ce soit le flingue, ou les poings...GROUPE ✮ Break Your Plans
Now is always temporary

VOTRE AVIS SUR LA VILLE DE WASHINGTON ✮ Washington... Imaginez vous vivre dans une forêt, avec le strict minimum pour survivre, et l'impression d'étouffer chaque fois que vous faite un pas. Tout ça en subissant les regards curieux des gens de votre peuple qui ne vous donne pas d'autre chance que d'être le paria de la tribu. Et puis à quelques kilomètres de là il y a Washington. Une ville immense, des gens de toutes races, des lois à ne pas respecter, et des personnes qui se foutent totalement de qui vous êtes et surtout de ce que vous faites... Pour moi, Washington ne représente rien d'autre que la liberté. Et croyez moi, à cet instant précis je ne voudrais être nul part ailleurs... VOTRE MEILLEUR ET VOTRE PIRE SOUVENIRMon meilleur souvenir : Peut être le jour où je suis sorti de prison. La première bouffée d'oxygène, le premier pas foulé en dehors du bitume, le premier hamburger dévoré... C'était comme renaître une seconde fois. Mais je me suis très vite aperçu qu'en trois ans, rien n'avait changé et que le monde dans lequel nous évoluons n'est qu'un tissu de conneries. 
Mon pire souvenir : le jour où j'ai su que je n'étais plus à ma place à la réserve. C'est simple je ne pouvais pas faire un pas dehors sans essuyer la colère des jeunes amérindiens qui étaient présents. Et puis un jour, ils m'ont simplement foutu à la porte. Ils aimaient dire que je n'étais pas comme eux, que je ne méritais pas mes origines. Au fond, ils avaient sans doute raison...
JUSQU'OU SERIEZ VOUS PRÊT A ALLER POUR SAUVER UNE VIE ✮ La vie des autres m'importe peu. En revanche, pour sauver ma peau je suis capable de beaucoup de choses. Voler, mentir, trafiquer, courir, me battre, fuir... Autant de choses que j'ai déjà accompli et voyez vous je suis encore vivant. AVEZ-VOUS DEJA PERDU VOS MOYENS AU COURS D'UNE INTERVENTION ou AVEZ VOUS DÉJÀ ÉTÉ IMPLIQUE DANS UNE HISTOIRE AVEC LA POLICE ✮ *Rire* Allez avouer que j'ai pas un physique qui inspire énormément confiance. je parie même que vous avez déjà des tonnes d'idées arrêtées sur qui je peux être réellement. Et dans le lot, "être le type qui a fait pas mal de prison" n'est pas vraiment faux... Vous savez, quand les choses vous dépasses, quand on vous fait accuser d'une chose que vous n'avez pas commise, et quand plus de ça vos antécédents ne sont pas tout roses bonbons, n'imaginez pas vous en sortir avec un simple avertissement au cul. Ils avaient simplement une longueur d'avance sur moi... LA PIRE CHOSE QUE POURRAIT FAIRE OU ETRE VOTRE VOISIN ✮ A vrai dire, mon voisin peut bien être le pire salopard sur terre, c'est pas pour ça que ma vie changera. Néanmoins, si je devais réellement donner une réponse je dirai tout ce qui touche aux gosses... je suis peut être un enculé, un connard ou tout ce qu'on veut bien, mais y'a une chose à laquelle je ne toucherai jamais : les gamins. Donc si oui, mon voisin étaient du genre pédophile ou trafiquant d'organes sur des enfants, peut être que je viendrai y mettre mon grain de sel. J'ai bien dit peut être... 20 CHOSES A SAVOIR SUR VOUS ✮ Réponse ici.



Partners in crimes

PRENOM/PSEUDO ✮ Réponse ici COMMENT TU ES ARRIVE(E) ICI? ✮ Réponse ici. CONNEXION ✮ Réponse ici. TON DERNIER MOT ✮ Réponse ici.  



Dernière édition par Amarok Kopus le Mar 14 Oct - 21:48, édité 14 fois
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The only easy day was yesterday


"Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune"

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Dehors, le ciel semblait gris, brumeux et la neige ne cessait de tomber depuis la veille. On ne voyait pas à cent mètres... Pourtant Amarok continuait d’avancer. Tant bien que mal, il suivait les pas de sa mère, obligé de sauter car trop petit pour enjamber la neige de la même façon qu’elle. Son souffle glacé avait tendance à apparaitre tel un petit nuage blanc devant sa bouche. Il aimait ça. Car tant que ce petit nuage était présent il était encore en vie. Malheureusement pas comme son père. Ce dernier fut tué trois jours auparavant par une sorte de « club » ennemi. Amarok ne comprenait pas vraiment les enjeux réels, toujours est-il qu’il était conscient que son père ne faisait pas dans la dentelle et qu’il avait tendance à chercher la merde là où il n’y en avait pas... C’est d’ailleurs ce qui lui a couté la vie et contrairement à sa mère qui ne cessait d’implorer les esprits, lui n’avait pas juger bon de pleurer sa perte. Son père n’a pour ainsi dire quasiment jamais été présent et l’image d’un père model c’est vite transformée en souvenir manquant.

Arrivés au bout de la réserve un petit passage caché par les arbres allaient amener les membres de la tribu dans un lieu mystique tenu secret. Ici, chacun aimait à dire que les esprits étaient présents plus que de nature et qu’ils purifiaient l’endroit tout en accompagnant les morts pour leur dernière balade. Le petit garçon aux cheveux couleur jais glissa sa main dans celle rassurante de sa mère. Apaisé, il fixa pour la première fois le corps inerte de son père. Il ne prit même pas la peine de frémir. Non il savait pertinemment qu’une partie de son âme avait rejoint les esprits directement après sa mort. L’autre moitié de son âme était, quant à elle, rattachée au corps, et elle allait périr avec lui. C’était ainsi. Amarok avait alors suivit le mouvement du rite initiatique, celui là même qui demande à ce que la tribu entière jeûne pendant trois jours dans un soucis de solitude.  La réserve avait alors été fermé aux étrangers pendant ce temps.

Tout se déroulait désormais dans le silence le plus complet hormis les cris d’une femme plutôt âgée qui tentait de communiquer avec les esprits présents et qui à l’aide de sa torche mettait le feu au corps. Amarok observa les personnes présentes. Ils les connaissaient en parti tous. Bien que certains restaient à l’écart de sa famille, jugeant trop dangereux les anciennes fréquentations de son défunt père. Ils avaient sans doute peur des représailles qui pouvaient tomber à n’importe quel moment, sur n’importe quel membre de la tribu. Et qui pouvaient les blâmer pour ça ? Certainement pas lui. Ce gamin de dix ans qui a toujours apprit à vivre en solitaire, loin des autres... D’ailleurs il n’y avait qu’à voir les regards de ces gosses du même âge que lui. Tous le fusillaient du regard. Excepté elle... Avec ses long cheveux rattachés en une tresse qui lui descendait le long du dos, elle lui adressait son plus grand sourire. Sourire qu’il lui rendit presque trop rapidement. A dire vrai Amarok n’aimait pas montrer ses sentiments et il savait encore moins les exprimer. Et ce défunt jour n’allait certainement pas arranger la situation car le gamin deviendrait, par la force des choses, cette bête féroce prête à bondir sur tout ce qui allait se mettre au travers de son chemin...


"Les défauts de l'âme sont comme les blessures du corps. Quelque soin qu'on prenne de les guérir, les cicatrices paraissent toujours et elles sont à tout moment en danger de se rouvrir. " 

"La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." Tumblr_n6grfzIpNQ1s5k8ilo8_250

Il arrive une période de notre vie où l’on s’écarte de ses racines, où l’on rejette son héritage. Mais on finit toujours par y revenir, d’une façon ou d’une autre. C’est sans doute comme ça qu’on pourrait résumé, à bas mot, l’adolescence d’Amarok. Jeune homme fier, il s’est très vite éloigné de sa famille après la mort de son père. Disons que son besoin d’indépendance et de liberté l’emportèrent sur toutes autres choses. C’est d’ailleurs ainsi qu’il se retrouva à errer dans la banlieue de Washington, à fréquenter les racailles, ces merdeux qui vous regardent de haut comme si ils étaient tellement importants qu’ils se disaient indispensables pour le bien fait de la ville. Mais il y avait une chose de vrai, ils avaient le business et pour Amarok cela sonnait comme le glas de sa vie insignifiante. Alors il entra dans le moule et comme eux il apprit vite que la vente d’armes pouvait rapporter très gros.

Du haut de ses seize ans, Amarok affrontait déjà du regard et montrait les crocs à tout ceux qui osaient le berner lors d’une transaction. Bien entendu au début il ne s’agissait là que d’une arme ou deux par mois. Ca servait à combler les fins de mois difficiles et c’était plus facile de cacher quelques dollars de plus à une mère intrusive qu‘un tas de biffetons qui traine dans un sac miteux sous un vieux lit... Malheureusement, lorsqu’il s’agit de trafique, il n’est pas rare de voir débarquer les ennuis. Et les problèmes en question s’appellent ici les « Sons Of Anarchy ». Ce groupe de motards, prétentieux et arrogant à en crever n’était pas en reste lorsqu’il s’agissait de la vente d’arme. D’après eux, la ville leur appartenait, le trafique d’arme également, il était donc tout naturel que les deux associés ne pouvaient être dissociés. Paroles à laquelle Amarok ne manqua pas de cracher dessus lorsqu’on vint lui demander de faire attention à qui ils vendaient ses armes.

Deux ans passèrent ainsi. Amarok avait prit en taille mais aussi en muscles. Ses allures d’ours mal léché commençait à sérieusement prendre le dessus, la faute sans doute à toutes ces années de solitudes passées. De plus, il ne cessait de s’éloigner de la réserve. Les regards qu’on lui lançaient depuis son enfance l’exaspérait au plus haut point. Il avait beau n’en avoir rien à faire, se battre n’était pas forcément la meilleure solution et bien qu’il aimait cruellement ça, se mettre à dos la tribu serait certainement pire encore.

Ce qui ce passa par la suite, pas un instant il ne pensa ça possible. Pourtant ce fut bien lui qui fut à l’origine de tout ce merdier... Et ces années passées à tourner le dos aux siens allaient lui montrer qu’il n’est pas meilleur foyer que sa famille... Après tout, on ne récolte que ce que l’on sème non ?


"Mark Twain à écrit; l'homme est le plus cruel de tous les animaux, il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autres motif que le plaisir"

"La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." Tumblr_n71dedShrX1s5k8ilo7_250

3 aout 1999, Amarok est alors âgé de 20 ans. Ses deux années passées lui ont permis de révéler certains secrets qu’il aurait mieux valut tenir à l’écart. La mort de son père, il ne la doit qu’aux Son’s, et d’après ce qu’il en sait, lui aussi s’était implanté dans le trafic d’arme. Comme quoi, tel père tel fil...  Et il faut croire que l’avertissement lui avait également été donné, puisqu’il fut mit à exécution... Dès lors, il ne fallut guerre de temps pour qu’Amarok ne prenne les choses en mains et ne mette au point sa vengeance. Quoi de mieux, alors, que de reprendre le dit trafic de son père, de se faire un peu de maille par ci par là, et de montrer à ces enfoirés qu’il n’est  pas un de ceux qu’on met de côté ? Oui mais voilà, cela ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu, et Amarok allait l’apprendre à ses dépends.


Reprendre un trafic, c’est bien, avoir un pied ancré quelque part c’est mieux. Et sa récente exclusion de la réserve n’allait pas arranger les choses... Il s’était installé aux abords de Washington, dans un petit motel crasseux à souhait. C’était pas le luxe, mais ça permettait de ne pas dormir dehors, et l’argent qu’il parvenait à se faire sur le dos des Son’s en vendant deux fois moins cher, lui suffisait amplement. Ca aurait pu continuer comme ça longtemps, mais les choses bougent rapidement ici. Trop rapidement. Quelques semaines plus tard, ce fut tout une horde de motards qui se postèrent devant l’entrée du motel dans lequel il résidait, et autant dire qu’ils étaient armés jusqu’au dent. Un sourire narquois apparue sur le visage de l’indien lorsqu’il écarta légèrement le rideau de la chambre. Méritait-il tant d’attention de leur part ? Sans doute pas, mais il aimait ça. Savoir que lui aussi pouvait avoir de l’influence, du pouvoir, et surtout une part du marché que le Son’s ne possédaient pas.


Assis sur le lit plutôt vétuste, Amarok attendait patiemment la sentence. La porte s’ouvrit finalement sur un homme à la carrure moyenne, sa veste en cuir portant l’insigne « President ». Sa troupe suivie, comme le ferait de parfaits petits toutous, se tassant dans le minuscule habitacle qu’était la chambre du motel. « Messieurs. Bonjour ». Celui qui semblait être leur chef, prit la parole en premier. « Amarok ! J’ai beaucoup entendu parler de toi tu sais ? » Deuxième sourire narquois. « C’est ce que j’ai cru comprendre en effet. » Plus les minutes passaient et plus Amarok sentait son sang s’accélérer dans ses veines. Le pire dans tout ça, c’est qu’il n’avait pas eu une seule fois peur de ces gars. Oh, il connaissait leur réputation, du moins ce qu’ils avaient fait à son père et il savait parfaitement qu’il ne fallait pas aller trop loin avec eux, mais ils ont également un code à respecter et pour le moment il se sentait assez en sécurité pour se permettre quelques remarques. Seulement, peut être aurait-il du prendre garde... « C’est fou comme tu ressembles à ton père, ce même regard noir. Dommage qu’il n’est pas survécu. » Le chef des Son’s se baladait de part et d’autre de la pièce cherchant comment atteindre au mieux le fils d’un de ses ennemis, aujourd’hui éliminé. « C’est dommage oui, mais un contre cinq ? Avait-il seulement une chance ? » Et plus Amarok parlait, plus ses poings se refermaient, laissant ses ongles entrer en contact avec sa peau rêche. Le président se posta une bonne fois pour toute devant lui, dans une position de dominant à dominé, qu’Amarok n’appréciait pas vraiment. « Assez parler petit ! Je vais pas revenir ici sans arrêt, ce trafic c’est le notre, compris ? Et t’es en train de nous prendre la moitié de nos ventes avec tes prix à rabais. C’est la dernière fois que je viens ici, et que je te demande gentiment d’arrêter. La prochaine fois c’est une balle dans ta petite tête de minus, et t’aura même pas le temps de la voir venir. » L’indien ne sourcilla pas, se contentant de planter ses yeux noirs dans ceux du « boss ». Seulement voilà, si Amarok voulait un tant soit peu continuer son trafic et surtout venger la mort de son père, il se devait d’avoir des contacts. Et des amis, il a eu le temps de s’en faire pendant sa cavale. Il se leva alors de tout son long du lit, dépassant les deux ou trois membres des Son’s qui se tenaient là en guise de plante verte et arriva à la hauteur de leur président, se dernier le dos tourné, s’apprêtant à s’en aller. « J’ai moi aussi un petit avertissement à te faire, ne t’avise plus de venir chez moi, ne t’avise plus de m’envoyer des menaces, ce trafic j’en ai autant le droit que vous. » Et pour clôturer le tout, il se mit à siffler, donnant ainsi le signal que ses compères attendaient tant. Rapidement ils déversèrent sur les motos toute l’essence qu’ils avaient en leur possession, puis munies d’un briquet ils mirent le feu aux bécanes. « Espèce de sale enfoiré ! » L’un des membres se jeta sur lui, le cognant de toutes ses forces. « T’aurai jamais du faire ça petit. Jamais. » Amarok essuyait les coups, se débattant du mieux qu’il le pouvait. Mais très vite il se mit à suffoquer sous la douleur, ses côtes semblaient s’aplatir contre ses poumons, l’empêchant de respirer. Ce fut le Président qui y mit un terme. « Ed ! Recule, j’ai une meilleure idée. Ce petit, il n’aura pas assez qu’une vie pour se rattraper des erreurs qu’il va commettre, et croyez moi ça risque d’être intéressant à regarder. Venez, on s’en va les gars». Et ils le laissèrent ainsi, avec le visage en sang, des côtés fêler et un sale gout d’amertume dans la bouche... Le pire de sa vie ne faisait que commencer...


"Le mal élabore toujours une douleur encore plus forte à travers le besoin incessant qu'ont les hommes de vouloir se venger à hauteur de leur haine." 

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Un semaine venait de s’écouler depuis la visite des Son’s au motel. Son corps le faisait encore atrocement souffrir, mais il ne s’en plaignait pas. Après tout ils l’avaient laissé vivant... Peu pouvait en dire de même. Il allait prendre la voiture, lorsqu’il reçu un appel d’un numéro inconnu. Intrigué il décrocha quand même. « Petit ? » Le coeur d’Amarok s’emballa lorsqu’il reconnu la voix du President. « Je serais toi, je me rendrais vite à la réserve, mon petit doigt me dis que tu vas être reçu comme un roi là-bas ». Il raccrocha ni plus moins. Amarok déglutissa avec peine. La réserve... Ca faisait un bail qu’il n’y avait pas mis les pieds. Avait-il seulement l’envie d’y retourner ? Puis l’image de sa mère morte sous les coups des Son’s l’interpella. Et avec rage il s’installa au volant de son 4x4, prenant la direction opposé du centre de DC, fonçant à toute allure pour sauver le peu qui lui restait... A la limite de ville, son regard se porta en direction de la réserve. Là, il aperçut une fumée étrangement noire dans le ciel. Son esprit ne mit guerre à comprendre qu’un feu venait de se déclencher et se feu se trouvait pile à l’endroit où vivait sa tribu. « Enfoirés ! » Nul doute que les Son’s of Anarchy était lié à l’affaire... Appuyant sur l’accélérateur, sa voiture fila à toute vitesse. Arrivé sur place, il comprit très vite qu’il était arrivé trop tard. Se frayant un chemin à travers ceux qui autrefois étaient de sa famille, il tenta désespérément de trouver sa mère. Cinq minutes s’écoulèrent ainsi, apeuré de ne retrouver là qu’un cadavre... Tout n’était plus que fumée autour de lui, certains étaient déjà bel et bien mort, d’autres pleuraient, criaient, cherchaient désespérément les leurs. Pourtant le destin avait l’air de lui sourire dans son malheur, il sentie une main familière se poser sur son avant bras. « Amarok chéri, tu es revenu ? » Son coeur manqua un bon lorsque son regard se posa sur celui de sa mère. Elle n’avait pas l’air physiquement touché, mais les larmes qui coulaient le long de sa joue en disaient long sur l’état de son esprit. « Maman ! Va te mettre à l’abris, je vais aider ici. » Et puis, comme pour se racheter de tout ça, car a présent il n’en doutait plus tout était bien de sa faute, il s’élança à travers la réserve, sauvant ce qui pouvait encore l’être...


«-PAPA !!!!!! » Au loin, il vit sa longue chevelure, son visage meurtri par la souffrance du corps qui se consumait sous ses yeux, c’est là qu’il su. Il su que la culpabilité de se massacre le rongerait toute sa vie entière. Mais il n’eu pas le temps de réfléchir, Tala allait s’élancer dans les flammes pour sauver son père, et Amarok ne pouvait pas se permettre de perdre encore quelqu’un... De ses muscles puissants, il l’attrapa au vol, la retenant de toutes ses forces. « C’est finit Tala ! Il est trop tard.... » Son désespoir tout entier l’enveloppa, le consumant de l’intérieur comme ce feu qui anéaentissait tout sur son passage... «-C'est mon père là-bas !! C'est mon père, mon père vous entendez faites quelque chose ! Il est gentil mon père ! Il vous a tous aidé au moins une fois bande de lâche ! Sauvez mon père...s'il vous plaît.... ». De ses bras rassurants il l’enveloppa, de sa main large il lui caressa les cheveux. Elle avait été la seule ici qui avait cru en lui, la seule qui lui avait offert un sourire, et lui venait de ruine sa vie entière. Jamais elle ne lui pardonnerait ce massacre. Jamais. 


"Je n’ai jamais entendu parler d'un meurtrier qui n’ait pas peur d'un fantôme."


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Les flics ne tardèrent pas à pointer leur museau. Se partageant la réserve, chacun cherchait un homme bien précis ici. Ils avaient reçu un peu plus tôt un appel, l’homme au bout du fil disait avoir vu un homme de forte carrure, brun, au regard noir et sauvage, portant le nom d’Amarok, incendier volontairement  la réserve. Ca n’avait pas duré longtemps. Très vite Amarok se retrouva menotter de force, emmener par les chiens de l’Etat. Il n’eut même pas l’envie de se débattre, la culpabilité résonnant trop fortement dans son esprit. Le pire dans tout ça ? Accusé une énième fois leur regard. Ceux qui furent les siens autrefois. Et surtout, affronter celui de sa mère... Elle avait l’air tellement meurtrie, blessée et déçue d’avoir mis au monde un fils tel que lui... Amarok n’avait voulu là que se venger d’une mort et dans son combat il en avait emmener une vingtaine d’autres... Ses avocats avaient beau lui promettre une sortie précipitée de prison, il savait leur combat perdu d’avance. Des traces de son ADN, ainsi que ses empreintes avaient été retrouvé prêt du départ de l’incendie. Sans nul doute que les Son’s avaient réussi là un coup de maitre... Son sang et ses meprunte avait été prélevé sur la veste du Biker qui s’était jeté sur lui. Amarok avait essayé de s’expliquer mainte et mainte fois, essayant de raconte la stricte vérité mais il se trouve qu’ici, personne n’ose s’ne prendre au Son’s... Trop influents, trop puissants certainement. Il avait alors encaisser ses années de prison... Vingt ans au total. Avec une libération conditionnelle au bout de quinze ans si bonne conduite.


Agé de trente cinq ans, Amarok est aujourd’hui semi libre. En prison il s’est endurcit, a apprit à prendre sur soi, et surtout à savoir faire les bons choix. Sa vengeance, il la veut plus que de raison, mais pour le moment se contenter de revivre, et de repartir sur de bonne base est son seul objectif. Il espère seulement que la tribu, du moins ceux qui sont encore en vie, tenteront de l’écouter...
 
 


Dernière édition par Amarok Kopus le Mar 14 Oct - 22:13, édité 8 fois
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Khal Drogo! ouah

Re-Bienvenue à toi mon coco!
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très bon choix de nouveau compte I love you
(re) bienvenue chez toi mon petit hrt
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Babe ♥ Ta vie sera un enfer mouahhahaha
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MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." EmptyLun 29 Sep - 21:36

Re bienvenue poussin assemble assemble assemble assemble assemble
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Enea Stark

Enea Stark
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we all have the potential to be heroes

AFFAIRES CLASSEES ↦ : 716
ADRESSE ↦ : Incapable de garder la maison qu'elle partageait avec son mari, elle à acquit un superbe Loft dans le quartier de Capitol Hill au numéro 33


MY LITTLE BLACKBOOK
MY PLAYLIST: i was here ❆ BEYONCE

MY NOTEBOOK
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PRIORITIES AND FEARS
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Khal Drogo amour amour amour amour
Encore un choix de folie ouah
(re)bienvenue chez toi hrt
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http://foolish-blondie.tumblr.com

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MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." EmptyMar 30 Sep - 12:38

Merci mes lapins  :excited: :excited:

J'ai hate qu'il soit parmi vous, juste pour vous emmerder xD !
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June Oakley

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MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." EmptyMar 30 Sep - 13:02

Perso; tu viens m'emmerder autant que tu veux :dead:
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"La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." Vide
MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." EmptyMar 30 Sep - 16:29

J'aime le choix d'avatar :dead:
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"La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." Vide
MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." EmptyMer 1 Oct - 14:50

Maxyne : Quand tu veux Wink

Merci Cyrus :D ! J'espère en être à la hauteur, c'est autre chose ha !
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MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." EmptyJeu 2 Oct - 22:52

Re-bienvenue !
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MessageSujet: Re: "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."   "La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger." Empty

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